Arts / Créations

Cinémardi Collectives Screenings - AL FATAH PALESTINA
SE RÉUNIR, DÉPLACER SON REGARD, SE RENCONTRER Collective screening and discussion 20H at BOSCH AL FATAH PALESTINA by Luigi Pirelli, 1970, 79 min (Italian and arabic with english subtitles) Entrée prix libre / Pay what you can entrance 25 MARS // 20H // BOSCH, rue des tanneurs 116 AL FATAH PALESTINA by Luigi Pirelli, 1970 (italian and arabic with english subtitles) The screening will be followed by a discussion with Mohanad Yacubi, Omar Salamanca and Marianita Palumbo and then a time to have diner together. "Ce rare documentaire retrace les premiers jours de la révolution palestinienne en se concentrant sur le mouvement Al Fatah. Il montre les activités quotidiennes des cadres dans les camps de réfugiés et illustre l’organisation politique de la résistance, de l’organisation du travail et de l’entraînement militaire au développement des infrastructures d’éducation, de santé et de presse. Rassemblant des témoignages de dirigeants politiques et militaires ainsi que des personnes elles-mêmes, le film offre une perspective unique sur la façon dont les militants ont donné un sens à la révolution alors qu’elle se développait, inspirant un mouvement de masse au sein de la population palestinienne réfugiée. Luigi Perelli est un réalisateur et scénariste italien né le 26 octobre 1937 à La Spezia. Perelli a commencé sa carrière au sein du bureau des affaires étrangères du Parti communiste italien. Son documentaire Al Fatah Palestina répondait à un intérêt croissant pour la guérilla palestinienne dans la gauche révolutionnaire italienne depuis 1968. Le film a consolidé une relation construite tout au long des années 1970 entre l’Organisation de libération de la Palestine et la société de production audiovisuelle du Parti communiste italien, Unitelefilm. À l’époque, de jeunes cinéastes de gauche, pour la plupart fraîchement diplômés du Centro Sperimentale de Cinematografia, contribuaient à développer des productions importées des pays socialistes, des nations du tiers-monde en lutte contre la domination impérialiste et de divers mouvements sociaux à travers le monde. Après une brève carrière de réalisateur de documentaires pour Unitelefilm, Perelli a travaillé pour la RAI, où il a réalisé de nombreuses émissions télévisées, dont quelques saisons de la célèbre série La Piovra. "

RADIO FMINISTES émission spéciale 8 mars 2025 Rediffusion
Traditionnellement le 8 mars est l’occasion pour les ouvrières des radios associatives et indépendantes de se rassembler autour d’un studio volant et faire de la radio ensemble, le jour de la grande grêve. Parce que toutes les traditions ne sont pas à jeter avec le patriarcat, cette année c’est un partenariat avec Radio Air Libre, Radio Vacarme et Radio Panik qui s’est déroulé au Super Fourchette qui nous avons accueilli pour le direct. En lien avec le collectif 8maars. Le studio volant était présent au Super Fourchette qui se trouve Rue des hirondelles 3,1000 Bruxelles (près de la place Brouckère).Super Fourchette est un resto, un disquaire et un café concert. Cette émission FMinistes émission spéciale 8 mars 2025 sera rediffusé : à Radio Vacarme le vendredi 14 mars à 18h et le jeudi 20 mars à 18h. à Radio Air Libre le vendredi 14 mars à 19h sur 87.7 FM à Bruxelles et sur radioairlibre.net Et on peut aussi écouter sur Radiopanik ici

Louvain-la-Neuve, Ferme du Biéreau : rupture du dialogue sur fond d’évacuation
Ce 11 mars, aprés 50 ans d’habitat à la ferme du Biéreau, la commune a évacué les habitants de l’ASBL Corps et Logis sous couvert d’un risque imminent d’incendie. La stabilité structurelle du bâtiment n’était nullement mise en cause. Dans ce communiqué, vous trouverez une brève présentation de notre association, notre point de vue sur le dossier ainsi que nos demandes. Corps & Logis - qui sommes-nous ? Nous sommes une ASBL d’habitants de la Ferme du Biéreau et nous organisons des évènements culturels citoyens accessibles à tous. On peut sans nulle doute affirmer que l’ASBL Corps et Logis est une institution historique de Louvain-la-Neuve, héritière de pratiques culturelles alternatives au sein de la ferme depuis 1972. Sont passés entre nos murs : Peter Tosh, Brigitte Fontaine, Jacques Higelin, Les Hoquets, Weyes Blood et plus récemment La Jungle, Ni, Emeline tout court et des centaines de groupes et d’activités - tout cela sans subsides autres que l’habitat. Des habitants volontaires Depuis 2011, l’ASBL et les habitants sont liés à leur propriétaire, la ville, par une convention d’occupation. Une visite de la zone de secours a eu lieu en 2023 mais nous n’avons reçu le rapport de prévention incendie qu’en aout 2024 nous indiquant des prescriptions concernant le bâtiment du corps de logis. Ce temps perdu a ralenti nos initiatives. Une réunion était prévue pour rencontrer le bourgmestre et son équipe. En réponse à ce rapport, nous avons élaboré plusieurs propositions de travaux, à planifier avec la nouvelle équipe communale et nous avons préparé un dossier traçant de nombreuses solutions chiffrées. Ce qu’il s’est passé ce 11 Mars 2025 À 11H30 une délégation d’habitants de la ferme est reçue dans une salle de réunion de la maison communale. Alors que nous sommes en entretien constructif et serein nous apprenons avec surprise qu’un dispositif policier de plusieurs fourgons équipés de matériel anti-émeute forme dès 11h45 un cordon autour du corps de logis. Puis que les portes d’entrée de notre logement sont grillagées de l’extérieur, enfermant certains des habitants et empêchant d’autres d’entrer. C’est un choc ! Néanmoins nous confions à l’équipe communale nos dossiers techniques et culturels pour de futures négociations. À 13H30 nous nous rassemblons sur place et décidons de contacter nos avocats et toutes les personnes qui soutiennent notre association à but socio-culturel pour organiser le reste de cette journée hors-norme. L’évacuation policière du lieu initialement prévue à 15H aura finalement lieu à 18h, grâce à la mobilisation de nos sympathisants. A l’heure actuelle, ayant emporté le strict nécessaire, nous avons quitté la ferme. Les portes, les fenêtres et autres accès du corps de logis ont été grillagés. Nous avons pu trouver refuge chez des amis, refusant dans l’immédiat et dans ces conditions de dialogue rompu, la solution de relogement proposée par la commune. Ce que nous demandons Nous...

