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Soirée anti-nucléaire (projection/discussion au BOOM café)

Soirée anti-nucléaire (projection/discussion au BOOM café)

Un nouvel apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question, mercredi 24.05 au BOOM café !

On y parlera de la situation de la lutte à Bure (en Meuse française) contre un projet de site d’enfouissement des déchets nucléaires, mais aussi de la prolongation du statu quo en Belgique et des arguments en faveur du nucléaire dans le contexte de la crise climatique actuelle.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Un nouvel apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question atomique, mercredi 24.05 à 19h (relativement précise) au BOOM café !

On y parlera de la situation de la lutte à Bure (en Meuse française) contre un projet de site d’enfouissement des déchets nucléaires, mais aussi de la prolongation du statu quo en Belgique et des arguments en faveur du nucléaire dans le contexte de la crise climatique actuelle.

Pour assurer une impartialité sans faille (dans la cuve du réacteur), nous ouvrirons l’apéro avec un moyen-métrage animé pro-nucléaire suivi d’un court-métrage expérimental anti-nucléaire, avant de discuter ensemble, chacun·e avec nos avis, nos craintes, nos envies, nos idées... Que vous en connaissiez un rayon sur le sujet ou pas du tout, bienvenue, ce sera l’occasion de (se) poser des questions et de creuser un peu (plus) le sujet !

Ce sera aussi l’occasion d’une petite caisse prix libre pour soutenir trois projets concrets de lutte contre le projet de site d’enfouissement des déchets nucléaire français :
→ la construction d’une sauna mobile pour prendre soin des un·es des autres pendant les luttes
(https://bureburebure.info/tag/contre-onkalo-et-cigeo-des-saunas-plutot)
→ l’ouverture d’un café associatif près de Bure
(https://www.helloasso.com/associations/les-trois-vallees/collectes/soutenir-le-cafe-bar-associatif-de-treveray)
→ les recontres des luttes paysannes & rurales
(fin août / début septembre https://lpr-camp.org/)

Enfin, last but not least, boire des coups au BOOM café, c’est aussi soutenir ce café associatif en plein de centre de Bruxelles, alors, même s’il est déjà 21h quand vous sortez de votre AG, n’hésitez pas, rejoignez-nous !

Voir en ligne : BOOM café


Anciens évènements

Soirée anti-nucléaire (projection/discussion au BOOM café)

 mercredi 24 mai 2023  19h00 - 21h30
 mercredi 24 mai 2023
19h00 - 21h30
 BOOM café,

 

rue Pletinckx, 7 - 1000 Bruxelles

Notes

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Écologie

Soirée anti-nucléaire + soutien à la lutte meusienne (France)

Ce vendredi 28.04, avant l’ouverture hebdomadaire du bar du point de chut (rue de Liedekerke 71 - SJTN), on vous propose un apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question ! Ce vendredi 28.04, avant l’ouverture hebdomadaire du bar du point de chut (rue de Liedekerke 71 - 1210 SJTN), on vous propose un apéro anti-nucléaire avec la projection de deux films en pellicule sur la question ! Pour assurer une impartialité sans faille (dans la cuve du réacteur) et comme l’heure est à la revalorisation du nucléaire (et de ses déchets) dans les discours écologistes et de quelques proches, nous aurons le droit à un moyen-métrage animé pro-nucléaire et un à court-métrage expérimental anti-nucléaire ! Et après, on pourra discuter de ce qu’il se passe en France (avec la Relance) et en Belgique (saviez-vous qu’il y a une consultation publique en ce moment sur la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 ?). Ce sera aussi l’occasion d’échanger sur les luttes antinucléaires d’ici ou d’ailleurs, notamment : → le chantier de début mai pour la construction d’une sauna mobile (https://bureburebure.info/events/event/chantier-sauna-mobile/) → un appel à don pour l’ouverture d’un café associatif près de Bure (https://www.helloasso.com/associations/les-trois-vallees/collectes/soutenir-le-cafe-bar-associatif-de-treveray) → les recontres des luttes paysannes & rurales (fin août / début septembre https://lpr-camp.org/) → et... est-ce qu’il n’y aurait pas quelque chose à faire vis-à-vis de cette consultation publique sur la prolongation de Doel 4 et Tihange 3 ? https://economie.fgov.be/fr/themes/energie/sources-denergie/nucleaire/consultation-du-public-sur-la Comme la compilation des deux films dure environ 50 minutes, nous commenceront à 18h pile (radioactive) et finiront à 20h et des poussières (radioactives) avant de poursuivre les discussions informellement autour de bières (prix libre/coutant en soutien à l’adesif).

