Guerre / Antimilitarisme

Santé / Soins

[Palestine] Les liens entre la « Fondation Humanitaire de Gaza » et la barbouzerie

Israël a bloqué en mars et durant plus de deux mois l’entrée de nourriture et d’autres produits essentiels dans la bande de Gaza. Ce n’est qu’à la fin du mois de mai que certaines livraisons ont été autorisées à passer, via des points de distribution gérés par la GHF, sécurisés par des agents armés américains de la société SRS, Safe Reach Solutions, (photo), avec l’appui, des troupes israéliennes. Loin de remédier à la famine, ces distributions extrêmement limitées et militarisées, sont l’occasion de nouveaux massacres (voir notre article ). Safe Reach Solutions (SRS), est dirigée par Philip Francis Reilly, un ancien responsable des opérations clandestines de la CIA, notamment spécialisé dans le soutien aux guérillas anticommunistes, comme les Contras au Nicaragua. SRS recrute d’anciens membres du renseignement américain et des forces spéciales. La FHG serait financée,, sous la pression de proche de Trump, un demi-milliard de dollars de fonds publics US, alors même que les budgets d’aide humanitaire étaient coupés. Le FHG est aussi soutenue financièrement par McNally Capital, qui investit massivement dans le secteur de la défense, qui a contribué à la création de SRS et qui y a des intérêts. Charles J. Africano, également lié à la GHF, est l’unique directeur américain de la branche israélienne de SRS. Il travaille depuis plusieurs années avec Philip Francis Reilly, qu’il a connu chez Constellis, une société de sécurité issue de l’ancienne armée privée Blackwater, connue pour son implication dans un massacre de civils irakiens à Bagdad en 2007. Charles J. Africano est lié à Quiet Professionals, une société de sécurité basée à Tampa, en Floride, spécialisée dans le soutien aux opérations spéciales et dirigée par un ancien membre des forces spéciales américaines. Cette dernière a été rachetée en mai par McNally Capital…

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Extrême-droite / Antifascisme

Festival Résistance, des centaines de personnes pour célébrer la résistance du peuple Palestiniens’ensuit une polémique d’extrême droite

Du vendredi 6 juin au dimanche 8 juin, s’est déroulé le Resistance Festival à Saint-Gilles, à Bruxelles. De nombreuses personnes étaient au rendez-vous et l’événement fut « un succès« , selon les organisateur·ices. Cette édition, portée par une coalition d’une vingtaine de collectifs, associations et ASBL, fait désormais l’objet d’attaques diffamantes et calomnieuses, menées par certains acteurs de la droite et l’extrême droite belge ainsi que des milieux pro-israéliens, et malheureusement, relayées par une partie de la gauche. Suite à la polémique d’extrême droite, le bourgmestre de St-Gilles, Jean Spinette (PS) a annoncé sa volonté d’interdire l’évènement l’année prochaine. Le parquet a quant à lui annoncé ne pas avoir ouvert d’enquête pour le moment. 3 jours de partage et d’apprentissage collectif autour des luttes de libération populaires Organisé pour la 3e année consécutive, le Festival Resistance – tout en ayant un focus sur la Palestine – propose de célébrer les luttes de libération populaire de par le monde, de les honorer ainsi que d’apprendre collectivement à leur sujet. Le festival comprenait des activités très diverses : des discussions politiques, ateliers, tournoi sportif, diffusion de films, village militant, représentations musicales, théâtrales ou encore poétiques, interventions politiques, etc. La soirée du 6 juin marquait l’ouverture du festival, avec deux projections. Premièrement, le court-métrage Behind the Lines, réalisé par Fanny Arnulf et Youssef Haider, un documentaire qui explore les pratiques artistiques et de résistance au travers du parcours de 14 artistes vivant dans des camps de réfugié·es palestinien·nes au Liban ainsi que dans des favélas au Brésil. Ensuite, le film The Dupes, l’adaptation cinématographique de la nouvelle Men in the Sun de l’intellectuel et résistant palestinien Ghassan Kanafani. Les projections au Pianofabriek, ont été suivies d’une discussion avec un panel constitué de Fanny Arnulf et Yousseh Haider, ainsi que de Reem Shilleh et Hazem Jamjoum. Palestinienne, Reem Shilleh est chercheuse, réalisatrice et commissaire d’exposition ; elle vit entre Bruxelles et Ramallah. Hazem Jamjoum est quant à lui chercheur et auteur, traducteur de Ghassan Kanafani. « La journée du samedi 7 juin était organisée sur la place de Bethléem, à Saint-Gilles. De 15 à 22h, après le tournoi de foot matinal et malgré une météo instable, la foule était au rendez-vous, famille du quartier, collectifs, étudiant·es se sont réuni·es pour s’informer auprès du village militant et partager un moment festif et conscient autour des représentations artistiques qui se sont succédées au cours de l’après-midi » ont expliqué les organisateur·ices dans un communiqué. L’après-midi et la soirée ont été l’espace de diverses interventions politiques (OSVP, collectif Justice pour Imad, Samidoun, etc.), ainsi que d’autres interventions artistiques et poétiques (Asma Soulista, Ryaam, Raj’een, Hussein Abu Shammala, DJ (...)

