• le 20 août 2023 à 15:01

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  Richard Ngaballa est détenu au centre 127bis à Steenokerzeel (Belgique) et se trouve sous la menace d’une déportation vers le Cameroun.

  Richard est homosexuel, le déporter au Cameroun l’exposé à une peine de prison de 6 mois à 5 ans. Mais aussi à des violences physiques, plusieurs médias locaux et internationaux ont rapporté des faits de viol, violence, meurtres de personnes homosexuelles.

  Richard devrait donc recevoir le statut de réfugié car il appartient à un groupe à risque comme entendu dans la Convention de Genève relative à l’accueil des réfugiés.

  Actuellement, alors que Richard utilise tous les moyens juridiques, et qu’il porte son cas auprès des juridictions européennes, la Belgique voudrait exécuter son ordre de quitter le territoire, lui enlevant ainsi le droit à un procès équitable et une défense juste.

  Son maintien en détention est illégitime car il ne constitue aucun risque pour l’ordre publique. Et il est totalement normal qui ne coopère pas à sa propre Déportation étant donné les risques que cela représente pour sa vie et son intégrité.

  L’État n’est pas légitime dans sa remise en question de la sexualité de Richard. Aux vues de tout les éléments factuels attestant de son appartenance à un groupe protégé, L’État Belge s’écarte des recommandations établies par la jurisprudence européenne, en matière de traitement des demandes de protection internationale des personnes LGBTQIA.

  La Belgique viole le droit à une vie sûre et digne et les droit humains de Richard.

  Nous rédigeons cette pétition pour exiger la libération de Richard et la reconnaissance de son droit à la protection internationale.

  La Belgique est un état qui compte 244 condamnations pour enfreinte aux droits humains : parmi celles-ci traitements inhumains et dégradants (29 violations torture, violation du droit à la vie et à la sécurité (57x), violation du droit à un procès équitable (69x). Violation du droit à un recours effectif (19x).

  Malgré le multirecidivisme de L’État, aucun changements législatifs ni pratiques et aucune sanctions coercitives de la par de la CEDH.

  Le nombres de condamnations annuelles du gouvernement belge, et sont multirecidivisme laisse à penser qu’il s’estime aux dessus des lois européennes et de la convention internationale des droits de l’homme.

  Mais ne soyons pas complice de ces violations. Et exigeons le respects des droits humains de Richard et de toustes.

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