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Pression de la droite israélienne pour la répression de Samidoun en Belgique

Pression de la droite israélienne pour la répression de Samidoun en Belgique

Belgique | sur https://stuut.info

Le ministre israélien Amichai Chikli, appartenant au parti d’extrême-droite colonialiste de Netanyahu, et chargée de la lutte contre l’antisémitisme, a écrit deux lettres acerbes à la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V). Il y demande d’interdire l’organisation palestinienne Samidoun et de restreindre les activités de leur coordinateur pour l’Europe, Mohammed Khatib. Des copies des lettres sont parvenues entre les mains du député anversois NVA Michael Freilich via des sources israéliennes. Il demande par la voie parlementaire à la ministre Verlinden pourquoi elle n’a pas encore répondu et si une enquête sera ouverte. La N-VA réclame au moins une enquête approfondie sur Samidoun. Le ministre demande à la Belgique de « montrer son soutien à la communauté juive et son amitié avec Israël » en interdisant Samidoun.

Voir en ligne : Secours Rouge

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Guerre / Antimilitarisme

Pour la résistance palestinienne (Communiqué de Secours Rouge International)

L’offensive dite “Déluge d’Al Aqsa” lancée à partir de Gaza, la contre-offensive israélienne sur Gaza, et l’offensive propagandiste et répressive réactionnaire en Europe se combinent en une situation complexe qui a posé plusieurs interrogations dans la gauche révolutionnaire. La gauche révolutionnaire doit avoir un positionnement propre, inscrit dans sa situation, dans ses conditions historiques et sociales, lié à ses propres perspectives révolutionnaires. Nous devons pour cela éviter deux écueils : – porter des jugements, accorder des bons ou des mauvais points selon des critères européocentrés, – renoncer à toute analyse propre et se contenter d’une posture de soutien inconditionnel. L’internationalisme, c’est d’abord la capacité à lier des situations différentes dans une perspective commune. C’est dans un tel souci de clarification que le secrétariat du SRI déclare : 1. Le SRI est une organisation de la gauche révolutionnaire et à ce titre elle soutient tous les peuples en résistance contre le colonialisme, le néo-colonialisme et l’impérialisme. L’expérience historique a montré que la victoire sur le colonialisme, le néo-colonialisme et l’impérialisme passe le plus souvent par un épisode de résistance armée. Tout soutien à un peuple opprimé qui lui dénierait le droit à la résistance armée est une hypocrisie. Le SRI reconnaît aux peuples le droit à l’autodétermination même si leur mouvement de libération nationale n’a pas un leadership progressiste. Le fait que les islamistes aient le leadership politique à Gaza, ou que les pro-occidentaux aient le leadership politique en Cisjordanie, ne change rien au droit du peuple palestinien à la résistance contre l’occupation, la colonisation et l’apartheid. 2. Par principe et par expérience historique, la gauche révolutionnaire est hostile à tout projet politique théocratique, et donc à l’islamisme. Le SRI soutient les forces de la gauche palestinienne qui défendent le projet initial de la révolution palestinienne, non pas une Palestine divisée entre un état juif et un état musulman, non pas une Palestine unifiée islamique, mais une Palestine libre, laïque et démocratique du Jourdain à la Mer, ouverte à tous les peuples. Une Palestine où les citoyens auraient des droits égaux quelle que soit leur origine ou leur confession. Une Palestine où seraient réparées les injustices historiques, donc une Palestine permettant le retour des descendants des réfugiés de 1948 et 1967. 3. La brutalité de certains aspects de l’offensive du Hamas ne peut être isolée de la situation générale dans laquelle elle se manifeste. On peut rappeler que, lorsque le Hamas avait organisé en 2018, à la frontière de Gaza, des “Marche pour le retour” de milliers de manifestants sans arme, les forces israéliennes ont ouvert le feu à de nombreuses reprises, tuant 253 manifestants désarmés et blessant par balle 5866 autres. L’histoire nous montre que les guerre de décolonisation sont des guerres d’une...

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Racismes / Colonialismes

Samidoun Bruxelles souligne la lutte des migrants et des réfugiés lors d’un événement en hommage à Sémira Adamu