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Santé / Soins

Chantier sauna mobile vers Bure

Dans les alentours de Bure, lieu d’émancipation et de mobilisation anti-nucléaire, l’idée est venue de construire une sauna mobile, afin de toujours mieux prendre soin les un·xs les autres. Cet espace de soin sera à l’usage de celleux qui habitent ce territoire et/ou luttent contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs CIGEO. Le sud-meuse ne subira pas la désertification programmée par l’Etat. Nous, multiples personnes engagées dans cette lutte (paysan·nes, artisan·nes, artistes, barmaids, autonomes, electricien·nes, maçon·nes, parent·es, etc.) participons, avec d’autres, à y maintenir des espaces de vie soutenables et désirables. La lutte à bure est belle, bien que parfois rude, c’est ce contexte qui nous oblige à construire des outils pérennes pour prendre soin. En vue de la construction de cette sauna mobile, la transpi vous invite à trois semaines de chantier du 8 au 25 mai 2023, à Mandres-en-Barrois ! Les semaines de chantier se dérouleront du lundi au vendredi alors dans l’idée (si vous pouvez) c’est bien de venir pour une semaine compète. Aussi pour des raisons logisqtiques on a fixé une limite à 20 personnes par semaine. Par ailleurs, divers ateliers et discussions sur le soin auront lieu en parallèle des chantiers. Notamment pendant la semaine 2 pour laquelle un programme est d’ores-et-déjà prévu ! Venez avec vos propositions. Retrouvons-nous pour construire, apprendre, transmettre, partager nos expériences et pratiques de soin, afin que nos luttes soient des occasions de nous rendre plus fort·xs et plus serein·xs. Au plaisir ! Programme SEMAINE 1 - DU 8 AU 12 MAI - OSSATURE, SOL & TOITURE weekend du 13-14 : off SEMAINE 2 - DU 15 AU 19 MAI - BARDAGE & ISOLATION samedi 20 : assemblée de la sauna « que souhaite-t-on pour cet espace ? » SEMAINE 3 - DU 22 AU 25 MAI - FUMISTERIE & AGENCEMENTS vendredi 26 : fin de chantier ! Infos & inscription Pour obtenir plus d’infos sur la sauna mobile et/ou sur le chantier : latranspi(at)riseup.net Pour t’inscrire au chantier, merci d’envoyer un mail et de remplir le pad : https://lite.framacalc.org/latranspi Soutenir l’achat des matériaux Aussi, on manque de sous pour acheter les matériaux nécessaires à la construction de la sauna mobile. Si tu veux/peux participer sur ce plan là, merci d’envoyer un mail à latranspi(at)riseup.net et on t’enverra le lien qui va pour ça.

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Guerre / Antimilitarisme

On voit plus clair dans le noir.. Sur la nécessité du sabotage contre le nucléaire et son monde (2014)

Texte paru à l’origine dans le journal anarchiste Hors Service, n°46, en octobre 2014 Sur la nécessité du sabotage contre le nucléaire et son monde On voit plus clair dans le noir Fermer les centrales nucléaires, délester le capitalisme et l’État Paru dans le n°46 de Hors Service, journal anarchiste (octobre 2014) Deux choses importantes Deux choses auront au moins été tirées au clair par l’acte de sabotage d’une turbine électrique à la centrale nucléaire de Doel en août 2014 . Deux choses importantes, et qu’on n’a pourtant lu nulle part. Primo. Que si le nucléaire représente une contamination durable et difficilement résoluble, il est quand-même déjà possible de mettre à l’arrêt la production énergétique de ces centrales de mort. La lutte contre le nucléaire n’est pas seulement une lutte contre le fait qu’il soit à l’origine de catastrophes et d’irradiations permanentes, de l’empoisonnement durable de l’environnement, mais aussi contre le fait que l’existence même du nucléaire hypothèque toute perspective de liberté et d’auto-organisation, parce que son entretien et sa gestion impliquent forcément une structure autoritaire et verticale, une structure militarisée. Secundo. Que le système économique et étatique en vigueur est totalement dépendant d’un flux constant d’électricité, sous peine de paralysie. Usines, commissariats, ministères, transports, administrations : toutes les structures fondamentales de l’oppression étatique et de l’exploitation capitaliste ont en commun leur dépendance à l’énergie. Et quand les choses sont à l’arrêt, quelque chose d’autre peut enfin commencer à bouger. Contre le nucléaire Les gestionnaires de l’existant jouent avec la peur des conséquences imprévisibles d’une catastrophe nucléaire depuis la construction des toutes premières centrales. Ceux qui habitent autour de ces centrales (et en Europe, c’est en réalité tout le monde) sont dépendants de ses constructeurs pour se protéger contre le déchaînement d’une telle catastrophe technologique. En effet, face à elle, face aux radiations, face aux « fuites », ce sont encore ces mêmes nucléocrates qui ont rendu la catastrophe possible qui déboulent pour « gérer » la situation : plans d’évacuations, soi-disant décontamination, traitement de la centrale à l’arrêt,… Ces spécialistes et leur structure de commandement fort hiérarchisée deviennent alors incontournables. De plus, toute centrale nucléaire produit également des tonnes de déchets radioactifs que ces spécialistes enfouissent tranquillement sous terre en espérant que tout ira bien. Leur radioactivité est désormais partout (à cause des déchets, des radiations, des « petites » sources comme les laboratoires, les hôpitaux, les usines, les bombes à uranium appauvri…), produisant leucémies et cancers, modifiant les structures génétiques des plantes et des êtres vivants, contaminant la planète de façon irréversible. Se demander pourquoi le nucléaire existe, c’est comprendre les raisons pour s’y (...)

