LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES
[Vidéo] Tué·es par la police.

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🔴 Réalisation d’un graff à Bruxelles contre les violences policières et en hommage aux victimes !
Justice pour toustes ! 👊
🔴 Réalisation d’un graff à Bruxelles contre les violences policières et en hommage aux victimes !
Justice pour toustes ! 👊
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🔴 La nuit du 29 avril, des activistes ont placardé les façades du SPF Justice et de la Régie des bâtiments pour dénoncer l’exploitation des travailleurs·euses en prison. Iels dénoncent notamment le label « cellmade », littéralement « fait en cellule » qui organise et promeut le travail en prison. En effet, les travailleur.euses incarcérées ne sont, entre autres, pas soumis·es au droit du travail et ne reçoivent pas de salaire mais une « gratification » qui tourne autour de 0,75€ à 4€ de l’heure. Les activistes dénoncent ces conditions d’exploitation des travailleur·euses en prison. Iels exigent des meilleures conditions de travail pour les personnes incarcérées, qu’elles puissent jouir de contrats de travail donnant accès aux mêmes droits que tous·tes les travailleur·euses en Belgique et soient rémunéréré·es de manière digne. Iels soutiennent également l’abolition du système pénal et du capitalisme, ainsi que tous les systèmes d’oppressions qui se soutiennent et sont liés entre eux. Article sur Stuut.info : https://stuut.info/Pour-un-1er-mai-revolutionnaire-anticarceral-3681 Cell Made : L’Etat exploite des travailleur·euses en Prison Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES
« Moi, c’est Rosy. Je viens de Belgique, je suis une militante NoBorder et j’ai rejoint la coalition Freedom Flotilla qui va bientôt partir de Turquie pour amener 5.500 tonnes d’aides humanitaires à Gaza et briser le siège qu’Israël leur impose. » Le jeudi 25 avril, Irruption interviewe Rosy par caméra interposée. Présente depuis plusieurs jours à Istanbul, elle nous décrit l’atmosphère sur place, les préparatifs avant le départ, l’effervescence autour de cette solidarité internationale pour Gaza. Le départ est maintes fois repoussé, mais la détermination semble intacte. “Après des mois à regarder ce génocide sur nos écrans, cette opération, cette coalition, là c’est une opportunité de passer à l’action”. Nous convenons avec Rosy de diffuser son interview sur nos réseaux ainsi que de prendre quotidiennement de ses nouvelles pour relayer l’avancée de la flotte vers Gaza. Deux jours plus tard, c’est la douche froide. Sous pression diplomatique d’Israël, la coalition Freedom Flotilla ne peut quitter Istanbul. Son pavillon lui est retiré. Les internationalistes doivent rentrer chez elleux. Nous avons quand même décidé de vous partager le récit de Rosy sur ces quelques jours sur place, sur son parcours, et sur son regard par rapport à cette situation. La coalition “Freedom Flotilla” est un regroupement d’organisations du monde entier qui se sont mises ensemble pour briser le blocus qu’Israël impose à Gaza (depuis 2007) et amener de l’aide humanitaire sur place. Leur première opération date de 2008 avec 7 bateaux. Un succès. Depuis lors, il y’en a eu plusieurs. L’opération la plus emblématique est celle de 2010, avec une flotille de plusieurs bateaux humanitaires qui se dirigeaient sur Gaza et 700 activistes, dont 5 belges. Ils ont été abordés dans les eaux internationales par les forces armées israéliennes. 9 activistes ont été tués et des dizaines de personnes ont été blessées. Cette action a été largement condamnée par la “Communauté internationale”. Israël a toujours essayé de ralentir et de bloquer toutes ces opérations. Le contexte actuel est différent. Depuis le 7 octobre, le degré de violence est beaucoup plus élevé, où Israël dépasse tous les entendements. Avant le 7 Octobre, il y avait encore certains protocoles, certaines lignes rouges à ne pas dépasser. Ici, on a eu deux décisions de la cour de justice internationale qui obligent Israël à ce que l’aide humanitaire arrive à Gaza, ce qui n’est pas respecté. On ne peut plus compter sur les lois internationales, sur les entendements de base. Nous on va simplement apporter de l’aide humanitaire. C’est vraiment des trucs hyper basiques. C’est de la nourriture, c’est de l’aide médicale, c’est de l’eau potable, c’est du matériel pour enfants, … Même ça, malgré que cela soit si basique, Israël nous considère comme terroristes. Actuellement à Gaza, les personnes risquent de mourir autant sous les bombes qu’à cause des maladies et de la famine à cause du blocus....