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Guerre / Antimilitarisme

[RADIO]Émission spéciale de Tranche d’Anar « No to war et Justice pour Medhi et toutes les autres victimes »

Bonsoir, voici une émission spéciale de Tranche d’Anar. On a choisi de rajouter cette émission spéciale pour vous informer des deux rassemblements d’actualité qui ont eu lieu ce dimanche 29 juin 2025.Avec Tranche d’Anar, on était présent d’abord au rassemblement “ No to war from Palestine to Iran” ou on a enregistré et on vous diffusera dans cette émission spéciale les prises de paroles en anglais que j’ai traduit en français. Ensuite, on était présent au rassemblement “La justice encourage l’impunité des violences policières”. La chambre des mises en accusation de la cour d’appel de Bruxelles, c’était le dernier recours après 6 ans de procèdure en justice, a confirmé le mardi le 24 juin 2025 le non-lieu pour le mort de Medhi déjà prononcé en avril 2024. Pour la famille, pour la Ligue des droits humains, pour tous ceux qui réclamaient un procès public, c’est une une gifle symbolique, politique et morale très grave. La justice reconnaît que l’appel de la famille était recevable, mais le juge « non fondé« . La procédure s’achève donc sur ce que beaucoup dénoncent comme une consécration de l’impunité policière. Vous allez entendre d’abord la prise de parole de l’avocate Joke Calluwaert de Progress Lawyers Network à Bruxelles qui a combattu avec la famille pendant 6 ans pour obtenir justice pour Medhi et ensuite la prise de parole d’ Ayoub le grand frère de Medhi pour ne pas lâcher la lutte contre la violence policière etc.! Bonne écoute ! Musiques : « fight war not wars » Crass free Palestine intro de la chanson « Acab » de Zillakami Pour plus d’info sur les luttes : [Rassemblement] La Justice Encourage l’impunité sur stuut.info Affaire Mehdi Bouda : une justice qui veut faire payer les familles de victimes sur stuut.info Progress Laywers Network Brussels

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Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht + Communiqué

Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht Un drapeau ne suffit pas : nous exigeons des actes politiques pour la Palestine Présentée par Nordine Saidi, habitant d’Anderlecht, au nom de signataires et habitant·es engagé·es pour la justice en Palestine. Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les membres du Collège communal, Mesdames et Messieurs les Conseiller·es, Cher public, Le 19 mai 2025, la maison communale d’Anderlecht a hissé le drapeau palestinien. Nous l’avons vu. Et nous avons voulu y répondre par un geste politique fort : remercier, soutenir, encourager. Oui, au départ, nous avions déposé cette interpellation citoyenne pour exprimer notre reconnaissance. Car, dans ce contexte d’étouffement de la parole palestinienne, de censure, de criminalisation de la solidarité, ce geste avait une portée immense. Mais ce drapeau a été retiré. Silencieusement. Et ce retrait a tout changé. Il a transformé notre reconnaissance en indignation. Il a ravivé notre exigence de justice. Et il a renforcé notre volonté de venir, ce soir, vous parler : collectivement, publiquement, calmement mais fermement. Car ce qui est en jeu, ce n’est pas un drapeau. Ce n’est pas un protocole. Ce n’est pas une querelle partisane entre partis politique. Ce qui est en jeu, c’est la dignité d’un peuple en train d’être exterminé. Depuis plus de 19 mois, l’armée israélienne a tué plus de 56.000 Palestiniens, majoritairement des civils, tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire israéliennes dont plus de 50 % sont des enfants. Israël bombarde les hôpitaux, affame les civils, empêche l’aide humanitaire, attaque les convois médicaux, détruit les infrastructures vitales. Gaza est devenu un cimetière à ciel ouvert. Le 2 mars 2025, le gouvernement israélien a bloqué toute aide humanitaire. Les Palestinien·nes meurent de faim. À Rafah, à Khan Younis, à Jabaliya, ce sont des enfants retrouvés calcinés dans les bras de leurs parents. Ce sont des nouveau-nés morts faute d’oxygène. Ce sont des mères qui doivent écrire le nom de leurs enfants au marqueur sur leur peau, pour pouvoir les identifier après un bombardement. C’est cela, aujourd’hui, la réalité palestinienne. À Anderlecht aussi, la douleur est palpable. Nous ne sommes pas des observateurs lointains. Nous sommes ici : à Cureghem, à Scheut, à La Roue, à Saint-Guidon, à Veeweyde, au Peterbos. Et dans nos quartiers, la douleur est tangible. Elle se voit dans les visages, elle se devine dans les silences. Elle est là, chez nos voisin·es, nos collègues, nos élèves, nos enfants. Elle est là, dans les nouvelles qui tombent chaque jour, dans la peur, dans l’impuissance. Et elle est là, aussi, dans le silence des institutions. Et ce n’est plus une guerre. Ce n’est plus un « conflit ». C’est un génocide en cours. La Belgique, en tant que signataire de la Convention sur le génocide...

