En créant cette zone à côté de l’ambassade, les activistes ont réussi à montrer que les criminels israéliens ne seront jamais les bienvenus en Belgique.
LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES
🔴 Le 14 mai, des activistes ont barricadé la rue conduisant à l’ambassade israélienne située à Uccle (Bruxelles). Cette occupation a duré 3 heures avant d’être brutalement délogée par la police. L’objectif était de visibiliser 76 ans d’occupation des territoires palestiniens.
En créant cette zone à côté de l’ambassade, les activistes ont réussi à montrer que les criminels israéliens ne seront jamais les bienvenus en Belgique.
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« Moi, c’est Rosy. Je viens de Belgique, je suis une militante NoBorder et j’ai rejoint la coalition Freedom Flotilla qui va bientôt partir de Turquie pour amener 5.500 tonnes d’aides humanitaires à Gaza et briser le siège qu’Israël leur impose. » Le jeudi 25 avril, Irruption interviewe Rosy par caméra interposée. Présente depuis plusieurs jours à Istanbul, elle nous décrit l’atmosphère sur place, les préparatifs avant le départ, l’effervescence autour de cette solidarité internationale pour Gaza. Le départ est maintes fois repoussé, mais la détermination semble intacte. “Après des mois à regarder ce génocide sur nos écrans, cette opération, cette coalition, là c’est une opportunité de passer à l’action”. Nous convenons avec Rosy de diffuser son interview sur nos réseaux ainsi que de prendre quotidiennement de ses nouvelles pour relayer l’avancée de la flotte vers Gaza. Deux jours plus tard, c’est la douche froide. Sous pression diplomatique d’Israël, la coalition Freedom Flotilla ne peut quitter Istanbul. Son pavillon lui est retiré. Les internationalistes doivent rentrer chez elleux. Nous avons quand même décidé de vous partager le récit de Rosy sur ces quelques jours sur place, sur son parcours, et sur son regard par rapport à cette situation. La coalition “Freedom Flotilla” est un regroupement d’organisations du monde entier qui se sont mises ensemble pour briser le blocus qu’Israël impose à Gaza (depuis 2007) et amener de l’aide humanitaire sur place. Leur première opération date de 2008 avec 7 bateaux. Un succès. Depuis lors, il y’en a eu plusieurs. L’opération la plus emblématique est celle de 2010, avec une flotille de plusieurs bateaux humanitaires qui se dirigeaient sur Gaza et 700 activistes, dont 5 belges. Ils ont été abordés dans les eaux internationales par les forces armées israéliennes. 9 activistes ont été tués et des dizaines de personnes ont été blessées. Cette action a été largement condamnée par la “Communauté internationale”. Israël a toujours essayé de ralentir et de bloquer toutes ces opérations. Le contexte actuel est différent. Depuis le 7 octobre, le degré de violence est beaucoup plus élevé, où Israël dépasse tous les entendements. Avant le 7 Octobre, il y avait encore certains protocoles, certaines lignes rouges à ne pas dépasser. Ici, on a eu deux décisions de la cour de justice internationale qui obligent Israël à ce que l’aide humanitaire arrive à Gaza, ce qui n’est pas respecté. On ne peut plus compter sur les lois internationales, sur les entendements de base. Nous on va simplement apporter de l’aide humanitaire. C’est vraiment des trucs hyper basiques. C’est de la nourriture, c’est de l’aide médicale, c’est de l’eau potable, c’est du matériel pour enfants, … Même ça, malgré que cela soit si basique, Israël nous considère comme terroristes. Actuellement à Gaza, les personnes risquent de mourir autant sous les bombes qu’à cause des maladies et de la famine à cause du blocus....
🔴 La nuit du 29 avril, des activistes ont placardé les façades du SPF Justice et de la Régie des bâtiments pour dénoncer l’exploitation des travailleurs·euses en prison. Iels dénoncent notamment le label « cellmade », littéralement « fait en cellule » qui organise et promeut le travail en prison. En effet, les travailleur.euses incarcérées ne sont, entre autres, pas soumis·es au droit du travail et ne reçoivent pas de salaire mais une « gratification » qui tourne autour de 0,75€ à 4€ de l’heure. Les activistes dénoncent ces conditions d’exploitation des travailleur·euses en prison. Iels exigent des meilleures conditions de travail pour les personnes incarcérées, qu’elles puissent jouir de contrats de travail donnant accès aux mêmes droits que tous·tes les travailleur·euses en Belgique et soient rémunéréré·es de manière digne. Iels soutiennent également l’abolition du système pénal et du capitalisme, ainsi que tous les systèmes d’oppressions qui se soutiennent et sont liés entre eux. Article sur Stuut.info : https://stuut.info/Pour-un-1er-mai-revolutionnaire-anticarceral-3681 Cell Made : L’Etat exploite des travailleur·euses en Prison Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES
🔴 Le 11 mai dernier se déroulait la transpédégouine liégeoise ! Cette pride queer, militante et anti-institutionnelle était l’occasion de se rassembler de manière joyeuse et solidaire. Pour les militant.es « TransPédéGouines, c’est dire non à la cishétéro société qui ne nous acceptera jamais et à laquelle nous ne souhaitons pas nous assimiler. Transpédégouines c’est ne pas laisser nos luttes être récupérées par les partis politiques et les institutions, au profit de votes ou de subsides. » Iels se positionnent sur plusieurs questions et demandent : une décolonisation de la Palestine, des logements pour toustes, la liberté d’installation et de circulation pour toustes, le droit à l’autodétermination des corps, des droits pour les personnes trans. Dans le contexte actuel d’offensive de l’extrême droite contre les personnes trans et personnes minorisées, la transpédégouine appelle à une coalition queer et féministe et à la mobilisation de toustes ! Musique : bleu rose blanc : @cegenredechose Transpédégouine 2024 : Une pride queer et militante à Liège Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES
