





✊️ Les étudiant.e.s s’unissent également pour soutenir les travailleur.euse.s des magasins Delhaize.
🗓 Rendez-vous le 17 avril à Bruxelles.
Voir en ligne : FEF - Fédération des Etudiant.e.s Francophones
Gare du Midi, bruxelles
Delhaize a aussi annoncé supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a entraîné un large mouvement de grèves spontanées et soutenu ensuite par les syndicats dans quasi l’ensemble de ces magasins. La franchise, qu’est ce que c’est ? Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pourquoi cette décision ? Pour Delhaize, la franchisation est la seule voie vers un avenir durable pour delhaize, les magasins franchises étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : une réduction du personnel une diminution des salaires une flexibisation accrue de l’emploi et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèque-repas, remboursement frais de déplacement, primes). Des emplois dégradés De plus les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme delhaize le montre aujourd’hui. Décentralisation des négociations Enfin, la franchisation affaiblit le mouvement des travailleur.euses, en opposant, lors des luttes et des négociations, non pas plusieurs des milliers de travailleur.euses à une direction, mais quelques travailleur.euses, parfois moins de 10, avec peu d’implantation syndicale, à plein de patrons distincts. L’externalisation La décision de la direction de Delhaize de franchiser ses magasins s’inscrit dans mouvement général de sous-traitance et d’externalisation. On retrouve notamment ce phénomène dans nos universités, où les services de nettoyage ou de restauration sont externalisés. Or, les politiques de sous traitance impliquent impliquent nécessairement de plus mauvaises conditions de travail et des salaires plus bas. C’est donc une lutte générale contre l’externalisation et la sous-traitance qui doit être menée La lutte des travailleurs...
Après le rachat de Mestdagh (Carrefour) par Intermarché et le passage de 51 magasins en franchise*, c’était au tour de Delhaize, le 7 mars 2023, d’annoncer céder 128 grands supermarchés à des franchisé·es. S’en est suivi une forte mobilisation de la part des employé·es suivi par les syndicats avec des grèves spontanées, des fermetures de magasins et des blocages d’entrepôts afin de lutter contre cette décision aux conséquences sociales désastreuses. Catherine Roisin, secrétaire générale adjointe au SETCa* Charleroi déclarait à propos des franchises lors des mesures prises par Mestdagh « Ça représente 20 à 25% de pouvoir d’achat en moins [pour les travailleur·ses]. Le temps de travail n’est pas le même. On est à 35 heures aujourd’hui. Ce sera 36h30 voir 38h demain et il n’y a pas de statut de délégation syndicale prévu chez les indépendants. Et donc comment vérifier que socialement tout va bien se passer ? » [1]. Ces mesures s’inscrivent dans un contexte où le privé et le public ont de plus en plus recours à la sous-traitance (sociétés de transport (de biens ou de personnes), entreprises de nettoyage, employé·es indépendant·es, …) afin de diminuer les possibilités d’actions syndicales, de rentrer dans des commissions paritaires* moins exigeantes, d’augmenter la flexibilité des employé·es, de diminuer leurs revenus, et, en fin de compte, d’arriver un jour peut-être à un modèle économique avec un salaire à la tâche et non plus à la qualification du poste. Concernant Delhaize, tout commence en 2016, lors du rachat de Delhaize Belgique par le groupe hollandais Ahold (connu pour sa chaîne « Albert Heijn »). Présenté comme une fusion entre parties égales, le rachat a en réalité mené à la généralisation du modèle managérial hollandais [2]. Ce modèle repose sur une plus grande flexibilité des travailleur·ses, plus d’employé·es indépendant·es et d’étudiant·es ainsi que de très grosses centrales d’achats et de dépôts [3] . Le passage en franchise menace également les sous-traitants habituels de la livraison Delhaize [4] et touchera les consommateur·trices avec une augmentation des prix. Cependant, comme souligné plus haut, les employé·es du secteur ne sont pas prêt·es à se laisser faire. Les blocages de magasins et de dépôts vont bon train. Les magasins encore ouverts peinent à alimenter leurs rayons en produits et la chaîne encaisse de fortes pertes malgré sa tentative de contourner la grève en faisant de la livraison à domicile. Pour savoir où rejoindre les blocages, il existe un groupe de soutien organisé sur Facebook « Je soutiens le personnel de chez Delhaize ». Ce mardi, un deuxième conseil d’entreprise avait lieu. Il n’a duré qu’une heure, tant la direction a campé sur ses positions [5]. Les représentant·es syndicaux·ales ont à nouveau demandé que le plan de franchise soit abandonné. Une véritable pression a été mise sur les représentant·es du personnel qui ont été accueilli·es par la police avant d’être fouillé·es et escorté·es...