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Guerre / Antimilitarisme

[Kurdistan irakien] L’armée turque toujours à l’offensive

Ne tenant aucun compte du cessez-le-feu déclaré unilatéralement par le PKK, et profitant au contraire de la liberté de mouvement que cela lui offre, l’armée turque intensifie ses attaques contre les bases de la guérilla kurde dans le Kurdistan irakien. Selon les HPG (les forces armées du PKK), ces deux dernières semaines, les forces armées turques ont intensifié leurs attaques dans la zone située entre le district d’Amadiya et le sous-district de Dêrelok, principalement dans le Zap occidental et à Metîna. Une vague d’attaques chimiques très intense a été lancée pour détruire complètement les forces HPG dans les bases situées dans le village de Sêgirê, près du district d’Amadiya, et dans Girê Amediyê, au-dessus du village de Sêgirê. La guérilla a riposté par opérations les 24 et 26 juin. Voici le détail des dernières attaques menées par l’armée turque : Entre le 21 et le 26 juin, nos tunnels dans la Girê Amediye La zone de résistance de Şehîd Delîl, dans la région de Zap-Ouest, a été bombardée à neuf reprises au gaz chimique et par des drones chargés d’explosifs. Le 27 juin, les tunnels de la zone de résistance de Girê Amediyê, dans la région de Zap-Ouest de Şehîd Delîl, ont été bombardés des explosifs puis avec des gaz. Entre le 21 et le 26 juin, les tunnels dans les zones de résistance de Bêşîlî et de Dergelê, dans la région de Metîna, ont été bombardés 11 fois par des drones chargés d’explosifs. Entre le 20 et le 26 juin, les tunnels dans la zone de résistance de Girê Amediye, dans la région de Şehîd Delîl, dans le Zap occidental, ont été attaqués 18 fois avec des marteaux-piqueurs, des excavatrices et des équipements de forage. Le 26 juin, les tunnels dans la zone de résistance de Dergelê, dans la région de Metîna, ont été attaqués 15 fois avec les mêmes équipements. Entre le 20 et le 27 juin, les zones de Bêşîlî, Serê Metîna, dans la région de Metîna ; les zones de Girê Sîser, Girê Reşîd, Dêreşê, Girgaşê, Deşta Kafya, Mijê, Girê Kun, Girê Zengil, Zêvkê, Heftebax, Spîndarê dans la région de Garê ; les zones de Girê Amediyê et Girê Bahar dans la région occidentale de Zap de Şehîd Delîl, et la zone de résistance de Berê Zînê dans la région de Xakurkê ont été lourdement bombardées avec des armes lourdes, de l’artillerie et des obusiers.

