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Écologie

Bloc Alimentation et Agriculture (Marche Climat)

✊ Rejoignez le Bloc Alimentation et Agriculture à la grande marche pour le Climat du 23 Octobre Pourquoi ? 🔥 Nous l’avons vu en direct tous les jours ces derniers étés : nos terres jaunissent, se dessèchent et brûlent, les cultures dépérissent, les cours d’eau disparaissent ou, au contraire, provoquent des inondations, les incendies ravagent nos forêts. Cette crise climatique impacte la nature, les moyens de subsistance des agriculteur·rices et dérègle tout le système alimentaire dont nous dépendons. 👩‍🌾 🙋De la fourche à la fourchette, la crise climatique renforce les difficultés d’accès à une alimentation de qualité et menace notre droit à l’alimentation : en Belgique, plus de 600.000 personnes font appel à l’aide alimentaire, tandis que de nombreux·euses agriculteur·rices doivent affronter des dérèglements climatiques toujours plus extrêmes et se retrouvent piégé·es financièrement par le mode de production actuel, qu’il s’agisse d’agriculture conventionnelle ou même d’agriculture durable. 📣 Le modèle actuel ne fonctionne ni pour les citoyen·nes, ni pour les agriculteur·rices et encore moins pour l’environnement : les émissions augmentent alors que les plantes, les animaux et les insectes disparaissent. ✊ Pourtant, des solutions existent ! Il est notamment indispensable d’augmenter le soutien financier à l’agroécologie et à la transition agricole, de mettre en place des politiques agricoles et alimentaires cohérentes et des mesures de soutien structurelles pour que les citoyen·nes soient capables de payer une alimentation de qualité à un prix juste pour les producteur·rices ! 🔥 Pour toutes ces raisons, rejoignez-nous ! Ensemble soutenons les agriculteur.ice.s premièr.e.s victimes du changement climatique, exigeons une transition agroécologique ! Appel partagé par : Agroecology In Action Quinoa asbl Brigades d’Actions Paysannes Reseau de Collectif et de Recherche en Résilience (RCR²) Canopea Le début des haricots asbl Ceinture aliment-terre liègoise Boerenforum Terre-en-vue Rencontre des continents asbl Mouvement d’Action paysanne FUGEA FIAN Belgique Le reseau des GASAP INFOS PRATIQUES 👉Rendez-vous en tête de cortège, au croisement du boulevard Albert 2 et de la petite ceinture à 13h00. 👉Prenez vos outils agricoles pour un grand Kata de la Houe en amont de la marche 👉Participez à l’atelier banderoles le vendredi 21 à l’allée du Kaai - Av. du Port 53, 1000 Bruxelles entre 16 et 20h ! 👉 Lien vers l’évènement général de la marche : https://fb.me/e/1ZHjGkds8

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Économie / Anticapitalisme

LA POLICE ET ENGIE - Don’t Pay Belgique

À propos du dispositif et des méthodes utilisées par la police 👮‍♂️🚓 (lundi 17/10) pour dissuader et intimider des personnes qui participaient à .... une conférence de presse dans la rue. 💩 5 combis « mini-bus » anti-émeutes (ceux de 10 places) et plusieurs voitures, soit autant de policiers mobilisés que de personnes présentes. Y compris bien sûr une rangée de policiers, en plus des vigiles privés, devant l’entrée de cette compagnie d’énergie qui prétend « concilier impact positif sur les personnes et sur la planète ». 💩 Fichage des personnes présentes avec photographies pour les renseignements généraux. 💩 Contrôles d’identité aux abords de la conférence de presse. La police a elle-même reconnu qu’il s’agissait de contrôles arbitraires. 💩 Différentes personnes se sont gentiment vues escortées lorsqu’elles ont rejoint leurs véhicules, afin de pouvoir prendre leurs plaques d’immatriculation en photo. Pour les renseignements généraux mais aussi pour une éventuelle sanction administrative communale ? Rappelons que les communes qui exigent obligatoirement des demandes d’autorisation préalables pour exercer les droits constitutionnels à se rassembler, à manifester et à s’exprimer sont dans l’illégalité la plus banale (non respect de la hiérarchie des normes, règne de l’arbitraire, etc.). 💩 Après la dispersion, un groupe de +- 7 personnes a été suivi dans les rues par un de ces mini-bus, tout bonnement harcelé quoi, avant et après un contrôle contre le véhicule avec intimidations (contrôles d’identité, visages pris en photo, fouilles, blagues de mauvais goût, etc.). 💩 Les dernières personnes présentes, qui sont allées boire un verre après le rassemblement, ont elles aussi été suivi•es par un des mini-bus. Celui-ci s’est garé et est resté devant le bar 🙄 (riez pas). Blagues à part, au vu du rôle historique de la police (elle a été créée suite aux milices bourgeoises pour protéger les propriétés des possédants), il n’y a pas à s’étonner de ces pratiques. Mais elles illustrent bien à quels points les autorités sont crispées sur ce sujet et qu’elles sentent que celui-ci peut faire bouger les choses. #DontPay #dontpaybelgique #onnepaierapas #wijbetalenniet #NoJusticeNoPeace

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Économie / Anticapitalisme

Crise énergétique ou crise immobilière ou crise migratoire ?