Un groupe imposant de personnes masquées et vêtues de noir a attaqué, le 4 juillet, le Centre de Détention de l’ICE de Prairieland de l’ICE avec des feux d’artifice. Des messages anti-ICE ont été peints sur des véhicules présents sur le site. Cela a attiré les policiers hors du Centre de Détention et les forces de police. Le groupe a alors fait retraite mais deux personnes sont resté postées dans un bois proche et l’une d’elle ont ouvert le feu sur les policiers, tirant au fusil d’assaut une trentaine de balles, et blessant un agent de l’ICE dans le cou. Dans la grande opération policière qui a suivi (photo), les shérifs du comté de Johnson a intercepté un véhicule avec un conducteur et des armes à feu – un pistole et un AR-15. D’autres personnes ont été arrêtées dans les environs, certaines avec des tracts portant les slogans « COMBATTRE LA TERREUR DE L’ICE PAR LA GUERRE DES CLASSES ! » ainsi qu’une banderole portant « RÉSISTEZ AU FASCISME, COMBATTEZ L’OLIGARCHIE ». Une personne a été arrêtées le lendemain suite à l’enquête, et une reste recherchée. Ce sont finalement 11 personnes, dont 10 détenues, qui sont poursuivies pour terrorisme, tentative de meurtre sur agents fédéraux et autres crimes et délits. Trois de ces 11 personnes avaient déjà été arrêtées dans des manifestations anti-capitalistes au Texas.
La police israélienne a réprimé hier jeudi, sur la place des Prisonniers à Haïfa, une manifestation contre la famine dans la bande de Gaza. La police israélienne a agressé les manifestants, en a arrêté 24 et a déployé des forces renforcées autour du lieu de la manifestation. Les participants à la manifestation, intitulée « Gaza meurt de faim », ont dénoncé la guerre d’extermination à Gaza et la politique de famine, le bilan des victimes de la famine s’élevant à 114 morts. Les manifestants, à Haïfa mais aussi dans plusieurs autres villes, ont brandi des banderoles exigeant la fin de l’agression, l’entrée de l’aide humanitaire et la fin de la politique de meurtres et de massacres.
Le 31 janvier 2025, le nouveau gouvernement fédéral dévoile enfin son accord de coalition tant attendu. Dès les premières lignes du préambule, le ton est donné : Bart De Wever, fraîchement nommé Premier ministre sous la bannière de la N-VA, ne cherche pas à cacher la dureté de la politique à venir. Il avertit que le chemin ne sera pas “une promenade de santé” et que les mesures annoncées exigeront “des sacrifices de la part de tous les acteurs de notre société”. Mais au-delà de cette rhétorique de fermeté, ce texte est nauséabond tant par ses propos que par les justifications avancées. En effet, à travers les paragraphes de ce document, on perçoit une volonté claire de stigmatiser certaines catégories de la population. Les arguments invoqués par le gouvernement s’appuient notamment sur la prétendue “arrivée massive de migrants” et sur une criminalisation à peine voilée de ces personnes. Cette approche, loin d’être neutre, alimente les peurs et les divisions, tout en légitimant des mesures restrictives et discriminatoires. Le texte ne se contente pas d’annoncer des réformes : il distille, ligne après ligne, une vision anxiogène, raciste et partiale de la société, qui ne peut qu’inspirer le malaise et l’indignation. Notre collectif veut un monde sans frontières et sans murs, où chaque personne pourrait vivre et voyager où elle le souhaite. Comme on pouvait s’en douter, c’est loin de ce qui s’annonce pour les prochaines années, tant en Belgique qu’en Europe. Presque six mois après la publication de l’accord du gouvernement Arizona, nous souhaitons revenir sur les grandes lignes des éléments qui concernent “l’Asile et la Migration”. Pour garder une trace claire du moment historique que nous sommes en train de vivre, du basculement toujours plus profond vers une société alimentée par la peur et la répression. Nous aborderons quatre grandes parties : 1/ l’accueil 2/ le séjour 3/ l’asile 4/ la détention et l’expulsion PARTIE 2 – SÉJOUR Campagnes de dissuasion : « you’re not welcome » Pour limiter le nombre d’arrivées sur le territoire belge, le gouvernement prévoit de multiplier les campagnes de dissuasion. L’objectif est explicite : décourager les personnes qu’il juge « non-éligibles » de déposer une demande d’asile en Belgique, en mettant en avant la dureté des conditions d’accueil et la rigueur des procédures. Le gouvernement l’affirme lui-même : « Nous intensifions et modernisons les campagnes de dissuasion, y compris en ligne. Nous investissons dans de nouvelles formes de communication, plus interactives, qui permettent d’informer plus correctement certains groupes cibles. » Les conséquences de cette stratégie de dissuasion sont lourdes pour les personnes concernées. En diffusant massivement des messages qui mettent en avant les obstacles et les restrictions, le gouvernement crée un climat de peur et d’incertitude pour les personnes en quête de protection. Beaucoup, découragées par ces campagnes, pourraient...
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