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Écologie

NON COUPABLE et une action réussie pour la Palestine

Bonjour tout le monde, La semaine a déjà été riche en événements ! Lundi : Code Rouge a rejoint l’action Stop Arming Israel contre les entreprises d’armement belges... Mardi : les 5 personnes jugées pour rébellion ont reçu leur verdict... Lisez la suite pour connaître les bonnes nouvelles ! ACQUITTEMENT POUR TOUS Les 5 personnes accusées de rébellion dans le cadre de l’action du Code Rouge contre l’aéroport de Deurne en 2023 ont toutes été déclarées NON COUPABLES. Trois des accusés ont été acquittés au motif qu’il n’y avait pas de preuve qu’ils avaient effectivement participé à l’action, PARCE QU’ILS N’Y ÉTAIENT PAS ! Deux de ces personnes sont septuagénaires et l’autre réside en Espagne. **Applaudissements pour la police d’Anvers** Les deux autres accusés ont été acquittés parce qu’il n’y avait aucune preuve qu’ils avaient personnellement commis des actes de rébellion. L’un d’entre eux a été reconnu par un seul officier qui n’a donné aucune indication sur la manière dont il a été reconnu, et son dossier médical montre qu’il a été BRUTALUMENT BATTU DURANT L’ARRESTATION. L’autre faisait partie d’une grande foule dans laquelle les bousculades qui se sont produites étaient presque certainement le résultat de la panique compréhensible qui s’ensuit lorsque la police commence à frapper brutalement les gens. **Reprendre les applaudissements** Voici le témoignage de l’une des 5 personnes : « Bien sûr, c’est le bon verdict, mais il était attendu avec impatience depuis de nombreux mois. Nous sommes très soulagés que ce soit terminé, et extrêmement reconnaissants d’avoir été défendus par des avocats fantastiques, grâce aux contributions financières de tant de personnes bienveillantes. Merci ! » Ce procès a été à la fois une démonstration grotesque de l’incompétence de la police et du procureur et un indicateur de la montée de l’autoritarisme et de l’hostilité à l’égard des activistes. Bien que nous nous attendons à d’autres tentatives de répression légale à l’avenir, ce verdict montre qu’en tant que mouvement, nous ne sommes pas impuissant.e.s face au système juridique. La stratégie d’anonymat massif et systématique de Code Rouge, combinée à un mouvement plus large engagé dans la collecte de fonds pour les frais de justice, reste un adversaire redoutable pour l’État. Nous ne devons pas l’oublier. Un grand merci à tous nos donateurs mensuels et ponctuels. Les dons d’aujourd’hui nous aident à poursuivre le combat de demain. https://opencollective.com/coderougerood Un embargo populaire contre les entreprises d’armement belgo-israéliennes Lundi, l’action Stop Arming Israel a vu plus de 1000 activistes cibler deux entreprises belges complices du génocide à Gaza : OIP et Syensqo. OIP appartient à Elbit Systems, le plus grand fabricant d’armes privé d’Israël. Syensqo est une spin-off de Solvay et fournit UAV Tactical Systems Ltd (co-détenue par Elbit et Thales). Ces deux entreprises sont fortement impliquées dans la...

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Extrême-droite / Antifascisme

Bruxelles se couvre de rouge pour Gaza : une marée humaine historique contre le silence européen

Bruxelles se couvre de rouge pour Gaza : une marée humaine historique contre le silence européen Ce dimanche 15 juin, Bruxelles a été le théâtre de la plus grande mobilisation jamais organisée en Belgique en soutien au peuple palestinien. Une foule immense, évaluée à 110.000 personnes par les organisateurs (75.000 selon la police), a déferlé dans les rues de la capitale européenne, dans une marche chargée de colère, de deuil, mais aussi d’espoir. Une marée rouge pour tracer la ligne Partie de la gare de Bruxelles-Nord, la manifestation s’est transformée en une mer rouge : des milliers de personnes vêtues de cette couleur symbolique ont envahi les artères de la ville pour dénoncer les crimes de guerre commis à Gaza. Le rouge pour le sang versé, pour les lignes rouges franchies depuis longtemps, pour le seuil de l’horreur dépassé dans un silence occidental glaçant. Un geste simple mais fort : marcher sur un long tissu rouge déployé au sol. Une ligne visible, morale et politique. Celle que les gouvernements européens refusent de tracer, préférant, comme l’a martelé une manifestante, « détourner le regard au nom de prétendus équilibres diplomatiques ». 54.000 morts et l’impunité Depuis l’offensive israélienne déclenchée en octobre, plus de 54.000 Palestiniens ont été tués, selon les chiffres du ministère de la Santé de Gaza, validés comme crédibles par l’ONU. Le dernier épisode en date, une nouvelle guerre ouverte avec l’Iran, semble avoir ravivé l’angoisse d’un engrenage sans fin. Ce bain de sang ne semble pourtant toujours pas suffire à faire bouger l’Union européenne, dénoncée pour son inaction. Pire encore les différents États ont tous affichés leur soutient à l’entité sioniste en affirmant qu’elle avait le droit de se « défendre » face à l’Iran. Les gouvernements semblent volontairement omettre que l’Iran a été bombardé violement par Israël, ce qui a lancé les hostilités. Macron ira même plus loin dans la complicité en affirmant que la France défendrait Israël face à l’Iran si cela était « nécessaire » et « possible ». « Les droits humains, ce n’est pas une option quand c’est politiquement confortable », s’indigne Carine Thibaut, directrice générale d’Amnesty International Belgique, qui faisait partie des 150 associations ayant organisé la manifestation, aux côtés notamment du CNCD 11.11.11, de la FGTB, de la CSC, de la Mutualité Chrétienne et de l’Association belgo-palestinienne. Bruxelles, capitale des compromis… et de la colère En choisissant Bruxelles, cœur des institutions européennes, les manifestant·es ont voulu interpeller directement les dirigeant·es qui, à coups de communiqués creux, tentent d’éviter toute position ferme. Alors bien que le cortège n’ai pas eu le droit de passer devant les institutions, le message est bien passé. « L’Europe ne fait rien », lance un manifestant. « Et c’est pour ça qu’on est là. Il faut faire pression. C’est toujours comme ça que les choses ont changé, dans l’histoire....

