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[Vidéo] Tué·es par la police.

[Vidéo] Tué·es par la police.

🔴 Réalisation d’un graff à Bruxelles contre les violences policières et en hommage aux victimes !

Justice pour toustes ! 👊

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Tué·es par la police.

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Extrême-droite / Antifascisme

MdL #20 : « La Semaine Grecque » : Quand l’ULB s’embrasait pour la solidarité internationale

Au début des années 1970, la communauté étudiante de l’ULB est en effervescence. Mai 1968 est un électrochoc dans de nombreuses universités d’Europe, avec de larges mouvements visant à démocratiser ces institutions élitistes et à questionner leur rôle dans la société. L’ULB, occupée pendant plusieurs semaines, n’y échappe pas. De mieux en mieux organisé·es, notamment à travers des collectifs militants tels que UUU (Universités-Usines-Union), les étudiant·es bruxellois·es se mobilisent également, et de façon significative, autour des questions internationales. Contexte 🤔 Le lundi 20 avril 1970, une réception célébrant l’anniversaire du coup d’état militaire de 1967 en Grèce est organisée à Bruxelles. Celle-ci a lieu au Cercle des Nations (situé juste en face de l’université), lieu mondain proche de la Ligue anti-communiste mondiale, qui rassemble des personnalités politiques belges (comme le président du CA de l’ULB, Henri Simonet) et des hommes d’affaires. À l’appel du Cercle du Libre examen, des centaines d’étudiant·es se mobilisent pour exiger l’annulation de cette réception d’extrême-droite. Événements 💥 Sous une pluie de projectiles, les quelques policiers gardant le bâtiment n’ont pas d’autre choix que de s’enfuir. Pris au piège, les sympathisant·es de la junte militaire n’en mènent pas large. Des escadrons de la gendarmerie et la police sont appelés à la rescousse et transforment le campus du Solbosch en champ de bataille. Le lendemain, de violents affrontements ont lieu dans toute l’université. La Gendarmerie tente d’envahir le campus, l’inondant de gaz lacrymogène jusque dans les chambres des résident·es de la cité universitaire. Des tirs tendus blessent des étudiants à leurs fenêtres. Celleux-ci contre chargent, en utilisant même un bulldozer posté sur un chantier. Dans le hall de la cité, on prépare des cocktails molotov. Des étudiant·es sont posté·es sur les toits. C’est spontanément que s’organise la défense du campus, qui durera plus de 8 heures. Quand les gendarmes se retirent, on déplore de nombreux blessés graves. Loin de scinder la communauté étudiante, le mouvement est rejoint par des chercheurs, professeurs ou encore des sections syndicales. Il s’amplifie durant toute la semaine du 20 avril pour exiger la rupture des relations diplomatiques avec la junte militaire grecque : sit in devant le siège de la compagnie aérienne grecque, meetings à l’auditoire Janson, rassemblement devant l’ambassade grecque, manifestation le 24 sur les boulevards centraux, etc. Le mouvement de contestation culmine dans une grande manifestation le 26 avril, initialement organisée contre la guerre du Vietnam, mais dont les revendications contre les violences policières et contre la junte militaire grecque viennent grossir les rangs. Impact 🎯 Fin avril, le mouvement s’essouffle, faute notamment de relais dans d’autres universités du pays et dans la gauche belge en général. Néanmoins, les évènements de la “semaine grecque” ont mis en...

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Récit d’une militante - Gaza Freedom Flotilla #FreePalestine