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Nucléaire

Apéro anti-nucléaire #3 aux pompes (Schaerbeek)

Un troisième apéro-projection anti-nucléaire se tiendra le mardi 27.06 aux pompes ! (rue Royale Sainte Marie, 185, Schaerbeek - ouverture des portes à 19h, projection à 19h30) On y parlera de la prolongation du statu quo vis-à-vis des centrales nucléaires en Belgique, du retour en grâce du nucléaire dans le contexte de la crise climatique actuelle et des arguments souvent fallacieux de Janco & cie (*). Un troisième apéro-projection anti-nucléaire se tiendra le mardi 27.06 aux pompes ! (rue Royale Sainte Marie, 185, Schaerbeek - ouverture des portes à 19h, projection à 19h30) On y parlera de la prolongation du statu quo en Belgique, des arguments en faveur du nucléaire dans le contexte de la crise climatique actuelle et des arguments souvent fallacieux de Janco & cie [1]. On parlera également de la lutte à Bure (en Meuse française) contre un projet de site d’enfouissement des déchets nucléaires (que les nucléocrates belges suivent de près, pour faire plus ou moins la même chose à Mol-Dessel). Pour pas changer une équipe qui gagne et assurer une impartialité sans faille (dans la cuve du réacteur), nous ouvrirons l’apéro avec un moyen-métrage animé pro-nucléaire suivi d’un court-métrage expérimental anti-nucléaire (promis à partir de septembre on en trouvera d’autres !) avant de discuter ensemble, chacun·e avec nos avis, nos craintes, nos envies, nos idées... Que vous en connaissiez un rayon sur le sujet ou pas du tout, bienvenue, ce sera l’occasion de (se) poser des questions et de creuser un peu (plus) le sujet ! Ce sera aussi l’occasion de parler des rencontres des luttes paysannes & rurales qui auront lieu fin août près de Bure (France, donc), une bonne occasion de découvrir le sud meusien (en ne parlant pas *que* de nucléaire) ! → https://lpr-camp.org/ Enfin, last but not least, merci aux pompes de nous accueillir ! Un petit bar (bières/jus) nous permettra de boire un coup en soutenant le lieu. Comme les pompes sont un espace d’activité (qui accueil aussi le NMS Boxing Club) **ET** un lieu d’habitation, merci d’avance de respecter ses habitant·es (en restant dans l’espace d’activité dans la cour intérieur) et d’être ponctuel·le pour nous éviter de faire des allers-retours pour venir vous ouvrir pendant la projection ! Et, cela va sans dire, mais c’est toujours mieux en le disant, nous ne tolérerons aucune discrimination de genre, d’origines, de conditions physique, de croyances (même celles liées au nucléaire, promis ; ), etc.

