stuut.info

[Rassemblement] Justice pour Sanda Dia

[Rassemblement] Justice pour Sanda Dia

Dans le cadre du procès de la mort de Sanda Dia, les 18 prévenus, membres du cercle estudiantin Reuzegom de la KU Leuven, ont été acquittés de l’administration de substances nuisibles et de négligence coupable. Ces derniers ont néanmoins été condamnés de 200 à 300 heures de travaux d’intérêt général pour homicide involontaire, traitement dégradant et infractions à la législation sur le bien-être animal.

Bruxelles | Flandres | sur https://stuut.info

Cette décision a donné naissance, dans la foulée, à une manifestation silencieuse à Anvers samedi. Ce dimanche, c’est à Bruxelles, devant le Palais de Justice, qu’une nouvelle manifestation se prépare.


FR

Manifestons ensemble pour que la JUSTICE soit plus qu’un mot mais une véritable réalité. La mort de Sanda Dia nous a tous touchés. Ses camarades de classe, ses parents, ses amis et sa famille, certains plus que d’autres.
Mais ce qui nous a profondément marqué, c’est la décision de la Cour d’Anvers le 26 mai 2023…
Comment expliquer une telle clémence ?
Unissons-nous et disons clairement que nous sommes en deuil. Nous pleurons Sanda Dia et notre système judiciaire par la même occasion.
Nous luttons contre le racisme.
Nous luttons contre les privilèges qui semblent ne pas loger les citoyens à même enseigne… même devant la loi.
Nous luttons pour la justice.

NL
The opposite of poverty is not wealth, the opposite of poverty is justice’
Er is niets sterker dan een maatschappij dat samen komt voor een doel. Wat is ons doel ? Gehoord worden.
De dood van Sanda Dia heeft ons allemaal geraakt. Mede-studenten, ouders, vrienden en familie, de ene meer dan het andere. Maar wat ons nog meer geraakt heeft is de uitspraak van 26 mei 2023 van het hof van beroep te Antwerpen.
Laten we samen protesteren dat wij het niet hierbij laten. Dat er nood is aan rechtvaardigheid binnen ons rechtsysteem.
Laten we ons verbinden en duidelijk maken dat we rouwen. We rouwen om Sanda Dia en om ons rechtsysteem.
We vechten tegen racisme.
We vechten tegen gepriviligeerde standen.
We vechten voor rechtvaardigheid.

Voir en ligne : Evenement Facebook


Anciens évènements

[Rassemblement] Justice pour Sanda Dia

 dimanche 4 juin 2023  13h00 - 14h30
 dimanche 4 juin 2023
13h00 - 14h30
 Palais de Justice,

 

Bruxelles

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Racismes / Colonialismes

Soutenez la famille de Sanda Dia sur le compte @sanda.dia

Je pourrais expliquer, à travers de multiples explications sociologiques, comment certains jeunes issus de milieux privilégiés sont socialisés de manière à ne pas accorder la dignité qu’il convient à un jeune étudiant noir. Je pourrais également souligner comment en Belgique, nous sommes constamment exposés à des discours, implicites ou explicites, qui déshumanisent la vie des Noirs, et comment ces schémas sont intériorisés. Mais cela ne ferait que leur offrir une excuse. Je pourrais également expliquer le concept d’innocence blanche de Gloria Wekker, qui met en évidence notre conditionnement à ne pas percevoir la nocivité des actes racistes lorsqu’ils sont perpétrés par des personnes blanches ou des institutions. Mais cela ne serait qu’une autre excuse. Je pourrais également démontrer comment cette affaire met en lumière une solidarité systémique au sein de la communauté blanche, où les instances judiciaires et politiques déploient des efforts considérables pour protéger ces jeunes, seulement car ils sont le reflet de ce système. Mais cela ne serait encore qu’une excuse. Ces jeunes ont humilié et torturé Sanda Dia et qu’ils s’en sont sortis indemnes, protégés par leurs identités, alors qu’ils pourront continuer leur vie. Malheureusement, cela n’est pas le cas pour Sanda et sa famille. Parfois, les concepts théoriques antiracistes ne suffisent plus à rendre intelligible l’horreur de tels actes. Je pense qu’il est plus simple de conclure avec cette phrase simple mais terrible : en Belgique, la vie des Noirs ne compte pas. #justiceforsanda https://www.instagram.com/explore/tags/justiceforsanda/ « Arrêtez de protéger l’élite blanche » : les réactions au jugement dans l’affaire Sanda Dia, mort lors d’un baptême étudiant (RTBF)

