Palestine

Page groupant les articles autour de la situation de la Palestine

Santé / Soins

Un palestinien envoyé à l’hôpital par la police, un autre en centre fermé

Dimanche 6 avril, lors d’une manifestation en soutien à la Palestine à Bruxelles, deux jeunes réfugiés palestiniens ont été arrêtés judiciairement. Les deux jeunes expliquent avoir été tabassés et violentés par la police à plusieurs reprises, dans leur cellule lors de leur arrestation cette nuit-là. L’un des deux a été transféré en urgence à l’hôpital durant la manifestation. Le second a été arrêté peu après la manifestation et a par la suite été incarcéré dans un centre fermé. Des centaines de personnes se sont jointes à la manifestation de Bruxelles en solidarité avec la Palestine, alors qu’Israël intensifie ses atrocités sans précédent à Gaza. La manifestation est partie place Poelart vers le centre-ville. Une fois arrivé·es à de Brouckère, plusieurs manifestant·es ont tenté de rallier la Bourse, lieu emblématique des rassemblements pro palestiniens depuis plus d’un an. Mais le cortège fut arrêté en chemin par une ligne de policiers anti-émeutes. C’est là que des violences absolument disproportionnées ont été commises par des forces de l’ordre. Sur les images que nous avons pu consulter, une des personnes arrêtées a été frappée à deux reprises. Un premier coup de bouclier au niveau de la tête, provoquant une plaie au visage, lui a été donné. Puis, un second coup de matraque, à l’arrière de la tête, a projeté au sol le jeune réfugié palestinien. Il a alors convulsé pendant de longues secondes. Il avait du mal à respirer et a perdu connaissance. Les secours ont mis une trentaine de minutes à intervenir et il a été transféré en urgence à l’hôpital. Une fois le réfugié palestinien arrivé aux urgences, la police s’est rendue sur place pour l’arrêter et l’interroger. Les médecins ont dans un premier temps refusé l’arrestation, car l’état de santé du jeune réfugié ne le permettait pas. La police a également refusé que quiconque ne monte le voir ni ses proches ni même son avocat·e si celle-ci n’était pas officiellement demandée par le jeune homme encore aux soins. Les forces de l’ordre ont par ailleurs identifié et menacé toutes les personnes venues en soutien à l’hôpital. Quelques heures plus tard, une fois que son état fut stabilisé, mais malgré risque de commotion, la police l’a arrêté et directement transféré vers le « commissariat royal » (la garde zonale fédérale, située rue Royale). C’est dans ce commissariat que Sourour, Ilyes Abbedou et Mohamed Amine Berkane sont décédé·es. Lors de son arrestation et son transfert au commissariat, il n’avait toujours pas eu de contact direct ni avec son avocat·e, ni avec ses proches. Selon son témoignage, il aurait subi des violences pendant sa nuit en cellule. En parallèle de cet événement, une autre personne palestinienne a été arrêtée judiciairement pour « coups et blessures« , car elle aurait bousculé un policier pendant l’altercation. Cette personne explique avoir quitté la manifestation sans problèmes, et qu’elle se serait fait arrêter à la sortie d’un restaurant. Elle a alors été...

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Guerre / Antimilitarisme

Quartier Monde : Palestine. Soirée à la Maison de Quartier Saint-Antoine

| ! La soirée se déroule à la Maison de Quartier Saint-Antoine (Rue de Fierlant 2, à Forest). La librairie participe avec une table de livres. La Maison de Quartier Saint-Antoine et le BRASS proposent pour cette soirée « Quartier Monde » une discussion autour de la Palestine.Nous accueillons : Tamam Abusalama, militante palestinienne. Michel Staszewski, historien et auteur du livre Palestiniens et Israéliens : dire l’histoire, déconstruire mythes et préjugés, entrevoir demain. Ainsi que Marianne Blume, militante membre de l’ABP (association belgo-palestinienne) qui a vécu 10 ans à Gaza. La discussion sera animée par Stéphanie Koplowicz. Des textes seront lus au fil de la soirée par Line Guellati. On clôturera avec un repas proposé par l’asbl Héritage des Femmes. Les bénéfices du repas seront directement reversés à l’association qui s’occupe de familles palestiniennes arrivées récemment à Bruxelles (logement, nourriture, soins etc…). Une cagnotte sera également ouverte pour recevoir vos dons. ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ Quartier Monde est un cycle de rencontres et de spectacles proposés aux habitants et habitantes de Forest (et au monde entier qui a envie de venir !). Il s’agit de moments pour comprendre les événements qui ont lieu loin de notre quartier mais qui nous affectent pour autant directement.

