Pendant que l’agitation s’intensifiait dans les rues de Bruxelles, différents groupes se sont scindés et ont continué à mener des actions entre Annessens et Lemonnier : quelques tirs de feux d’artifice, 2 voitures incendiées, édification de barricades enflammées, …
Pendant ce temps là, le dispositif policier tournait dans le quartier. Les combis roulaient, portières arrières ouvertes, à l’affut, prêts à sortir. Un groupe de mineurs assis tranquillement dans un snack à Annessens a été nassé et retenu par la police pendant une durée excessive, plusieurs jeune ont été embarqués.
Il y a eu hier soir plus de 60 personnes arrêtées dont 47 mineur·es. Seul un cas a fait l’objet de poursuites judiciaires. Le nombre disproportionné d’arrestations administratives sans suite judiciaire s’inscrit dans une stratégie d’intimidations de la part des forces de l’ordre dans les quartiers populaires, qui est souvent mise à l’œuvre lors de ce genre d’événement.
Chaque fois qu’un jeune est arrêté et emmené au poste de police, la peur d’être maltraité ou pire, s’installe, tant pour les jeunes que pour leurs familles. C’est ce climat que la police et leurs supérieurs, comme le bourgmestre Philippe Close, cherchent à imposer, la terreur policière.
Passé minuit, l’agitation se poursuivait dans différents quartiers de Bruxelles, avec notamment l’attaque d’un commissariat à Saint-Gilles.
Pas de justice, pas de paix.
Crédit photo : Tom Belenger
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