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Marche nationale contre les violences et répressions policières

Marche nationale contre les violences et répressions policières

Le 15 mars 2024, marquant la Journée Internationale contre les Violences et Répressions Policières, nous appelons à une grande marche. Rejoignez nous à 18h Place du Congrès à Bruxelles pour exiger un changement systémique et une justice réelle.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Nos Revendications :

• Automatisation des procédures disciplinaires en cas de décès impliquant des policier·ère·s, assurant une réponse immédiate et systématique.

• Suppression des infractions d’outrage et de rébellion, pour protéger notre droit à la liberté d’expression.

• Fin des courses-poursuites injustifiées, interdiction du plaquage ventral et des fouilles à nu, surtout pour les mineur·e·s.

• Réduction de la présence policière armée dans nos rues, pour une communauté plus sûre et plus accueillante.

• Facilitation des plaintes collectives pour soutenir les victimes et les sortir de l’isolement.

• Obligation d’enregistrement et de justification pour chaque contrôle d’identité par la police.

• Création d’un Mémorial en hommage aux victimes de violences policières, pour ne jamais oublier.

Cette manifestation est un moment pour les familles des victimes, les mouvements sociaux, et tou·te·s les citoyen·ne·s concerné·e·s par la construction d’une société plus juste et plus sûre, de se rassembler et de faire entendre leur voix contre l’impunité et la brutalité.

Nous marcherons ensemble contre le racisme, pour la dignité humaine des victimes, la justice, et le respect des droits de chacun·e.

Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ne restons pas silencieux·se·s. Agissons ensemble.

#JusticePourTous·tes #NonAuxViolencesPolicieres #15Mars


Anciens évènements

Marche nationale contre les violences et répressions policières

 vendredi 15 mars 2024  18h00 - 21h00
 vendredi 15 mars 2024
18h00 - 21h00
 Place du Congrès,

 

Bruxelles

Notes

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Décès d’Adil : La chambre du conseil prononce un non-lieu, les policiers ne seront pas poursuivis, la famille va faire appel

Ce mardi 20 février, la chambre du conseil rendait sa décision concernant l’implication des policiers dans le décès d’Adil Charrot. Elle a décidé qu’aucun des policiers ne serait poursuivi. Ainsi, la chambre du conseil empêche même le procès de l’inspecteur T., dont la voiture est entrée en collision avec le scooter d’Adil. Il s’était vanté d’en « avoir sorti un de la rue ». Chronique d’une décision de justice qui a fermé les yeux sur les faits qui accablent l’inspecteur. Dans sa décision, la chambre du conseil estime que l’intervention des policiers était proportionnelle. Elle se base sur une première expertise, rendue rapidement après les faits, qui disculpe complètement les policiers. Cette expertise a pourtant été largement contestée : d’abord par une enquête du journal « De Morgen » et, ensuite, par une contre-expertise réalisée par Clerens, un bureau d’expertise accrédité auprès des tribunaux bruxellois. Cette contre-expertise, commandée par la famille, avait montré toutes les failles de la première expertise [1]. Selon la contre-expertise, l’inspecteur T. se serait déporté volontairement pour entrer en collision avec Adil. Il aurait notamment déclaré « on a essayé de faire barrage », peu après le choc. La contre-expertise avance de nombreux autres arguments, notamment liés aux vidéos des caméras de surveillance. Tous ces arguments ont été balayés par la chambre du conseil, qui estime qu’il n’y a pas lieu de douter de la première expertise … qui n’avait pourtant utilisé ni les caméras de surveillance, ni les enregistrements des communications entre l’inspecteur et le dispatching.  La justice a donc décidé de conserver les éléments qui lui permettait de prononcer un non-lieu, et de fermer les yeux sur les informations qui accablent l’inspecteur T. La chambre du conseil refuse à la famille d’Adil d’obtenir un procès équitable, qui pourrait faire la lumière sur les faits, une fois pour toutes. Mais ce n’est pas uniquement de la famille dont il est question, c’est de tout un quartier, qui a manifesté de nombreuses fois pour obtenir « Justice pour Adil ». En refusant le procès, la justice écarte cette possibilité.  La famille d’Adil, bouleversée par la nouvelle après près de 4 ans de combat juridique, a décidé de faire appel. Il existe donc une dernière chance pour que le procès ait lieu, si la chambre des mises en accusation le décide. C’est une énième séquence juridique qui s’ouvre pour la famille, déjà épuisée, pour obtenir un simple procès. Rappelons que la contre-expertise de Clerens a été financé par la famille d’Adil et par ses soutiens. Pour ne pas la laisser seule face aux coûts juridiques, une cagnotte de solidarité a été lancée :  POUR FAIRE UN DON IBAN : BE65 5230 8110 3896 Banque : Triodos Bank Nom : Fondation Marius jacob  Communication : Justice pour Adil Sources : 1) (...)