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Contrôle social / Répression

[USA] Des logiciels israéliens pour réprimer les étudiants pro-palestiniens

La répression des étudiants pro-palestiniens a mis en lumière la politique sécuritaire des universités américaines. L’une des plus grandes universités publiques du pays, l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign (UIUC), poursuit actuellement des manifestants dans des campements en utilisant des preuves issues de logiciels d’espionnages. Sa police, le département de police de l’Université de l’Illinois (UIPD) disposait d’un budget total de 13,5 millions de dollars pour l’exercice 2022-2023. 2 300 caméras sont actuellement installées sur le campus. L’université a récemment obtenu une subvention fédérale de près d’un million de dollars pour la création d’un « centre de lutte contre la criminalité en temps réel » qui permet de surveiller les caméras de surveillance, d’effectuer des recherches dans les bases de données et d’utiliser des lecteurs de plaques d’immatriculation. L’UIPD a envoyé des photos d’un étudiant manifestant au Centre de renseignement et de lutte contre le terrorisme de la police d’État de l’Illinois, qui les analysées par un logiciel de reconnaissance faciale. Depuis au moins 2021, l’Université de l’Illinois a conclu un contrat avec Cellebrite, l’entreprise israélienne de technologies de surveillance. L’université a renouvelé son contrat en novembre 2024, pour l’utilisation des logiciels Digital Collector et Inspector (un outil qui recherche l’historique Internet, les téléchargements, les localisations, les recherches récentes, etc.) pour 17 464,40 $. Ce renouvellement du contrat intervient après plus d’un an de génocide à Gaza est en opposition directe aux préoccupations des étudiants, qui tentent d’obtenir depuis 2020, en vain, un référendum sur le boycott académique d’Israël. L’université est donc une cliente fidèle d’une entreprise complice de violations des droits humains en Palestine et ailleurs. Cellebrite a récemment vendu pour 54 millions de dollars d’outils à l’ICE, qui peuvent être utilisés pour la répression migratoire de Trump.

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Santé / Soins

[Rencontre] Témoignage d’un médecin exilé palestinien

De Gaza à Charleroi - Rencontre avec le Dr. Ahmed Moghrabi Le jeudi 10 avril, à 18h30, le Dr. Ahmed Moghrabi nous témoignera de son vécu lors d’une rencontre organisée à Louvain-la-Neuve (auditoire Montesquieu 01, Pl. Montesquieu 1). Le Dr Ahmed Moghrabi, l’un des chirurgiens les plus éminents de Gaza, a travaillé à l’hôpital Al Shifa pendant 15 ans avant de devenir chef du service de chirurgie plastique reconstructive et des brûlures de l’hôpital Nasser de Khan Younès en 2021. Il y resté jusqu’au dernier jour du siège de l’hôpital par l’armée israélienne, avant d’être exfiltré avec sa famille vers l’Egypte. Le plan israélien de chasser les Palestinien.nes de Gaza constitue selon lui un génocide. Dr Moghrabi est arrivé en Belgique il y a quelques mois au terme d’un parcours difficile et douloureux. Son témoignage jettera une autre lumière sur le récit de ce siège et sa traversée de la guerre. Avec son amie Delphine Noëls, cinéaste belge engagée à ses côtés, il nous parlera également de l’association Compassionate Hearts qu’il a fondée pour apporter une aide médicale et humanitaire vitale à Gaza, en fournissant de l’eau potable et des soins dermatologique et pédiatrique et en ouvrant une école pour les enfants de Deir El Balah, au cœur de la bande de Gaza. L’événement est gratuit et se fera en anglais. Pour des questions organisationnelles, merci de bien vouloir vous inscrire en complétant le formulaire suivant : https://forms.office.com/e/gJSjHQGxL8?origin=lprLink. Soirée organisée par le groupe sensibilisation de l’UCLouvain Solidarity Network for Palestine.

