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Écologie

Groen, visé par une action contre le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE)

🔥 Ce matin, le siège de Groen a été visé par une action contre le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE),qui permet aux entreprises de l’énergie de poursuivre en justice les Etats qui prennent des décisions qui vont à l’encontre de leurs intérêts. Un Traité scandaleux et climaticide, qui doit disparaitre. 👎 La ministre de l’énergie Tinne Van der Straeten soutient la modernisation du TCE, pourtant dénoncée par de nombreux acteurs de la société civile. Le 22/11 a lieu le vote qui renouvellerait le TCE. La Belgique va « probablement s’abstenir » (ce qui équivaut à soutenir) alors qu’il faudrait demander la sortie immédiate de la Belgique du TCE, comme la Pologne, la France, l’Espagne et les Pays-Bas. 🛢 La Ministre Groen est conseillée sur le sujet par Maria-Antoinetta Simons, qui a travaillé durant de longues années pour le TCE. Un conflit d’intérêt évident ! 📍Les activistes demandent à Tinne Van der Straeten et à son parti Groen de voter la sortie immédiate de la Belgique du TCE. Et ce, quoi qu’en pense sa conseillère Maria-Antoinetta Simons. #ExitECT #StopECT #WhoIsMariaAntoinettaSimons ? Plus d’infos sur le TCE et pourquoi c’est la merde dnas cette article : Un Traité pour les gouverner tous L’expansion constante du Traité de la Charte de l’énergie, et le pouvoir qu’il donne aux entreprises pour s’opposer à la transition énergétique Dans la presse : Des activistes placardent le siège du parti Groen (Le Soir) Activisten beplakken hoofdkwartier Groen met affiches : “Fossiele Lobby is Groen binnengevallen” (HLN)

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Droits sociaux / Services publics

Lieux de rendez-vous aux piquets de la CSC sur Bruxelles

📣Alors que les prix et les factures d’énergie explosent sans que nos salaire et allocations suivent, les actionnaires des grandes entreprises accumulent toujours plus de profit en détruisant la planète, en faisant pression sur nos conditions de travail, nos services publics et notre sécu. Des plus précaires, sans emploi, sans revenu, sans papiers, jusqu’à la fameuse « classe moyenne inférieure », beaucoup son contraint.e.s de reporter leurs soins de santé, de sacrifier leur vie sociale, de sauter des repas, jusqu’à perdre leur logement qu’iels ne peuvent plus payer. Les travailleur.euse.s des secteurs sociaux, sanitaires et culturels, sous-financés et surchargés depuis longtemps, ne parviennent plus à répondre aux besoins fondamentaux de la population. Pourtant, aux différents niveaux de pouvoir, les mesures censées freiner l’hécatombe sont clairement insuffisantes. Pire, elles accentuent encore les injustices en s’attaquant par exemple aux crédits-temps, à la presse associative, au financement des soins de santé, en concédant, une fois de plus, des cadeaux aux grandes entreprises qui n’en ont pas besoin à travers la diminution des cotisations patronales au détriment de la collectivité, ou encore en retardant dramatiquement les mesures structurelles nécessaires à la transition écologique qui ne peut plus attendre, il est minuit moins une ! Le 9 novembre, on arrête tout ! C’est le moment d’exprimer la colère qui bouillonne un peu partout, comme ont commencé à le démontrer les travailleur.euse.s de l’enseignement, des transports publics ou des CPAS en grève ces dernières semaines. Cette journée d’actions et de grève générale appelée en front commun par les syndicats doit donner le ton. Et, comme en France ou en Grande-Bretagne, cette mobilisation doit pouvoir s’amplifier en Belgique aussi pour forcer un transfert des richesses des actionnaires vers les travailleur.euse.s, non seulement dans les grandes entreprises du privé mais aussi pour un refinancement des services publics, de l’associatif et de la sécu et pour la concrétisation de la transition écologique. La CSC organise des piquets et des rassemblements à Bruxelles, notamment ici : 📌 Zoning industriel de Neder-over-Hembeek (Pour le secteur des transports et de la communication)- Chaussée de Vilvoorde n°233, 1120 Bruxelles – De 5h à 14h 📌Rond-point Schuman (Front commun, pour le secteur du nettoyage et du gardiennage) – De 6h à 14h 📌 Hôtel Mariott (Pour le secteur de l’alimentation et des services) – Rue Orts n°3, 1000 Bruxelles – De 7h à 10h 📌 Shopping Docks Bruxsel (Pour la CNE commerce) – Bd Lambermont n°1, 1000 Bruxelles – De 9h à 14h 📌 Piquet devant la société Trixxo, Bd Jacqmain n°18 (11h) + action devant le cabinet du ministre B.Clerfayt, Bd St Lazare n°10 (13h) (Pour le secteur des titres-services) 📌 Devant le cabinet Maron-Clerfayt-Van den Brandt (Pour les services publics), square St-Lazare – De 8h à 10h 📌 Caravane CNE/Puls (Secteur des banques et des...