En commémoration du meurtre de Sémira Adamu par la police belge il y a 25 ans lors de la sixième tentative d’expulsion forcée de cette Nigériane de 20 ans, Samidoun Bruxelles a organisé un événement sur les expulsions des migrants et des réfugiés et sur l’emprisonnement des Palestiniens ce vendredi 22 septembre. L’événement a mis en lumière le rôle de l’impérialisme occidental dans les migrations, ainsi que les expériences des réfugiés et migrants palestiniens, en particulier ceux qui sont détenus en Europe et en Amérique du Nord. Les orateurs Khaled Barakat et Nermin Hwaihi ont souligné la manière dont l’impérialisme occidental a mené une guerre contre les peuples palestinien et arabe, par l’intermédiaire du mouvement sioniste, depuis plus de 75 ans. Ils ont évoqué les politiques racistes et les mécanismes d’oppression à l’encontre des Palestiniens, tant à l’intérieur de la Palestine que dans les pays où ils se sont réfugiés au cours de la dernière décennie, comme la Belgique et d’autres pays européens. Lorsque Nermin Hwaihi a raconté comment elle avait été traitée il y a quatre ans par les institutions belges censées lui offrir protection et accueil après avoir été forcée de quitter son pays, l’indignation et la colère ont prévalu parmi la foule présente. Les droits les plus fondamentaux d’une jeune femme, souffrant du siège de Gaza, de l’occupation et de la violence permanente qu’elle inflige au peuple palestinien, ont été violés par les mêmes forces de l’impérialisme occidental qui perpétuent ces politiques et ces crimes contre le peuple palestinien. Dans son discours, Khaled Barakat, écrivain palestinien et membre du comité exécutif du Masar Badil (Mouvement de la Voie Alternative Révolutionnaire Palestinienne), a souligné le rôle des Palestiniens en exil et en diaspora qui s’organisent et continuent à résister à l’impérialisme, au sionisme et au racisme, jusqu’au retour et à la libération de la Palestine de la mer au Jourdain. Tout au long des questions et du débat, de nombreux participants ont fait part de leurs observations et de leurs sentiments, notant que des décennies se sont écoulées depuis 1948 et que 25 ans se sont écoulés depuis l’assassinat de Sémira Adamu sans changement significatif et matériel, alors qu’il existe encore des peuples dont la vie est considérée comme moins importante que d’autres, qui vivent quotidiennement l’expérience de la violation de leur intégrité physique et psychologique et de l’abrogation de leurs droits fondamentaux. Les participants à l’événement ont également exprimé leur solidarité avec Zaid Abdulnasser, coordinateur de Samidoun Allemagne, qui résiste aux tentatives d’expulsion de l’État allemand dans le cadre d’une campagne contre la répression anti-palestinienne.

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“Une superpuissance nucléaire et un peuple dépossédé” (Crimethinc)

Un anarchiste de Jaffa, à propos de la violence en Palestine et de la répression israélienne Le 7 octobre, le Hamas, parti au pouvoir dans la bande de Gaza, a franchi les murs de séparation qui encerclent la zone pour mener une série d’attaques. Le gouvernement israélien a répliqué par une opération militaire de grande envergure. Si les deux parties ont pris pour cible des civils et des soldats, ces événements ne peuvent être compris qu’au prisme de plusieurs décennies de répression et de nettoyage ethnique. Au moment de ces attaques, nous terminions un entretien avec Jonathan Pollak, un anarchiste de Jaffa, une ville palestinienne majoritairement arabe jusqu’à encore récemment. Participant de longue date au collectif Anarchist Against The Wall et à d’autres actions de solidarité anticoloniale, Jonathan est actuellement poursuivi et risque une peine de prison pour avoir participé à une manifestation en début d’année. Dans l’entretien qui suit, il nous partage sa perception du nouveau cycle de violences qui se déroule actuellement. Il témoigne également de la façon dont le système judiciaire israélien oppresse structurellement les Palestinien·nes, explique comment soutenir les prisonnier·es palestinien·nes, et évalue l’efficacité des efforts de solidarité qui se sont déployés au fil des ans. Pour plus de contexte sur la situation en Israël et en Palestine, vous pouvez consulter notre histoire de l’anarchisme israélien contemporain, notre reportage sur le soulèvement de Haïfa en 2021, et notre couverture du conflit politique au sein de la société israélienne au début de cette année. Nous espérons partager les perspectives des anti-autoritaires de Gaza dès que nous aurons réussi à communiquer avec elles et eux. En offrant cet espace à une personne qui a grandi dans la société israélienne, nous ne cherchons pas à mettre particulièrement en avant le point de vue ou la personnalité de citoyen·nes israélien·nes, mais plutôt à montrer que la situation ne peut être réduite à un conflit ethnique binaire, de la même façon que nous l’avons fait en publiant les points de vue des anarchistes russes sur l’invasion de l’Ukraine. La photo ci-dessus, prise par Oren Ziv/ActiveStills, montre des manifestants brûlant des pneus dans la ville de Beita. Intensification des hostilités Le samedi 7 octobre, alors que nous nous apprêtions à publier cet entretien, le Hamas a mené une vague d’attaques coordonnées. Le gouvernement israélien a réagi en lançant une offensive militaire à grande échelle. Comment perçois-tu ces événements depuis l’endroit où tu te situes ? C’est un événement d’ampleur historique pour la résistance palestinienne au colonialisme israélien, qui se poursuit toujours aujourd’hui. Il est trop tôt pour savoir exactement ce qui va se passer, et je préfère donc parler du contexte général de la situation plutôt que de donner une analyse d’une affaire encore en cours et dont les détails ne sont pas encore clairs. Tout ce que je...

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Grand succès pour le Festival Résistance organisé par Samidoun Bruxelles !

