Palestine
Page groupant les articles autour de la situation de la Palestine

[Palestine] 35 Palestiniens arrêtés lors d’un raid
L’armée d’occupation a arrêté au moins 35 Palestiniens lors de nouvelles incursions militaires en Palestine occupée. Parmi les détenus figurent d’anciens prisonniers arrêtés lors de raids ciblant Hébron, Naplouse, Tulkarem, Jénine et Salfit. De nombreux Palestiniens ont été interrogés par les soldats israéliens avant d’être libérés. Ces nouvelles arrestations portent à plus de 14 300 le nombre de Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne en Palestine occupée depuis octobre 2023, y compris ceux libérés après leur arrestation. Ce chiffre ne comprend toutefois pas les arrestations dans la Bande de Gaza, où les nombres sont estimés à plusieurs milliers.

La répression des mouvements pro-palestiniens en Europe : une stratégie de pression influencée par Israël
Ces dernières années, et particulièrement depuis le 7 octobre, les mouvements de soutien à la Palestine en Europe ont vu leur espace se réduire. Manifestations interdites, financements coupés, campagnes de diffamation, censure en ligne, etc., la répression s’est intensifiée contre ceux et celles qui expriment leur solidarité envers le peuple palestinien. En toile de fond de ces mesures se dessine une stratégie globale de délégitimation soutenue par des acteurs pro-israéliens et le gouvernement israélien lui-même. De Londres à Berlin, en passant par Paris, mais aussi ici à Bruxelles, les tactiques pour faire taire les voix pro-palestiniennes se multiplient, dessinant un portrait inquiétant de la liberté d’expression en Europe. Alors que la violence génocidaire et coloniale d’Israël augmente de jour en jour en Palestine et dans tout le Moyen-Orient, les mobilisations pro-palestiniennes connaissent un essor sans précédent en Europe depuis octobre : les manifestations de soutien, les campagnes de boycott et les initiatives étudiantes se multiplient. Des milliers de citoyen·nes se rassemblent pour exprimer leur solidarité avec la Palestine, parfois au prix de lourdes sanctions. Cependant, cette montée en puissance des mouvements pro-palestiniens fait face à une répression ciblée, méthodique et croissante qui touche particulièrement les voix les plus radicales. Ce sont les voix radicales qui sont ciblées, afin de privilégier un discours et des pratiques jugées plus audibles, comme la revendication pour une solution à deux États et l’organisation de manifestations pacifistes, face à des positions plus radicales. Les voix radicales, notamment celles qui revendiquent une résistance sous toutes ses formes ou une Palestine libre de la rivière à la mer, se trouvent, elles, systématiquement ciblées. Des gouvernements européens, sous influence de réseaux pro-israéliens, imposent des mesures restrictives pour limiter ces mobilisations, en instrumentalisant la lutte contre l’antisémitisme ou contre le terrorisme pour criminaliser l’antisionisme. Le définancement Une des premières armes utilisées pour affaiblir les mouvements de soutien à la Palestine en Europe est le définancement. De nombreuses organisations pro-palestiniennes dépendent de financements publics et privés pour mener leurs actions, qu’il s’agisse de sensibilisation, de campagnes de plaidoyer ou de soutien direct aux communautés palestiniennes. Dans le même temps, des groupes d’influence soutenant le projet sioniste * comme NGO Monitor et UK Lawyers for Israel, lancent des accusations infondées d’antisémitisme ou de liens présumés avec le terrorisme. Ces accusations servent à inciter les bailleurs de fonds à se détourner de ces ONG, réduisant ainsi leur capacité à agir. Les gouvernements européens, sensibles à ces pressions, ne sont pas en reste. En Suisse, par exemple, les autorités ont suspendu le soutien à plusieurs ONG palestiniennes sous prétexte de « vérifications de sécurité...

[France] Anasse Kazib poursuivi en justice pour son soutien à la Palestine
Au côté d’un autre militant de Révolution Permanente, son porte-parole Anasse Kazib a annoncé sur X être poursuivi en justice en raison d’un tweet de soutien à la Palestine. Le procès aura lieu le 18 juin 2025 et s’inscrit dans la vague de criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine en France où des centaines de personnes ont déjà été réprimées à l’image de Jean-Paul Delescaut, représentant de l’UD CGT 59 condamné à un an de prison avec sursis pour un tract (voir notre article ).