L’Actu des Oublié.es • Saison V • Episode 9 • Serbie : Odgovornost
Tous les mois, l’Actu des Oublié.es évoque les luttes dans le monde. En mars, cap sur la Serbie ! Quatre mois désormais que la Serbie s’est levée et que toutes les tentatives du pouvoir pour faire retomber la vague ont échoué. Depuis la fin des années 90 et la chute de Milosevic, le pays n’avait plus connu tel soulèvement. Un ras-le-bol qui naît d’une accumulation des luttes et des ressentiments envers un régime dépassé, corrompu, et prêt à vendre le pays aux investisseurs et multinationales au détriment des Serbes. Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici ! MEDIAS Radio 021 Télévision N1 Balkan Insight Left East Masina European Western Balkans Le Courrier des Balkans L’Humanité, interview de Aleksandar Matković Mediapart Carte interactive des protestations : Kundana Protest .rs DOUBLAGE Théo et Marylou MUSIQUE 1’15 Legend Sayz x Goldie – Ulica 18’37 Lil Plane – Boje 26’37 Pretty Loud – Ravnopravno VISUEL La Paume ensanglantée, symbole du mouvement

Projection : « Quand la police tue »
« Quand la police tue » est un film réalisé en 2023 par Cecilia Guypen, du collectif de médias indépendants ZIN TV, basé à Bruxelles. Le documentaire « Quand la police tue » est le récit douloureux de quatre familles qui ont perdu des personnes aimées à la suite de brutalités policières. Leurs témoignages et leur courageux combat pour la justice montrent qu’il ne s’agit pas de cas individuels malheureux ou d’accidents, mais d’un problème structurel de violence illégale et de profilage ethnique.

[Brochure] Dykes vs Bastards
Dykes VS Bastards est une fiction d’ultra-violence, à se lire gaiement au coin du feu (de bois ou de bagnole). "— Je croyais que tu détestais la violence ? lui demanda-t-elle. (...) — La violence, c’est avec des armes. Avec des outils, je vois plus ça comme du bricolage. Le seul policier encore vivant était celui qui s’était pris un coup de masse." Lâchez-moi ! cria Cassandra. Je n’ai rien fait. Les mains menottées derrière le dos, ses pieds traînaient sur le sol tandis que deux policiers de la Brigade Anti Criminalité la tiraient vers une camionnette. Autour d’elle se trouvaient d’autres flics en tenue anti-émeute. CRS ? Gardes Mobiles ? se demanda-t-elle. Elle ne se rappelait jamais comment les distinguer. Il y avait une histoire de couleurs différentes sur leur casque, non ? Avance, sale pute ! lui intima un policier. Lâchez-la ! Lâchez-la ! criaient des manifestants. Il dut y avoir un quiproquo, car les CRS (ou les Gardes Mobiles), lâchèrent, non pas Cassandra, mais une volée de gaz lacrymogène qui dispersa la plupart des manifestants. Une grenade assourdissante acheva d’écarter ceux qui essayaient encore d’empêcher l’arrestation de la jeune femme. Ou était-ce une grenade de désencerclement ? La détonation était assourdissante, en tout cas. Cassandra se promit, à l’avenir, de se renseigner un peu plus sur le matériel de répression policière. Pour l’heure, ça n’avait pas grande importance. Je n’ai rien fait ! répéta-t-elle. Un baqueux au crâne luisant lui jeta un regard mauvais. Si t’es pacifiste, pourquoi t’as le visage masqué ? Cassandra chercha un moment, mais ne trouva pas de réponse susceptible de convenir au policier. Celui-ci ne lui avait pas lu ses droits, mais elle avait vu suffisamment de séries américaines pour avoir intégré que tout ce qu’elle dirait pourrait et serait retenu contre elle. Elle décida donc de garder le silence. À deux rues de là, une Porsche 911 Carrera était garée le long du trottoir, inconsciente de la menace qui planait sur elle. En effet, un homme au visage masqué de noir était présentement en train de l’arroser d’essence, dans le but évident de mettre le feu à un symbole de la bourgeoisie. Stop ! Stop ! cria une jeune femme. Haletante, elle rejoignit l’homme au pas de course et s’interposa entre lui et la voiture. C’est la mienne, expliqua-t-elle. L’homme l’examina un instant. Elle portait un costume-cravate qu’il associait avec les propriétaires habituels de ces véhicules, du moins lorsqu’ils étaient de genre masculin, mais elle avait également les cheveux roses et des Dr Martens de la même couleur. Quelque peu déconcerté par la situation, il se contenta de demander : Vraiment ? La jeune femme fouilla un instant dans le sac qu’elle avait en bandoulière. Ben, j’ai été preums à la revendiquer, non ? demanda-t-elle finalement. Après quoi, elle sortit une clé à molette de son sac et explosa la vitre conducteur de la voiture. Le policier força Cassandra...