Pourquoi choisir ? Les sans papiers paient la note salée. Tout le monde le sait (et pas depuis hier), le bénéfice de Total Energies net a plus que doublé sur un an, 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre, porté par les conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix de l’électricité et du gaz [1] et aussi sur l’in(di)gestion des enjeux géopolitiques avec d’autres pays, y compris du continent africain. Plus de 60% des Belges craignent de ne pas pouvoir payer leurs factures d’énergie (selon le Grand Baromètre Le Soir-RTL-Ipsos - 73% des Wallons vivent dans cette crainte, 59% des Flamands et 70% des Bruxellois). Après la tornade du covid et les rengaines des violences institutionnelles, les factures d’énergies prennent la place. TOTAL ENERGIES vient à nouveau enfoncer le clou au sein des occupations des sans papiers en leur coupant l’électricité pour retard de paiement sur des factures excessivement salées. Deux occupations sur Bruxelles sont privées d’électricité depuis plusieurs jours, des lieux où vivent des enfants, des femmes, des personnes âgées, des personnes qui tentent d’organiser leur quotidien et leur lutte pour obtenir un statut régularisé. Sommes-nous les bouc-émissaires de tous les maux de cette société capitaliste où les plus « forts » (riches ?) d’entre eux ne sont solidaires qu’entre eux ? Où est cette solidarité qu’on crie partout, qu’on écrit partout qu’on chante partout ? Nous ne sommes pas obligés de les laisser faire et vous non plus ; et en même temps, sur qui pouvons-nous compter pour obtenir nos droits fondamentaux ? Les liens avec les institutions communales et fédérales sont fragiles et souvent si complexes qu’il faut sans cesse justifier, quémander, mendier. Les services sociaux ne répondent pas ou plus de manière individuelle et collective et ils sont débordés de toute façon, que ce soit pour « vos sdf » que « nos » sans papiers (avec ou sans logement). Les occupations de sans papiers sont la merci des comptables des compteurs. Nous approchons de ce que certains nomment trêve hivernale (qui n’existe pas en Belgique) du 1er novembre au 15 mars (on parle de « moratoire hivernal » depuis 2013) et les occupations bruxelloises sont déjà pleines à craquer et nous recevons depuis des mois des demandes de logement pour encore plus de familles d’origine de pays divers dont des pays hors « Tiers Monde ». Et la promesse d’accueil des réfugié.es ukrainien.nes s’avère loin d’être tenue. La Belgique sera sûrement encore condamnée pour mauvaise gestion de crise et en attendant, les sans papiers continuent à subir et jouer le rôle de paravents face aux manquements des gouvernements successifs. Pour le moment, seule la solidarité « infra-communautaire » des sans papiers et quelques réseaux associatifs permettent aux occupations de vivoter mais le coup de massue est tombé. Ce post est un énième constat, sans autre requête que de le visibiliser, à moins que vous ayez des parts chez Engie, ou...

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Logement / Squat

[Communiqué de Presse] Vers un camp de migrant·e·s en ville ?

🗣 #Communiqué de presse du @New Samu Social, Médecins Du Monde Belgique, Médecins Sans Frontières / MSF, CIRÉ-asbl Vluchtelingenwerk Vlaanderen et la Plateforme Citoyenne -BelRefugees- Burgerplatform Vers un camp de migrant·e·s en ville ? Les humanitaires doivent laisser des enfants et des familles en rue. La semaine dernière, la crise de l’accueil a atteint un nouveau sommet : des enfants seuls (MENA) ou en familles se sont retrouvé.e.s sans place d’accueil Fedasil alors qu’ils ont le statut de personnes en demande de protection internationale. Au rythme d’une véritable course contre la montre, les différents partenaires associatifs se sont démenés jour et nuit afin de trouver des solutions d’hébergement et d’accompagnement (repas, soutien médical, don de matériel, etc.) pour ces personnes. 30 enfants âgés de 15 à 17 ans et 30 femmes ont été accueillis au sein des dispositifs de la Plateforme Citoyenne. De leur côté, Vluchtelingenwerk Vlaanderen et le Samusocial ont accueilli plusieurs personnes, dont plus de 125 personnes en famille. Médecins sans Frontières a déployé une clinique d’urgence pour identifier les vulnérabilités médicales et fournir des soins de santé en absence de tout accompagnement médical de l’État. Aujourd’hui, journée mondiale du refus de la misère , de nombreux.ses demandeur·e·s de protection internationale sont à nouveau sur le carreau et doivent rester en rue, sans aucune perspective d’hébergement. Hélas, nos associations sont à bout de forces et de moyens. Nous n’avons plus les capacités d’intervention pour pallier aux failles du système d’asile en proposant de nouvelles places d’accueil. Ce soir et les soirs à venir, ce sont donc plusieurs dizaines d’enfants seuls (non accompagnés par un.e adulte) et de familles qui viendront s’ajouter aux nombreuses personnes sans abri, puisqu’à ce jour, aucune solution urgente n’est proposée par le gouvernement fédéral. Comme chaque soir, nous jouerons notre rôle humanitaire et, à défaut de pouvoir offrir un hébergement, nous accompagnerons ces personnes dans la mesure de nos moyens, avec des distributions d’eau, de nourriture, de couvertures, avec une attention particulière pour les personnes les plus vulnérables. La situation qui prévaut aujourd’hui inquiète. Selon nos dernières informations, une quarantaine d’enfants se retrouveront à la rue ce jour dès 17h ainsi que plusieurs dizaines de familles. Les organisations du Hub humanitaire, espace d’accueil de jour toujours ouvert après la fermeture de l’Office des Étrangers, se préparent logistiquement en vue d’équiper les enfants, familles et hommes isolés à vivre en rue pendant les jours et semaines à venir. Le secteur associatif est à bout de souffle, l’heure n’est plus aux tergiversations politiques. Des familles, des enfants, des femmes et des hommes sont laissés à leur sort par la Belgique et doivent passer la nuit en rue. Chaque nuit passée en rue est une nuit de trop. C’est le gouvernement en place qui...