Flandres Flandres |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

Complot des « Frères musulmans », la fabrication d’un ennemi intérieur

Depuis la publication d’un rapport français alarmiste aux relents complotistes sur les Frères musulmans*, une série d’articles sensationnalistes accusent la Belgique, et notamment Bruxelles, d’être un “carrefour européen” de la mouvance frériste. Plus récemment encore, le MR a annoncé vouloir lancer un « rapport fédéral » sur l’influence supposée des Frères musulmans en Belgique, reprenant ainsi à son compte les termes et l’imaginaire du rapport raciste français. Dans ce rapport, cinq communes de la capitale sont par exemple, désignées comme « sous contrôle islamiste« . Le terme d’ »entrisme » est brandi à tout-va, et les médias multiplient les titres alarmistes sur une supposée infiltration de la société par les « Frères musulmans« *. Des titres comme “Des écoles belges sous l’emprise des Frères musulmans” ou encore “L’entrisme musulman : une menace à combattre partout” sont sortis dans la presse. Plusieurs personnages politiques belges, à l’instar de Denis Ducarme (MR), n’ont pas tardé à affirmer que les Frères musulmans avaient infiltré la Chambre, citant sans preuve des groupes comme Ecolo-Groen. Denis Ducarme (MR). Pourtant, à y regarder de plus près, cette soi-disant “alerte sécuritaire” relève moins d’une analyse scientifique rigoureuse que d’un recyclage de peurs islamophobes et racistes profondément enracinées dans l’Histoire européenne. Un rapport contestable, aux méthodes plus que discutables Le rapport français qui a provoqué cette panique est présenté comme une étude rigoureuse sur « l’influence » des Frères musulmans en Europe. Pourtant, comme le souligne Franck Frégosi, directeur de recherches au CNRS, l’approche est clairement biaisée et alarmiste, employant un vocabulaire conspirationniste plutôt qu’analytique. Plusieurs sociologues et scientifiques, comme Vincent Geisser, ont refusé de participer au projet, directement commandé par l’Etat français.  » « La conclusion était donnée avant même que le rapport soit conduit. » Le politologue Michaël Privot , dénonce la pauvreté méthodologique du rapport : « L’analyse est complètement à côté de la plaque », affirme-t-il, ajoutant que certains passages « répercutent des éléments conspirationnistes » qui sont également entretenus par certains cercles politiques belges. Le rapport, censé documenter des faits, s’appuie en réalité sur des hypothèses invérifiées, des suppositions, et des citations de certains « experts » et sociologues très engagés politiquement, et connus pour leurs positions anti-Islam, voire islamophobes. Le vocabulaire employé (« califat mondial », « infiltration », « dissolution des valeurs occidentales ») relève clairement du conspirationnisme, davantage que de l’analyse scientifique. L’écriture de ce rapport, et son manque total de rigueur scientifique, démontre une nouvelle fois l’islamophobie présente en France et en Belgique. L’impressionnante couverture médiatique est, elle aussi, inquiétante : des « expert·es« , des politiques et...

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Festival Résistance, des centaines de personnes pour célébrer la résistance du peuple Palestiniens’ensuit une polémique d’extrême droite

Du vendredi 6 juin au dimanche 8 juin, s’est déroulé le Resistance Festival à Saint-Gilles, à Bruxelles. De nombreuses personnes étaient au rendez-vous et l’événement fut « un succès« , selon les organisateur·ices. Cette édition, portée par une coalition d’une vingtaine de collectifs, associations et ASBL, fait désormais l’objet d’attaques diffamantes et calomnieuses, menées par certains acteurs de la droite et l’extrême droite belge ainsi que des milieux pro-israéliens, et malheureusement, relayées par une partie de la gauche. Suite à la polémique d’extrême droite, le bourgmestre de St-Gilles, Jean Spinette (PS) a annoncé sa volonté d’interdire l’évènement l’année prochaine. Le parquet a quant à lui annoncé ne pas avoir ouvert d’enquête pour le moment. 3 jours de partage et d’apprentissage collectif autour des luttes de libération populaires Organisé pour la 3e année consécutive, le Festival Resistance – tout en ayant un focus sur la Palestine – propose de célébrer les luttes de libération populaire de par le monde, de les honorer ainsi que d’apprendre collectivement à leur sujet. Le festival comprenait des activités très diverses : des discussions politiques, ateliers, tournoi sportif, diffusion de films, village militant, représentations musicales, théâtrales ou encore poétiques, interventions politiques, etc. La soirée du 6 juin marquait l’ouverture du festival, avec deux projections. Premièrement, le court-métrage Behind the Lines, réalisé par Fanny Arnulf et Youssef Haider, un documentaire qui explore les pratiques artistiques et de résistance au travers du parcours de 14 artistes vivant dans des camps de réfugié·es palestinien·nes au Liban ainsi que dans des favélas au Brésil. Ensuite, le film The Dupes, l’adaptation cinématographique de la nouvelle Men in the Sun de l’intellectuel et résistant palestinien Ghassan Kanafani. Les projections au Pianofabriek, ont été suivies d’une discussion avec un panel constitué de Fanny Arnulf et Yousseh Haider, ainsi que de Reem Shilleh et Hazem Jamjoum. Palestinienne, Reem Shilleh est chercheuse, réalisatrice et commissaire d’exposition ; elle vit entre Bruxelles et Ramallah. Hazem Jamjoum est quant à lui chercheur et auteur, traducteur de Ghassan Kanafani. « La journée du samedi 7 juin était organisée sur la place de Bethléem, à Saint-Gilles. De 15 à 22h, après le tournoi de foot matinal et malgré une météo instable, la foule était au rendez-vous, famille du quartier, collectifs, étudiant·es se sont réuni·es pour s’informer auprès du village militant et partager un moment festif et conscient autour des représentations artistiques qui se sont succédées au cours de l’après-midi » ont expliqué les organisateur·ices dans un communiqué. L’après-midi et la soirée ont été l’espace de diverses interventions politiques (OSVP, collectif Justice pour Imad, Samidoun, etc.), ainsi que d’autres interventions artistiques et poétiques (Asma Soulista, Ryaam, Raj’een, Hussein Abu Shammala, DJ (...)

