Soulèvements de la terre

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Communiqué au sujet de la dissolution des soulèvements de la terre

RDV A 19H AU MARAIS WIELS AUJOURD’HUI MERCREDI 21 JUIN ON NE DISSOUT PAS UN SOULÈVEMENT La première menace de dissolution de Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur français, le 28 mars dernier a provoqué une vague de soutiens inédite : plus de 100 000 personnes se sont revendiquées des Soulèvements de la Terre dans un appel qui continue de se renforcer. Dans le même temps, partout en France et à l’étranger ont fleuri plus de 170 comités locaux. Aujourd’hui, mercredi 21 juin, le gouvernement français prononce la dissolution effective des Soulèvements de la Terre, que nous dénonçons comme une attaque grave contre les libertés fondamentales et la démocratie. Cette dissolution marque un précédent dangereux, un point de non-retour dans la dérive autoritaire des gouvernements européens. Le gouvernement français, particulièrement décrié par l’ONU pour son maintien de l’ordre brutal, ses violences policières, sa criminalisation du militantisme écologique, le gouvernement a pour seule réponse une fuite en avant répressive. Qui se traduit ici par ici par la loi anti-casseur, approuvée le 14 juin en commission. Après avoir court-circuité la représentation nationale à coup de 49.3 et ignoré des millions de manifestants lors de sa réforme des retraites, il rend illégal un mouvement soutenu par une centaine de milliers de citoyennes et citoyens. Alors que l’urgence climatique et écologique se fait chaque jour plus pressante, que les sécheresses et incendies s’intensifient, que la biodiversité s’effondre, le gouvernement poursuit son œuvre écocidaire, au service des lobbies du BTP, de l’agrochimie et de la finance. En témoigne l’appel d’Emmanuel Macron à une « pause réglementaire sur les normes environnementales européennes », comme si la catastrophe pouvait attendre. " Pause réglementaire" également demandée ici. Ces manœuvres sont celles d’un vieux monde, condamné mais incapable de changer de direction. Face à un capitalisme frénétique dans son accaparement de la terre, de l’eau et des ressources, les mouvements de défense du vivant sont taxés d’écoterroristes. La criminalisation des oppositions n’est que la stratégie classique d’un pouvoir aux abois. Ce que le gouvernement feint d’ignorer, c’est que la dissolution des Soulèvements de la Terre ne suffira pas. Un mouvement qui se bat pour la protection des biens communs que sont l’eau et la terre, ne peut être dissout. Partout nous refleurirons car la répression brutale imposée par le gouvernement reste toujours moins effrayante que l’avenir suffoquant qu’il nous réserve. En tant que comité des Soulèvements de la Terre belges, il nous semblait primordial d’apporter notre soutien aux 600 camarades italienn*es, retenu*es à l’entrée du tunnel de fréjus lors de l’action NO TAV de ce weekend en Maurienne. Les frontières répressives et la collaboration entre États apparaissent de façon flagrante tout comme les frontières migratoires. C’est pourquoi nous appelons à renforcer les liens...

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[France] Arrestations et menace de dissolution des Soulèvements de la Terre

La sous-direction antiterroriste (SDAT) a interpellé, ce mardi 20 juin, plusieurs personnes proches des Soulèvements de la Terre. Ces arrestations seraient liées à une opération menée le 20 décembre contre la cimenterie Lafarge de Bouc-Bel-Air, près de Marseille. Sept personnes ont été arrêtées, notamment en Loire-Atlantique. Une maison a également été visée à Marseille dans laquelle une perquisition a eu lieu et où 2 personnes ont été interpellées. Au total, 14 personnes ont été placées en garde à vue ce mardi dans le cadre de l’enquête, elles sont accusées de « dégradation en bande organisée par moyen dangereux », « dégradation en réunion » et « association de malfaiteurs ». Cette nouvelle opération policière intervient deux semaines après une première vague d’une quinzaine d’interpellations organisée le 5 juin à travers toute la France, notamment dans les villes de Marseille, Montreuil, Dijon, Lyon, Toulouse et Bayonne (voir notre article). Gérald Darmanin a confirmé ce même jour vouloir dissoudre les Soulèvements de la Terre et a annoncé qu’il présenterait un décret en ce sens demain mercredi en Conseil des ministres. Mercredi dernier, le président Emmanuel Macron avait pressé, en Conseil des ministres, la Première ministre Elisabeth Borne de donner son feu vert au décret de dissolution préparé par Darmanin. Le dossier juridique de dissolution s’est avéré complexe juridiquement, entraînant un blocage de deux mois après une première annonce de la dissolution fin mars. En réaction à quatorze interpellations et en prévision de l’annonce officielle de la date de leur dissolution, les Soulèvements de la Terre ont appelé à des rassemblements devant les préfectures de France demain mercredi à 19h. Une deuxième appel à rassemblement a été formulé pour le 28 juin au soir.