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Racismes / Colonialismes

Samedi 29 octobre, toustes à la Marche pour le retour et la libération de la Palestine

Rejoignez la marche populaire internationale palestinienne au cœur de l’Europe. Ensemble sur la route du retour et de la libération, vers la victoire de la Palestine ! Le mouvement palestinien, arabe et international Masar Badil organise une Marche pour le retour et la libération de la Palestine le samedi 29 octobre à Bruxelles en Belgique. Cette manifestation défilera dans les rues de la capitale européenne afin de renforcer la solidarité avec le peuple palestinien et sa résistance, une cause anticolonialiste et antiraciste qui a plus que jamais besoin de la solidarité de tous. Le Mouvement Citoyen Palestine, Bruxelles Panthères et de nombreuses organisations de France, de Belgique et d’ailleurs soutiennent cette initiative et appellent à y participer en portant ses revendications : Pour une Palestine libre et démocratique de la mer au Jourdain ; Légitimité et soutien à la résistance palestinienne sous toutes ses formes ; Défense du droit au retour de tous les réfugiés palestiniens sur leur terre ; Liberté pour tous les prisonniers palestiniens, dont le communiste libanais Georges Abdallah emprisonné en France depuis 1984 ; Dénoncer la complicité des puissances occidentales, des régimes réactionnaires arabes et de l’Autorité palestinienne ; Boycott d’Israël et lutte pour son isolement au niveau international. Samedi 29 octobre, au départ de la Place Lumumba à 14h, cette marche se terminera devant le Parlement européen afin de dénoncer la complicité des pays de l’Union Européenne. Une large place sera faite à la dénonciation du blocus de Gaza grâce au cortège organisé par CAPJPO-Europalestine sur ce sujet. Le « Mouvement palestinien de la voie alternative révolutionnaire » appelle les masses de notre peuple palestinien à l’intérieur de la Palestine et partout en diaspora et en exil, les masses de notre nation arabe et toutes les forces progressistes et démocratiques dans le monde, en particulier nos communautés en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs, à se joindre à nous pour organiser la marche populaire palestinienne internationale à Bruxelles le samedi 29 octobre 2022. Cette marche descendra dans les rues de la capitale de l’Union européenne avec un rassemblement historique au Parlement européen pour souligner les points suivants : 1/ Nous affirmons l’insistance du peuple arabe palestinien à poursuivre sa lutte historique, son mouvement de libération nationale, et sa résistance vaillante et légitime par tous les moyens possibles, y compris son droit naturel à la résistance armée, afin de se défendre et de réaliser pleinement ses droits et aspirations nationaux. Tout d’abord, cela signifie le droit des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs maisons, leurs terres et leurs propriétés d’où ils ont été déplacés, et le droit et le devoir de libérer la terre de Palestine de la mer au Jourdain, de récupérer nos terres volées, de restaurer notre capitale historique Jérusalem, Al-Quds Al-Sharif, et d’exercer notre droit à (...)

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Économie / Anticapitalisme

Lancement de la campagne Don’t Pay à Bruxelles

Ce lundi 17 octobre, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, les collectifs Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas et Wij betalen niet se sont joints au Front Rendre Visible l’Invisible / Wat Verborgen is Zichtbaar maken pour une conférence de presse devant le siège de Engie Electrabel à Bruxelles. Ensemble, ces collectifs ont dénoncé le rôle de cette entreprise, et plus largement du marché privatisé de l’énergie. Des représentant-es de Wij betalen niet et Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas ont annoncé devant une cinquantaine de personnes le lancement d’une campagne nationale bilingue et décentralisée avec la mise en ligne du site Internet www.dont-pay.be Cette campagne a deux objectifs : ➡️ Faire baisser les prix des factures d’énergie ➡️ Sortir le secteur de l’énergie des marchés privés « Notre but n’est pas de pousser les personnes à ne pas payer et ainsi se mettre en danger, mais de nous organiser pour nous défendre collectivement face à ces factures impayables et injustifiables. Dans les faits nous sommes déjà des milliers à ne plus pouvoir payer, mais nous sommes isolé-es face à nos fournisseurs et aux huissiers, procès, frais, etc.. Ce problème de factures est collectif et pas individuel » ont-ils expliqué. Sur le site de la campagne www.dont-pay.be, on peut lire : ⚡️ Nous appelons à nous compter et à rendre visible l’ampleur du problème, et par la même occasion à rendre visible notre force collective. Chaque personne qui s’ajoute au compteur est une personne de plus qui témoigne qu’elle ne peut plus payer ou qu’elle ne veut plus payer pour les profits scandaleux des actionnaires. ⚡️ Nous appelons à nous défendre collectivement et à nous entraider. Contre les factures impayables, les compagnies d’énergie ou les huissiers, nous appelons à nous rassembler, à nous raconter nos situations, à nous informer, … ⚡️ Nous appelons à nous mobiliser. Le but de cette campagne est aussi de servir de relai à toutes les initiatives, actions et mobilisations contre la hausse des factures. La conférence de presse, qui se tenait dans l’espace public, s’est tenue malgré une évidente tentative d’intimidation et de dissuasion par la police, qui avait déployé un dispositif totalement disproportionné devant le siège de la multinationale et aux alentours. Des personnes issues des villes de Liège, Hasselt, Bruges, Louvain et Bruxelles, où des habitant-es ont commencé à s’organiser, ont également témoigné de leurs situations et de leurs initiatives en cours. Elles ont annoncé de prochaines assemblées populaires : le 18 octobre à Bruges, le 21 à Gand, le 29 à Hasselt et le 6 novembre à Liège. Des personnes ont également brûlé leurs factures dans un brasero pour signifier symboliquement leur refus de payer des factures littéralement impayables. Le choix du lieu, le siège social d’Engie en Belgique, n’était pas un hasard : Engie c’est l’entreprise qui s’est accaparé une partie conséquente de la...