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Contrôle social / Répression

Droits et solidarité face à la répression policière

Vous avez déjà été confronté.e à la police dans des contextes variés (quotidiennement dans l’espace public, dans des locaux d’associations, en manifestation, etc.), et pour cette raison vous désirez vous informer sur vos droits face à la police ? Deux journées pour comprendre et agir sur les conditions d’émergence et les conséquences des violences policières et certaines formes de répression, à l’encontre des personnes migrantes, dans le cadre d’actions militantes, dans la rue, etc. Impossible de penser abstraitement les violences policières sans interroger les politiques migratoires, les politiques criminelles ainsi que le traitement judiciaire et médiatique de ce sujet. La multiplication et la médiatisation des affaires de violence policière mettent en lumière et en débat le racisme et l’impunité structurant ce phénomène et font émerger plusieurs questions que nous tenterons d’aborder lors de ces deux journées – Quels sont les cadres organisationnels, politiques et juridiques dans lesquels s’ancrent les interventions policières en Belgique ? – Quelle analyse critique produire du traitement médiatique des violences policières ? – Quels sont nos droits face à la police dans des contextes de solidarité notamment avec les personnes migrantes, en manifestation ou dans des actions plus directes ? – De quels soutiens légaux peut bénéficier la lutte contre la criminalisation racialisée dont font l’objet la majorité des victimes de violences policières, parmi lesquelles les personnes migrantes et sans-papiers ? Intervenant·e·s Rémy FARGE, formateur à la Ligue des droits humains Sarah BAHJA, coordinatrice d’outils pédagogiques chez ZIN TV Alexis DESWAEF, avocat militant pour les droits humains Objectifs Connaître les droits face à la police en contexte de solidarité ; Appréhender les enjeux légaux et institutionnels de la répression en Belgique ; Dégager des pistes d’action au départ d’affaires concrètes. Infos pratiques Quand ? 2 journées de formation : les mardis 15 et 22 novembre 2022 (de 9h00 à 17h00) Où ? Au CFS-ep 26 rue de la Victoire, 1060 Saint-Gilles Prix ? 65 euros /30 euros - réduction pour étudiant·e·s ; demandeur·euse·s d’emplois... Le prix ne doit pas être un obstacle à l’inscription, contactez-nous ! (pause café et lunch-sandwich inclus)Pour s’inscrire ? Compléter le formulaire d’inscription en ligne (CODE formation : répression_2022) RENSEIGNEZ-VOUS / Les formations du CFS-EP sont éligibles au financement des formations du Fonds 4S. Soutien à la formation « Formations clés sur porte » qui concerne tout travailleur.euse.s issu de la Commission Paritaire 329.02 ou 329.03. > https://www.fonds-4s.org/

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Santé / Soins

[Colloque] Observatoire des personnes transgenres en prison - Quels constats ? Quelles perspectives ?