Wallonie Wallonie |
Contrôle social / Répression

[Allemagne] Expulsion de 4 étudiants pro-palestiniens

4 étudiants de nationalités différentes, Cooper Longbottom de nationalité américaine, Kasia Wlaszczyk polonaise, Shane O’Brien et Roberta Murray de nationalité irlandaise, feront l’objet d’une enquête pour des accusations pénales dans le cadre de leur participation à des manifestations pro-palestiniennes, un sit-in à la gare centrale de Berlin, un barrage routier et l’emploi du slogan « From The River To The Sea ». Ils sont accusés d’avoir participé à l’occupation d’un bâtiment de l’Université libre de Berlin en octobre 2024, d’y avoir causé des dommages matériels et enduit les murs de peinture. Les 4 étudiants sont accusés d’être un danger pour la sécurité du pays et de porter atteinte à l’ordre public. Ils ont reçu un ordre de quitter le territoire allemand avant le 21 Avril. Malgré l’absence de condamnation, l’expulsion de ressortissants étrangers reste autorisée pour « raison d’État ». Leur avocat Alexander Gorski déclare « que la procédure est illégale » et saisi le tribunal de toute urgence. 3 des étudiants sont citoyens de l’UE et bénéficient du droit de libre circulation. En cas d’expulsion, Cooper Longbottom, personne transsexuelle craint des conséquences graves, et, suite aux nouvelles réglementations de l’administration Trump, il risque une interdiction d’entrer sur le territoire américain durant 2 ans. Tous 4 feront appel de cette décision.

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Guerre / Antimilitarisme

[Palestine] 62 prisonniers politiques palestiniens tués depuis le 7 octobre

Soixante-deux prisonniers politiques palestiniens (identifiés et déclarés) ont été tués dans les prisons israéliennes depuis octobre 2023. Parmi ces 62 prisonniers politiques, 21 venaient de Cisjordanie, de Jérusalem-Est occupée et du territoire israélien. Les 41 autres étaient originaires de la bande de Gaza. Ce chiffre représente le plus grand nombre jamais enregistré, faisant de cette période la plus meurtrière de l’histoire du mouvement des prisonniers depuis 1967. Le total des victimes mortelles identifiées parmi les prisonniers depuis 1967 s’élève désormais à 298. Il y a aussi des dizaines de morts parmi les prisonniers de Gaza dont l’identité reste inconnue. Il est très fréquent que les familles soient averties de la mort du prisonnier plusieurs jours ou plusieurs mois après sa survenue. Ainsi, Zuhair Omar Sharif (58 ans) de Gaza a été arrêté alors qu’il travaillait en Israël le 7 octobre 2023 et est décédé le 18 octobre 2023. Sa mort n’a été annoncée que le 30 décembre 2024. Les corps de 59 corps des prisonniers morts dans les prisons israéliennes depuis octobre 2023 n’ont pas été tous rendus à leur famille. Ce sont 70 corps de prisonniers tués que les autorités israéliennes gardent dans les morgues ou des tombes anonymes comme moyen de sanction ou de pression sur les familles. Parmi eux, le corps d’un enfant de 15 ans, Mohammad Tariq Salim Abou Sneneh d’Abu-Dis. Le corps d’un prisonnier décédé dans les prisons israéliennes retenu le plus longtemps par Israël est celui d’Anis Dawla, mort pendant la grève de la prison de Nafha en 1980…

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Extrême-droite / Antifascisme

Histoire de l’antisémitisme en Belgique - Chapitre I : côté flamand

Pour l’Université Populaire de Bruxelles, la lutte contre l’antisémitisme mérite une réflexion plus sérieuse que les instrumentalisations politiques ou médiatiques qui en sont faites. Après avoir étudié l’histoire, il est temps de décrypter les formes d’expression actuelles de l’antisémitisme en Belgique. Au vu de l’actualité défrayée par l’arrivée au pouvoir de Bart de Wever, le procès en appel contre Schild & Vrienden, et la manifestation du NSV à Gand le 27 Mars, nous commencerons par retracer l’histoire des mouvements nationalistes de Flandre pour comprendre le danger qu’ils représentent aujourd’hui. De la collaboration avec l’occupant nazi jusqu’à leurs incarnations présentes dans la NVA et le Vlaams Belang, les mouvements nationalistes flamands ont structuré leur identité moderne autour de l’antisémitisme et du racisme plus globalement. Photographie d’une manifestation du Vlaams Belang en 2020 A l’origine, le mouvement flamand ( Vlaamse Beweging ) est né au 19e siècle sous une forme démocratique et progressiste, visant à défendre les droits linguistiques de la moitié nord du pays contre une bourgeoisie belge adepte du français comme langue unique. Mais la première guerre mondiale divise le mouvement en deux. Les "minimalistes" rejettent la collaboration avec l’Allemagne, tandis que les "activistes" y voient une opportunité d’alliance avec ce pays également de langue germanique. Par conséquent, des mouvements nationalistes anti-allemands comme pro-allemands émergent, et l’antisémitisme devient un facteur d’unité des différentes tendances. Responsabilité des nationalistes flamands dans la Shoah : La ville d’Anvers est un centre idéologique de l’antisémitisme flamand. En 1930 s’y crée la Vlaamsche Militie, milice d’environ quarante hommes vêtus d’un uniforme kaki et d’une casquette et bottes de couleur noire. En Décembre 1931, la Milice Flamande deviendra le premier noyau de la Verdinaso, organisation fasciste dirigée par Joris Van Severen qui formera l’essentiel des futurs Vlaamse-SS pendant l’occupation. Proche de l’idéologie nazie et profondément antisémites, ils visent cependant une nation Thioise séparée de l’Allemagne, c’est-à-dire l’union des Flamands et Néerlandais. Pour éviter les tensions avec les nationalistes belges (comme le parti Rex francophone fondé en 1936 par Léon Degrelle ) ou les pan-germaniques, l’antisémitisme est mis en avant comme la priorité. A l’époque, la Belgique et Anvers en particulier étaient une terre d’asile pour les juifves fuyant l’Europe de l’Est, ainsi qu’un port de départ vers le Royaume-Uni ou l’Amérique. Fabriquant une panique de submersion migratoire, les journaux et discours du parti affirment que « là où le Juif s’installe, l’air devient irrespirable » ou encore que « le danger juif croît chaque jour ». Cette xénophobie s’exprime aussi envers les autres immigrés de l’époque, tels que les italiens ou les polonais non-juifs. On retrouve également les complots classiques du (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