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Racismes / Colonialismes

Haren, la prison enfermée dehors

Ce 30 septembre était un jour sombre pour les défenseurs des droits de l’homme et les militants anti-carcéraux. C’était en effet l’inauguration du mastodonte carcéral de Haren, la plus grande prison de Belgique destinée à accueillir 1200 détenu·es. Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, le secrétaire d’État de la Régie des Bâtiments, Mathieu Michel, et le Ministre Président bruxellois Rudy Van de Voorde se gardent bien d’aborder le coût total de l’opération. Le seul chiffre mis en avant est celui de 382 millions € pour la construction alors que la facture totale de ce partenariat public privé se chiffre à plus de 2 milliards € pour le remboursement de l’investissement et l’entretien complet des bâtiments sur 25 ans. Tout ça pour une prison obsolète dès son ouverture. Les agents pénitentiaires refusent de travailler à Haren, située dans un coin qui leur est insuffisamment accessible. Et qu’en pensent les familles des futurs détenus… Même son de cloche du côté des magistrats et des avocats qui craignent les embouteillages quotidiens pour relier facilement le palais de justice et la nouvelle prison ou amener les détenus place Poelaert. Marc Nève, président de la Commission centrale de surveillance du système pénitentiaire (CTRG) ne se prive pas d’affirmer que la nouvelle méga-prison est déjà dépassée. D’autres se frottent toutefois les mains. La Région bruxelloise voit d’un bon œil la possible récupération d’un terrain hautement attractif dans le haut de Saint-Gilles et Forest, là où se trouvent les trois prisons qu’Haren est censée remplacer. « C’est un terrain de jeux extraordinaire pour laisser place à l’imaginaire. J’y vois du mixte avec un parc et du résidentiel » déclare le CEO de Codabel, un investisseur immobilier. Qu’importe le coût humain supporté par les détenus. Il faudra toutefois patienter car pour lutter contre la surpopulation carcérale, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) a décidé de continuer à utiliser partiellement la prison de Saint-Gilles jusque fin 2024. En fait, personne n’est bénéficiaire dans cette sombre histoire, à part le consortium privé à la manœuvre. ✘ Pour plus d’informations, consultez le dossier #prison sur notre site ➡️ https://ieb.be/+-Dossier-prison-+

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Racismes / Colonialismes

Sabrina et Ouassim : Une première victoire contre l’impunité

La Chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Bruxelles a ordonné le renvoi devant le Tribunal de police des trois policiers responsables de la course poursuite qui a causé la mort de Sabrina et Ouassim. Pour rappel, le 9 mai 2017, Ouassim roulait à moto, Sabrina était passagère. La police les a poursuivi parce qu’ils n’auraient pas respecté la limite de vitesse et qu’ils n’auraient pas porté de chaussures adéquates. Dans le cadre de cette course poursuite, menée à très grande vitesse, une voiture s’est placée en travers de la route, juste à la sortie d’un tunnel. Ouassim n’a donc pas pu voir cette voiture en sortant de ce tunnel. La collision inévitable a entrainé sa mort, ainsi que celle de Sabrina. Les occupants de la voiture qui poursuivait directement la moto et le conducteur de la voiture qui a bloqué la sortie du tunnel doivent être jugés devant le Tribunal de police de Bruxelles. La Chambre des mises en accusation a considéré qu’il y avait des charges suffisantes de culpabilité pour renvoyer les policiers devant le Tribunal, du chef d’homicide involontaire. Le Tribunal décidera si ceux-ci sont responsables de la mort de Sabrina et Ouassim, et le cas échéant, quelle peine il convient de leur donner. Rendue plus de 5 ans après les faits, cette décision est l’issue d’un long combat des familles pour lutter contre l’impunité des policiers. Elles sont soulagées que les policiers dont les comportements ont causé la mort de leurs enfants doivent enfin s’expliquer lors d’un procès public.