En quelques semaines, Samidoun Bruxelles a réussi son pari : organiser un Festival en soutien à la résistance palestinienne à l’occasion du 75e anniversaire de la Nakba. « La solidarité avec la Palestine, une cause antiraciste et anticolonialiste, est plus que jamais vivante à Bruxelles », écrivait Samidoun Bruxelles dans ses flyers. Le Festival l’a démontré. Un message politique clair, la libération de la Palestine de la mer au Jourdain et le soutien à la résistance palestinienne sous toutes ses formes, a mobilisé des centaines et des centaines de personnes. C’était un Festival populaire, jeune, festif et combatif et solidaire également avec les travailleurs de Delhaize. Voilà quelques-uns des messages qu’on pouvait lire sur les réseaux sociaux : « La Place Bethléem se trouvait samedi en Palestine », « Un événement impressionnant pour la libération de la Palestine, organisé par Samidoun, le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens », « Quelle force de mobilisation et pouvoir d’organisation ! Décidé il y a à peine trois semaines et un si grand succès », « Aujourd’hui, au cœur de Bruxelles, beaucoup de monde au Festival Résistance pour célébrer la résistance palestinienne, soutenir les prisonniers palestiniens, exiger la libération de Georges Abdallah et appeler au boycott d’Israël ! ». Voilà donc un événement culturel qui a donné du punch pour continuer la lutte. Merci à Samidoun ! Le Festival était soutenu par le Collectif Palestine Vaincra, Zin-TV, Europalestine, Revolutionaire eenheid, Masar Badil, Classe contre Classe, le DK, Bruxelles Panthères, la Plate-forme Charleroi-Palestine, la Fronde, De-Colonizer, Front d’Action révolutionnaire, Secours Rouge et ILPS. Une vingtaine de bénévoles, mobilisés par Samidoun, super-disponibles, assuraient la bonne organisation. Les concerts de Lowkey, rappeur britannique engagé, OslooB & Issa Mourad, des Palestiniens originaires du camp de Chatila au Liban, d’Achille, jeune rappeur bruxellois et la debke palestinienne ont alterné avec les interventions de Samidoun, Masar Badil et le Collectif Palestine Vaincra et ont créé une super-ambiance. Une activité était prévue pour les enfants, de très nombreux stands proposaient de la lecture et des pistes pour continuer les mobilisations, une magnifique expo de Johan Depoortere, photographe et ancien journaliste de la VRT, présentait sur les grilles entourant la place plusieurs photos des villages détruits lors de la Nakba.

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11 juin - journée - La Haye Bruxelles Paris Strasbourg Genève

Convoi de justice 🇵🇸

Konvooi voor justitie 🇵🇸 Convoy for justice 🇵🇸 convoi_de_justice Mobilisation urgente concernant les détenus palestiniens Depuis octobre 2023, Amnesty International dénonce « des actes de torture et d’autres mauvais traitements » infligés aux détenus palestiniens. B’Tselem, ONG israélienne de défense des droits humains, parle de « mauvais traitements systématiques » et de « torture ». L’ONG Addameer déclare que « les détenus palestiniens sont privés de soins médicaux, de nourriture, d’eau, ainsi que de visites familiales et d’avocats. » → En janvier 2025, Addameer recensait 56 Palestiniens morts en détention depuis le début du génocide, en raison de torture, de mauvais traitements ou de privation de soins. Ce chiffre est monté à 63 morts en mars 2025, après la mort d’un adolescent détenu. Une tragédie de plus, un système de violences institutionnalisées. Le silence n’est plus une option. Un convoi citoyen pour la justice partira le 11 juin de La Haye vers Genève, pour dénoncer ces injustices devant l’ONU. Des anciens détenus témoigneront. Leurs récits doivent mener à des résolutions, des sanctions, de la justice. Chaque voix compte. Chaque présence est une conscience citoyenne. Suivez et relayez avec #convoyforjustice #palestine #justice#palestinianlivesmatter#justiceforpalestine #solidarity #humanrightsviolation#humanrights@europalestine @act4palestine_be @palestinian_voiced @middleeasteye@palestinianvideos @europe.palestine.network @urgencepalestine 📣 Appel aux associations et collectifs : Si vous souhaitez apparaître parmi les signataires de notre communiqué de presse, merci de m’envoyer au plus vite votre logo et votre accord de signature. 👉 Dès réception de votre message sur WhatsApp au 06 03 74 88 66, je vous transmettrai les éléments de communication. 🙏 Merci d’avance pour votre réactivité et votre engagement solidaire ! On compte sur vos relais ;) dans vos boucles et aussi de vos partages sur les réseaux . reposter les visuels et les posts en mettant votre musique , tagguez un max de grosse page et tagguez la notre en repost derrière !!!!! C’est important 🙏 Pour Bruxelles, on sera à Place du Luxembourg à 12h Pour trouver les ressources et autres liens : https://taplink.cc/convoy4justice?from=qr

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