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Extrême-droite / Antifascisme

[Vidéo] STOP ARMING ISRAËL, IMMERSION DANS L’ACTION DE « SARMEMENT » CONTRE ELBIT-OIP À TOURNAI

Your browser does not support the video tag. Fichier vidéo Images @irruption_media Une action de masse a eu lieu ce lundi 23 juin, un millier de militant·es ont envahi plusieurs sites liés à la production d’armement, ou au transit d’armes vers l’état colonial israélien. Deux sites qui rendent directement possible le génocide du peuple palestinien et le projet colonial d’Israël dans la région ont été ciblés par la campagne Stop Arming Israël : un site Syensqo à Bruxelles et un site d’Elbit OIP à Tournai. L’entreprise OIP, appartenant à Elbit, est le plus grand fabricant privé d’armes d’Israël. C’est elle qui fournit la plupart des équipements militaires utilisés (85%) par l’armée israélienne. Une militante déclare : « Elbit n’est autre que le bras armé industriel du génocide en cours en Palestine. Que cette entreprise ait des succursales en Belgique et y génère des bénéfices est inacceptable. Ces images impressionnantes sont celles de l’action « coup de poing » à Tournai contre Elbit-OIP. Sur le site visé par les militant•es, des tanks ont été endommagés et aspergés de peintures. Les bureaux de l’entreprise ont également été lourdement endommagés. Le CEO d’OIP a déclaré qu’il y avait pour 1 million d’euros de dégats. Au total lors de l’action à Bruxelles et Tournai, 700 personnes ont été arrêtées par la police. 6 arrestations judiciaires ont également eu lieu.

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Guerre / Antimilitarisme

[Iran] Des prisonnières politiques dénoncent l’agression impérialo-sioniste contre l’Iran

Depuis la prison d’Evin à Téhéran, quatre prisonnières politiques dénoncent l’agression militaire des États-Unis et d’Israël contre l’Iran à travers la publication d’une déclaration. […] Nous condamnons l’attaque contre l’Iran, le massacre de civils et la destruction des infrastructures du pays par le « régime sioniste » et ses soutiens américains, tout comme nous condamnons les autres crimes commis dans le monde et au Moyen-Orient. De même, tout individu, groupe ou courant politique qui soutient Israël ou s’appuie sur sa puissance destructrice – quels que soient ses rêves ou sa vision – est condamné sans équivoque. Un tel soutien est une marque de honte et de corruption morale. La libération du peuple iranien de la dictature qui règne sur notre pays ne se fera que par la lutte de masse et la puissance des forces sociales, et non par l’attachement ou l’espoir d’une intervention étrangère. […] Varisheh Moradi, Sakineh Parvaneh, Reyhaneh Ansari, Golrokh Iraee Varisheh Moradi est condamnée à mort, elle est membre de la Communauté des femmes libres du Kurdistan oriental (KJAR) et a également combattu Daech en Syrie. Sakineh Parvaneh est aussi kurde et a été condamnée à sept ans et demi de prison et également arrêtée lors des manifestations de Mahsa Amini. Reyhaneh Ansari est une militante syndicale condamnée à quatre ans de prison. Golrokh Iraee est une écrivaine et militante arrêtée lors des manifestations après la mort de Mahsa Amini. Lire la déclaration