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Écologie

La caravane des « Soulèvements de la Terre » passe par Bruxelles

Mardi soir, le Steki accueille des personnes impliquées dans l’organisation du mouvement des « Soulèvements de la Terre », en France, et d’autres qui prennent part à des luttes de territoire en Belgique. Présentation et discussion. La caravane des "Soulèvements de la terre" passe par Bruxelles. Saison 4 : LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE ENFONCENT LE CLOU ! En co-organisation avec des acteurs de luttes de territoire de Belgique. En France : "En 18 mois et face à l’urgence absolue qu’atteste l’état du monde, nous avons - à plusieurs centaines ou milliers - occupé et mis en culture des terres menacées, bloqué et désarmé des industries du béton ou des biotechnologies, assailli et débâché des méga-bassines, fait obstacle à des chantiers et participé à faire reculer très concrètement des plans d’aménagement marchands. Nous nous situons à une première étape de la constitution d’un front de résistance au désastre et de reprise en main de nos moyens d’existence." En Belgique : Après l’action Code Rouge, comment amplifier l’impact effectif de nos actions et le tissage de nos luttes et stratégies ? Quelles inspirations et énergies pour nos contextes de luttes ici ? Dans les suites des Zad de la Chartreuse, Arlon, le Mouvement Stop Alibaba ou Occupons le Terrain, Code Rouge ou encore les luttes urbaines pour le logement... Lors de cette rencontre, nous partagerons récits et analyses depuis l’intérieur des Soulèvements de la terre, avec une présentation du mouvement, ses luttes et actions et son fonctionnement ; ainsi que les échos et les suites possibles d’actions comme "Code rouge", qui a permis le blocage de sites de TotalÉnergie en Belgique les 8 et 9 octobre dernier... Accueil 18h30 Présentation 19h Discussion 20h Bienvenue ! Au Steki, rue Gustave Defnet n°4-6, Saint-Gilles, Bruxelles. Un petit buffet est prévu sur place : une participation d’ 1 € aux frais de la soirée est demandée. En cas de forte affluence, on se dirigera vers un autre local situé non-loin de là...

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Contrôle social / Répression

[Balade/Cartographie] Surveillons la surveillance

Cartographie de la vidéosurveillance dans les lieux publics de Bruxelles. Cartographie de la vidéosurveillance dans les lieux publics de Bruxelles. Nous vous proposons une balade à travers les rues de Saint-Gilles pour identifier les caméras de surveillance (publiques, privées, ANPR [1] …), mais aussi les antennes, les dispositifs publicitaires et les mobiliers urbains anti-SDF. Toutes les informations récoltées seront chargées sur OpenStreetMap et viendront compléter la cartographie en ligne du contrôle social. Cet évènement sera animé par Technopolice. Technopolice est un collectif bruxellois qui lutte contre la surveillance de nos villes et de nos vies, notamment par l’accès aux informations concernant les caméras et autres dispositifs qui épient nos mouvements, nos habitudes et modifient ainsi nos comportements (reconnaissance faciale, drones, caméras ANPR sensées reconnaître les plaques d’immatriculation…). INFOS PRATIQUES * Quand ? dimanche 16 octobre 2022 de 14h à 17h. * Où ? 66, rue Coenraets – 1060 Bruxelles. * Pour qui ? tout le monde à partir de 12 ans. * Tarif : Gratuit. * Inscription indispensable via info@centrelibrex.be (Max 20 personnes) 16/10/22 | Surveillons la surveillance - Centre Régional du Libre Examen Lecture Cet évènement est en lien avec celui du 22/11/22 intitulé « Pourquoi faut-il résister aux GAFAM* ? » *Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft... Ces évènements vous sont proposés dans une réflexion qui vise à nous libérer des GAFAM Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.Dans cette optique, nous vous recommandons chaudement ces ateliers d’autodéfense numérique : Chaque premier lundi du mois, de 17 h à 19 h, 101 rue Josaphat – 1030 Schaerbeek.Par Technopolice. Chaque deuxième lundi du mois, de 17 h à 19 h, Rue de Danemark 70b à Saint-Gilles.Par Tac Tic Asbl.

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Logement / Squat

Mini-accord sur la limitation de l’indexation des loyers

Il aura fallu plus de six mois au gouvernement bruxellois pour se mettre d’accord sur un mécanisme de limitation de l’indexation des loyers. Six mois de blocage au sein de la majorité alors même que l’urgence à laquelle doit faire face un nombre croissant de ménages bruxellois devient intenable. Six mois pour finalement copier la mesure tout récemment adoptée par la Flandre et qui prévoit de limiter l’indexation des loyers pour les logements les moins performants énergétiquement. Il est donc prévu à Bruxelles, que les propriétaires d’un logement de PEB F ou G ne puissent plus indexer leur loyer, et que seul 50% de l’indexation soit autorisée dans les logements de PEB E. Le seul élément qui sauve un tant soit peu cette mesure, c’est que pour l’appliquer il faut que le bail soit enregistré (ce qui est déjà une obligation légale) et que le propriétaire ait réalisé un PEB du logement. Étant donné que la moitié des logements bruxellois ne disposent pas aujourd’hui d’un PEB, cela fait déjà autant de logements pour lesquels l’indexation est rendue impossible. Mais encore faut-il que le locataire soit au courant de ces conditions, et qu’il se donne les moyens de s’opposer à son propriétaire dans un rapport de force que l’on sait très inégal. Il faut savoir également que la mesure n’est valable que pour 12 mois et ne prévoit pas d’effet rétroactif, ce qui rend encore plus inacceptable le retard accumulé par le gouvernement sur ce dossier et l’inégalité de traitement avec les locataires ayant été indexés récemment à des taux avoisinants souvent les 10%. Il est urgent à présent de se mobiliser pour que ces 12 mois permettent la mise en œuvre de moyens plus structurels d’encadrement des loyers à Bruxelles. Contact : Martin Rosenfeld

