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Solidarité avec toustes les réfugié.e.s - Action conjointe à Bruxelles, Paris et Genève

Solidarité avec toustes les réfugié.e.s - Action conjointe à Bruxelles, Paris et Genève

Il y a quelques semaines, Irruption a suivi le collectif Murmures à Bruxelles, pour une action conjointe avec les collectifs Actions Refugees Paris et Engageons les murs (Genève).

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption

Cette action visait à rappeler la nécessité de s’engager pour un accueil inconditionnel de tout.e.s les personnes réfugié.e.s. En ce sens, le slogan #allrefugeesarewelcome ainsi que des témoignages de personnes exilées ont été placardé sur les murs des villes.

Pour voir la vidéo hébérgée sur facebook, c’est ici. Via tor, c’est ici.

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La fronde des ouvriers de la pierre de Sprimont (1886) - MÉMOIRES DES LUTTES BELGES

À la fin du 17e siècle, l’industrie de la pierre se développe dans la région de l’Ourthe-Amblève. C’est néanmoins autour du village de Sprimont que l’activité est la plus importante. À la fin du 19e siècle, dans un village autrefois presque exclusivement agricole, plus de 1000 ouvriers travaillent dans les carrières. Les conditions sociales sont extrêmements rudes (journées de 16h, travail des enfants, salaires dérisoires, …). On y retrouve des préoccupations similaires à celles des ouvriers des mines ou de la métallurgie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au printemps 1886, alors que les provinces de Liège et du Hainaut connaissent un soulèvement ouvrier majeur, Sprimont suit le mouvement. Déroulé des évènements 💥 : Les travailleurs des carrières font d’ailleurs bien plus que d’accompagner ce mouvement populaire. Le 10 Avril 1886, alors que l’ordre est revenu à Liège, les carrières sprimontoises se mettent en grève, conduites par le tailleur de pierre Jean-Hubert Pahaut. Deux jours plus tard, plus de 900 ouvriers de la région ont arrêté le travail. 450 militaires sont déployés à Aywaille et Sprimont pour maintenir l’ordre. Les revendications des ouvriers comprennent : l’augmentation des salaires, la suppression du “truck-système” par lequel les patrons contraignaient les travailleurs à se fournir dans le magasin patronal (reprenant ainsi d’une main ce qu’ils avaient donné de l’autre), la journée de 12 heures de travail maximum, le paiement régulier de leur salaire, etc. Le 12 Avril 1886, accusé de semer le trouble dans les carrières, Pahaut est arrêté. Deux jours plus tard, ce dernier est libéré et est accueilli en héros par les ouvriers. Dans le même temps, pendant que le travail reprend petit à petit, des négociations s’enclenchent avec les autorités et les patrons. Le 24 Mai, alors que le dialogue semble s’embourber, les ouvriers sprimontois avec Pahaut à leur tête réalisent une action spectaculaire. Ce dernier, juché sur un cheval blanc, et à la tête d’un cortège de 500 tailleurs de pierre déterminés, accomplissent les 25 km qui les séparent de Liège et atteignent la place St-Lambert. Le coup de force est impressionnant. Muni d’un maillet de tailleur, Pahaut (surnommé à la suite de cette action “le Roi Pahaut”) - est chargé de remettre au gouverneur, Pety de Thozée, les revendications des ouvriers sous la forme d’une pétition à délivrer au Parlement. Impact 🎯 : Dans les jours qui suivent, des avancées sociales sont obtenues. Plusieurs revendications ouvrières sont entendues, et le "règlement Pahaut” qui structure celles-ci est étendu à l’ensemble des carrières de la région. Ces progrès sociaux (quoique locaux) font partie des premiers acquis des travailleurs en Belgique. A la suite des événements de 1886, les ouvriers sprimontois s’organisent (en syndicats et/ou parti) et c’est bientôt tout un maillage (maisons du peuple, coopératives ouvrières, etc) qui se constitue dans la région. En cherchant un peu, son...

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