En juin 2021, les asbl Genres pluriels et I.Care se sont associées pour créer un observatoire des vécus et réalités des personnes transgenres en prison En effet, face aux témoignages que nous avions déjà pu récolter et partant du constat du manque d’informations précises sur les modalités d’incarcération de ces personnes, il nous a semblé nécessaire de récolter des données plus précises afin de permettre, à terme, un meilleur accompagnement de ce public, voire une meilleure gestion de leur situation avant même que les personnes n’entrent en détention. À l’occasion du festival Tous les genres sont dans la culture et dans le cadre des Journées nationales de la prison, nous organisons une journée d’échanges. Les échanges auront lieu en français GRATUIT Inscription obligatoire à contact@genrespluriels.be Programme complet sur le site de genres pluriels Programme 09h30-10h00 : Accueil 10h00-11h00 : Observatoire des vécus et réalités des personnes transgenres en prison Vinciane Saliez, directrice de l’asbl I.Care Max Nisol, membre fondateur, psychologue et formateur chez Genres pluriels asbl 11h00-11h15 : Pause 11h15-12h15 : Point de vue de l’administration pénitentiaire et de l’IEFH Tom Van Wynsberge, juriste à la direction générale des établissements pénitentiaires Françoise Goffinet, attachée auprès de l’Institut pour l’égalité des femmes et les hommes Un.e directeur.trice d’un établissement pénitentiaire (sous réserve) 12h15-13h15 : Pause 13h15-14h15 : Genre et prison, le point de vue de la recherche Olivia Nederlandt – professeure de droit pénal à l’Université Saint-Louis-Bruxelles Lola Gauthier – chercheuse au CRID&P (Centre de recherche interdisciplinaire sur la déviance et la pénalité) à l’UCLouvain et doctorante F.R.S.-FNRS Aurore Vanliefde - chercheuse doctorante en criminologie à la KU Leuven, financée par le FWO 14h15-14h30 : Pause 14h30-15h30 : Perspectives suisses et françaises Jean-Sébastien Blanc, collaborateur scientifique du Centre suisse de compétences en matière d’exécution des sanctions pénales (Suisse) Kévin Chausson, Contrôleur chargé des enquêtes et des saisines auprès du Contrôle général des lieux de privation de liberté (France) 15h30-16h00 : Conclusions de la journée 16h00-16h30 : Verre de clôture En partenariat avec I.Care

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Santé / Soins

5e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA SANTÉ EN LUTTE // DE ZORG IN ACTIE 5e ALGEMENE VERGADERING

❌ Après la crise Covid19, il est urgent de refinancer nos soins de santé ! // Na de Covid19-crisis is het dringend nodig om onze gezondheidszorg te herfinancieren ! ❌ [Nederlands onder] 📌 Plus de deux années après le déclenchement de la pandémie, force est de constater que les promesses d’amélioration des conditions de travail dans notre secteur ont été oubliées par le gouvernement. Pire, le ministre de la santé vient d’annoncer de nouvelles économies dans le secteur à hauteur de 300 millions d’euros. 📌 Alors que l’on fait face à une augmentation des démissions, à un épuisement généralisé et à une dégradation de la qualité des soins, il est temps que cela change et nous pensons que la mobilisation doit continuer ! 📌 La situation dans nos soins combinée à une crise sociale sans précédent (explosion des prix de l’énergie, des moyens de subsistance,...) est explosive. On peut d’ailleurs le voir dans les différentes mobilisations qui se sont développées ces dernières semaines contre la vie chère, contre le mal-être au travail, etc. 📌 Avec cette nouvelle Assemblée Générale, nous voulons prendre le temps de discuter de notre vécu, de la situation dans nos différentes institutions. Cela sera aussi l’occasion de réfléchir aux initiatives à prendre pour relancer la mobilisation du secteur de la santé en Belgique. Rejoins-nous ! ❌ Assemblée de 11h à 17h ❌ L’assemblée sera suivie à 17H d’un apéro et d’un repas solidaire. Pour nous organiser au mieux, nous te demandons de remplir ce formulaire (lien googleform) pour les inscriptions (à l’AG, au repas, à la garderie,...). 📌 Ordre du jour I/ Intro Mot de bienvenue Bilan Financier Bilan général de LSL depuis la dernière AG II/ Luttes dans la santé aujourd’hui , écho du terrain PAUSE 13h-> 14H III/ Revendications Travail en sous-groupes + d’effectifs + de salaires + d’humanité Plénière mise en commun, validation des revendications prioritaires et décisions des actions à mener. IV/ mot de la fin ❓ Pour toute question, contacte-nous sur lasanteenluttebxl@gmail.com 📌 Ruim twee jaar na het uitbreken van de pandemie is duidelijk dat de beloften om de arbeidsomstandigheden in onze sector te verbeteren zijn vergeten door de overheid. Erger nog, de minister van Volksgezondheid heeft zojuist nieuwe besparingen in de sector aangekondigd van 300 miljoen euro. 📌 Nu we te maken hebben met een toename van ontslagen, algemene uitputting en een verslechtering van de kwaliteit van zorg, is het tijd dat hier verandering in komt en wij vinden dat de mobilisatie moet doorgaan ! 📌 De situatie in onze zorg gecombineerd met een ongekende sociale crisis (explosie van energieprijzen en die van alle middelen en voorzieningen om te leven,...) is explosief. We zien het ook in de verschillende mobilisaties die zich de afgelopen weken hebben ontwikkeld tegen de hoge kosten van levensonderhoud, tegen de malaise op het werk, enz. 📌 Met deze nieuwe Algemene...

