stuut.info

Occupation du bâtiment de la Gécamines à Boitsfort (Video)

Occupation du bâtiment de la Gécamines à Boitsfort (Video)

🔴 Depuis le 23 Novembre, le bâtiment de la société minière Gécamines situé à Boitsfort est occupé par des personnes sans-abris et des personnes sans-papiers. Cet espace de bureau est vide d’activité depuis 5 ans et est … toujours chauffé. Pendant ce temps, des milliers de personne dorment dans le froid dans les rues de Bruxelles.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption

Le principal groupe d’occupant.e.s est le Collectif victime de la régularisation 2009. Ce dernier a vu le jour en 2012, à la suite de la campagne de régularisation par le travail mise en place en 2009.

En effet, cette procédure prétendant faciliter la régularisation impose aux sans-papiers d’obtenir un contrat de travail dans des conditions si complexes qu’il est souvent impossible pour elleux de toutes les remplir dans leur situation précaire.
Bon nombre de dossiers introduits en 2009 sont d’ailleurs toujours en cours de traitements à l’heure actuelle.

C’est vide ? Iels occupent !

VIDEO :

Sur instagram
Sur Facebook
Sur Youtube

LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

Voir en ligne : Irruption (Youtube)

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Racismes / Colonialismes

Mémoire des luttes en Belgique - Grève de la faim des travailleurs et travailleuses immigré.e.s (1974)

Contenu produit par IRRUPTION, webmédia engagé couvrant la Belgique francophone, indépendant et apartisan Contexte Au sortir de la 2e guerre, la Belgique a besoin de main d’œuvre pour travailler dans ses mines. Elle passe des accords avec divers pays (Italie, Maroc, Turquie...), recrutant des milliers de travailleur.euse.s utiles à son développement, dans les secteurs miniers, de la métallurgie ou encore de la construction. L’immigration est alors fortement encouragée à travers des mesures permettant de rapides régularisations et les regroupements familiaux. Ces mesures contentent à la fois l’Etat et le patronat, parce qu’ en plus de fournir la main d’œuvre nécessaire aux différents secteurs, elles permettent de la fixer et de limiter le vieillissement de la population. Cependant, dès la fin des années 1960, le ministre de l’Emploi et du travail, à l’époque en charge de la migration, prend des mesures restrictives en la matière : refus de délivrance d’un permis de travail et de régularisation des étranger.e.s arrivé.e.s comme touristes, interdiction d’accéder à un autre emploi que celui pour lequel une autorisation a été accordée, et retour dans le pays d’origine des étranger.e.s au chômage. Malgré la suppression de ces mesures grâce, notamment, à la pression mise par les syndicats FGTB et CSC, le sort des travailleur.euse.s immigré.e.s se détériore et nombreux.ses d’entre eux.elles deviennent clandestin.e.s. Déroulé des évènements En février 1973, un groupe de travailleurs et travailleuses sans-papiers organise une manifestation devant l’Eglise St.Jean-Baptiste à Molenbeek. Ces manifestant.e.s, se regroupant sous le nom de “groupement de travailleurs marocains”, protestent contre les arrestations d’illégaux.ales, et réclament l’octroi d’un permis de travail et de séjour pour ces dernier.e.s. La manifestation est fortement réprimée par la police. En mars, 9 de ces militants entament une grève de la faim, cette fois-ci dans l’église St. Jean-Nicolas à Schaerbeek. « … Nous qui connaissons tous les jours les rafles policières dans nos quartiers, les expulsions, le travail clandestin sans sécurité, sans aucun droit, nous disons que cela doit cesser (...) Ici en Belgique, des milliers de nos frères se trouvent dans des conditions difficiles, sans papiers, sans aucun droit en tant que travailleurs immigrés (...) Nous ne pouvons plus nous taire sur une pareille situation, nous ne pouvons plus accepter l’esclavage. C’est le devoir de tout frère immigré de rejoindre notre combat, c’est aussi le devoir de la population belge de nous soutenir. » Le soutien au mouvement s’étend petit à petit à plus de 70 associations, quelques Belges se lancent également dans une grève de la faim, et une pétition recueille plus de mille signatures en quelques jours. Mais les grévistes sont interrompus par la police et expulsés vers le Maroc et la Tunisie dans les jours qui suivent. Suite à ces expulsions, plusieurs manifestations (...)