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Guerre / Antimilitarisme

[Iran] Détails sur le bombardement de la prison d’Evin

Le 24 juin, au onzième et avant-dernier jour de la guérre déclenchée par Israël contre l’Iran, Israël, à laquelle se sont joint les États-Unis, de nouvelles frappes aériennes ont touché le tout le centre de Téhéran, notamment à la prison d’Evin, symbole de la répression de la dictature du Shah puis de celle des mollahs. L’attaque a suscité de l’inquiétude parce que des centaines de prisonniers et de prisonnières politiques sont détenus à Evin. Des preuves vidéo indiquent que le quartier administratif, les postes de garde et le tribunal de la prison ont été endommagés. Bien que les principaux blocs cellulaires semblent en grande partie intacts, des rapports suggèrent que l’infirmerie de la prison a été touchée et que les fenêtres de la bibliothèque ont volé en éclats sous l’effet de l’explosion. Les autorités ont déclaré qu’ils y avait plusieurs morts parmi le personnel de la prison et que des prisonniers et des membres de leur famille avaient été blessés (sans donner de nombre ni d’identité). Ces autorités ont procédé au transfert des détenus vers d’autres prisons de Téhéran hier (mardi) matin. La semaine dernière, des médias locaux ont révélé une violente répression suite à une émeute à la prison de Dizel-Abad, à Kermanshah, où des gardiens auraient ouvert le feu sur des détenus, tuant plusieurs personnes.

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Extrême-droite / Antifascisme

[Vidéo] Stop Arming Israël : OIP Land Systems et Syensqo ciblés

STOP ARMING ISRAËL : Syensqo et OIP-Elbit Lecture Ce lundi 23 juin, environ 1000 personnes ont perturbé les opérations des entreprises Syensqo à Haren et OIP-Elbit à Tournai. Leur revendication : l’arrêt de matériel militaire et son transit vers israël depuis la Belgique. Les cibles du jour Syensqo – entreprise du groupe Solvay – fournit une résine composite utilisée par certains drônes pour des frappes meurtrières à Gaza, y compris contre des civils et travailleur·euse·xs humanitaire [1]. Syensqo est une entreprise belge, avec des actionnaires belges. OIP Land Systems est une entreprise détenue par Elbit Systems qui produit 85% des drônes utilisées par le régime d’apartheid israélien mais aussi des armes, des technologies militaires ou de surveillance [2]. Stop Arming Israël a identifié sur le territoire belge 10 entreprises qui ont eu des liens (et risquent d’en avoir à nouveau) ou qui continuent de participer à l’armement d’Israël et contribuent au génocide en cours à Gaza. La complicité de ses entreprises et de l’Etat belge épinglée Les deux entreprises tentent de se défausser de toute responsabilité et implication dans des crimes de guerre en invoquant leur conformité au cadre légal belge. Les faits, pourtant, parlent d’eux-mêmes : cette stratégie de diversion s’inscrit dans une logique de déresponsabilisation, au mépris des vies palestiniennes [3] [4]. L’État belge affiche sa complicité, par l’arrestation des centaines de personnes mobilisées contre le génocide en cours à Gaza. Mettre fin à la chaîne d’approvisionnement de l’armée israélienne est un devoir moral que l’Etat belge refuse d’assumer. Pourtant, la mobilisation massive de ce 23 juin a prouvé que bloquer concrètement ces entreprises mortifères est non seulement possible, mais surtout urgent. Pour rappel, uniquement depuis octobre 2023, 500 écoles ont été bombardées à Gaza, 427 attaques sur les hôpitaux gazaouis ont été recensées, 55 637 personnes ont été tuées (dont 15 613 enfants) – nombres certainement sous-estimé [5]. Devant ce macabre décompte, les États européens sont toujours incapables d’imposer des sanctions à israël, notamment l’annulation de l’accord d’association UE-israël. Retour sur la journée du 23 juin 1000 personnes mobilisées. Le site d’OIP Land Systems à Tournai ciblé dans la nuit de dimanche à lundi. 1 millions de perte estimée pour cette entreprise mortifère. Le site de Syensqo bloqué pour la journée. Plusieurs rassemblements à Bruxelles en soutien à la marche vers Gaza mais aussi en soutien des personnes arrêté-e-xs. Sur le terrain, durant l’action, de nombreux actes illégaux, disproportionnés et/ou extrêmement violents ont été commis par la police : le recours aux nasses, des personnes menacées à l’arme à feu, l’usage de flashball (arme à balles en caoutchouc), des journalistes arrêté·e·xs et/ou empêché·e·xs de documenter l’action, des observateur·rice·xs légaux menacé·e·xs d’arrestation ou brutalisé·e·xs,...