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Appel à soutien suite à une vague d’arrestations en France en lien avec le désarmement d’une usine Lafarge

Communiqué des Soulèvements de la terre suite à une vague de perquisitions et d’arrestations ayant eu lieu ce matin (lundi 5 juin 2023) dans une dizaine de communes en France. Tôt ce matin, les gendarmes et la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) ont mené une vague de perquisitions à travers toute la France. Au moins une quinzaine de personnes ont été perquisitionnées simultanément dans plus de dix communes puis placées en garde à vue. D’après les premières informations publiées dans la presse, ces personnes seraient accusées de « destruction en bande organisée » et « association de malfaiteurs », en lien avec une action de désobéissance menée le 10 décembre 2022, contre l’usine Lafarge de Bouc-Bel-Air (13), par plusieurs centaines de personnes (lien du communiqué et vidéo que nous avions relayés a l’époque depuis les Soulèvements de la Terre). Sous ce régime de garde-à-vue, elles pourraient être détenues pendant 96h (jusqu’à vendredi matin). Depuis les Soulèvements de la Terre, nous avions soutenu cette initiative de démantèlement salutaire à l’encontre d’une des entreprises les plus destructrices au monde. Nous appelons donc à soutenir très largement les personnes arrêtées aujourd’hui : dans les cortèges contre la réforme des retraites demain, par des rassemblements devant les sites Lafarge et les Préfectures mercredi soir et en rejoignant massivement la mobilisation contre l’extension d’une carrière Lafarge ce dimanche 11 juin au matin à Saint-Colomban. L’opération policière de ce matin, sur laquelle le ministère n’a pour l’instant pas communiqué, s’inscrit de toute évidence dans l’escalade répressive que le gouvernement mène contre les mouvements sociaux et écologistes avec une accélération notable ces derniers mois : violences policières effroyables à Sainte-Soline, régime d’exception alimenté par le spectre de « l’éco-terrorisme » ou encore menaces de dissolution des Soulèvements de la Terre. Par cette criminalisation, c’est bien l’association de malfaiteurs qu’il constitue avec les industries mortifères que le gouvernement révèle. Car nous le savons : c’est bien Lafarge-Holcim qui est coupable de destruction en bande organisée ! Sur les 50 sites les plus polluants de France, 17 sont des cimenteries. Le béton représente 8% des émissions de Co2 mondiales. Quant au secteur du BTP c’est 39 % des émissions de CO2 au niveau mondial et de 33% des émissions françaises. L’entreprise Lafarge-Holcim semble cumuler les scandales environnementaux dans ses carrières, centrales à béton et cimenteries. C’est bien aussi Lafarge-Holcim qui a financé Daesh en Syrie, avec l’accord tacite de la DGSE et de l’État. L’entreprise a d’ailleurs été condamnée pour financement du terrorisme par la justice américaine en octobre 2022. Assimiler aujourd’hui à du terrorisme l’usage légitime de la pince coupante, de la masse et de la clef à molette en vue de neutraliser des infrastructures est un inacceptable retournement ! Les centrales à béton sont...

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La faute à Sainte-Soline ?