Belgique Belgique |
Histoire / Archives

Les Grèves de 1932 - Mémoires des luttes belges

Contenu réalisé par Irruption-Webmedia Contexte La crise financière de 1929 déclenche une série de mesures protectionnistes pour protéger les industries nationales. La Belgique, pays exportateur, est lourdement affectée par ce contexte international. Des réductions de salaire et des mises au chômage partiel sont décidées partout dans le pays, notamment dans le secteur minier (qui connaît déjà des baisses de salaires depuis plusieurs années). La misère plane de nouveau sur le pays, particulièrement dans la région du Borinage déjà frappée par des restructurations et des fermetures de puits. Un nombre croissant de familles ouvrières peine à nourrir leurs enfants et est forcé de boire de l’eau stagnante des citernes car les redevances ne sont plus payées. Les conditions de travail se délitent à mesure que les charbonnages négligent les mesures de sécurité pour économiser sur les frais d’exploitation. En 1932, on recense 204 ouvriers morts dans le cadre de leur travail. Déroulé des évènements Des grèves éclatent à la fin du mois de juin dans le Borinage et s’amplifient à la suite d’une décision gouvernementale de diminuer les allocations de chômage. Le 5 juillet, la centrale des mineurs du Borinage décrète la grève générale. Le lendemain, les mineurs du Centre suivent le pas. Les femmes participent activement aux grèves et aux manifestations. Elles bloquent l’entrée des mines pour empêcher les « jaunes » d’aller travailler et se couchent sur des rails pour empêcher certains tramways de circuler. D’autres secteurs industriels se joignent ensuite au mouvement et la grève se propage dans toute la Wallonie. On compte plus de 150 000 ouvriers en grève. La partie social-démocrate et réformiste de la gauche est fustigée par le mouvement et plusieurs maisons du peuple socialistes sont l’objet d’attaques et d’occupations. Un sentiment révolutionnaire s’empare de la Wallonie en ce début d’été 1932. Le drapeau rouge titre : « Pour la victoire des Mineurs, pour la victoire de la classe ouvrière, Vive la grève générale dans toutes les industries ! » La violence répressive de l’État ne tarde pas à arriver pour mater la violence révolutionnaire, elle-même conséquence de la violence institutionnelle qui ne cessait de s’enraciner dans le quotidien ouvrier. Le gouvernement des « affameurs » envoie l’armée dans le Hainaut et arrête près de 300 personnes entre le 11 et le 13 juillet. Julien Lahaut, membre éminent du Parti communiste de Belgique, est arrêté. Deux ouvriers furent tués par les balles de la gendarmerie. Au secours, organe mensuel de la section belge du secours rouge international : « Au cours d’une manifestation parcourant les rues de Roux, les grévistes se heurtèrent aux forces de gendarmerie ; ils réclamaient du pain, la bourgeoisie leur envoya du plomb. Plusieurs travailleurs sont blessés, l’un d’eux succombe. C’est un jeune homme de 20 ans, Louis Tayenne, membre du syndicat socialiste de Marchienne ». Impact À partir de la (...)

Belgique Belgique |
Logement / Squat

Operation ’Matelas’ : les Marolles contre la gentrification (1989)

Contenu réalisé par Irruption-Webmedia Contexte : En juillet 1989, la ville de Bruxelles déclare 12 immeubles insalubres dans le quartier de la Samaritaine, se situant dans les Marolles. 79 personnes louant ces appartements reçoivent alors des avis d’expulsions, sans plan de relogement au sein du quartier. Dès le début des années 80, le quartiers populaire des Marolles subit l’arrivée de propriétaires et promoteurs immobiliers (qu’avait subi précédemment le quartier du Sablon) qui voient en ce quartier un potentiel commercial important pour faire du profit. Les habitant.e.s doivent faire face à des hausses de loyers ou des expulsions pour cause d’insalubrité. Les immeubles ensuite rénovés ne leur sont plus destinés et leur deviennent inaccessibles. L’annonce de 1989 est une nouvelle tentative de “sablonisation”, terme local pour “gentrification”. Le Sablon, (re-)devenu un quartier couru, s’étend petit à petit au quartier des Marolles. Les habitant.e.s et commerçant.e.s plus aisé.e.s remplacent ainsi les plus précaires. Déroulé des évènements : Suite à plusieurs réunions entre les habitant.e.s réuni.e.s en comité et les pouvoirs publics se révélant infructueuses, les samaritain.e.s passent à la vitesse supérieure : il.elle.s prennent la rue ! « L’opération matelas » se met en place : le quartier, alors rebaptisé « Quartier libre de la Samaritaine », est investi par les matelas et les fauteuils, et les habitant.e.s y passent leurs nuits. Il.elle.s sont rejoints par diverses associations et réclament le droit de rester vivre dans leur quartier. Le 13 Août, les habitant.e.s et leurs soutiens annoncent : « Nous bloquerons les rues de la Samaritaine et des Chandeliers, et réclamerons un droit de passage de 50 francs à ceux qui voudront emprunter ces rues ! ». L’action est plus symbolique qu’effective, mais restera tout de même dans les mémoires. Impact : Ce mois d’occupation à la belle étoile imposera à la ville et aux propriétaires de faire des pas de côté : plusieurs suspensions des arrêtés d’expulsions ont lieu, le relogement au sein du quartier et la prise en charge de ses coûts sont garantis par les pouvoirs publics, une commission de concertation pour la rénovation du quartier est créée, et les propriétaires s’engagent à rénover les immeubles tout en maintenant les loyers accessibles. Finalement, la majorité des habitant.e.s seront relogé.e.s dans le quartier, mais certain.e.s seront tout de même contraint.e.s de le quitter. La ville mettra également en place un plan de construction de 80 logements sociaux dans le quartier, dont le comité de la Samaritaine assurera l’accompagnement des personnes. A l’heure actuelle, le comité est toujours actif et le droit au logement constitue toujours un enjeu crucial au sein du quartier des Marolles. Sources : Pavé dans les Marolles (2019) 1989, Opération Matelas : chronique d’une insoumission marollienne Comité de la Samaritaine (Site internet) Radio Panik...

Bruxelles Bruxelles |
Économie / Anticapitalisme

’Balai Libéré’ : l’autogestion des travailleuses du nettoyage de l’Université Catholique de LLN - (1975-1990)