🔴 Le 11 mai dernier se déroulait la transpédégouine liégeoise ! Cette pride queer, militante et anti-institutionnelle était l’occasion de se rassembler de manière joyeuse et solidaire. Pour les militant.es « TransPédéGouines, c’est dire non à la cishétéro société qui ne nous acceptera jamais et à laquelle nous ne souhaitons pas nous assimiler. Transpédégouines c’est ne pas laisser nos luttes être récupérées par les partis politiques et les institutions, au profit de votes ou de subsides. » Iels se positionnent sur plusieurs questions et demandent : une décolonisation de la Palestine, des logements pour toustes, la liberté d’installation et de circulation pour toustes, le droit à l’autodétermination des corps, des droits pour les personnes trans. Dans le contexte actuel d’offensive de l’extrême droite contre les personnes trans et personnes minorisées, la transpédégouine appelle à une coalition queer et féministe et à la mobilisation de toustes ! Musique : bleu rose blanc : @cegenredechose Transpédégouine 2024 : Une pride queer et militante à Liège Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES
Le Réseau égyptien pour les droits de l’homme (ENHR) a déclaré qu’Ayman Sabry Abdel Wahab, un étudiant de 21 ans, est décédé ce vendredi 25 juillet alors qu’il était en détention au poste de police de Belqas dans le gouvernorat de Dakhalia, au nord-est du Caire. Des émeutes ont éclaté à la suite de son arrestation, des manifestants ont affronté les forces de sécurité devant le tribunal. Arrêté le 19 juillet, il a été emmené au poste de police de Belqas et détenu pendant plusieurs jours. Il a été soumis à de graves tortures qui ont entraîné une « grave détérioration de sa santé ». Ayman Sabry Abdel Wahab s’est effondré devant les gardiens de prison lors d’une visite le vendredi. Malgré son état, il n’a pas été transféré à l’hôpital pour un traitement médical, aucun médecin n’a été appelé pour l’examiner. Selon l’ENHR, la police affirme que Sabry a subi un arrêt cardiaque. Mais lorsque sa famille est allée identifier son corps à l’hôpital, il portait les signes de coups et de chocs électriques. La mort de Sabry survient au milieu d’une augmentation du nombre de décès de détenus dans les prisons et les postes de police égyptiens dans un contexte de détérioration rapide des conditions et d’abus en spirale. le Comité pour la justice (CFJ) a rapporté qu’en 2025, 15 prisonniers étaient morts sous la garde égyptienne, la plupart d’entre eux en raison de négligence médicale.
Le rassemblement « No Kings » du 14 juin à Los Angeles avait tourné au chaos quand les policiers de la ville de Los Angeles (LAPD) et les shérifs du comté de Los Angeles (LASD) ont violemment dispersé la foule, quelques heures avant le couvre-feu, avec des tirs de flash-ball, de balles au poivre, et de granades lacrymogènes (voir notre article ). Les tirs ont également visé (volontairement) des journalistes et (involontairement) (enfin on suppose) d’autres policiers. Un juge fédéral a statué le 7 juillet que le LAPD ne pouvait pas forcer les journalistes à quitter les zones de manifestation ni utiliser d’armes non létales contre eux, après que des reporters aient été pris pour cible. Le juge a accordé au Los Angeles Press Club une ordonnance restrictive de 14 jours contre la police de la ville, après que le groupe a déclaré avoir documenté des dizaines d’incidents au cours desquels des policiers ont forcé des journalistes à quitter les espaces publics où se déroulaient des manifestations, les ont frappés avec des balles en caoutchouc et des armes non létales et les ont exposés à des gaz lacrymogènes. Les policiers du LAPD se sont eux-mêmes retrouvés pris sous les tirs gaz lacrymogènes, de balles de poivre et de balles en caoutchoux de la part des shérifs du comté de Los Angeles. Le premier signalement de tirs « amis » est arrivé à 16h55 lorsque les policiers voulaient éloigner les manifestants de l’hôtel de ville. 20 minutes plus tard, les policiers essuyaient de nouveaux tirs des shérifs à l’angle des rues Temple et Main. Trois minutes plus les shriffs arrosaient une nouvelle fois les policiers de balles de poivre et d’autres projectiles. Les vidéos montrent des agents du LAPD se réfugier derrière des piliers en béton sur les marches de l’hôtel de ville et l’un d’eux se faire toucher directement par une grenade lacrymogène.
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