Pour nourrir les discussions autour de l’expérience de Sainte-Soline, un texte paru sur iaata.info Nous écrivons ce texte pour continuer une discussion interne aux mondes de l’autonomie et de l’écologie radicale sur les raisons de la défaite de Sainte-Soline. Depuis le 25 mars, la bagarre médiatique a pris le relais pour attribuer les responsabilités des corps mutilés par la police à l’un ou l’autre camp. Preuve d’un certain changement dans la tonalité de l’époque, l’idée d’une responsabilité gouvernementale n’est pas totalement inaudible. Une partie de la gauche semble même prête à revendiquer une conflictualité dont elle semblait incapable depuis 50 ans, et probablement aussi à en tirer parti. Notre comité local fait formellement partie des Soulèvements de la terre (SDT) depuis un an, mais pour des raisons géographiques nous n’avons pas participé à la coordination de collectifs organisateurs de la manifestation de Sainte-Soline. Nous écrivons ce texte pour continuer une discussion interne aux mondes de l’autonomie et de l’écologie radicale sur les raisons de la défaite qui y a eu lieu. Il nous est impossible ne pas nous demander quelles ont été nos erreurs après pareille journée. Soyons clairs : ce sont les armes de la police qui ont blessé nos ami.es et les tendres inconnu.es qui nous entouraient. La haine que nous leur vouons en a été ravivée à jamais. Nous comprenons aussi les exigences de la stratégie de défense médiatique menée par les SDT qui doivent se protéger des attaques judiciaires et politiques. Cette dernière rend cependant difficile l’émergence d’une parole sincère sur certains points depuis l’organisation nationale, menacée de dissolution. Il est plus facile de nous interroger, par exemple, sur les raisons de l’attaque de la bassine depuis notre comité local. La discussion à laquelle ce texte entend contribuer ne peut selon nous pas être menée sans la confiance qui vient du sentiment d’appartenir au même camp, malgré des différends parfois profonds. L’espace de la critique a jusqu’ici été largement occupé par une critique-dissociation, venue de celleux qui estiment avoir été trahi.e.s par des organisateur.ices malveillant.es. Quelle que soit l’histoire politique et les griefs réels qui mènent à nourrir un tel ressentiment, l’exprimer de cette manière par les temps qui courent manque d’honneur. Nous nous adressons à celleux qui étaient là ou à leurs ami.es, à celleux qui ont été touché.es dans leur cœur ou leur corps par cette journée. Nous écrivons pour celleux qui depuis ruminent leurs interrogations, et pour chercher des réponses ensemble. Nous écrivons pour que jamais le feu ne s’éteigne ! 1. Avant En deux ans, les SDT sont devenus une grosse machine. Ce n’est pas un parti parce qu’ils ne jouent pas le jeu électoral, ce n’est pas un mouvement parce qu’il ne s’agit pas de surgissements spontanés, c’est une organisation qui réunit plusieurs composantes, les branche ensemble, pour tenter des dépassements....

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Les Soulèvements de la Terre : Calendrier de la saison 5

Un calendrier d’action complet a été concocté pendant les interludes ! 22-23 AVRIL - CASTRES TOULOUSE - SORTIE DE ROUTE POUR l’A69 Au pied de la montagne noire, réservoir d’eau du sud du Tarn, une coulée de goudron menace de se déverser à travers la vallée du Girou. Le projet d’autoroute A69 Castres-Toulouse condamnerait 400 hectares de terres agricoles, de zones humides, de forêts et autres formes de vie. Un désastre environnemental pour un gain de temps dérisoire. Vieux de 40 ans, ce projet archaïque bordant une route nationale est un caprice du géant pharmaceutique Pierre Fabre, et est porté par des multinationales du BTP comme NGE et Vinci. Il est aujourd’hui soutenu par l’État, la présidente de région Carole Delga et le département du Tarn. À la veille du début de chantier de ce projet ecocidaire, la lutte s’intensifie. Avec l’arrivée du printemps, le réveil des chiroptères laisse planer un air de résistance à quelques battements d’ailes de Sivens, qui a marqué au fer rouge l’histoire du Tarn. De nouveaux collectifs sortent du bois et la population se soulève pour mettre en échec le projet. Des élus locaux, plusieurs experts du GIEC et de nombreuses organisations indépendantes telles que la CNPN se sont prononcés en défaveur du projet. Plus de 130 agriculteurs locaux ont également rejoint le mouvement. Malgré les nombreuses formes d’actions, de recours juridiques ou de rassemblements festifs déjà mis en oeuvre, les travaux pourraient commencer à la mi-mars. Mais tant que nous serons là, l’A69 ne passera pas ! Soyons des milliers à nous retrouver le 22 et 23 avril prochain, lors de la manifestation SORTIE DE ROUTE, pour un grand pot de départ du concessionnaire ! Divers événements seront organisés pendant le weekend (manifs, discussions, concerts et spectacles, repas, le tout en présence de nombreux.ses invité.e.s) 06-07-08 MAI - ROUEN - DES BATONS DANS LES ROUTES : L’APPEL de la FORET FACE AU BITUME « Promenons nous dans les bois, tant que l’autoroute n’y est pas, si la route y était, tout serait bétonné ! » Il était une fois, un projet routier vieux de 50 ans que l’Etat refusait d’abandonner malgré les évidences. Pour vendre son projet, pour imposer ses 516 hectares de saccage d’habitats d’espèces protégées et de terres agricoles, ses 8 viaducs, ses 9 échangeurs, l’Etat était prêt à tout, même à mentir en faisant croire à la population que cette autoroute aurait un quelconque effet positif pour faciliter leurs déplacements. Heureusement, nous n’étions pas dupes. Depuis des décennies la lutte s’organise contre le serpent de béton de l’A133-A134 : le « Grand Contournement Est de Rouen". Il y a quelques années, une petite violette protégée a déjà triomphé de son appétit d’ogre. Mais la bête féroce revient à l’attaque. Dans la forêt lointaine, on entend les tritons crêtés, scarabées grands capricornes, pics mars et muscardins. Du haut de leurs grands arbres, ils répondent à la menace du béton sur la forêt et vous...