À la fin des années 60, les grands syndicats belges (FGTB, CSC) se trouvent dans une impasse intellectuelle et politique liée à leur institutionnalisation croissante et à leur manque de démocratie interne. C’est à ce moment-là que la notion d’autogestion commence à émerger afin de répondre à un désir grandissant de radicalité dans les milieux ouvriers. Un aspect intéressant des expériences d’autogestion en Belgique réside dans leur pragmatisme. En effet, le mouvement s’est rapidement concentré sur la manière de mettre en place l’autogestion d’une entreprise, plutôt que par sa définition théorique. Ce trait peut expliquer la longévité de certains mouvements comme celui du « Balai Libéré » qui fonctionna de 1975 à 1990. Déroulé des évènements : Le 25 février 1975, les ouvrières travaillant pour la société de nettoyage ANIC qui effectuent en sous-traitance les travaux de nettoyage pour l’Université Catholique de Louvain sur le site de Louvain-La Neuve se mettent en grève. Celle-ci éclate suite à la décision du patron d’envoyer une vingtaine de travailleuses sur un chantier à 150 km de leur lieu de travail habituel. Cette grève fait également suite à un précédent conflit avec le patron. Les griefs des ouvrières sont multiples : salaire plus bas que la moyenne, frais de déplacement non-remboursés, des mois de travail non-déclarés, etc. Aidées par des militants de la CSC, les ouvrières mettent en place des groupes de travail afin de formuler des revendications. Rapidement, elles commencent à remettre en cause l’utilité d’avoir un patron pour effectuer un travail qu’elles connaissent mieux que quiconque. Quelques jours plus tard, elles adressent une lettre de licenciement à leur patron et à leur brigadier : « réunies depuis une semaine dans des groupes de travail et en assemblée générale, les ouvrières de feu votre firme ont constaté ce qui suit : tout d’abord nous constatons après une étude approfondie de notre travail que nous pouvons parfaitement l’organiser entre nous. (...) Ensuite, nous découvrons que votre rôle principal a été de nous acheter notre force de travail à un prix négligeable pour la revendre à un prix d’or à l’UCL (...) Nous sommes au regret de vous signifier votre licenciement sur le champ pour motif grave contre vos ouvrières ». Le 10 mars 1975, elles créent l’ASBL “Le Balai Libéré” . En juillet 1979, l’association se convertit en coopérative. La plupart des nettoyeuses et les 6 laveurs et laveuses de vitres prennent des parts dans la coopérative. Des 35 personnes en 1975, elles sont 96 en 1980. L’organisation de l’autogestion évolue à plusieurs reprises durant ses quinze années, avec notamment l’abrogation de toute forme de hiérarchie et l’instauration d’une tentative de rotation des fonctions dans l’autogestion. “Le Balai Libéré repose également sur une assemblée générale où les orientations se décident. Durant ces 15 années, plusieurs améliorations des conditions de travail prennent place : meilleure (...)

Wallonie Wallonie |
Écologie

La Bataille de l’Eau-Noire (1978) à Couvin - MÉMOIRES DES LUTTES BELGES

En 1978, le ministre socialiste des travaux publics, Guy Mathot, décide de faire construire un barrage sur la rivière l’Eau noire. Situé aux portes de la ville de Couvin (Province de Namur), ce projet de digue de 70 mètres deviendrait ainsi le plus grand ouvrage de ce type en Belgique. A Couvin, les habitant.e.s ne sont pas d’accord. Premièrement, on s’oppose à l’inondation de la magnifique vallée de l’Eau noire au riche patrimoine écologique. De l’autre, on se refuse à vivre le restant de ses jours sous la menace d’une catastrophe, le barrage devant être édifié à un endroit où les roches sont particulièrement friables. Néanmoins, les travaux publics décident de passer en force… En réaction, les Couvinois et Couvinoises décident d’organiser la résistance contre ce projet jugé destructeur. Un important travail d’information local est mis en place et c’est bientôt toute la ville qui se lève contre le barrage. Des assemblées sont mises en places tous les vendredis soirs, rassemblant des Couvinois.es de tous les horizons. Devant le mépris de l’état, des actions directes sont organisées. Billets de banque cachetés du slogan « Non au barrage », occupation surprise du cabinet du ministre à Bruxelles, cortège de véhicules long de plusieurs kilomètres sillonnant les villages environnants, interpellation du roi, randonnées de sensibilisation, … le mouvement populaire, d’inspiration joyeusement anarchiste, déroute son adversaire par son imagination. « Notre action la plus folle fut certainement le purin déversé sur le bureau de l’ingénieur des travaux en réponse à sa déclaration ‘Quand j’entends les Couvinois, je tire la chasse’, se rappelle un des Couvinois (Alter-Echos, 2015). Les Couvinois.e.s écrivent même l’histoire belge en créant la première radio libre structurée du pays, Radio Eau Noire, qui émettait depuis les bois, pas plus de 10 minutes par jour pour éviter d’être repéré. La lutte est véritablement plurielle englobant toute la petite ville. Celle-ci prend un tournant encore plus radical quand des actions de sabotage du chantier sont effectuées, avec les machines finissants à l’eau et des bâtiments de chantier détruits et mis à feu. Le 26 août 1978, 300 personnes se rassemblent face à un escadron de gendarmes, et détruisent une seconde fois les baraquements sous les yeux des journalistes et des forces de l’ordre impuissantes. Impact 🎯 : Suite à cette dernière action spectaculaire, et après une étude universitaire indépendante qui confirmait l’intuition des Couvinois.e.s, le projet fut enterré. Ce combat, quoique relativement méconnu, reste marquant à bien des égards. Première, il s’agit d’une des premières luttes en Belgique, qui plus est victorieuse, contre un projet d’artificialisation Celle-ci fera des petits, entre des collectifs de défense de zone naturelles (liaison CHB, etc), juqu’aux Zad d’Haren, d’Arlon ou de la Chartreuse. De plus, de par son inventivité, sa représentativité et sa détermination, la bataille de l’Eau...

Wallonie Wallonie |
Médias

[Soirée de soutien] pour Irruption ! Espace Média/Concerts (avec ROZA, Achille & T, ...)