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Médias

Des policier·ères lancent une cagnotte en soutien au policier qui a tué Fabian

Une fresque réalisée à Bruxelles en hommage à Fabian, 11 ans tué par une voiture de police. Le 2 juin 2025, un agent de police a tué Fabian, 11 ans, dans le parc Elisabeth. Il a renversé et écrasé le jeune garçon alors que celui-ci roulait en trottinette électrique. Le policier est poursuivi pour « entrave méchante à la circulation ayant entrainée la mort ». Il a été placé sous mandat d’arrêt et a été assigné à résidence sous bracelet électronique. En défense de leur collègue, des policier·ères ont initié une cagnotte visant à soutenir l’agent qui a tué Fabian. En parallèle, un rassemblement en soutien au policier était organisé ce vendredi 13 juin. Cette solidarité envers l’agent met en évidence un problème structurel dans la police : le corps policier considère que toute violence exercée par un·e policier·e est légitime et qu’iels ne peuvent pas être responsables de crimes commis. La cagnotte a été lancée par « Alpha Cops Asbl ». Une ASBL belge fondée il y a moins d’un an par des policier·ères. Le nom « Alpha Cops » semble être un renvoi à l’idéologie masculiniste du mâle alpha*. Dans ses statuts d’ASBL, disponibles publiquement, il est expliqué qu’elle a pour but « d’aider financièrement des policiers en service qui seraient victimes d’accidents graves tels que des attentats, accidents de la route, etc. L’association a également pour but d’aider financièrement la famille d’un policier ayant perdu la vie en service. […] L’association peut être l’intermédiaire d’action de solidarité envers un policier ou la famille d’un policier pour toute autre cause. » [1] Dans les médias, des policier·es, sous anonymat, expliquent que l’agent qui a tué Fabian « voulait simplement bien faire son travail« , que « Avec du recul, on est tenté de dire que les policiers ont tout mal géré lors de ce fameux lundi noir. Qu’ils n’auraient jamais dû poursuivre un enfant de 11 ans en trottinette électrique, que c’était disproportionné. Mais cela faisait simplement partie de leur mission. Dans et autour du parc Élisabeth, une lutte contre les nuisances fait rage depuis des mois : la drogue, mais aussi l’utilisation intempestive de trottinettes. Cette approche est inscrite noir sur blanc dans le plan de sécurité zonal. Ce soir-là, les policiers devaient procéder à des contrôles proactifs.” [2] Sur le plateau de la RTBF quelques jours à peine après la mort Fabian dans l’émission : » ‘QR le débat’ : Police, coupable ou victime ? « , un policier invité justifiait l’intervention policière ayant mené à la mort de Fabian par ces mots : « Je ne sais pas si l’enfant ici [Fabian], sa physionomie réelle, ressemblait à celle qu’on a mis dans la presse. […] Parfois un enfant de 12 ans en apparaît 18, parfois un de 18 parait 12. » Une rhétorique similaire pour justifier des violences sexuelles des adultes sur les enfants. Parallèlement, le plus grand syndicat de police du pays, le NSVP, se dit « consterné » par le fait que le policier soit poursuivi. Il déclare...

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En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens Ce vendredi 13 juin, au pied du Palais de justice de Bruxelles, un spectacle surréaliste s’est déroulé sous les yeux de manifestant·es venu·es réclamer justice pour Sourour Abouda, morte dans un contexte policier. Face à elles et eux, environ 200 policiers, en uniforme pour la plupart, sont venus soutenir l’un des leurs, inculpé pour la mort de Fabian, 11 ans. Une scène qui dit beaucoup de l’impunité policière en Belgique et du deux poids, deux mesures dans la gestion des mobilisations. Un enfant tué, un agent soutenu en uniforme Fabian, 11 ans, est mort le 4 juin à Ganshoren, renversé par un véhicule de police lancé dans une course-poursuite. Le policier au volant, âgé de 26 ans, a été inculpé pour entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire à domicile avec bracelet électronique. Cette décision a été prise car l’individu aurait menti lors de l’écriture de son PV, affirmant avoir les gyrophares et sirènes allumés, éléments démentis par l’analyse du véhicule de police. Il roulait également, toujours d’après les premiers éléments de l’enquête, à une vitesse supérieure à 40km/h dans un parc. Et pourtant cette décision a déclenché l’ire des syndicats policiers, qui dénoncent un « acharnement » judiciaire et médiatique. Le ton est donné dans l’appel à mobilisation rédigé par les collègues de l’agent, issus du service Trafic de la zone Bruxelles-Ouest : « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. (…) Allons montrer que nous ne formons qu’un, le corps de police belge. » C’est donc à 13h, qu’environ 200 agents se sont rassemblés place Poelaert, en plein centre de Bruxelles, en uniforme, en contradiction flagrante avec la circulaire ministérielle GPI 65 de 2009 qui interdit le port de l’équipement fonctionnel lors de toute manifestation. Venir en uniforme, en tant que force publique, pour protester contre une décision judiciaire, celle d’un juge d’instruction, est un acte politique lourd de sens. Une manière de dire que la police, au-delà des procédures, reste juge de ses propres actes. « C’est un réel danger pour la démocratie que des policiers contredisent ouvertement une décision de justice, en tenue », s’indigne une manifestante. Une contre-manifestation… réprimée En face de cette manifestation en soutien au policier inculpé, quelques dizaines de citoyen·nes, venu·es dénoncer cette posture d’impunité, sont encerclé·es, nassé·es par la police. Une nasse, pourtant illégale, pratiquée ici à l’encontre de militant·es pacifiques, dont la majorité étaient présents pour soutenir la famille de Sourour. « C’est une démonstration en direct de ce que nous dénonçons : l’usage arbitraire de la force, le mépris des libertés fondamentales, la répression de toute opposition », témoigne une personne présente sur place. Une tentative de brouillage de la mobilisation pour Sourour Mais ce n’est pas...

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Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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