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Prisons / Anticarcéral

La joyeuse rentrée de Murmuziek - Prison Break Épisode 3

Fil rouge de cette série : la quête de traces, de témoignages autour des prisons de Saint-Gilles et de Forest amenées à disparaître prochainement du paysage. C’est avec une joie particulière que notre brigade Social Mic Mac, nourrie jusqu’à présent de regards extérieurs de riverains, a pu enrichir sa chronique de voix du dedans à l’occasion de la joyeuse rentrée du projet Murmurziek. MURMUZIEK by MURMUZIEK Cap sur le centre culturel Jacques Franck pour la sortie festive de l’album du collectif Murmuziek, fruit de collaborations et d’ateliers d’écriture et de rap menés depuis cinq ans dans les murs de la prison de Forest avec les détenus. C’est un vendredi soir sur la terre. Après un passage à l’accueil repimpé du Jacques Franck, nous pénétrons dans l’ambiance feutrée de la cafétéria du lieu. Des enfants sautillent un peu partout, des adultes de toutes catégories d’âge et de style s’embrassent et devisent joyeusement. Nous croisons furtivement Barbara Decloux, chargée de projets socio-artistiques pour le centre culturel saint-gillois, qui porte le projet en partenariat avec le SLAJ-V (Service laïque d’aide aux justiciables et aux victimes) et la FAMD (Fondation pour l’assistance morale aux détenus). Elle nous annonce un peu de retard dans les performances, car « on attend que certains prisonniers puissent nous rejoindre ». L’ambiance chauffe dans la salle de spectacle. Les personnes rentrent rapidement, le bar se vide. En guise de lancement des festivités, des clips vidéo accompagnant les productions musicales sont projetés. Ils nous plongent dans une atmosphère tantôt futuriste, tantôt végétale, où les artistes évoluent masqués sur fond de décor galactique ou de salade de fruits, en fonction des titres, dont le bien nommé : « Le fruit de la patience ». Le public forme un arc de cercle face à une petite scène, dans un rapport de proximité très serrée avec les rappeurs qui s’y succéderont. « Bonsoir ! » « Allô, allô, allô, on est ensemble ou pas wesh ? » Les concerts démarrent. La foule est en liesse. Le plancher vibre. Les artistes sont accompagnés par une bande-son live gérée par l’un des artistes associés au projet. Et ça dépote. Les paroles décrivent un vécu urbain qui flirte avec la délinquance, comme un avant-goût de prison. « La morale me casse les couilles. » « Vivre dans l’illicite, on connaît que ça. » « Elle passe ses journées à attendre pendant que je suis occupé à vendre. » Très rapidement, un petit garçon situé au premier rang capte l’attention et vole presque la vedette aux artistes. Il danse, combine tous les types de chorégraphie avec virtuosité et enthousiasme. Sika, le dernier artiste à monter sur scène pour représenter le projet Murmuziek, s’empare du micro et s’adresse à la foule : « Je ne sens pas si vous sentez ce qui se passe ? » « Si on sent ce qui se passe », lui crie le petit garçon survolté. « Alors dis-moi, qu’est-ce qui se passe ? » « Il va y avoir une...

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Médias

[Rencontre festive] Musée du C/Kapitalisme Museum

🤷 Tu as entendu parler du Musée du Capitalisme et tu te demandes ce qui s’y trame ? ⚖ Tu es à la recherche d’un collectif jeune et dynamique engagé pour une société plus juste ? 🌍 Tu as envie d’agir collectivement pour promouvoir des réflexions autour des enjeux du système capitaliste ? 🥳 Ou tu connais déjà le collectif et tu as juste envie de venir passer nous dire coucou ? Rencontrons-nous pour partager des bons moments et multiplions les lieux de débats pour changer ce monde (en quoi tu nous le diras !). Le collectif est ouvert à tout le monde (quelles que soient tes idées, tes origines, tes identités ou ton parcours). De nombreux projets pour lesquels toute aide/énergie/regard est la bienvenue : 🚛 l’installation du Musée Nomade aux différents endroits où nous sommes invité.es, 🚲 un tour à vélo à la rencontre de notre société avec/par/pour des jeunes, ✏ des animations dans des classes de secondaires et pour le grand public 🎵 participation à ESPERANZAH ! 2023 Accueil dès 14h. Début des activités à 14h30 (mais tu peux te joindre à nous même plus tard pendant l’après-midi), apéro en musique à 17h. Le collectif est impatient de vous rencontrer ! N’oubliez pas de prendre : 🥕 de quoi grignoter 💰 de l’argent liquide pour se rafraîchir au bar En option : 🎺 ton instrument de musique si ça te chauffe de jouer un peu Au programme : présentation du collectif, super ateliers surprise, apéro, musique et plein de bonne humeur à partager ! Viens comme tu es et rejoins-nous ! P.S. : si tu n’es pas disponible le 6 novembre, contacte-nous via contact@museeducapitalisme.org !