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Création d’un comité local des soulèvements de la terre

19 avril - 18h - Marais Wiels Bonjour à toutes et à tous. Un comité local des soulèvements de la terre se met en place à bruxelles. Une adresse mail a été créée à ce sujet : sdt-bruxelles@proton.me Les soulèvements de la terre appellent à des manifestations de solidarité le 19 avril, en France et ailleurs. L’idée serait donc de se rassembler à 18h au marais wiels le 19 avril, où des prises de parole seront effectuées. Le marais wiels a été choisi de par les luttes écologistes qui entourent l’existence du lieu. Il faudrait y être présent en nombre ! L’appel des soulevements à la création de comités locaux sera lu, et une banderole sera potentiellement déployée. Il sera expliqué ce que sont les soulèvements de la terre, et les prises de paroles seront libres. C’est l’occasion de faire connaissance, de rencontrer les différents comités qui seraient intéressés pour faire partie du mouvement. Faites donc passer le mot à la fois aux collectifs militants et aux collectifs écolos, paysans, etc. Une page facebook va bientôt être mise en place, ainsi qu’un evenement facebook, et sera relayé sur stuut. Après mercredi, un autre moment sera organisé pour nous connaître, nous rencontrer, comprendre nos lignes communes et ce que nous pouvons et voulons faire ensemble. Il s’agira d’une discussion publique, nous ne parlerons donc pas de sujets sensibles, qui feront l’objets de temps à part. Venez nombreux, venez masqués ou non, invitez du monde ! A très vite Ci-dessous l’appel des soulevements de la terre : Des comités locaux des Soulèvements de la Terre : Cette année, des groupes d’organisation se sont formés localement pour se ressaisir collectivement de la dynamique des Soulèvements de la Terre. Ces groupes locaux répondent à un double objectif. D’un côté, ils participent à la montée en puissance du mouvement en mobilisant localement pour les actes du calendrier national. Ils organisent des réunions publiques, collent des affiches, louent des bus, viennent à nombreux ou encore aident aux différentes commissions qui rendent possibles les actes (cantines, logistiques, communication, etc.). De l’autre, ils permettent d’ancrer les Soulèvements de la Terre. Ils sont en lien avec les luttes locales autour de chez eux, ils font vivre la composition propre aux Soulèvements, ou encore, ils organisent des veilles écologiques. Cette dynamique est toute jeune, mais on compte déjà de nombreux comités locaux explicites ou non,répartis un peu partout en France (Cévènnes, Bretagne, Pyrénées Orientales, Manche...). Tout un maillage territorial peut ainsi se tisser, de proche en proche, permettant à la fois de construire des alliances, de soutenir les luttes, et de se donner de la force d’organisation pour les actes du calendrier national. Le lien de ces comités, mis à jour au fur et à mesure : See full screen

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Quand les postures bassinent, ou pourquoi tout n’est pas binaire