🎇 Viens nous rejoindre le jeudi 10 Novembre (le lendemain c’est férié ehe) au Citizen’s Corner de Schaerbeek ! 🎇 Cette soirée s’organise dans le cadre de notre campagne de crowdfunding (plus d’infos très prochainement) ! Alors que le travail autour d’IRRUPTION se fait principalement sur le terrain puis derrière nos écrans, on voulait profiter de l’occasion pour pouvoir se rencontrer en vrai, boire un coup ensemble et passer une top soirée ! 🎉 Au programme : Aux côtés d’IRRUPTION, les collectifs médiatiques TOUT VA BIEN, BRUXELLES DEVIE, ZIN TV et LE BIAIS VERT viendront présenter leur travail dans un espace média dédié (projections, panneaux, etc). 🎥 La soirée sera également rythmée par les concerts de ROZA et ACHILLE & T, suivis d’une Jam de fin de soirée. 🎺 ⌚️ : 19h : ouverture 🎬 : 19h30 : lancement de l’espace média 🎺 : 21h : concert de ROZA 🎺 : 22h30 : concert de ACHILLE & T 🎺 : 23h30 : Jam ! 🍺 : bières 2€ 🍲 : chili sin carne 💸 : Entrée à prix libre et cocktail/mocktail d’entrée offert Adresse : Rue Godefroid Devreese 34, 1030 Schaerbeek Nous ne tolérons aucun acte de discrimination, de sexisme, de racisme, de classisme, d’homophobie, de queerphobie ou de transphobie. IRRUPTION : irruption.be TOUT VA BIEN : toutvabien.tv BRUXELLES DEVIE : bruxellesdevie.com ZIN TV : zintv.org/ LE BIAIS VERT : youtube.com/c/LeBiaisVert ROZA : https://www.facebook.com/RozaMusique ACHILLE & T : youtube.com/channel/UC58vGuCyLVb0BAz0_7vygpQ/videos 🔴 [ESPACE MEDIA] ✊ 🎥 Voici la liste et l’horaire des projections au sein de l’espace média de la soirée de ce jeudi ! 😍 Les projections débutent à 19h30 donc soyez à l’heure ! 🧐 On a également préparé des posters de présentations ou encore des visuels sur les différents médias invités ! 🖼 Des membres de chaque médias seront aussi présent.e.s si vous désirez échanger sur leurs contenus ! 🤝

Bruxelles Bruxelles |
Médias

IRRUPTION a besoin de vous !

Cela fait trois ans que nous faisons IRRUPTION. Aujourd’hui, nous lançons une campagne de financement participatif ! Depuis trois ans, nous sommes sur le terrain pour couvrir bénévolement les luttes et mobilisations en Belgique francophone. Avec les soignant.e.s dans les rues, sur les actions de blocage contre Ali Baba, Total ou Ineos, aux Zad d’Arlon et de la Chartreuse, aux côtés des personnes exilées ou sans-papiers , avec les travailleurs et travailleuses de tous les secteurs, avec celles et ceux qui résistent contre toute forme d’exploitation : nous étions avec vous toustes. A travers nos vidéos, nous participons à leur diffusion et à celles des idées et pratiques qu’elles défendent et construisent. Nos autres formats “Mémoires des luttes” et “Fissures”s’inscrivent dans ce même objectif : visibiliser les mouvements sociaux et les alternatives visant à un monde plus solidaire et plus vivable pour toustes. En trois ans, nous avons produits plus de cinquante vidéos et celles ci ont rassemblées plusieurs centaines de milliers de vues sur nos pages Facebook et Instagram. Pourquoi un financement participatif ? Depuis trois ans, nous avons réalisé tout cela en indépendance et de façon artisanale, avec des bouts de ficelles, une caméra de seconde main et surtout beaucoup de temps, d’énergie et de créativité de notre petite équipe bénévole. Néanmoins, pour continuer à faire vivre Irruption et étendre la portée des idées véhiculées, nous avons besoin de vous ! Comment nous aider ? En faisant un don ! Via la plateforme : https://utip.io/irruption/ Les différents paliers de notre campagne sont disponibles ici : https://utip.io/irruption/about Ou via un versement direct sur le compte IBAN suivant : BE95 3634 5507 7357 (communication : Don Irruption) En partageant et relayant notre campagne au sein de votre collectif, des personnes qui vous suivent, de votre réseau, et de vos proches. Notre vidéo de présentation est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=_vCrbICD5ag Notre site internet : Irruption.be Notre page Instagram : https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ Notre page Facebook : https://www.facebook.com/IrruptionMedia Notre page Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCqd6jMIrGzdeS296-tUwuew/videos En venant à notre soirée de soutien, le 10 novembre prochain : https://www.facebook.com/events/1767885766945876 En continuant à nous faire confiance pour relayer vos actions Merci et à bientôt sur le terrain ! La team d’Irruption LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

Belgique Belgique |
Extrême-droite / Antifascisme

Résistance : attaque et évasion des déportés du 20e convoi (1943).