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Patrice Émery Lumumba (1925-1961) : Honneur et Respect

Patrice Émery Lumumba (1925-1961) : Honneur et Respect Patrice Emery Lumumba (né le 2 juillet 1925) aura été une étoile filante dans le ciel de l’Afrique à peine indépendante. Élu Premier ministre en 1960, destitué quatre mois plus tard, il est assassiné le 17 janvier 1961, suite à un complot mêlant la puissance coloniale belge, la CIA et les services secrets français. Ce que toutes ces puissances ne lui pardonnaient pas, c’était de vouloir rompre avec le colonialisme qui, au Congo, fut particulièrement féroce. Patrice Lumumba a scellé son destin le jour même de l’Indépendance, par son discours, non prévu. En disant la vérité du colonialisme, il se condamnait à mort. Discours du 30 Juin 1960, jour de l’indépendance du Congo Le 30 juin 1960, jour de l’indépendance du Congo, le Palais de la Nation à Léopoldville (l’actuelle Kinshasa) reçoit les membres de la famille royale belge dont le roi Baudoin 1er, des représentants du gouvernement belge, des administrateurs coloniaux, le parlement congolais, la presse internationale pour célébrer cette nouvelle ère pour le Congo. L’évènement est radiodiffusé dans tout le pays et couvert par la presse internationale. La foule s’amasse devant le Palais de la Nation pour assister à un évènement historique. Le protocole voulait que le roi Baudoin puis le président Kasavubu fassent un discours pour l’indépendance du Congo mais le Premier ministre Lumumba élu par le parlement ne l’entendit pas de cette oreille. Le discours du roi des Belges, Baudoin 1er, fut un discours de légitimation de la colonisation, une véritable apologie de l’œuvre du roi Léopold II. « L’indépendance du Congo constitue l’aboutissement de l’œuvre conçue par le génie du roi Léopold II, entreprise par lui avec un courage tenace et continuée avec persévérance par la Belgique ». Il sonnait aux oreilles des nationalistes congolais comme une insulte à la mémoire des millions de morts générés par la politique monstrueuse du roi Lépold II, grand-oncle du roi Baudoin. « Pour caractériser le colonialisme léopoldien, les sources les plus diverses utilisaient les notions et les concepts les plus évocateurs pour l’époque, curse (« malédiction »), slave state (« Etat esclavagiste »), rubber slavery (« esclavage du caoutchouc »), crime, pillage…Aujourd’hui on n’hésite plus à parler de génocide et d’holocauste » (Elikia M’Bokolo, Le livre noir du colonialisme. XVIè-XXIè siècle : de l’extermination à la repentance, p.434). On peut d’ailleurs pour évaluer l’ampleur de la monstruosité coloniale au Congo sous Léopold II consulter de nombreuses références*. Un documentaire britannique intitulé « Le Roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire » réalisé par Mark Dummett et produit par la BBC a suscité les foudres de la maison royale et du ministre des affaires étrangères Louis Michel lors de sa diffusion sur la RTBF le 8 avril 2004. Le passage incriminé était un commentaire faisant le parallèle entre la colonisation de Léopold II et...

Partout Partout |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info