[France] Licencié pour avoir soutenu la Palestine
Ancien délégué CGT de l’entreprise Toray-CFE à Abidos (Pyrénées-Atlantiques), le militant syndical Timothée Esprit, Secrétaire fédéral de la FNIC-CGT, a appris son licenciement au printemps dernier. En cause ? Son soutien pour la Palestine. Officiellement licencié pour avoir publié une photo du logo du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) sur son compte Facebook personnel, le délégué syndical a saisi le tribunal des prud’hommes afin de le contester. Le tribunal a écarté la compétence du juge des référés, le 28 juin dernier, et a ainsi refusé les demandes légitimes du délégué syndical. Un nouveau procès se tenait le mercredi 8 janvier devant la Cour d’appel de Pau pour réexaminer le référé contre ce licenciement abusif chez le premier fabricant mondial de fibres de carbone. Plus de 500 syndicalistes de la CGT ont manifesté ce 8 janvier devant le tribunal en solidarité avec Timothée Esprit.

[France] Toulouse interdit une exposition de MSF sur Gaza
Du 6 au 26 janvier à Toulouse aura lieu le « Festival cinéma et des droits de l’homme ». Au programme, la projection de dix-huit documentaires sur de nombreux sujets parmi lesquels l’Ukraine, la Palestine, la Kanaky ou encore le Yémen. Une exposition de Médecins Sans Frontières ( MSF) « We Did what we could » devait se tenir durant toute la période du festival et visait à « raconter le siège, les bombardements et l’horreur du quotidien à Gaza à travers l’expérience de ses soignants, en première ligne du conflit ». Un tel objectif n’est pas du goût de la municipalité toulousaine. En ce début de l’année 2025, elle a décidé de l’interdire pour « contexte local tendu ».

Aprem de PAC – Arpentage du livre d’Alain Gresh « Palestine – Un peuple qui ne veut pas mourir »
Ce qui se joue dans la guerre contre Gaza dépasse largement le cadre étroit de ce petit territoire qui connaît une des guerres les plus destructrices de l’époque contemporaine – une guerre dont la Cour internationale de justice a souligné le « risque génocidaire ». Si elle condense d’abord le calvaire centenaire du peuple palestinien, son enjeu déborde ces frontières, avec le risque d’un embrasement régional et surtout d’un approfondissement de la fracture entre le reste du monde et l’Occident. Celui-ci, mobilisé aux côtés d’Israël, adopte une vision manichéenne de l’histoire comme d’un affrontement sans cesse recommencé entre Barbares et Civilisés. Dans cette guerre, le droit international dont se réclame l’Europe n’est plus qu’un faux-semblant. Les choix entérinés par la France ont élargi le fossé qui la sépare du sud de la Méditerranée. Qui est Alain Gresh ? Alain Gresh directeur du journal en ligne Orient XXI, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Palestine, un peuple qui ne veut pas mourir » ( Les liens qui libèrent, mai 2024) et « Un chant d’amour. Israël-Palestine, une histoire française » (Libertalia 2023). C’est quoi un arpentage ? Un arpentage est une lecture collective d’une œuvre. Cette technique issue de l’éducation populaire rend un livre plus accessible et permet à un groupe de s’approprier l’œuvre en développant, ensemble, une analyse critique. Il n’est pas nécessaire de lire le livre à l’avance ni de l’acheter pour venir à un arpentage. ✅ Rencontre gratuite 📍 Inscription recommandée Cette activité est organisée par le Mouvement Présence et Action Culturelles (PAC), l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB) et l’Association Belgo-Palestinienne (ABP).

Matin de PAC – Israël-Palestine : Comment résister à la propagande ?
Espace de déconstruction et d’échanges avec : Anthony Bellanger, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes Rami ABOU Jamous est un journaliste palestinien. Il tient depuis février 2024 son Journal de bord de Gaza sur Orient XXI, pour lequel il a obtenu, en octobre 2024, le prix Bayeux des correspondants de guerre dans la catégorie presse écrite, ainsi que le prix Ouest-France. Eitan Bronstein Aparicio, citoyen israélien, fondateur de l’organisation Zochrot qui sensibilise les Israéliens au droit au retour des réfugiés palestiniens Marianne Blume, militante au sein de l’Association Belgo-Palestinienne La propagande permet de justifier l’injustifiable. Elle contribue à faire passer un nettoyage ethnique pour un conflit. Elle invisibilise le non-respect du droit international et place les œillères qui déterminent le regard que nous portons face à une situation d’injustice flagrante. Comment sortir de l’engrenage qui entrave notre capacité à définir qui est l’oppresseur et qui est l’opprimé ? De quelles armes disposons-nous face à cette fabrique du consentement qui nous fait accepter l’ambition des dirigeants israéliens d’effacer Gaza et ses habitant·es et d’annexer la Cisjordanie ? Comment débusquer les pièges d’un discours qui semble rencontrer l’adhésion des médias en Occident ? Ce sont les questions que nous poserons à nos intervenant·es du jour, après un atelier de déconstruction participatif. - ✅ Rencontre gratuite 📍 Inscription recommandée ➡️Si vous souhaitez également participer à l’Aprem de PAC, un sandwich vous sera proposé. Cette activité est organisée par le Mouvement Présence et Action Culturelles (PAC), l’Union des Progressistes Juifs de Belgique (UPJB) et l’Association Belgo-Palestinienne (ABP).