Contexte : En avril 1943, la Belgique est occupée par l’Allemagne nazie depuis quasiment 3 ans. Dès 1940, les autorités allemandes mettent en place des mesures visant les populations de confession juive (ordonnances réduisant les droits des personnes juives, port de l’étoile jaune à partir de 1942, …). En Juillet 1942, la caserne Dossin à Malines est transformée en camp de transit pour les juifs de Belgique et en août de la même année, les premières déportations vers les camps de concentration situés à l’est de l’Europe débutent. Déroulé des évènements : Le 19 avril 1943, le vingtième convoi (n° 1233) quitte la caserne Dossin pour une « destination inconnue ». Il s’agit en fait du vingtième convoi quittant la Belgique à destination d’Auschwitz, avec à son bord 1 631 déportés juifs. Dans le même temps, trois jeunes bruxellois, Youra Livchitz (25 ans), Jean Franklemon (25 ans) et Robert Maistriau (22 ans) s’apprêtent à mener une action inédite dans l’histoire de la déportation des juifs au sein de l’Europe nazie. Armés d’un seul pistolet, de sept cartouches, d’une lampe-tempête posée sur les rails et recouverte d’un papier rouge, les trois résistants parviennent à immobiliser le train dans le virage de Boortmeerbeek. Une fois le train arrêté, l’escorte allemande postée en tête du train et à l’arrière ouvre le feu. Malgré la fusillade, les trois hommes parviennent à ouvrir un premier wagon, dont s’échappent 17 personnes. Un peu plus loin, d’autres déportés réussissent à ouvrir la porte de l’intérieur du wagon et, profitant de la faible allure du train suite à l’attaque, réussissent à s’enfuir. Finalement, 231 déportés prennent la fuite : 23 sont tués et 95 sont repris par la suite et déportés à Auschwitz. Au total, 113 personnes échappent à la mort. À noter le rôle majeur du conducteur Albert Dumon qui, comprenant que des déportés tentent de recouvrer la liberté, applique à la lettre le règlement ferroviaire et met au pas le train sur de nombreux kilomètres. Cette attitude, punissable de l’exécution immédiate par les nazis, permet aux déportés de ne pas se briser le cou en sautant du train. Impact : Cet acte de résistance unique en Europe permet de sauver la vie à 113 personnes. Sur les trois résistants, Youra Livchitz est arrêté par les Allemands et fusillé en février 1944, tandis que Robert Maistriau et Jean Franklemon survivent à la guerre. Simon Gronowski, 11 ans à l’époque et qui, poussé par sa maman, sauta de son wagon, devint docteur en droit, pianiste de jazz reconnu, Docteur honoris Causa de l’ULB et vit toujours aujourd’hui à Bruxelles. Il accompagne plusieurs fois des jeunes se rendant à Auschwitz, accomplissant par là “son devoir de mise en garde des jeunes contre le mépris, la haine et l’exclusion. Plus positivement, il veut leur transmettre mon amour de la tolérance”. Sources : Démocratie ou barbarie. (2022). L’ATTAQUE DU XXÈME CONVOI. Wikipedia. (2022). Convoi n° 20 du 19 avril 1943. Le Soir. (2021). Carte...

Bruxelles Bruxelles | Belgique Belgique |
Extrême-droite / Antifascisme

100 000 grévistes sous l’occupation allemande (1941) - Mémoires des luttes belges

En mai 1941, la Belgique est occupée par l’Allemagne nazie depuis un an. Au vu de sa production industrielle majeure (notamment de charbon et d’acier), le plat pays est d’importance stratégique pour l’effort de guerre allemand. La situation est néanmoins très compliquée pour la population. Les denrées alimentaires sont rationnées, celles-ci manquent et les prix s’envolent. Les salaires sont également bloqués et toute action de grève est interdite par l’occupant (passible du tribunal de guerre). Plusieurs petites grèves ont cependant lieu un peu partout dans le pays à partir d’août 1940 (non sans subir la répression) et vont culminer en mai 1941… Déroulé des évènements 💥 : Alors que le ravitaillement de pommes de terre est devenu inexistant en mai 1941, le 9 mai, les travailleurs du charbonnage de la Boverie à Seraing décident de ne pas descendre dans la mine. Le lendemain, des travailleuses de l’énorme usine Cockerill à Liège reprennent le mouvement et très vite, la grève s’étend à tout le bassin industriel. Mineurs et métallurgistes, avec à leur tête le communiste (et leader syndical) Julien Lahaut cessent le travail pour revendiquer une hausse des salaires, des rations alimentaires supplémentaires, des allocations de vacances, etc. Bientôt, entre 70.000 et 100.000 travailleur.euse.s sont en grève à Liège. La ville de Seraing est l’épicentre du mouvement. Un comité de grève est créé et siège à l’hôtel de ville. Le 15 mai, Julien Lahaut (qui a été mandaté pour les négociations) tient un meeting devant la foule. La police militaire allemande en arme et baïonnette au canon, est prête à charger. Un avion survole Seraing. Le comité de grève reçoit l’injonction de donner le mot d’ordre de reprise. Lahaut résiste et parcourt la foule en déclarant : « Dispersez-vous, ne cédez pas à la provocation. Mais nom di dju la grève continue ! ». Cette situation arrive aux oreilles du quartier général du Führer, alors en pleine préparation de l’invasion de l’URSS. Un général alemand note : “chaque jour de grève, c’est 2000 tonnes d’acier perdue”. La grève liegeoise met donc en péril les ambitions militaires nazies. Selon l’historien José Gotovitch, Hitler en personne intervient pour que Liège, bastion du conflit social, soit ravitaillé impérativement. Qui plus est, pour mettre un terme à cette grève, les Allemands doivent augmenter les salaires de manière substantielle (8 %). Finalement le travail reprendra entre le 19 et le 21 mai. Impact 🎯 : Cette grève, rentrée dans l’histoire comme celle “des 100.000”, est un réel succès, de surcroît sans faire de victimes. Elle va inspirer d’autres mouvements en Belgique et en France (notamment, des grèves d’ampleurs similaires dans le Nord). Néanmoins, les autorités allemandes durcirent également le ton et la répression sur les syndicalistes fut d’autant plus féroce. Un mois après la grève, et suite à l’invasion de l’URSS, Julien Lahaut (ainsi que des centaines de camarades) est arrêté et déporté. La...

Belgique Belgique |
Histoire / Archives

La fronde des ouvriers de la pierre de Sprimont (1886) - MÉMOIRES DES LUTTES BELGES