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Santé / Soins

Pourquoi la santé en lutte appelle à participer à la grève générale du 9 novembre ?

📌 Parce qu’aucune leçon n’a été tirée de la pandémie Covid et que nos conditions de travail ne cessent de se détériorer ! Parce que nos collègues tombent les un·es après les autres d’épuisement ! 📌 Parce que le gouvernement, malgré ses promesses de refinancement du secteur de la santé, ose à nouveau raboter des centaines de millions d’euros sur la santé des patients ! 📌 Parce que la revalorisation salariale promise pendant la pandémie covid n’a pas eu pour conséquence d’augmenter réellement les salaires de tous·tes les collègues du secteur. Les plus bas salaires ont carrément été diminués ! 📌 Parce que la crise sociale actuelle nous inquiète toutes et tous légitimement et que nous constatons tous les jours les conséquences dramatiques de la précarité sur notre santé ! 📌 Parce que nous discutons tous les jours avec des collègues qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts ! 📌 Parce qu’on appréhende toutes et tous l’arrivée de nos décomptes d’énergie alors que les grosses entreprises font des profits records ! 📌 Parce que tout simplement, nous en avons marre ! ❌ Pour toutes ces raisons et bien d’autres que nous oublions, nous appelons à participer massivement à la grève générale du 9/11. ❌ Nous vous invitons aussi d’ors et déjà à vous joindre à nous pour notre 5e Assemblée générale qui aura lieu le 26 novembre à 11h au DK, Bruxelles. Cela sera l’occasion de nous revoir, de discuter et de réfléchir ensemble aux initiatives à prendre pour relancer la mobilisation urgente et nécessaire dans le secteur de la santé. 👉 Lien événement facebook de l’AG

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Santé / Soins

Journée care liée à la vie collective

Bonjour tout le monde, Depuis que le soin est devenu tendance depuis le covid et que les injonctions au bien-être pleuvent par millier, comment prendre soin de manière radical et révolutionnaire ? Comment ne pas tomber dans les travers culpabilisants et individualistes du courant néo-libéral ? Quels sont les freins au soin dans nos collectifs ? Quels sont les freins de nos individualités ? Voici une idée approximative du programme. Idéalement nous sommes à la recherche d’activités et de personnes pour tenir une garderie, une bonne occasion pour les alliés de se manifester. Inscriptions souhaitées via hotelflambeau@riseup.net – Si nous sommes dépassé.es par le nombre de personnes intéressées, nous donnerons la priorité aux membres de l’intersquat/occup. Besoin de garderie ? Merci de nous indiquer l’âge des enfants concernés. Idée du programme approximatif : 14-14h30 : Accueil 14h30-16h30 : Discussion sur « partage de ressources pour prendre soin à l’échelle individuelle et collective face à des traumas, des troubles psy, des situations de violence, … » L’idée est de discuter en petits groupes de comment on a réussi à trouver des ressources au sein du collectif, ou à l’extérieur pour faire face à des situations compliquées. Nous reviendrons ensuite en plénière pour mettre en commun ces ressources et dresser un inventaire sommaire qui pourrait par la suite être diffusé pour servir de pistes à des situations ultérieures. 17h-19h : Discussion autour des addictions. Quelles places elles peuvent prendre au sein des collectifs, comment en parler, comment elles viennent répondre parfois à un mal-être, quelles ressources pour y faire face, comment cela peut peser sur le reste du collectif, comment sortir du discours culpabilisant, … 19-20h30 : repas et moment détente 20h30-21h45 : petite boum pour finir en douceur On imaginait en parallèle de ces deux sujets plutôt cérébraux des animations plus concrètes autour du soin (massages, jeux, théâtre, …). Si vous avez de l’énergie pour porter quelque chose, n’hésitez pas à vous manifester ! Le programme définitif ainsi que les jauges et les formes des différentes discussions seront communiquées prochainement.