[Palestine] Le martyre des prisonniers palestiniens
Le nombre de prisonniers morts depuis le début du génocide a Gaza est au minimum de 54, mais les proches des prisonniers sont convaincus qu’il existe des décès dissimulés par l’État d’occupation. La mort de la plupart des prisonniers de la Cisjordanie qui ont été autopsiés ont clairement montré que la cause de leur mort était soit la torture, soit la négligence médicale délibérée, ou les deux. Cependant, les mauvais traitements infligés aux prisonniers de Gaza sont plus sévères, plus brutaux et plus violents. La majorité des captifs sont couverts de plaies et de furoncles en raison de l’infection par la gale. De nombreux prisonniers sont dans des sections des tentes, où les températures glaciales aggravent leurs souffrances. Les témoignages reflètent tous un schéma cohérent d’abus violents, visant spécifiquement les détenus de Gaza, comme le fait d’avoir été enchaînés, les yeux bandés et privés de mouvement 24 heures sur 24 pendant des jours et parfois des semaines, d’avoir été roués de coups, aspergés d’eau bouillante et d’urine.

[Palestine / Israël] La détention de Khalida Jarrar renouvelée
24 décembre 2024, Israël a prolongé la détention administrative de Khalida Jarrar pour une période de six mois supplémentaires. Son isolement carcéral a été prolongé jusqu’au 22 janvier 2025. Elle est détenue dans des conditions extrêmement difficiles dans une cellule de 2 mètres sur 1,5 mètre et un manque chronique de produits d’hygiène, de vêtements et de nourritures adaptées à ses problèmes de santé ( voir article ici )

[Maroc] 13 militants condamnés pour leur participation au boycott de Carrefour
26 décembre, 13 membres du « Front Marocain de soutien à la Palestine et de lutte contre la normalisation » ont été condamnés par le tribunal de Salé à 6 mois de prison avec sursis et 2000 dirhams d’amende ( +/- 190 euros ) pour « participation à une manifestation non autorisée », un rassemblement avait eu lieu devant un magasin Carrefour le 25 novembre 2023 dans le cadre de la campagne internationale de boycott de la multinationale en raison de sa complicité avec le génocide en cours en Palestine. Ces nouvelles condamnations ne sont pas isolées, début décembre, la justice marocaine condamnait Ismaïl Lghazaoui, ingénieur agronome et membre actif de BDS Maroc, à un an de prison ferme et 5000 dirhams d’amende ( +/-475 .euros ) en raison de sa participation aux mobilisations contre la normalisation entre le régime marocain et l’Etat d’Israël. ( voir article ici )

Action contre le bureau du MR à Louvain-la-Neuve, « Face au MR fasciste, la contre-attaque est nécessaire »
Le MR de Georges-Louis Bouchez (GLB) est fréquemment pris dans des polémiques depuis le choix stratégique de son extrême-droitisation et des positions qui en découlent. A la suite des élections du 9 juin, GLB déclarait sur la télé publique que la victoire du MR était due à son choix de prendre position à l’extrême droite pour récupérer son électorat. Le parti est depuis ciblé par les critiques sur sa politique raciste et islamophobe, les positions transphobes de ses membres, ses réformes sociales en faveur des riches et contre les services publics, son soutien inconditionnel à Israël et l’apologie de ses crimes de guerre, … Une action a récemment été menée contre le bureau du MR à Louvain-la-Neuve pour dénoncer sa fascisation. Dans un communiqué qui nous a été joint, les militant·es expliquent leur action : « L’enchaînement des positions sionistes, fascistes, racistes et transphobes du parti d’extrême droite Mouvement Réformateur ne nous laisse plus le choix, nous ne pouvons laisser leurs agents continuer à dérouler leur programme macabre et leur propagande inversant les réalités. Plus que nécessaire, la riposte est un impératif ! ». « Concernant la Palestine et Israël, le MR est le parti ayant pris toutes les positions en faveur de la poursuite des massacres, de l’armement d’Israël et du déni des droits les plus fondamentaux des Palestiniens, jusqu’à la ligne de vie la plus minimale de l’aide humanitaire. Suite aux attaques terroristes de grande ampleur orchestrées par Israël, impliquant l’explosion de milliers de bombes au sein de la population civile, Georges-Louis Bouchez parle d’un « coup de génie ». Tout ceci s’inscrit dans la montée fasciste et de défense de l’entité coloniale et génocidaire que nous observons dans tout l’Occident. Nous avons dit assez !« , conclut le communiqué de l’action. Pour rappel, le vendredi 4 octobre, le siège du MR à Bruxelles avait également été pris pour cible lors d’une manifestation étudiante. Les manifestant·es avaient brisé la vitrine du siège du parti et graffé « Mouvement Raciste » ainsi que « c’est un coup de génie », en référence aux déclarations de GLB. Source : Communiqué.