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Journées - Justice pour Toustes

Programme : 15 :30 Ouvertures des portes 16 :00 Projection : « Violences policières, le combat des familles » (57’) d’Inès Belgacem/Street Press 17 :00 Talk – Rencontre entre les familles des victimes françaises et belges. 18 :30 Projection : « Quand La police Tue » (61’), un film de ZIN TV réalisé par Cécilia Guypen 19 :30 Projection : « Afraid of losing the echos » (4’13’’) d’Amel Moyersoen 20:00 Concerts (TBA) EN CONTINU : 15:30 – 23:00 Ateliers et vente de sérigraphie, vente de risographies, écoute de podcasts, food, dj’s 19 :30 – 23 :00 Projections continues de documentaires et court-métrages Avec la présence des familles d’Imad, de Lamine Dieng, de Mehdi, de Sourour, de Wissam, et du collectif OSVP. “Le 24 février 2024 marque une date significative où nous nous rassemblons en solidarité pour JUSTICE POUR TOUSTES. Avec cet événement Concerts-Conversation-Ateliers-Projections dont les bénéfices iront aux familles (des) victimes de violences policières, la programmation de ma première année en tant qu’artiste associée aux Halles dépasse l’activisme musical. J’utilise ce privilège pour mettre en lumière le combat de ces familles que je mène aussi, ayant moi-même perdu ma sœur. Dans les zones moins éclairées de cette réalité, les répercussions psychologiques sont considérables. La lutte quotidienne et les réalités insurmontables du deuil constituent une fraction des difficultés auxquelles font face ces familles en silence. Nous sommes ici pour reconnaître leur réalité, offrir un espace à leurs voix, une oreille attentive, et un soutien solidaire. Notre engagement collectif ne s’arrête pas à la reconnaissance des épreuves émotionnelles. Ces familles luttent financièrement, confrontées à des obstacles légaux insurmontables. L’État les a laissées à l’abandon. En tant que communauté unie, nous refusons de les laisser se battre seules. Le 24 février, nous serons leur bouclier, leur force, l’oreille tendue, et les mains unies. En tant que citoyen·nes, mais aussi en tant qu’individus solidaires, réunissons-nous. Cette cause aurait pu toucher chacun de nous. En reconnaissant notre humanité commune, nous renforçons notre lien pour créer un monde où nos différences ne nous laissent pas pour mort sur le bas-côté. C’est un appel à la solidarité, à l’écoute et à la bienveillance. Chaque voix, geste, et contribution lors de cet événement est un pas vers la justice. Avec Justice Pour Toustes, nous construisons collectivement un avenir où aucune famille ne sera laissée derrière, où la vérité prévaudra sur l’obscurité de l’injustice. Ensemble, écrivons l’histoire de la solidarité et de la justice !” — Soumaya Phéline Achat billets : https://www.halles.be/fr/ap/1413-justice-pour-toustes

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