Censure et menaces à l’ULB : Amnesty interdite d’utiliser le terme génocide et des drapeaux palestiniens

Ce lundi 17 mars , Amnesty ULB a organisé un rassemblement sur le campus de l’Université libre de Bruxelles (ULB) pour sensibiliser sur la situation en cours à Gaza ainsi que le génocide. Pourtant, les autorités académiques de l’ULB ont imposé des restrictions autoritaires au cercle, interdisant l’utilisation du terme « génocide » et la présence de drapeaux palestiniens. Le comité étudiant a tout de même décidé d’organiser un « rassemblement pacifique contre le génocide à Gaza » ce lundi 17 mars. D’abord informés par téléphone, les organisateur·rices du rassemblement ont demandé une confirmation écrite des consignes imposées. L’ULB a répondu par mail en confirmant l’interdiction du mot « génocide », tout en restant silencieuse sur la question des drapeaux palestiniens. Pourtant, selon nos informations, les autorités ont bien interdit ces derniers lors des discussions verbales. Il semble également que les drapeaux auraient été interdits par la direction générale d’Amnesty, car cela contredirait avec le principe des « revendications non nationales » de l’organisation. Plus alarmant encore, l’ULB a assorti ces restrictions d’une menace explicite : selon nos sources, les étudiant·es impliqué·es risqueraient ni plus ni moins qu’un retrait de diplôme. Une intimidation qui met en lumière la volonté des autorités universitaires de dissuader toute contestation par des moyens disciplinaires démesurés. Cette restriction imposée à Amnesty ULB n’est pas un cas isolé. L’ULB semble multiplier les entraves à l’expression des luttes sociales et politiques. Depuis quelques mois, les autorités de l’ULB n’hésitent pas à prendre des mesures de plus en plus autoritaires sur le campus. Outre la répression active pendant l’occupation du bâtiment B qui dénonçait les liens entre l’université et Israël en mai dernier et son expulsion violente par la police en juin, l’ULB a décidé de poursuivre plusieurs étudiant·es en interne les menaçant d’exclusion. La posture active dans la répression du mouvement pro-palestinien de la part des autorités questionnent beaucoup en interne. En novembre dernier, c’est encore une fois la police qui s’est mobilisée sur le campus pour protéger la conférence du Centre Jean Gol, think tank du MR, qui comptait parmi ses intervenants Georges Louis Bouchez et Louis Sarkozy. Récemment, le collectif.ve du 8 mars a vu sa banderole arrachée et jetée. De nombreux cercles et associations étudiantes s’inquiètent de cette dérive autoritaire et d’un climat de répression qui s’intensifie. Cette censure imposée à Amnesty ULB s’inscrit dans un contexte plus large de restriction des mobilisations pro-palestiniennes sur le campus. Loin d’être un cas isolé, des procédures similaires s’observent dans de nombreuses universités occidentales où les prises de parole pro-palestiniennes font l’objet d’une censure systématique. Aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni ou encore en Allemagne, des étudiant·es et des enseignant·es ont été suspendus, (...)

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Extrême-droite / Antifascisme

[Palestine] le génocide continue, plusieurs rassemblements à Bruxelles hier soir !