« Moi, c’est Rosy. Je viens de Belgique, je suis une militante NoBorder et j’ai rejoint la coalition Freedom Flotilla qui va bientôt partir de Turquie pour amener 5.500 tonnes d’aides humanitaires à Gaza et briser le siège qu’Israël leur impose. » Le jeudi 25 avril, Irruption interviewe Rosy par caméra interposée. Présente depuis plusieurs jours à Istanbul, elle nous décrit l’atmosphère sur place, les préparatifs avant le départ, l’effervescence autour de cette solidarité internationale pour Gaza. Le départ est maintes fois repoussé, mais la détermination semble intacte. “Après des mois à regarder ce génocide sur nos écrans, cette opération, cette coalition, là c’est une opportunité de passer à l’action”. Nous convenons avec Rosy de diffuser son interview sur nos réseaux ainsi que de prendre quotidiennement de ses nouvelles pour relayer l’avancée de la flotte vers Gaza. Deux jours plus tard, c’est la douche froide. Sous pression diplomatique d’Israël, la coalition Freedom Flotilla ne peut quitter Istanbul. Son pavillon lui est retiré. Les internationalistes doivent rentrer chez elleux. Nous avons quand même décidé de vous partager le récit de Rosy sur ces quelques jours sur place, sur son parcours, et sur son regard par rapport à cette situation. La coalition “Freedom Flotilla” est un regroupement d’organisations du monde entier qui se sont mises ensemble pour briser le blocus qu’Israël impose à Gaza (depuis 2007) et amener de l’aide humanitaire sur place. Leur première opération date de 2008 avec 7 bateaux. Un succès. Depuis lors, il y’en a eu plusieurs. L’opération la plus emblématique est celle de 2010, avec une flotille de plusieurs bateaux humanitaires qui se dirigeaient sur Gaza et 700 activistes, dont 5 belges. Ils ont été abordés dans les eaux internationales par les forces armées israéliennes. 9 activistes ont été tués et des dizaines de personnes ont été blessées. Cette action a été largement condamnée par la “Communauté internationale”. Israël a toujours essayé de ralentir et de bloquer toutes ces opérations. Le contexte actuel est différent. Depuis le 7 octobre, le degré de violence est beaucoup plus élevé, où Israël dépasse tous les entendements. Avant le 7 Octobre, il y avait encore certains protocoles, certaines lignes rouges à ne pas dépasser. Ici, on a eu deux décisions de la cour de justice internationale qui obligent Israël à ce que l’aide humanitaire arrive à Gaza, ce qui n’est pas respecté. On ne peut plus compter sur les lois internationales, sur les entendements de base. Nous on va simplement apporter de l’aide humanitaire. C’est vraiment des trucs hyper basiques. C’est de la nourriture, c’est de l’aide médicale, c’est de l’eau potable, c’est du matériel pour enfants, … Même ça, malgré que cela soit si basique, Israël nous considère comme terroristes. Actuellement à Gaza, les personnes risquent de mourir autant sous les bombes qu’à cause des maladies et de la famine à cause du blocus....

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Contrôle social / Répression

[Égypte] Mort d’un étudiant dans un poste de police

Le Réseau égyptien pour les droits de l’homme (ENHR) a déclaré qu’Ayman Sabry Abdel Wahab, un étudiant de 21 ans, est décédé ce vendredi 25 juillet alors qu’il était en détention au poste de police de Belqas dans le gouvernorat de Dakhalia, au nord-est du Caire. Des émeutes ont éclaté à la suite de son arrestation, des manifestants ont affronté les forces de sécurité devant le tribunal. Arrêté le 19 juillet, il a été emmené au poste de police de Belqas et détenu pendant plusieurs jours. Il a été soumis à de graves tortures qui ont entraîné une « grave détérioration de sa santé ». Ayman Sabry Abdel Wahab s’est effondré devant les gardiens de prison lors d’une visite le vendredi. Malgré son état, il n’a pas été transféré à l’hôpital pour un traitement médical, aucun médecin n’a été appelé pour l’examiner. Selon l’ENHR, la police affirme que Sabry a subi un arrêt cardiaque. Mais lorsque sa famille est allée identifier son corps à l’hôpital, il portait les signes de coups et de chocs électriques. La mort de Sabry survient au milieu d’une augmentation du nombre de décès de détenus dans les prisons et les postes de police égyptiens dans un contexte de détérioration rapide des conditions et d’abus en spirale. le Comité pour la justice (CFJ) a rapporté qu’en 2025, 15 prisonniers étaient morts sous la garde égyptienne, la plupart d’entre eux en raison de négligence médicale.