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Écologie

700 arrestations lors de blocages d’entreprises armant Israël

Dans le cadre de la campagne « Stop Arming Israel », des centaines d’activistes ont bloqué ce matin les sites de deux entreprises complices du génocide à Gaza. Il s’agit d’OIP (détenu par l’entreprise israélienne Elbit) dont un entrepôt situé à Tournai et contenant du matériel militaire a été encerclé puis occupé. Elbit fournit 85% des drones et la plupart des équipements militaires de l’armée israélienne. Les activistes sont ensuite partis vers Tournai, entourés d’un dispositif policier qui a essuyé des jets de projectiles. Il s’agit ensuite de Syensqo (spin-off de Solvay) à Bruxelles, qui fournit des produits à UAV Tactical System, l’entreprise spécialisée dans les drones militaires co-détenue par Elbit. Les différents accès à Syensqo ont été bloqués par les activistes, la façade du bâtiment repeinte de peinture rouge et taguée. A 10H30, trois heures après le début de l’occupation, la police est intervenue pour dégager Syensqo de manière violente. Il y a eu des jets de projectiles, usage d’autopompe et de chiens – mais des dispositifs de blocage retardent l’action policière. A 16H30 la police avait procédé à de nombreuses arrestations sans toutefois avoir repris le contrôle de tout le site (évacués plus tôt par les travailleurs). MàJ : Le groupe de Tournai a pu longtemps progresser vers la ville en échappant aux tentatives de blocage de la police (trop peu nombreuse pour effectuer un vrai nassage malgré la mobilisation de toutes les zones de police locale : tournaisis, ath, borinage, mouscron, val de l’escaut, peruwelz, etc.). Le cortège s’est dispersé en petits groupes, mais le plus grand nombre d’entre eux a été arrêté par des policiers guidés par un hélicoptère. Il y a eu des tirs de flashball sur des interpellés alors qu’ils et elles étaient à terre. MàJ 2 : Au total, environ 700 activistes ont été arrêtés. 600 à Bruxelles et emmenés dans les casernes d’Etterbeek, tandis que 101 ont été arrêtés à Tournai et gardés dans un garage appartenant à la police locale. Six des arrestations qui ont eu lieu à Tournai sont des arrestations judiciaires. MàJ 3 : Un million d’euros de dégâts à Elbit ! Le CEO d’OIP/Elbit a déclaré que les bureaux avaient été saccagés, les ordinateurs détruits, et plusieurs véhicules militaires (destinés à l’Ukraine) fortement endommagés dans les ateliers. Il estime les dégâts à environ un million d’euros.

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Écologie

Palestine : Plus d’un millier de militant·es bloquent et sabotent des entreprises qui livrent des armes à Israël

Une action de masse a eu lieu ce lundi 23 juin, un millier de militant·es ont envahi plusieurs sites liés à la production d’armement, ou au transit d’armes vers l’état colonial israélien. Deux sites qui rendent directement possible le génocide du peuple palestinien et le projet colonial d’Israël dans la région ont été ciblés par la campagne Stop Arming Israël : un site Syensqo à Bruxelles et un site d’Elbit OIP à Tournai. « La campagne Stop Arming Israel exige l’arrêt de la production de matériel militaire et son transit vers Israël depuis la Belgique. L’action entend rendre effectif l’embargo militaire visant Israël décrété par la Belgique en 2009, et exiger des sanctions à l’encontre d’Israël, notamment l’annulation de l’accord d’association UE-Israël. » Communiqué de Stop Arming Israël « À 7h45 ce matin, plusieurs groupes de centaines d’activistes de Stop Arming Israel ont convergé sur des installations de Syensqo (entreprise belge, spin-off de Solvay*) à Bruxelles afin de mettre complètement à l’arrêt les activités de l’entreprise. Les différents accès ont été bloqués, la façade du bâtiment repeinte de peinture rouge, et des banderoles dénonçant l’implication de Syensqo dans le génocide à Gaza ont été déployées. » Communiqué de Stop Arming Israël Plus tôt dans la nuit, près de 150 personnes se sont introduites dans un entrepôt militaire appartenant à OIP (lui même détenu par l’entreprise israélienne Elbit) à Tournai. Au moment de s’introduire sur le site, les militant.es présent.es ont entrepris des actions de sabotages. Parmi celles-ci, des tanks ainsi que les bureaux de l’entreprise ont été fortement endommagés. L’entreprise OIP, appartenant à Elbit, est le plus grand fabricant privé d’armes d’Israël. C’est elle qui fournit la plupart des équipements militaires utilisés (85%) par l’armée israélienne. Une militante déclare : « Elbit n’est autre que le bras armé industriel du génocide en cours en Palestine. Que cette entreprise ait des succursales en Belgique et y génère des bénéfices est inacceptable. À Bruxelles, l’entreprise visée était Syensqo. Elle vend ses produits à UAV Tactical Systems Ltd (codétenu par Elbit), ces derniers permettent de construire le drone Hermès 450 utilisé par l’armée israélienne. Sacha, une participante de l’action, explique : « Syensqo fournit sciemment le composant clé d’un appareil largement connu pour son usage dans des crimes de guerre par Israël. Syensqo ne peut ignorer sa complicité dans le génocide en cours : une campagne d’interpellation a visé les actionnaires en mai dernier. » La police est intervenue environ trois heures après le début du blocage du site Syensqo, vers 10h30. Un important dispositif a été déployé. Plusieurs violences policières ont eu lieu durant les arrestations sur les différents sites ou en marge de ces derniers. Les blocages mis en place par les militant·es ont néanmoins ralenti l’intervention policière. Une militante dénonce la réaction de l’Etat face à...

