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[Vidéo] Transpédégouine 2024 : Une pride queer et militante à Liège

[Vidéo] Transpédégouine 2024 : Une pride queer et militante à Liège

🔴 Le 11 mai dernier se déroulait la transpédégouine liégeoise ! Cette pride queer, militante et anti-institutionnelle était l’occasion de se rassembler de manière joyeuse et solidaire.

Liège | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption | Collectif : Irruption

Pour les militant.es « TransPédéGouines, c’est dire non à la cishétéro société qui ne nous acceptera jamais et à laquelle nous ne souhaitons pas nous assimiler. Transpédégouines c’est ne pas laisser nos luttes être récupérées par les partis politiques et les institutions, au profit de votes ou de subsides. »

Iels se positionnent sur plusieurs questions et demandent : une décolonisation de la Palestine, des logements pour toustes, la liberté d’installation et de circulation pour toustes, le droit à l’autodétermination des corps, des droits pour les personnes trans.

Dans le contexte actuel d’offensive de l’extrême droite contre les personnes trans et personnes minorisées, la transpédégouine appelle à une coalition queer et féministe et à la mobilisation de toustes !

Musique : bleu rose blanc : @cegenredechose

Transpédégouine 2024 : Une pride queer et militante à Liège

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Extrême-droite / Antifascisme

MdL #20 : « La Semaine Grecque » : Quand l’ULB s’embrasait pour la solidarité internationale

Au début des années 1970, la communauté étudiante de l’ULB est en effervescence. Mai 1968 est un électrochoc dans de nombreuses universités d’Europe, avec de larges mouvements visant à démocratiser ces institutions élitistes et à questionner leur rôle dans la société. L’ULB, occupée pendant plusieurs semaines, n’y échappe pas. De mieux en mieux organisé·es, notamment à travers des collectifs militants tels que UUU (Universités-Usines-Union), les étudiant·es bruxellois·es se mobilisent également, et de façon significative, autour des questions internationales. Contexte 🤔 Le lundi 20 avril 1970, une réception célébrant l’anniversaire du coup d’état militaire de 1967 en Grèce est organisée à Bruxelles. Celle-ci a lieu au Cercle des Nations (situé juste en face de l’université), lieu mondain proche de la Ligue anti-communiste mondiale, qui rassemble des personnalités politiques belges (comme le président du CA de l’ULB, Henri Simonet) et des hommes d’affaires. À l’appel du Cercle du Libre examen, des centaines d’étudiant·es se mobilisent pour exiger l’annulation de cette réception d’extrême-droite. Événements 💥 Sous une pluie de projectiles, les quelques policiers gardant le bâtiment n’ont pas d’autre choix que de s’enfuir. Pris au piège, les sympathisant·es de la junte militaire n’en mènent pas large. Des escadrons de la gendarmerie et la police sont appelés à la rescousse et transforment le campus du Solbosch en champ de bataille. Le lendemain, de violents affrontements ont lieu dans toute l’université. La Gendarmerie tente d’envahir le campus, l’inondant de gaz lacrymogène jusque dans les chambres des résident·es de la cité universitaire. Des tirs tendus blessent des étudiants à leurs fenêtres. Celleux-ci contre chargent, en utilisant même un bulldozer posté sur un chantier. Dans le hall de la cité, on prépare des cocktails molotov. Des étudiant·es sont posté·es sur les toits. C’est spontanément que s’organise la défense du campus, qui durera plus de 8 heures. Quand les gendarmes se retirent, on déplore de nombreux blessés graves. Loin de scinder la communauté étudiante, le mouvement est rejoint par des chercheurs, professeurs ou encore des sections syndicales. Il s’amplifie durant toute la semaine du 20 avril pour exiger la rupture des relations diplomatiques avec la junte militaire grecque : sit in devant le siège de la compagnie aérienne grecque, meetings à l’auditoire Janson, rassemblement devant l’ambassade grecque, manifestation le 24 sur les boulevards centraux, etc. Le mouvement de contestation culmine dans une grande manifestation le 26 avril, initialement organisée contre la guerre du Vietnam, mais dont les revendications contre les violences policières et contre la junte militaire grecque viennent grossir les rangs. Impact 🎯 Fin avril, le mouvement s’essouffle, faute notamment de relais dans d’autres universités du pays et dans la gauche belge en général. Néanmoins, les évènements de la “semaine grecque” ont mis en...

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Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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