Le 7 mars 2023, la direction de Delhaize a annoncé la franchisation de tous ses magasins. Depuis, le personnel a entamé un mouvement de résistance : grève, blocages, rassemblements, pression lors de négociations. Lutte tenace Si certaines équipes de magasins ont repris le travail dans l’inquiétude, le personnel de nombreux magasins est quant à lui en grève depuis 3 semaines, restant déterminé malgré la baisse de revenu que cela implique pour elles et eux. Aujourd’hui, 67 magasins sont toujours fermés comme marque de résistance. Le mouvement de grève a commencé avec des organisations et initiatives collectives spontanées Il a été par la suite rapidement soutenu par les syndicats. Ce mouvement de grève est porté tant par les magasiniers, que les caissier.e.s et les préparateurs.rices dans les dépôts. La plupart des actions est maintenant soutenue en front commun par les syndicats. De nombreux impacts La franchisation des magasins Delhaize aura de nombreux impacts : précarisation des conditions de travail du personnel, utilisation grandissante des statuts étudiants et intérimaires, disparition des organisations syndicales dans les magasins, augmentation des prix des produits. Cette franchisation est observée par de nombreuses autres enseignes. Si celle-ci passe, d’autres enseignes feront de même, et nous auront donc affaire à ces impacts de manière généralisée. C’est pour cette raison que ce mouvement est soutenu par les travailleurs.ses et des délégations syndicales d’autres grandes chaines, et d’autres secteurs. Besoin de soutien Cela fait donc 3 semaines que les travailleurs.ses tiennent des piquets de grève, font des blocages, se retrouvent continuellement pour trouver des nouvelles idées de résistances, de pressions. Ils et elles ne sont pas décidées à bouger malgré la fatigue, la baisse de revenu financier, le mépris de la direction et des actionnaires, contrant la météo de merde et la pression policière. Si la tenacité du mouvement est assez impressionnante, il n’est pas difficile d’imaginer que la fatigue pourra arriver si le soutien ne prend pas plus de place que le mépris de cette classe dirigeante qui ne sent évidement pas le besoin de bouger, bien assise sur son pouvoir. Les médias mainstream reprennent de plus en plus des discours de droite défendant que « la franchise n’est pas un mauvais modèle en soi », que « les syndicats abusent, à les entendre, delhaize ne préserverait aucun emploi ». Ce vendredi dernier, cent personnes ont bloqué l’énorme dépôt Delhaize de Zellik durant 6 heures. Cela a eu un impact sur les livraisons des magasins durant tout le week-end, et donc un gros impact sur le portefeuille de Delhaize. Aujourd’hui, 67 magasins sont encore fermés et font l’objet de piquets de grève. Deux seulement sont ouverts en Wallonie, aucun à Bruxelles. Demain, mardi 28 mars, a lieu le 3e Conseil d’Entreprise extraordinaire (CE). Le mouvement appelle à se rassembler à 9h00 au siège...
Les travailleurs de Delhaize ont lancé ce mercredi soir, 5 mars, une nouvelle action visant à bloquer les entrées et sorties des camions du dépôt de Zellik qui doivent normalement livrer cette nuit et demain matin les magasins du groupe, en prévision du week-end de Pâques. Il y aurait 300 personnes sur place, regroupées en deux piquets. Les travailleurs espéraient initialement tenir toute la nuit, mais la direction de Delhaize a rapidement envoyé des huissiers envoyés pour mettre fin au blocage, en relevant les présences, astreintes à la clé. A 22 heures, le personnel était toujours présent en nombre. Le dernier blocage remonte aux 24 et 25 mars. Il avait rassemblé une centaine de personnes. Après l’intervention d’un huissier, les grévistes avaient décidé de stopper leur action. La direction de Delhaize a annoncé début mars son intention de faire passer sous franchise ses 128 magasins encore en gestion propre.
La direction de Delhaize a envoyé des huissiers vers 19 magasins fermés, samedi matin, afin de faire lever les blocages des grévistes. 61 des 128 sites encore en gestion propre sont restés fermés, samedi matin, 8 Avril. Les actions se déroulent surtout en Wallonie et à Bruxelles. La direction de la chaîne de distribution a donc envoyé des huissiers vers 19 magasins, dont la plupart ont rouvert depuis. Il reste encore 46 magasins fermés. Le 7 mars, la direction de Delhaize a annoncé son intention de franchiser 128 enseignes en Belgique. Ce qui représente quelque 9.000 emplois. Un mois après l’annonce de la direction, les actions et blocages se poursuivent, les travailleurs restant opposés au modèle de franchise et craignant des pertes d’emploi, des réductions de salaire, la diminution des acquis sociaux et l’absence de représentation syndicale au sein des futures structures.
Un témoignage critique des Soulèvements de la terre. Texte écrit à six mains par des membres du collectif STop Micro, qui a co-organisé en mars 2025 un évènement avec les Soulèvements de la Terre. Analyse politique et éthique des pratiques des SDT.
Action contre La BNP en soutien à la Palestine Dans la nuit du 2 au 3 juin, nous, le Comité Anarchiste Révolutionnaire Antifasciste - Pour l’ Internationalisme et la Libération Sociale (C.A.R.A.-P.I.L.S.), avons redécoré de manière joyeuse et créative la vitrine de la banque BNP PARIBAS à Louvain-la-Neuve, place de l’université. De la peinture rouge claire , rappelant le génocide en cours , a été aspergé sur la porte d’entrée automatique et la vitrine ainsi qu’un graff disant : « BNP COLLABO D’ISRAËL FREE PALESTINE ». Face à l’inaction politicienne honteuse et scandaleuse (mais qu’attendre d’un gouvernement d’extrême droite avec comme sinistre de l’intérieur, un sioniste avéré et partisan d’une fusion entre la droite et l’extrême droite la plus radicale), nous tenons à rappeler et mettre en lumière la participation de nombreuses entreprises européennes au financement du génocide. Ceci est aussi un appel à toutes celles et ceux à qui il reste un cerveau et une croyance inébranlable en l’Humanité, pour passer à l’action directe (offensive, créative, joyeuse, destructive, etc.) afin de forcer tous les collabos de cet État ségrégationniste, raciste et fasciste qu’est Israël, à cesser leur collaboration scandaleuse ! Nous leur adressons ce message clair et déterminé : Vous ne serez jamais en paix ! Nous vous traquerons partout où vos vitrines, intérêts économiques ou évènements publics et privés se trouvent ! Ni oubli, Ni pardon ! Pour la libération de la Palestine, du fleuve jusqu’à la mer ! Pour la Révolution sociale et libertaire mondiale ! De Gaza à Bruxelles, en passant par Athènes et le Rojava, Intifada révolution ! C.A.R.A.-P.I.L.S.🏴☠️🔻
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