À la fin du 17e siècle, l’industrie de la pierre se développe dans la région de l’Ourthe-Amblève. C’est néanmoins autour du village de Sprimont que l’activité est la plus importante. À la fin du 19e siècle, dans un village autrefois presque exclusivement agricole, plus de 1000 ouvriers travaillent dans les carrières. Les conditions sociales sont extrêmements rudes (journées de 16h, travail des enfants, salaires dérisoires, …). On y retrouve des préoccupations similaires à celles des ouvriers des mines ou de la métallurgie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au printemps 1886, alors que les provinces de Liège et du Hainaut connaissent un soulèvement ouvrier majeur, Sprimont suit le mouvement. Déroulé des évènements 💥 : Les travailleurs des carrières font d’ailleurs bien plus que d’accompagner ce mouvement populaire. Le 10 Avril 1886, alors que l’ordre est revenu à Liège, les carrières sprimontoises se mettent en grève, conduites par le tailleur de pierre Jean-Hubert Pahaut. Deux jours plus tard, plus de 900 ouvriers de la région ont arrêté le travail. 450 militaires sont déployés à Aywaille et Sprimont pour maintenir l’ordre. Les revendications des ouvriers comprennent : l’augmentation des salaires, la suppression du “truck-système” par lequel les patrons contraignaient les travailleurs à se fournir dans le magasin patronal (reprenant ainsi d’une main ce qu’ils avaient donné de l’autre), la journée de 12 heures de travail maximum, le paiement régulier de leur salaire, etc. Le 12 Avril 1886, accusé de semer le trouble dans les carrières, Pahaut est arrêté. Deux jours plus tard, ce dernier est libéré et est accueilli en héros par les ouvriers. Dans le même temps, pendant que le travail reprend petit à petit, des négociations s’enclenchent avec les autorités et les patrons. Le 24 Mai, alors que le dialogue semble s’embourber, les ouvriers sprimontois avec Pahaut à leur tête réalisent une action spectaculaire. Ce dernier, juché sur un cheval blanc, et à la tête d’un cortège de 500 tailleurs de pierre déterminés, accomplissent les 25 km qui les séparent de Liège et atteignent la place St-Lambert. Le coup de force est impressionnant. Muni d’un maillet de tailleur, Pahaut (surnommé à la suite de cette action “le Roi Pahaut”) - est chargé de remettre au gouverneur, Pety de Thozée, les revendications des ouvriers sous la forme d’une pétition à délivrer au Parlement. Impact 🎯 : Dans les jours qui suivent, des avancées sociales sont obtenues. Plusieurs revendications ouvrières sont entendues, et le "règlement Pahaut” qui structure celles-ci est étendu à l’ensemble des carrières de la région. Ces progrès sociaux (quoique locaux) font partie des premiers acquis des travailleurs en Belgique. A la suite des événements de 1886, les ouvriers sprimontois s’organisent (en syndicats et/ou parti) et c’est bientôt tout un maillage (maisons du peuple, coopératives ouvrières, etc) qui se constitue dans la région. En cherchant un peu, son...

Logement / Squat

Soirée de soutien au Collectif 2009 (Occupation Gécamines)

💥[SOIRÉE DE SOUTIEN À L’OCCUPATION DE LA GKMIMS]💥 Il y a maintenant deux semaines, des personnes ont décidé d’occuper le bâtiment de la Gécamines situé au 30 Boulevard du souverain à Watermael-Boitsfort. Le droit à la dignité et au logement sont inscrits dans la constitution belge mais l’Etat nous refuse l’accès à ces droits fondamentaux. Ce dimanche nous organisons une soirée de soutien pour l’occupation et le collectif victime de la régularisation 2009. 300 personnes en Belgique demandent leur papiers après l’erreur de la procédure de l’article 2.8.b. Venez nous rencontrer autour d’un repas et d’une jam ce dimanche 11 décembre à partir de 17h. Tout soutien matériel est le bienvenu (voir liste des besoins). Occupation solidaire d’un bâtiment de la Gécamines (Bruxelles) Lecture Infos pratiques : 📍Où ? 30, Boulevard du Souverain, Watermael-Boistfort (arrêt fauconnerie/Wiener) 📆 Quand ? Ce dimanche 11 décembre de 18 à 23h. Programme : 18h Ouverture 🏢 19h Début du repas 🥘 20h Début de la Jam 🕺💃 🎤🎺 Ramenez vos instruments 🎤🎺 23h fin pour respecter la tranquillité des habitant.e.s Liste des besoins : Nourriture : pâtes, riz et autres, thé, café , sucre, huile d’olive Matériel de nettoyage : liquide vaisselle, essuie de vaisselle, tupperware Literie : couvertures, draps, oreillers, matelas... Matériel de cuisine : casserole, poêle, spatule en bois, louche, économes, couteau, planches en bois, mixeur, etc.

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

Récit d’un militant belge à Lützerath

À Lützerath, à moins de 50km de la frontière belge, une lutte de territoire est en cours (depuis plus de 10 ans) pour empêcher l’expansion de la mine de charbon à ciel ouvert, gérée par l’entreprise allemande RWE. Le village a été exproprié, une occupation des bâtiments existants et des forêts avoisinantes a suivi. C’est une des plus grandes ZAD d’Europe. Les structures construites sont impressionnantes, allant de simples cabanes au sol à de vraies habitations dans les arbres. L’occupation était légale jusqu’au lundi 9 janvier 2023. Depuis ce jour, les moyens mis en place pour évacuer l’occupation sont immenses. Plusieurs centaines de policer·ères sont mobilisé·es, des bulldozers détruisent les cabanes et les barricades, des nacelles sont utilisées pour faire descendre les activistes suspendu.e.s en hauteur. Jour 1 Je suis finalement arrivé à la ZAD de Lützi après beaucoup de changements d’avis, de préparation et d’oublis. J’ai essayé de prendre le minimum avec moi. Le voyage en train a été un peu long, surtout que je ne vois rien par la fenêtre et que j’ai oublié mes écouteurs. Je suis finalement arrivé à Erhelenz où j’ai speedé pour faire des courses. J’ai pu me maintenir à 20 balles. Puis, je suis arrivé à l’arrêt de bus et j’ai trouvé des gens qui allaient au même endroit que moi. Je les ai suivi·es jusqu’au premier camp qui était déjà impressionnant et que j’ai vraiment apprécié voir. Là, j’ai laissé mes papiers et j’ai trouvé une navette jusque Lützi. La marche jusque-là était impressionnante. J’ai entendu le son d’une éolienne, vu les gigas machines de la mine au loin et la pollution lumineuse. Puis je suis arrivé, j’ai posé mes affaires, pris à manger et aidé à faire la vaisselle en rigolant un peu avec des gens. C’est une drôle de solitude d’être entouré de gens qui parlent une autre langue. Jour 2 Je venais à peine de me réveiller, je me demandais quoi faire que j’ai entendu l’alarme. La police était là pour dégager les premières structures qui leur bloquaient la route. J’ai donc passé la matinée au bloc « barricade » avant qu’on se fasse dégager (et que je me fasse tordre le poignet). Ensuite, je me suis reposé un peu, j’ai mangé et je suis allé aider à creuser une tranchée jusqu’à ce que j’en aie marre. Puis j’ai mangé un peu et respiré un coup avant de passer 1h30 sur un Monopod sous la pluie. En vrai, c’était globalement fun. Je me suis posé un peu pour me réchauffer, j’ai eu de supers discussions avec un mec, fumé un peu, avant de manger un bon coup puis participé à l’AG de notre lieu. On a ensuite beaucoup réfléchi à barricader notre grange, tester des trucs et j’ai finalement aidé à amener des briques avant d’aller dormir. J’ai aussi chillé devant la mine et c’était à vomir. Je me suis déjà trouvé quelques compagnonnes. J’ai trouvé une solidarité énorme partout où j’allais. J’ai aussi pu appeler mes proches et donner des nouvelles. Ca fait du bien d’avoir leur soutien. Beaucoup d’âme sur cette Zad. Jour...