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Racismes / Colonialismes

Dé-Ra-Ci-Né.e ? 2 voix 4 mains. Mi & Mo

Ce texte écrit à 2 voix 4 mains en écho au spectacle Déraciné.es proposé par DALVA (Camille Weale & David Marolito) autour des poèmes de Bob Kaufman a été lu à plusieurs reprises, chaque fois sur l’invitation des amis DALVA. Modou Ndiaye (Mo ci-dessous) est porte-parole du Collectif La Voix des sans papiers de Bruxelles et de la Coordination des sans papiers de Belgique, également chercheur en éducation permanente au service des luttes sociales, spécifiquement des sans papiers, sa pratique d’écriture est augmentée par les prises de parole en public lors de manifestations politique, culturelles et son parcours personnel de sans papiers pendant 8 années en Belgique. Milady Renoir (Mi ci-dessous) est poétesse et performeuse, soutien à la lutte des sans papiers. Elle anime des ateliers d’écriture avec des personnes plus ou moins en écriture mais toujours en récits. Sa pratique d’écriture est enrichie par les alliances avec des personnes dont la lutte, la survie et la rage font terreau et terrain de résistance. La collaboration avec Modou est née d’un désir personnel et politique de rendre compte et demander des comptes aux instances mortifères, dont l’Etat belge. Les textes écrits par Modou et Milady sont écrits sous l’influence de nombreuses situations et regards, mixant les plaidoyers politiques, la poésie d’au moins 2 pays (1 des 2 est le Sénégal) et la possibilité d’un amour révolutionnaire. Déraciné.e – ‘version longue’ Mo Dé Mi Ra Mo Ci Mi Né Mo Léger sur la langue ?? Mi Lourd dans le cœur ! Modou, quel déraciné es-tu ? Mo Racines de plusieurs territoires Monde en effet miroirs Je suis là bas chez moi Je suis ici chez moi Mi Monde… Racines… Mots… symboles Mais en vrai Ici, on t’a dit in-té-gra-tion Ou était ce Dés-in-té-gra-tion On t’a dit Pas ici ni maintenant Assimile toi Toi, tu dis Maison partout Justice nulle part Brutalité partout Solidarité au placard Comment respire ton diaphragme ? Tu renfermes ton passé Ou Tu renforces ton présent ? Quelles racines te poussent encore ? Mo Et moi, Je me dis les gens qui ont grandi ici, Qui ont si peu la connaissance de leurs origines, Sont-ils déracinés ? Pourquoi se sentent-ils encombrés ? De quel terreau se nourrissent leurs racines ? je ne me sens pas déraciné Je vis dans deux villes qui font planète De ma parcelle à Bruxelles Dans Dakar et dans le hasard Quel village est le monde ? Mi Ton récit est celui d’une des trop de traversées Un principe actif chez les sans papiers, les exilés Je sais que quand tu dis JE Y a tout un NOUS avec Ce NOUS vagabond clandestin d’un monde scindé en hémisphères Hémisphères est ce qu’on a une gueule d Hémisphères ? Modou D’où es-tu quand tu dis tu ? Mo Je te parle de la Voix des Sans Papiers Mon village sans frontières J’y entends ma langue wolof et des langues limitrophes Encore et encore je mange wolof, je dors wolof, je ris wolof Je parle du pays avec ceux de là bas et d’autres d’ici Y a du TU dans nous...

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Migrations / Frontières

[Projection-rencontre] « On la nomme la brûlure » de Bénédicte Liénard et Mary Jimenez

Le dimanche 13 novembre à 16h nous projetterons le film « On la nomme brûlure » et recevrons Bénédicte Liénard, une de ses deux réalisatrices. On la nomme la brûlure - Trailer Lecture Ce documentaire poétique raconte des mères endeuillées de jeunes qui ont tenté la traversée de la Méditerranée. Une médecine légiste examine le corps d’un jeune naufragé et s’interroge. Qui était-il ? Qu’a-t-il vu ? Que dirait-il s’il pouvait parler ? À ses questions se mêle le chœur des mères endeuillées. Elles évoquent la mémoire de leur fils qui aparaît dans leurs rêves. Elles racontent la désolation qui pousse à partir et demandent justice. Neuf gamins d’un même village ont tenté la traversée meurtrière. Seul un survivant pourrait raconter l’histoire d’un tel naufrage. Bénédicte Liénard et Mary Jimenez collaborent depuis de longues années. Mary Jimenez est née au Pérou, où elle a étudié l’architecture. Elle est venue ensuite étudier le cinéma à l’Insas et réalise et enseigne la réalisation. Bénédicte Liénard est d’origine du Borinage, le succès de son premier documentaire Têtes aux murs, lui permet de réaliser son premier film de fiction Une part du ciel qui est sélectionné à Cannes 2002 (Un certain regard). D’arbres et de charbon apparaît dans sa filmographie comme une nécessité de penser et de fabriquer le cinéma dans le temps et de manière artisanale. Après le film de fiction Le Chant des Hommes, elle travaille avec Mary Jiménez et réalise au Pérou Sobre las Brasas et By the Name of Tania (Berlinale 2019). Au théâtre, elle crée Tous les autres s’appellent Zeki avec des demandeurs d’asile et elle interroge le devoir de sépulture avec Sortir du noir. On la nomme la brûlure est le film qui prolonge cette réflexion ! En ce moment elle prépare un film hybride, Fuga, qui sera tourné en Amazonie Péruvienne. Bénédicte Liénard sera présente pour répondre à nos nombreuses questions et parler de son itinéraire. Par souci d’organisation, veuillez si possible signaler votre venue à l’adresse info@upjb.be Tarif : 6 € – Prix membre : 4 € – Tarif réduit (chômeurs, étudiants) : 2 € – Tarif de soutien : 8 €. Paiement sur place et en espèces.

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Guerre / Antimilitarisme

[Vidéo] Rights, No Deaths ! (ZIN TV)

Rights, No Deaths. Lecture Plus de 28 000 personnes sont mortes depuis 2014 en essayant de rejoindre l’Europe ou de franchir ses frontières intérieures, 49 000 depuis 1993. Elles viennent d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient et disparaissent surtout en Méditerranée et dans l’Atlantique, mais aussi dans les Balkans, dans les Alpes, dans la Manche, dans la Bidassoa au pied des Pyrénées et dans d’autres zones frontalières. En parallèle, les personnes qui parviennent à franchir ces frontières, travaillent et contribuent au développement des sociétés européennes, sont parfois maintenues des années sans droits, sans papiers. Pour ne pas avoir “les bons papiers”, ils et elles sont empêché.e.s d’accéder à leurs droits les plus fondamentaux, comme l’accès à la santé ou à la justice. Ces morts et ces situations de vie sont invisibles pour la grande majorité de la population, tout comme la responsabilité de l’UE à leur égard. Or, de toute évidence, les États européens ne reconnaissent pas à tout le monde le droit de circuler librement et en toute sécurité, comme celui de jouir de ses droits fondamentaux. Face à cette situation, une action de protestation s’est organisée le 1er octobre 2022 à Bruxelles avec différentes organisations européennes qui défendent les droits des personnes migrantes. Le slogan “Rights. No Deaths” a été choisi car en plus des morts, la campagne dénonce la souffrance des personnes sans-papiers. Vivre, c’est vivre avec des droits. Pour aller plus loin et restez informer des prochaines actions de cette campagne : https://rights.nodeaths.eu/en/ https://www.facebook.com/MarchToBrussels/