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Guerre / Antimilitarisme

Réunion publique internationale du CCI -openbare bijeenkomst van IKS

Au vu des derniers événements au Moyen-Orient, Le sujet de la réunion publique initialement prévue sur les leçons à tirer de la lutte contre les attaques de l’État bourgeois sera ce samedi 28 juin sur la guerre entre Israël, les États-Unis et l’Iran : Guerre Israël, Iran, États-Unis : Un pas de plus dans le chaos Guerrier ! Gezien de recente gebeurtenissen in het Midden-Oosten, het onderwerp van de aanvankelijk geplande openbare bijeenkomst over de lessen van de strijd tegen de aanvallen van de burgerlijke staat zal deze zaterdag 28 juni de oorlog tussen Israël, de Verenigde Staten en Iran zijn.. : Oorlog Israël, Iran, Verenigde Staten : Een volgende stap in de oorlogszuchtige chaos ! Le bombardement massif par les États-Unis, dans la nuit 21 au 22 juin, de cibles militaires en Iran constitue une nouvelle étape de l’aggravation des tensions et du chaos guerrier, de la désolation et la barbarie sans trêve dans la région. Face à la gamme étendue des différentes formes de soutien d’un camp impérialiste contre un autre qui vont occuper toute la scène médiatique et sociale, les prolétaires de tous les pays doivent rejeter toute prétendue « solution » au conflit qui vise à les enchaîner dans le soutien à tel ou tel pays, à telle ou telle fraction bourgeoise. Les révolutionnaires doivent combattre pour le seul principe qui mérite d’être défendu, l’internationalisme prolétarien. La seule lutte qui pourra délivrer l’humanité de la barbarie guerrière, c’est la lutte de classe, pour le renversement de ce système miné par la crise et les besoins de l’économie de guerre. Face à la gravité de la situation et l’importance cruciale de défendre l’internationalisme prolétarien, le CCI organise une réunion publique internationale en ligne, le samedi 28 juin de 15h à 18h en langue anglaise avec traduction en français et espagnol. Pour participer à cette réunion, contactez nous sur : international@ internationalism.org ou sur benelux@internationalism.org Un rassemblement physique est aussi possible à l’adresse suivante : Pianofabriek - Rue du Fort 35, 1060 Saint-Gilles De massale bombardementen door de VS in de nacht van 21 op 22 juni op militaire doelen in Iran vormen een volgende stap in de escalatie van de spanningen en de oorlogschaos, de verwoesting en de niet aflatende barbarij in de regio. Tegenover de vele verschillende vormen van steun van het ene imperialistische kamp ten opzichte van het andere, die de hele media en het sociale leven zullen beheersen, moeten de proletariërs van alle landen elke zogenaamde “oplossing” voor het conflict verwerpen die erop gericht is hen te ketenen aan de steun aan dit of dat land, aan deze of gene bourgeoisfractie. Revolutionairen moeten strijden voor het enige principe dat het verdedigen waard is : het proletarische internationalisme. De enige strijd die de mensheid kan bevrijden van oorlogsbarbaarsheid is de klassenstrijd, voor de omverwerping van dat systeem dat ondermijnd wordt door de...

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