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Projection en avant-première : “Quand la police tue”

Projection en avant-première : “Quand la police tue”

Bruxelles | sur https://stuut.info

📽️ Nous avons le plaisir de vous inviter à assister au dernier film produit par ZIN TV, « Quand la police tue », réalisé par Cécile Guypen
FR - 61 minutes

👉Synopis :
Ce film livre le récit de quatre familles à qui la police belge a arraché un être cher. Leurs témoignages se font échos et mettent en lumière le caractère structurel des violences d’État, de l’impunité policière et leur dimension raciste. Face à ce système mortifère, les familles mènent un long et courageux combat. La projection sera suivie d’une rencontre avec les protagonistes du film et des représentant.e.s des comités de soutien.

👉Avec :

  • Ayoub Atlas - Justice pour Mehdi
  • Aïsha Barrie - Justice pour Ibrahima
  • Jean-Pierre Bangoura - Justice Pour Lamine Bangoura
  • Samira Benallal - Vérité Et Justice Pour Sabrina Et Wassim

👉Info pratiques :
Le jeudi 14 septembre 2023 à 19h00
Au cinéma Vendôme, chaussée de Wavre 18, 1050 Ixelles
Entrée à prix libre (les recettes seront reversées aux comités de soutien)
Réservations souhaitées via ce lien
https://form.jotform.com/232424567164356

Pour toutes informations : contact@zintv.org

Voir en ligne : Zin TV


Anciens évènements

Projection en avant-première : “Quand la police tue”

 jeudi 14 septembre 2023  19h00 - 22h00
 jeudi 14 septembre 2023
19h00 - 22h00
 cinéma Vendôme,

 

chaussée de Wavre 18, 1050 Ixelles

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Si nous laissons faire, il y aura plus de personnes tuées par la police et plus de violences

Ce n’est un secret pour personne, la police tue de plus en plus de personnes chaque année. Et, ce n’est un secret pour personne non plus, il s’agit majoritairement de jeunes hommes noirs ou arabes. Dans la plupart des cas, la vérité et la justice ne sont jamais faites. Malgré ce constat, qui devrait pousser à aborder ces « cas » avec recul, les homicides perpétrés par la police continuent à être rangés dans la catégorie « faits divers ». Cette fois encore, la plupart des médias ont relayé la version officielle (celle de la police puis celle du parquet) après l’homicide de Domenico, 31 ans, tué d’une balle dans la tête tirée par un policier ce vendredi 18 août à Oupeye près de Liège. Nous ne connaissons pas les faits. Les journalistes non plus ne connaissent pas les faits. Pourtant, la plupart oublient leurs cours de déontologie journalistique, n’utilisent pas le conditionnel, n’interviewent pas les personnes présentes ou potentiellement présentes, ne respectent pas leur devoir d’enquête, ne croisent pas (ou très peu) les sources et les affirmations. Les gadgets technologiques (bodycams et caméras de surveillance) sont souvent absents ou étonnamment « dysfonctionnels » dans ces situations. Très rares sont les cas où ce ne sont pas des images prises par la population qui ont permis de faire un peu de lumière sur les faits. Ce texte ne se focalise donc pas sur le cas spécifique de Domenico, mais sur la séquence macabre dont il fait partie . Car, au-delà des faits, c’est surtout l’hypocrisie qui entoure cette nouvelle mort qui devrait poser question. On tolérait déjà passivement que des personnes (majoritairement racisées et précarisées) soient tuées par « notre » police parce qu’elles sont considérées comme voleuses ou armées (d’un vrai couteau ou d’un couteau fantasmé, par exemple). On tolère désormais passivement qu’elles soient tuées parce qu’elles sont considérées comme dangereuses sur la route… Le nombre de personnes qui meurent parce qu’elles ont été en contact avec la police, et ceci qu’elles qu’en soient les raisons, augmente. Elles l’étaient peut-être, la question n’est pas là. Des personnes blanches aussi sont parfois considérées comme voleuses, armées ou dangereuses sur la route. On ne les traite toutefois pas de la même façon. Pourquoi insister (et la plupart du temps mentir) sur les circonstances précises d’une intervention policière afin de justifier une mort, plutôt que de se demander s’il est logique que de plus en plus d’interventions pour état d’ivresse, accès de « folie » ou non respect du code de la route se soldent par des morts ? Que les policiers aient fantasmé ou non le fait que Domenico était (très) dangereux pour eux ou pour les autres ne change rien au fait qu’il n’y aurait pas eu de mort sans leur intervention. Ce n’est pas une exception. Le nombre de personnes qui meurent parce qu’elles ont été en contact avec la police, et ceci qu’elles qu’en soient les raisons, augmente. Il y a des cas plus...

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