Ailleurs Ailleurs |
Économie / Anticapitalisme

Occupation du PS, MR et Ecolo contre l’explosion des prix - Vidéo

🔴 Ce lundi 6 février, plus de 200 personnes, syndicalistes et activistes, ont envahis simultanément les sièges des trois partis francophones MR, PS et Ecolo du gouvernement fédéral. Elles reprochent à ces partis d’ignorer la réalité de l’appauvrissement et des difficultés concrètes auxquelles une partie importante de la population fait face. 💥 Les occupant.e.s demandent que les dirigeant.e.s des partis écoutent les témoignages de la réalité à laquelle les gens sont confrontés. Les façades des partis ont été recouvertes de factures d’énergie et des bannières ont été installées sur lesquelles on peut lire « L’énergie au Peuple ! ». Les occupant.e.s tiennent aussi des assemblées de discussion sur la situation, sur les revendications et sur la suite à donner au mouvement. 💥 Cette action s’inscrit dans une alliance des luttes ; syndicats et activistes s’allient pour faire bouger les lignes. La coalition revendique : 👉 Un plafonnement des prix de l’énergie à un niveau réellement accessible, imposé aux producteurs et aux fournisseurs d’énergie par une réduction des dividendes distribués à leurs actionnaires. 👉 La sortie du secteur énergétique de la logique de marché et une gestion démocratique de l’énergie par la socialisation du secteur. 👉 L’abrogation de la loi de blocage des salaires et le maintien de l’indexation des salaires et des allocations. Pour voir la vidéo : https://www.instagram.com/p/CoW2POzpGpc/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia/videos/2677554465720065 https://www.youtube.com/watch?v=p6DPGLSEJog LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES Réseau ADES Centrale Nationale des Employés Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas CGSP ACOD ALR LRB

Belgique Belgique |
Logement / Squat

Crise de l’accueil : Occupation pour un accueil décent des demandeur·euses d’asile

🔴 Crise de l’accueil : occupation du futur centre de crise fédéral par des demandeur·euses d’asile. Retour en vidéo sur les dernières 24h. Depuis ce dimanche 12 mars, des demandeur·euses d’asile et des soutiens occupent le futur centre de crise fédéral, 9 boulevard Albert II à Saint-Josse. Cette occupation intervient après l’expulsion d’une cinquantaine d’exilé·es de l’Allée du Kaai, vendredi soir. Un dispositif policier important est rapidement arrivé sur place bloquant l’ensemble des entrées du bâtiment et refusant, dans la violence, tout ravitaillement. Le dispositif : des dizaines de policier·ères ayant retiré volontairement leur matricule, la brigade canine, 2 autopompes, des bombes de gaz lacrymo et un policier armé d’un FN303 (flashball). La pression des soutiens a finalement permis de faire entrer de la nourriture, de l’eau et du matériel de première nécessité ce lundi 13 mars en début d’après-midi. La police est toujours sur place. Le gouvernement ne propose toujours pas de solution de logement pour ces demandeur·euses d’asile tel que la loi le prévoit. Crise de l’accueil : Occupation pour un accueil décent des demandeur·euses d’asile Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES #niemandisillegaal #refugeeswelcome @murmures @ades https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

Manifestation contre les violences policières (Bruxelles)

🔴 Ce mercredi 15 mars, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place Poelart à Bruxelles pour manifester contre les violences policières. La marche s’est conclue par une série de discours dans le centre-ville, au parc de la place du Nouveau marché aux Grains, lieu symbolique car le terrain de basket qui s’y trouve porte le nom de Mehdi Bouda, jeune homme de 17 ans tué par la police le 20 Août 2019. La manifestation avait pour but de faire vivre la mémoire de Sourour Abouda, décédée le 12 janvier dernier en cellule du commissariat de police de la zone Bruxelles-Ixelles (rue Royale), ainsi que de commémorer d’autres victimes de violences policières telles que Semira, Mawda, Lamine, Mehdi, Ouassim, Sabrina, Adil, Ibrahima et d’autres. Plusieurs personnes ont pris la parole, dont les membres des familles des victimes. Les mots sont forts et dénoncent la violence subie par les victimes et leurs familles de la part de la police et de l’État. Ils exigent vérité et justice : 👉 La fin des violences et du harcèlement policier dans les quartiers populaires 👉 La fin de l’incarcération de masse 👉 La fin des politiques ultrasécuritaires de surveillance, de contrôle et de répression 👉 Des enquêtes indépendantes loin des syndicats policiers 👉 Des réparations aux familles et aux victimes de violences policières 👉 La fin de la suspicion généralisée des populations racisées notamment les populations musulmanes ou perçues comme telles 👉 La mise à pied des policiers.ères visé.e.s par des enquêtes et le renvoi systématique des policiers.ères reconnu.e.s coupables 👉 L’interdiction des méthodes létales d’arrestation Les slogans “Lamine, Mehdi, Ouassim et Sabrina, On n’oublie pas, On pardonne pas !” ansi que “Pas de Justice, Pas de Paix !” furent clâmés haut et fort. Manifestation contre les violences policières (Bruxelles) Lecture @justice_pouribrahima @justice_pouribrahima @justice4mawda @justicepouradil @osvp_collectif_bxl LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia