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Extrême-droite / Antifascisme

[USA] Tirs « amis » entre policiers aux manifestations No King

Le rassemblement « No Kings » du 14 juin à Los Angeles avait tourné au chaos quand les policiers de la ville de Los Angeles (LAPD) et les shérifs du comté de Los Angeles (LASD) ont violemment dispersé la foule, quelques heures avant le couvre-feu, avec des tirs de flash-ball, de balles au poivre, et de granades lacrymogènes (voir notre article ). Les tirs ont également visé (volontairement) des journalistes et (involontairement) (enfin on suppose) d’autres policiers. Un juge fédéral a statué le 7 juillet que le LAPD ne pouvait pas forcer les journalistes à quitter les zones de manifestation ni utiliser d’armes non létales contre eux, après que des reporters aient été pris pour cible. Le juge a accordé au Los Angeles Press Club une ordonnance restrictive de 14 jours contre la police de la ville, après que le groupe a déclaré avoir documenté des dizaines d’incidents au cours desquels des policiers ont forcé des journalistes à quitter les espaces publics où se déroulaient des manifestations, les ont frappés avec des balles en caoutchouc et des armes non létales et les ont exposés à des gaz lacrymogènes. Les policiers du LAPD se sont eux-mêmes retrouvés pris sous les tirs gaz lacrymogènes, de balles de poivre et de balles en caoutchoux de la part des shérifs du comté de Los Angeles. Le premier signalement de tirs « amis » est arrivé à 16h55 lorsque les policiers voulaient éloigner les manifestants de l’hôtel de ville. 20 minutes plus tard, les policiers essuyaient de nouveaux tirs des shérifs à l’angle des rues Temple et Main. Trois minutes plus les shriffs arrosaient une nouvelle fois les policiers de balles de poivre et d’autres projectiles. Les vidéos montrent des agents du LAPD se réfugier derrière des piliers en béton sur les marches de l’hôtel de ville et l’un d’eux se faire toucher directement par une grenade lacrymogène.

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Racismes / Colonialismes

Justice pour Mehdi : une cagnotte pour soutenir la famille face à la condamnation de 18 000 euros

Le 24 juin dernier, les proches et la famille de Mehdi, tué par la police six ans plus tôt, apprenaient qu’aucune charge ne serait retenue contre les policiers responsables de son décès. En plus de cette nouvelle injustice, ils et elles ont été condamnés à verser la somme de 18 000 euros d’indemnité aux policiers responsables de la mort. Cette nouvelle condamnation illustre une fois de plus la manière dont le système judiciaire s’emploie à défendre coûte que coûte les policiers mis en cause pour violences policières. Elle met en lumière l’acharnement du système pénal à préserver l’institution policière. Après avoir subi de d’innombrables injustices dès le décès de Mehdi et durant l’entièreté de la procédure juridique, les proches de Mehdi se retrouvent aujourd’hui contraints de verser une indemnité de 18 000 euros. Lors du rassemblement justice pour Mehdi du 29 juin dernier, le frère de Mehdi déclarait : « Le message qu’ils veulent faire passer à tous le monde c’est que si vous voulez combattre ces injustices vous serez condamnés par rapport à ça. On a demandé justice pendant 6 ans et on reçoit une peine de 18 000 euros en retour ». Dans un communiqué, le comité de soutien « justice pour Mehdi » indique : « Pendant six ans, ils ont tenté de déshumaniser Mehdi, d’inventer des récits pour justifier l’injustifiable. Six ans à salir son nom, à fabriquer des versions, à tordre les faits, à nous faire taire. Tout ça pour couvrir un crime. Et aujourd’hui, le message est clair : vous tuez, vous êtes protégés – vous survivez, vous payez. ». En réaction à cette condamnation, une cagnotte a été mise en place afin que chacun·e puisse apporter un soutien financier aux proches et à la famille de Mehdi, notamment pour couvrir les 18 000 euros à verser ainsi que les autres frais liés aux différentes démarches juridiques. La cagnotte est un fond spécifique de la fondation Marius Jacob qui a le numéro de compte suivant : BE65 5230 8110 3896. Il est nécessaire d’inscrire « JUSTICE POUR MEHDI » en communication. Le comité Justice Pour Mehdi a tenu a également précisé : « Pour une totale transparence : Les parties civiles ont été condamnées à verser un total de 18.000 €. Parmi elles, la ligue des droits humains, également partie civile, doit payer 6.800 €. La famille de Mehdi quant à elle, est condamnée à 11.200 €. Merci à toutes et à tous pour votre soutien. »

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