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Médias

[Projection + discu] Ni Dieu ni maître – Épisode 4 : Les réseaux de la colère, 1965-2012

Dans la suite de la Guerre froide, où les puissances impériales rivalisèrent de violence, le principal péril de l’anarchisme n’était plus de disparaître. Il était de s’aliéner. Car face à un système globalitaire qui mettait en scène les apparences de sa propre critique, leurs slogans émancipateurs et même leurs figures ont fini souvent par être récupérés. En Occident, l’anarchisme est redevenu synonyme de désordre et de chaos. Interdits, poursuivis, criminalisés, les libertaires n’ont plus eu dès lors d’autre choix, de groupes affinitaires, en mouvements décentralisés, de résistances numériques en indignation généralisée, que d’avancer masqués. Mais, au cœur des grandes mobilisations sociales, l’anarchisme est toujours présent, sans toujours dire son nom. Et dans cette postmodernité qui se voulait la fin des temps, c’est aussi lui qui relance pour un tour au moins la grande roue de notre histoire. Les épisodes 1 et 2 (La volupté de la destruction, 1840-1914 / La mémoire des vaincus, 1911-1945) sont disponibles gratuitement en ligne. L’épisode 3 (Des fleurs et des pavés, 1944-1969) est projeté à l’Anarchive le lundi 28 novembre à 19h30 et sera également suivi d’une discussion collective. N’hésitez pas à ramener boissons/bouffe à picorer. Au plaisir de vous y voir ! Les Anarchivistes

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Racismes / Colonialismes

Islamophobie dans l’enseignement supérieur : La suite d’une lutte politique et juridique

Rappel des évènements : En 2017, 4 étudiantes portaient plainte contre la Haute École Francisco Ferrer car son règlement interdisait le port de signes convictionnels et les forçaient dans un rituel raciste et humiliant à enlever leur foulard à l’entrée de l’école devant ce qu’elles ont appelé « le miroir de la honte ». En 2020, après une première déception (la Cour Constitutionnelle avait avilisé la décision d’interdiction de la haute école), le Tribunal de première instance francophone de Bruxelles avait reconnu le caractère discriminatoire du règlement interdisant le port de signe convictionnel et donc ordonné sa cessation.1 Seulement un an après cette première victoire, en octobre 2022, un collectif de professeur.e.s (actuel.les et retraité.e.s) de la Haute École Francisco Ferrer s’est constitué - notamment avec le soutien du Centre d’Action Laïque et une autre haute école, Ilya Prigogine - pour entamer une procédure en tierce opposition* afin de demander le retour de l’interdiction du port de signes convictionnels au sein de la haute école. Dans des témoignages islamophobes glaçants certain.e.s professeur.e.s déclarent « [Constaster que] la lame de fond de l’islamisme franchit les portes de l’école et nuit à l’enseignement. »2 D’autres déclarent « [qu]’il s’agit d’une forme de prosélytisme qu’il faut bannir dans un enseignement laïque »2. Le dictionnaire Larousse définit le prosélytisme comme suit : « Zèle ardent pour recruter des adeptes, pour tenter d’imposer ses idées. »3 Voilà de quoi les enseignant.e.s accusent les élèves qui portent le foulard dans la haute école. De vouloir « recruter des adeptes » pour la « lame de fond de l’islamisme » alors que celles-ci comme tou.te.s citoyen.ne.s veulent simplement avoir accès à l’enseignement supérieur sans que leurs convictions religieuses ne soient un obstacle. Ce sont des accusations terriblement graves, humiliantes, qui sont tout le reflet de la pensée raciste et réactionnaire qui voit dans chaque foulard porté une attaque du « fondamentalisme religieux » contre la prétendue « démocratie » et « laïcité » qui seraient défendues, entre autres, par le collectif de professeur.e. Mais c’est précisément cette « démocratie », cette « laïcité »-là qui veut interdire à toute une partie de sa population l’accès à l’enseignement supérieur, qui vient systématiquement stigmatiser des communautés religieuses et les personnes racisées.  Ce sont ces mêmes personnes qui au nom de la « neutralité exclusive » viennent littéralement interdire l’accès à hautes écoles. Nous avons déjà mis en évidence dans un précédent article que ces concepts de « laïcité » et de « neutralité » sont mal compris et sont utilisés aujourd’hui à des fins islamophobes. Comment la « neutralité » peut-elle conduire à l’exclusion de certaines parties de la population ?Certain.e.s politiques veulent pourtant faire passer la pilule en prétendant que ces mesures seraient égales pour tou.te.s. Mais dans la réalité, les seules...