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Racismes / Colonialismes

[Manifestation] Pour le droit des étudiant.e.s

🙏🏼En 2021, deux étudiant·e·s gagnent un procès autorisant le port du foulard dans leur établissement. Pourtant, un groupe de profs et d’autres s’est créé et s’oppose à la victoire de ces deux étudiantes en lançant un nouveau procès ce vendredi. De plus, le point interdisant le port de signes convictionels existe toujours dans le règlement 2022-2023 de l’établissement. Pour rappel : Chaque étudiant·e doit avoir le droit d’étudier sans se sentir discriminé. Chaque étudiant·e doit avoir accès aux études supérieures. C’est pourquoi, à l’initiative du conseil étudiant de la haute école de Francisco Ferrer et avec le soutient de la FEF, une mobilisation sera organisée pendant le procès et devant le tribunal pour que les droits des étudiant·e·s soient respetés Quand ? 9h - ce vendredi 14/10 Où ? Place Poelaert, Bruxelles PETITE INFORMATION : Pour les personnes qui souhaiteraient participer à la manifestation organisée par le CEA, nous vous invitons à vous y rendre directement dès 9h. Il est important que nous y soyons tous avant 9h afin de commencer la manifestation ASAP. Le rendez-vous se fait donc directement Place POELAERT et non pas Place Anneessens. Pour ceux qui aimeraient partir en groupe, le CEA sera sur la place dès 8h30. Le mieux serait d’être le moins possible sur la place et qu’un maximum se rende directement au palais de justice. À demain 🙏🏼 Merci à tous pour votre participation et votre SOUTIEN !🤲🏼

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Racismes / Colonialismes

Balades guidées décoloniales et féministes (avec interprétation en langue des signes francophone de Belgique)

Le collectif RuElles, un collectif d’habitant.e.s bruxellois.e.s, vous propose de découvrir et déconstruire la propagande coloniale à l’œuvre dans nos rues à travers une visite guidée d’Etterbeek. De nombreuses traces de la colonisation sont encore présentes dans notre espace public. À Etterbeek particulièrement, un grand nombre de rues portent des noms d’hommes, acteurs de la colonisation. A travers ces visites, le collectif RuElles souhaite interroger les rapports de domination au sein de notre société et proposer des pistes d’action pour des rues qui reflètent mieux notre société. En outre, les visites s’appuient sur des noms de rues temporairement rebaptisées en l’honneur de femmes qui ont elles aussi fait l’Histoire et dont on occulte trop souvent les rôles. Ces sujets vous interpellent aussi ? Le collectif RuElles, en collaboration avec le Collectif Mémoire Coloniale et Lutte Contre les Discriminations et ZIN TV et avec le soutien de la Ligue des droits humains, vous donne rendez-vous : le 22/10/2020 à 14h00, avec interprétation en langue des signes francophone de Belgique Départ : Croisement rue Coquilhat et rue Lippens à 1040 Etterbeek Arrivée : Parc Jouët-Rey Durée : 2 heures Parcours accessible aux personnes à mobilité réduite Gratuit, sur inscription : collectif.ruelles@nubo.coop ou Sarah : 0494 49 55 86

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Migrations / Frontières

[Soirée de soutien] aux personnes sans-papiers du collectif « Rocking squat »

📢 Au programme, des repas préparés par le collectif « Rocking Squat » à prix démocratiques, un bar ouvert toute la soirée, trois concerts d’artistes aux styles variés et du son toute la nuit. 🥳 Pour clôturer les « Classes de lutte », les Jeunes FGTB Bruxelles et des habitant-e-s du collectif « Rocking Squat » organisent une soirée de soutien aux personnes sans-papiers de ce collectif. 🏢 La soirée aura lieu au 121 rue du trône, à Ixelles dans la salle de fête du collectif « Rocking Squat », un lieu incroyable. L’entrée est à prix libre, mais limité à 250 personnes. Les portes ouvriront dès 19h30. 🙏 Une partie du bâtiment sera accessible toute la soirée, le reste vous sera fermé afin de ne pas réveiller les habitant-e-s, en particulier les enfants, qui habitent sur place. Respectez-les indications svp. Un service d’ordre sera organisé en conséquence. Vous pourrez également les interpeller si vous ne vous sentez pas bien ou si vous êtes témoin/victime d’agressions sexistes, racistes, homophobes, ... A bientôt ! 📰 Programme : 19h30 : ouverture des portes. 20h00-20h30 : concert de Menel 21h-21h45 : concert de Lord 22h15-23h15 : concert d’Anti-skapitalista 🎵 Dj’s et son le reste de la nuit. ⚠ Informations pratiques : ➡ Entrée prix libre ➡ 121 rue du Trône (1050, Ixelles), dès 19h30. ➡ Nombre de place limité à 250 personnes.

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