Journée internationale d’action pour Georges Abdallah samedi 21
Le 15 novembre dernier, le tribunal d’application des peines antiterroriste avait rendu sa décision de libération de Georges Abdallah sous condition de quitter le territoire France et de ne plus y revenir. Le parquet ayant fait appel de cette décision (appel suspendant la libération), l’audience de la cour d’appel de Paris s’est tenu ce jeudi 19 décembre une audience. La décision sera rendu le 20 février 2025. En prévision de cette audience, un appel à une journée d’action le 21 décembre avait été lancée par la campagne unitaire pour la libération de Georges Abdallah. Ce samedi s’est tenu une manifestation à Paris avec plus de 4000 personnes dans les rues de la ville. Des actions ont également eu lieu dans différentes villes de France ainsi qu’en Belgique et en Suisse. Une manifestation s’est aussi organisée à Bordeaux et une mobilisation était organisée à Annecy. Mais des actions avaient commencé à s’organiser en France depuis le 6 décembre (date à laquelle Georges Abdallah aurait du être libéré). Des militant.es ont organisé.es dans différentes villes des actions de soutien à la Palestine et à Georges Abdallah devant des préfectures, certain.es militant.es se menottant aux grilles des préfectures de Police. Voir la video sur le site la cause du Peuple Paris Bruxelles – Lien vers la video Lien vers la vidéo de la mobilisation à Genève

[France] interruption d’un match de basket, 7 arrestations
Match de basket européen classé « sensible ». La rencontre entre Nanterre 92 et l’Hapoël Holon ( équipe israélienne ) au palais des sports de Nanterre, mercredi soir, s’est finalement soldée par sept interpellations de militants pro-palestiniens. A 21 heures, des militants ont déployé des drapeaux palestiniens et sont montés sur le terrain pour dénoncer le génocide à Gaza, après cette brève interruption de match , ils ont regagné les tribunes. Plusieurs supporters de l’équipe israélienne les ont alors attaqués. Les CRS présents ont mis fin aux affrontements et ont procédé aux interpellations des militants pro-palestiniens. 6 arrestations pour « trouble au déroulement de la compétition » et une pour « violence sur personne dépositaire de l’autorité publique ». 7 arrestations-7 gardes à vue -7 déferrements au tribunal de Nanterre dont deux en comparution immédiate.

[France] Interdiction d’une conférence pro-palestinienne
L’avocat Salah Hamouri devait participer ce mercredi 18 décembre à Lyon, à une conférence intitulée « Les espaces de résistance palestinienne entre occupation, prison et exil », un évènement organisé par le collectif Urgence Palestine et devant rassembler une soixantaine de personnes. La préfecture du Rhône a interdit cette conférence pour « risque de trouble à l’ordre public » et « risque sérieux » que « des propos antisémites » y soient tenus, aussi « que surviennent des confrontations violentes entre les pro-palestiniens et la communauté juive ». La préfecture avait déjà interdit, pour les mêmes motifs, une conférence de Salah Hamouri sur le même thème qui devait se tenir le 18 novembre à Décines (Rhône).