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Écologie

Friche Josaphat : les associations et collectifs demandent le retrait du PAD Josaphat

Des membres du gouvernement socialiste bruxellois ont réaffirmé le 20 septembre dernier leur volonté de bâtir sur 42 hectares de zones naturelles à Bruxelles, dont la friche Josaphat. Au nom du droit de tou·te·s les Bruxellois·es à avoir accès à un logement abordable ET à la nature, le collectif Sauvons la friche Josaphat et l’ensemble des associations et collectifs signataires rappellent leurs positions, dans une perspective plus large. “Quand le climat se dérègle, quand le béton envahit le vert de la ville, quand la biodiversité se casse la figure, les groupes les plus fragiles souffrent en premier. Pour eux comme pour de nombreux autres citadins, la nature en ville et ses bienfaits doivent profiter à tous, à commencer par les plus vulnérables. La vraie justice sociale, c’est bien la nature et le logement, pas l’un ou l’autre” déclare Pierre Ryckmans, porte-parole du collectif Sauvons la friche Josaphat. Bruxelles manque de logements abordables Bruxelles ne manque pas d’immeubles mais de logements abordables. Le but est de loger des gens à des prix raisonnables, pas de soutenir la promotion immobilière. La reconversion et la rénovation d’immeubles existants est une des priorités. La Secrétaire d’Etat au Logement ne dit pas autre chose en se félicitant de la rénovation de 18.467 logements, tandis que 13.435 autres sont en passe de l’être. La friche Josaphat : réservoir de biodiversité et symbole d’un nécessaire changement de paradigme 20.000 personnes ont signé la pétition Stop Béton à Bruxelles : Sauvons la friche Josaphat, visant à arrêter d’artificialiser les sols vivants, 8.000 suivent les réseaux sociaux dédiés, plus de 1.000 personnes ont marché le 13 mars 2022 autour du site. Le dossier a fait l’objet d’un rejet massif lors des enquêtes publiques (plus de 2.000 réactions négatives en novembre 2021). Le site est un havre de biodiversité : plus de 1200 espèces différentes y ont été répertoriées. C’est un refuge bruxellois essentiel pour les abeilles, bourdons, libellules, papillons, et une étape cruciale pour les oiseaux en migration. La partie ouest est qualifiée de « zone de très haute valeur biologique » par Bruxelles Environnement. Des collectifs et associations ont proposé plusieurs alternatives à la bétonisation du site Ces alternatives détaillées et motivées n’ont pas été écoutées par les pouvoirs publics. Pourtant, la friche Josaphat est une cuvette enclavée, humide en saison, au sous-sol lourdement pollué et traversée par une voie ferrée. La mobilité du quartier est déjà complexe, avec les transports publics et des voiries régulièrement saturés. Nous demandons aux autorités de procéder au changement de paradigme qui s’impose et de réconcilier nature et logement, en retirant l’actuel projet de Plan d’Aménagement Directeur Josaphat de l’ordre du jour du Gouvernement bruxellois. Signataires : Associations / collectifs / personnalités Comité Mediapark Collectif citoyen Protégeons la vallée...