Cette nuit, l’Etat colonial sioniste avec le soutien direct des Etats-Unis, a repris ses bombardements génocidaires à Gaza. Plus de 400 personnes ont été massacrées, parmi lesquelles une grande proportion de femmes et d’enfants volontairement visé·es. Ces bombardements meurtriers mettent un terme au cessez-le-feu, qui avait commencé il y a 60 jours et était censé rentré dans sa seconde phase. Initialement 3 phases étaient prévues dans l’accord trêve, ces dernières comprenaient, entre autres, le retrait total des forces armées coloniales, la reconstruction de Gaza, un échange de prisonnier·es palestinien·nes et israélien·nes ainsi que la cessation à long terme des combats. Plusieurs rassemblements ont été annoncés hier soir 18 mars par différents collectifs. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à 18h en face de l’ambassade israélienne (40 av. de l’Observatoire) et un second rassemblement a eu lieu à 20h à la Bourse. Ces deux rassemblements sont spontanéments partis en manifestation sauvage. Plusieurs arrestations auraient eu lieu hier soir. Le gouvernement et l’armée israélienne, qui mènent un génocide depuis plus 17 mois, ont tout mis en oeuvre pour saboter les accords de trêve avec la résistance palestinienne. Durant la première phase de la trêve de multiple violation du cessez-le-feu ont été commises par Israël. La résistance palestinienne a pourtant multiplié les déclarations affirmant son opposition à la reprise des bombardements et des combats et sa volonté de maintenir les accords trouvés. Israël avait déjà grandement limité l’entrée des convois humanitaires et depuis 2 semaines elle impose à nouveau siège total (pas d’électricité, pas d’arrivés de matériels médicales, de nourritures, … tout ce qui est nécessaire pour survivre) aux plus de 2 millions de palestinien·nes vivant à Gaza. L’Etat israélien a par ailleurs, mobilisé 400 000 réservistes dans la perspective de la reprise d’opérations militaires de grandes envergures à Gaza. La résistance palestinienne et plusieurs collectifs pro-palestiniens appellent à la reprise des mobilisations massives contre le génocide et la colonisation de la Palestine.

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Extrême-droite / Antifascisme

Bruxelles adopte une résolution pour des sanctions à l’encontre d’Israël

Le Parlement bruxellois a adopté une résolution exigeant des sanctions contre Israël, dénonçant les massacres perpétrés à Gaza et en Cisjordanie comme génocidaires et appelant à des actions concrètes pour mettre fin à l’impunité. C’est l’une des premières initiatives parlementaires de ce type à l’échelle mondiale. Alors que des manifestations massives ont envahi les rues de Bruxelles ces derniers mois pour exiger des sanctions contre Israël, ce texte, porté par une coalition de partis de gauche (PTB, PS, Ecolo, Groen) constitue une évolution majeure dans la position de la Région bruxelloise sur la question palestinienne. Le MR, DéFI, Les Engagés, le CD&V et la N-VA ont choisi l’abstention, refusant de soutenir un texte qui, pourtant, ne fait que rappeler l’obligation de respecter le droit international. Le texte adopté prévoit une série de mesures restrictives, à savoir : L’arrêt des exportations d’armes vers Israël, y compris les équipements à double usage civil et militaire. L’interdiction des missions économiques vers Israël tant que les violations du droit international se poursuivent. La suppression des subventions aux entreprises collaborant avec l’armée israélienne ou impliquées dans la colonisation de la Palestine Un appel au gouvernement fédéral et à l’Union européenne pour imposer des sanctions économiques et politiques à Israël, notamment en suspendant l’accord d’association UE-Israël. Le texte souligne également la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, durable et stable et d’une réponse judiciaire internationale aux crimes de guerre en cours, rejoignant ainsi les positions exprimées récemment par l’ONU et la Cour internationale de Justice. Cette initiative bruxelloise s’inscrit dans un contexte international où la pression sur Israël s’intensifie à travers le monde. De plus en plus d’institutions et d’organisations humanitaires dénoncent des crimes de guerre et le génocide en cours à Gaza et en Cisjordanie. L’ONU et plusieurs États membres de l’Union européenne ont commencé à durcir leur position, et certain·es observateur·rices estiment que la résolution bruxelloise pourrait influencer d’autres gouvernements régionaux ou nationaux à lui emboiter le pas. Sources : Belga. Le parlement bruxellois demande la reconnaissance du « caractère génocidaire des massacres perpétrés par Israël ». La Libre Belgique, 4 février 2025, https://www.lalibre.be . Association France Palestine Solidarité. Vote historique : le Parlement bruxellois adopte des sanctions contre Israël. 10 février 2025, https://www.france-palestine.org/Vote-historique-le-Parlement-bruxellois-adopte-des-sanctions-contre-Israel. BX1. Le Parlement bruxellois adopte une résolution qui demande des sanctions envers Israël. 15 février 2025, https://bx1.be .

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