[Maroc] Pour avoir manifesté devant l’enseigne Carrefour : Un groupe de BDS devant la justice
Un sit-in s’est tenu, jeudi matin devant le tribunal de première instance de Salé au Maroc, où se déroule le procès de 13 membres du Front marocain de soutien à la Palestine. Les prévenus comparaissent pour leur participation à un rassemblement non autorisé et incitation à la manifestation, ils avaient pris part à un sit-in devant un magasin Carrefour dans la ville, le 25 novembre. L’enseigne française de grande distribution est dans le viseur de nombreux opposants pour son soutien à l’armée Israélienne sous la forme de dons. L’audience s’est déroulée deux jours après la condamnation à un an de prison d’Ismaël Ghezaoui, militant du mouvement BDS (voir article ici ).

[Maroc] Un militant de BDS Maroc incarcéré pour son soutien à la lutte palestinienne
Un militant de BDS Maroc est emprisonné pour son engagement pro-palestinien. Ismaïl Lghazaoui a été arrêté et condamné par le tribunal à Casablanca à un an de prison et une amende de 5000 dirhams le 10 décembre dernier. Les autorités marocaines l’accusent d’« incitation d’une ou plusieurs personnes à commettre un crime ou un délit » en raison de sa participation à un rassemblement devant le consulat des Etats-Unis à Casablanca ainsi que la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux. Filmé devant le port Tanger-Med, il condamnait l’accostage de navires états-unien transportant du matériel destiné à l’occupation israélienne. En réponse à cette condamnation, une vague de solidarité mondiale s’exprime appelant à la libération du prisonnier politique. La répression qui s’abat au Maroc, en Égypte ou en Jordanie, rappelle que le peuple palestinien ne fait pas seulement face à l’État sioniste et ses soutiens occidentaux, mais également aux régimes réactionnaires arabes.

[France] Manifestation nationale pour exiger la libération de Georges Abdallah !
Dans ce combat final, frappons aussi d’une seule main en nous rassemblant tous lors d’une nouvelle manifestation nationale à Paris, au cœur même du pouvoir de l’Etat français, le samedi 21 décembre au cri de « Georges Abdallah, tes camarades sont là ! ». En ce sens, nous appelons tous les soutiens solidaires de France mais aussi des pays limitrophes à en être, à être massivement présents pour démontrer une nouvelle fois - et nous espérons une dernière fois - notre détermination à voir notre camarade Georges Abdallah enfin libre, pour la victoire ou la victoire ! initiatives fleuri Appel du parquet et après ? Tous unis à Paris pour une nouvelle manifestation nationale ! Georges Abdallah doit être libre maintenant ou maintenant ! "Par décision en date du jour, le tribunal d’application des peines a admis Georges Ibrahim Abdallah au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 6 décembre prochain, subordonnée à la condition de quitter le territoire national et de ne plus y paraître" (Décision du tribunal d’application des peines) Le 15 novembre dernier, le verdict de la Cour d’Application des peines de Paris est tombé en réponse à la onzième demande de libération conditionnelle déposée par Georges Abdallah en juin 2023 : Georges Abdallah doit être libre ! Cette décision de justice - qui conforte les deux précédentes de 2003 et de 2013 tout en n’étant plus désormais conditionnée à la signature d’un arrêté d’expulsion par le ministre de l’Intérieur - est assurément une nouvelle victoire politique et juridique dans cette affaire Abdallah qui perdure aujourd’hui depuis quarante ans. « Bien entendu le changement prendra du temps et puis certainement, il y aura des soubresauts ici et là. Seulement la direction du vent est déjà bien tracée ». (Georges Abdallah, déclaration du 17 novembre 2012) Néanmoins, cette victoire ne sonne pas la fin du combat puisque nous le savons tous : dès le 15 novembre au soir, le verdict a été suspendu par l’appel déposé par le parquet national antiterroriste et à nouveau, le 19 décembre prochain, la cour se réunira à Paris pour « statuer sur le sort » de celui que les médias français nomment désormais eux-mêmes, depuis ce 15 novembre - si ce n’est le combattant ou le résistant - du moins le « militant propalestinien Georges Abdallah ». Dans ce dossier éminemment politique aux multiples « soubresauts » et pour cette nouvelle étape du 19 décembre, nous - soutiens à Georges Abdallah engagés sur ce terrain politique de la lutte et des luttes - réaffirmons ici notre engagement inébranlable et total à mener le combat jusqu’à la libération effective de notre camarade et appelons en ce sens à développer, unir et coordonner toujours plus nos forces pour amplifier encore et encore la mobilisation et intensifier la campagne pour sa libération afin que dans ce rendu à venir de la cour d’appel de Paris, à nouveau soit dictée une seule prononciation : Georges Abdallah doit être libre ! Alors oui, d’ici le...