Bruxelles Bruxelles |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Racismes / Colonialismes

RADIO | La brique & le pavé #12

12e épisode : Le droit au logement à l’épreuve avec Véronique van der Plancke, avocate La brique et le pavé, c’est une émission radio mensuelle sur le logement et la fabrique de la ville, qu’on a conçue pour outiller les luttes. Retour ligne automatique Elle est réalisée dans les studios de Radio Panik et désormais diffusée chaque 1er jeudi du mois à 17h sur le 105.4 FM (à Bruxelles). Elle est ensuite disponible à l’écoute sur le site de Radio Panik, sur Antenna Pod, et sur une plateforme vachement connue de podcast. Dans chaque épisode, on s’attache avec notre invité.e à rendre des sujets - parfois complexes - compréhensibles et appropriables. Parce que La Brique et le Pavé se donne un objectif de transmission de savoir, d’autodéfense intellectuelle, partant du postulat que comprendre aide à s’organiser, à lutter et à se défendre. L’épisode #12 est consacré au droit, à la justice, aux lois et leur application (ou pas). On y passe une heure avec l’avocate et chercheuse bruxelloise, Véronique Vande Plancke. A écouter sur le site de Radio Panik. PRECEDENTS EPISODES* #10 : A quoi servent les loyers ?, avec Margot Dior-Peleman #9 : La rénovation énergétique des logements, avec Guillaume Joly Retour ligne automatique #8 : La financiarisation du logement (bilingue FR/EN), avec Raquel Rolnik Retour ligne automatique #7 : Habiter sans papiers, avec Henriette Essami-Khaulot Retour ligne automatique #6 : Le MIPIM, salon international de l’immobilier, avec Antoine Guironnet Retour ligne automatique #5 : Les expulsions locatives (2/2), avec Camille François et Pernelle Godart Retour ligne automatique #4 : Les expulsions locatives (1/2), avec Camille François et Pernelle Godart Retour ligne automatique #3 : La gentrification, avec Mathieu Van Criekingen Retour ligne automatique #2 : La rente locative, avec Hugo Périlleux Retour ligne automatique #1 : Le coliving, avec Charlotte Casier Pour nous écrire, faire des retours et des suggestions, c’est par ici : labriqueetlepave@bruxxel.org * Oui, il manque l’épisode #11, il sera publié en même que le #13 :)

Racismes / Colonialismes

Expulsion à Ganshoren : Le communiqué du collectif

Expulsion sans négociations ni solution de relogement à Ganshoren pour plus de 40 enfants et femmes dont certaines enceintes, tous et toutes traumatisés. l’Etat belge et sa politique de non accueil continue d’abandonner les sans-papiers, les demandeurs d’asile et toutes les personnes précarisées par un système sans foi ni droits. Hier soir, la commune dite hospitalière de Ganshoren a connu uns scène choquante : un déploiement policier massif chiens, flashballs (lanceurs de balles de « défense », sirènes hurlantes et autres pratiques d’intimidation et d’humiliation) pour expulser une quantaine de personnes occupant pacifiquement un bâtiment vide. Un home Parmi qui accueillait des personnes en fin de vie repris il y a quelques jours par des personnes cherchent une vie digne. Des enfants en bas âges, des femmes enceintes,.des familles entières remises à la rue, ou vers des conditions de violences et d’exploitation. Leur seul crime ? ne pas avoir les « bons » papiers dans un pays où la simplification administrative prive des milliers de gens avec et sans papiers à avoir recours aux droits fondamentaux. Ce spectacle d’intimidation digne d’un scénario de guerre a profondément marqué les plus vulnérables. Des enfants terrorisés.Des femmes enceintes paniquées. Des nuits d’ angoisse suivront encore longtemps. A quel moment les Belges avec papiers, qu’ils soient nés en belgique ou ailleurs, ont accepté que la peur remplace l accueil qui est un droit international bafoué en belgique. L expulsion brutale ET immédiate est elle une réponse aux détresses ? La politique de déni dans cette expulsion menée hier par le bourgmestre « engagé » et son corps de pomice armé à Ganshoren s’inscrit dans une longue série d’ épreuves et de déshumanisation et criminalisation des personnes sans-papiers renforcée par le nouveau Gouvernement fédéral Arizona, nom d’un état des États-Unis dont la peine de mort et le désert sont les symboles. Hier les sans-papiers ont perdu la bataille mais pas la guerre nous resterons debout et nous nous battrons jusqu’au bout pour l’acquisition de nos droits élémentaires que tout être humain a droit : à savoir se loger, se nourrir, travailler, se soigner, s éduquer et protéger ses enfants et sa famille et circuler librement. Nous demandons aux autorités communales, de la majorité et de l’opposition à engager une réflexion et une action concrète en vue de mériter son label hospitalier et de rappeler au bourgmestre sa parole lors de son investiture : ne laisser personne de côté, encore moins les personnes en détresse. Il est temps d’user des mots avec les actes. Fait à Bruxelles par les responsables des collectifs organisés sans papiers

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info