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Santé / Soins

[Conférence] Monoparentalité, Genre et Migration de la Belgique au Maghreb

Dans le cadre de son projet « Mères et (Re)pères », AWSA-Be a le plaisir de vous convier à sa conférence : « Monoparentalité, Genre et Migration de la Belgique au Maghreb » 👉 Au programme, des échanges avec des expert.es tunisien.nes, marocain.nes et belges sur la situation des mères de familles monoparentales du Maghreb à la Belgique, ainsi que les enjeux liés aux masculinités et aux parcours migratoires dans le contexte de la parentalité. 📢 Panélistes : ▻ Fatma Karali, anthropologue et fondatrice de l’association Mères Veilleuses - Réseau de plaidoyer et d’entraide pour les mères monoparentales (Belgique) ▻ Semia Massoudi, fondatrice et Présidente de l’association AMAL pour la Famille et l’Enfant (Tunisie) - association de soutien aux mères célibataires pour l’accès à leurs droits sociaux et économiques - Intervention vidéo ▻ Hassan Jarfi, professeur et fondateur de la fondation Ihsane Jarfi - Fondation pour la lutte contre les discriminations et l’homophobie (Belgique) ▻ Hind Chokrii, coordinatrice du pôle de suivi psycho-social de l’association 100% Mamans (Maroc) - Association qui promeut l’inclusion sociale et citoyenne de mères célibataires et de leurs enfants - Intervention vidéo 📍 Où ? Amazone, rue du Méridien 10, 1210 Saint-Josse-ten-Noode 📆 Quand ? Le 15/11 🕕 Heure ? 18h à 20h00 Ouvert à tou.te.s et gratuit ▹▹ Inscription obligatoire par mail (awsabe@gmail.com) ◃◃ AWSA-Be (Arab Women’s Solidarity Association - Belgium) est une association de promotion des droits des femmes originaires du monde arabe, dans leurs pays d’origine ou d’accueil. L’association cherche à briser les clichés sur les femmes, et à créer à travers elles des ponts entre les cultures pour soutenir la paix, l’égalité et la justice. AWSA-Be est indépendante de toute appartenance nationale, politique ou religieuse. Événement soutenu par equals.brussels.

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Santé / Soins

Semer le Trouble - Campagne 2022 avec l’Autre « Lieu »

Chaque année, l’Autre « lieu » élabore une campagne d’éducation permanente visant à ouvrir le débat et à apporter une vision critique sur diverses problématiques en lien avec la santé mentale. L’Autre « lieu » organise également gratuitement des séances d’informations et des formations à destination de toute personne intéressée par nos thématiques. En 2022, plusieurs collectifs se sont rassemblés afin de mettre le concept de TROUBLE en culture. Dans un désir de faire proliférer une conception plus complexe du trouble : un trouble à la fois positif et négatif, visible et invisible, qui a envie de se dire et de se taire, qui est force et fragilité à la fois ; Il s’agit pour nous tou·tes de défendre la vision d’un trouble qui se laisse difficilement appréhender au premier regard/une fois pour toutes et qui nécessite de développer des rapports plus ajustés à ce qui fait sa spécificité/sa multiformité ; Il nous importe de soutenir/légitimer le fait que le trouble a droit de cité dans la cité, sur les territoires que nous habitons, et qu’il est crucial de nous demander collectivement comment nous voulons en prendre soin. L’Autre Lieu 30 novembre 2022 : présentation publique du livre Folie de l’hospitalité À 18h à l’Autre « lieu » (5, rue de la Clé). « Issue d’une ambivalence étymologique, l’hospitalité ouvre sa porte aux paradoxes de l’humain. Elle se laisse difficilement cerner. Cet essai l’approche par petites touches philosophiques, politiques et poétiques, en vue de penser un accueil des personnes en trouble psychique esquivant les écueils aliénants et déshumanisants aussi bien de l’hôpital psychiatrique que de la responsabilisation néolibérale. » Avec Mathieu Bietlot (philosophe et politologue) et la collaboration de la librairie Météores. 5 décembre 2022 : Séminaire autour du concept d’hospitalité – comment instituer de nouvelles pratiques d’accueil des personnes aux prises avec des troubles psychiques De 14h à 17h à l’Autre « lieu » (5, rue de la Clé). « L’hospitalité antique, tenace, n’est pas absente de notre époque marquée par l’individualisme et la frilosité. Cependant, on ne peut tabler naïvement sur la libération spontanée des esprits et des pratiques. L’hospitalité pour tenir et faire front doit prendre une dimension de pratique collective, donc s’instituer. » En présence des membres de l’Autre « lieu » et de Mathieu Bietlot (philosophe, politologue et auteur de l’essai Folie de l’hospitalité – 2022). Places limitées / uniquement sur inscription via floriane.limbourg@autrelieu.be. Des images et des textes pour INTERPELLER

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Économie / Anticapitalisme

Y EN A MARRE ! Tous au Rond-point de Mérode !