Ce texte fait suite à un autre texte qui circule suite à la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline, et qui commet plusieurs erreurs d’appréciation par rapport aux collectifs et personnes qui ont été impliquées dans l’organisation et la « gestion » de cette journée. Encore une fois, le spectre de la ZAD vient y simplifier l’analyse, en se fondant sur des conflits et violences anciennes ou plus récentes qui, si elles ont été bien réelles, ne peuvent indéfiniment être mobilisées ou instrumentalisées pour essentialiser et dégommer des mouvements plus actuels qui tentent de les dépasser, et qui sont moins binaires qu’on ne voudrait. Commençons par un bref retour historique, qui ne se veut pas exhaustif, mais qui prétend remettre quelques choses à leur place. L’« Appelisme » et les traumatismes de la ZAD Il était une fois un groupe d’étudiant-es parisien-nes, un peu situationnistes, un peu mao-spontex, un peu nostalgiques du temps où la nouvelle gauche faisait trembler l’État, les armes à la main. Ce groupuscule s’est choisi alors un nom sorti d’un imaginaire mystique, Tiqqun, pour produire des textes verbeux, lyriques et passéistes, prophétisant le sabotage et l’insurrection armée, dont "L’Appel" qui donnera plus tard leur nom aux "ami-es" de ses auteur-es et aux amateur-ices de leurs écrits. On était alors en 2007. Pas un grand succès à l’époque, jusqu’à ce que le ministère de l’intérieur n’en décide autrement : au matin du 11 novembre 2008, « l’affaire Tarnac » s’ouvrit par une opération de communication tonitruante, au cours de laquelle des flics en cagoules vinrent arrêter quelques colocataires d’une ferme du Limousin, les accusant d’appartenir à une cellule terroriste. Une sombre histoire de trains. Un certain Alain Bauer, criminologue, aurait suggéré que les bouquins du Comité Invisible - projet littéraire qui a succédé à Tiqqun - pourraient constituer un manuel à l’usage des terroristes. Lumières sur l’autonomie. Les généreux renseignements décidèrent alors de rebaptiser la nouvelle gauche en ultra-gauche, épouvantail qui servira bien souvent dans la décennie suivante à surveiller et tenter de détruire tout ce qui conteste l’autorité de l’État, que l’on porte un drapeau rouge, un drapeau noir, un drapeau rouge et noir, ou encore qu’on déteste tous les drapeaux. Et cela même au delà du fiasco judiciaire que deviendra l’affaire Tarnac, comme d’autres affaires d’association de malfaiteurs après elle. Dans la même période, un autre appel que celui d’un comité jusqu’alors invisible, mais désormais bien audible, se fit entendre : celui à occuper la zone d’aménagement du futur aéroport de Notre Dame des Landes. En 2009 suite au camp action climat, puis en 2011 sous l’impulsion du collectif internationaliste Dissent, ainsi que de quelques personnes issues des réseaux No Borders et de la tradition des contre-sommets, une poignée de personne organisa des réunions pour poser un camp anti G8-G20 à Notre-Dame-des-Landes, avec (...)

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La caravane des « Soulèvements de la Terre » passe par Bruxelles

Mardi soir, le Steki accueille des personnes impliquées dans l’organisation du mouvement des « Soulèvements de la Terre », en France, et d’autres qui prennent part à des luttes de territoire en Belgique. Présentation et discussion. La caravane des "Soulèvements de la terre" passe par Bruxelles. Saison 4 : LES SOULÈVEMENTS DE LA TERRE ENFONCENT LE CLOU ! En co-organisation avec des acteurs de luttes de territoire de Belgique. En France : "En 18 mois et face à l’urgence absolue qu’atteste l’état du monde, nous avons - à plusieurs centaines ou milliers - occupé et mis en culture des terres menacées, bloqué et désarmé des industries du béton ou des biotechnologies, assailli et débâché des méga-bassines, fait obstacle à des chantiers et participé à faire reculer très concrètement des plans d’aménagement marchands. Nous nous situons à une première étape de la constitution d’un front de résistance au désastre et de reprise en main de nos moyens d’existence." En Belgique : Après l’action Code Rouge, comment amplifier l’impact effectif de nos actions et le tissage de nos luttes et stratégies ? Quelles inspirations et énergies pour nos contextes de luttes ici ? Dans les suites des Zad de la Chartreuse, Arlon, le Mouvement Stop Alibaba ou Occupons le Terrain, Code Rouge ou encore les luttes urbaines pour le logement... Lors de cette rencontre, nous partagerons récits et analyses depuis l’intérieur des Soulèvements de la terre, avec une présentation du mouvement, ses luttes et actions et son fonctionnement ; ainsi que les échos et les suites possibles d’actions comme "Code rouge", qui a permis le blocage de sites de TotalÉnergie en Belgique les 8 et 9 octobre dernier... Accueil 18h30 Présentation 19h Discussion 20h Bienvenue ! Au Steki, rue Gustave Defnet n°4-6, Saint-Gilles, Bruxelles. Un petit buffet est prévu sur place : une participation d’ 1 € aux frais de la soirée est demandée. En cas de forte affluence, on se dirigera vers un autre local situé non-loin de là...

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