Chacun.e d’entre vous a reçu ou va recevoir le nouveau montant de sa facture de gaz et d’électricité. Les prix explosent, nous réduisant à nous priver d’un confort de base. Et cette souffrance qui nous est infligée, frappe bien plus durement les plus pauvres, les retraités, les familles nombreuses, les personnes dont les allocations suffisent déjà à peine à leur survie en temps normal. Des petites entreprises et des commerces ferment ou réduisent leurs marges. Et pendant que nos lâches politiciens plaide leur impuissance ou se cachent derrière la guerre en Ukraine, les actionnaires des multinationales de l’énergie voient leurs profits exploser. Les institutions européennes viennent de se refuser à agir. Et ce qui nous sert de 1er ministre est déjà venu pleurnicher dans les médias pour assurer qu’il n’y a pas de « solution magique ». Par contre, il y a des solutions pratiques : taxer massivement les super-profits ; plafonner les prix de l’énergie ; imposer l’appropriation et la gestion des centrales et du réseau par la population. Mais cette crise nous dit combien les politiciens sont au service des multinationales et de leurs actionnaires. Cela fait bien longtemps qu’ils ne nous représentent plus. Elle nous dit aussi que pour gonfler leurs profits, les ultra-riches sont prêts à nous imposer une vie digne du XIXe siècle. Mais cette crise peut aussi révéler que nous sommes nombreux, puissants et déterminés ! Allons-nous laisser nos anciens, nos enfants, nos ami.e.s les plus fragiles crever de faim et de froid, alors que les richesses que NOUS produisons ne profitent qu’aux actionnaires ? Allons-nous accepter de renoncer à vivre décemment et baisser la tête ? JAMAIS ! Y EN A MARRE ! Venez-tous sur le Rond-Point de Mérode à Bruxelles, samedi 5 novembre à 12h ! Nous fraterniserons ! Nous nous organiserons ! NOUS DECIDONS !

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Racismes / Colonialismes

[Arpentage] La Brèche. Le journal du Genepi Belgique

Une soirée consacrée à la lecture collective. Le génépi ne pousse pas en Belgique, le Genepi si ! Des étudiant·es de plusieurs universités, des enseignant·es et des chercheu·ses en criminologie, droit, sciences psychologiques, des travailleu·ses du monde carcéral et péricarcéral, des ex-détenu·es cherchaient depuis longtemps à pallier ce manque cruel d’une cohérence dans l’action à l’égard de la prison. Un arpentage c’est quoi ? Une méthode de lecture collective issue de la culture ouvrière (cercle ouvrier) puis réutilisée pendant la seconde guerre mondiale dans la résistance. Concrètement ? Nous proposerons la lecture de plusieurs articles issus du magazine La Brèche. On commence par une heure de lecture en solo puis nous reviendrons en grand groupe et chaque personne pourra restituer les deux ou trois idées phares (ou incomprises) de la partie qu’elle aura lue ainsi que ce qu’elle aura envie de partager dessus. La brèche est un journal d’analyse critique du monde carcéral, passeur des voix qui le peuplent ou qui y sont confrontées. INFOS PRATIQUES Quand ? Le lundi 21 novembre 2022 Quelle heure ? De 18h à 21h Où ? Au Centre Librex : 66 rue Coenraets – 1060 Bruxelles PAF Gratuit. Apporte ce que tu veux à boire et/ou à manger Inscriptions en remplissant ce formulaire avant le 16/11/22 Max 15 personnes ! => En cas d’annulation, merci de nous le faire savoir dès que possible afin que nous puissions donner votre place à quelqu’un·e d’autre. Contacts : mfrancois@centrelibrex.be mborensztejn@liguedh.be

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