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425e rassemblement devant l’ambassade d’Israël

425e rassemblement devant l’ambassade d’Israël

L’État d’Israël occupe et colonise le territoire palestinien conquis par la force depuis 55 ans et discrimine gravement les Palestiniens, même ceux qui disposent de la citoyenneté israélienne.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Après la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie Occidentale (CESAO), l’ONG israélienne B’Tselem et l’ONG Human Rights Watch, Amnesty International a publié un rapport qui parvient à la même conclusion : l’État d’Israël a instauré un régime d’apartheid. Ce rapport établit que tous les Palestiniens sont à des degrés divers victimes de cet apartheid. Il est temps qu’Israël se conforme aux règles du droit international, aucune nation ne peut continuer à agir en toute impunité sans réaction de ses paires !

Voir en ligne : association-belgo-palestinienne.be


Anciens évènements

425e rassemblement devant l’ambassade d’Israël

 vendredi 13 janvier 2023  12h30 - 13h30
 vendredi 13 janvier 2023
12h30 - 13h30
 Ambassade d’Israël,

 

Avenue de l’Observatoire
40 à 1180 Uccle

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Extrême-droite / Antifascisme

Des sanctions pour stopper l’agenda colonial, raciste et annexionniste de Netanyahou !

Communiqué de presse de l’Association belgo-palestinienne La constitution, ce 29 décembre en Israël, d’un gouvernement ouvertement illibéral, raciste et anti-minorités a suscité dans le pays et à l’étranger un vent d’effroi, bien au-delà des rangs des défenseurs des droits des Palestiniens. C’est toutefois contre ces derniers que le programme de cette coalition constituée – une fois encore – des franges les plus extrêmes du suprémacisme juif fait planer les menaces les plus concrètes : légalisation de dizaines de colonies en Cisjordanie ; renforcement de l’usage létal de la force par l’armée ; libération des discours et pratiques racistes contre les Palestiniens citoyens d’Israël ; fin du « contrôle palestinien de la terre »… Les Palestiniens seront en outre placés sous l’autorité directe de l’extrême droite messianique sioniste religieuse la plus violente, que de nombreux observateurs qualifient de fasciste. Leurs figures de proue, Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, obtiennent en effet respectivement la direction des forces de police et celle de l’administration civile dans le territoire occupé. Ces fanatiques pur jus ont fait campagne sur la déportation des « Arabes déloyaux », à savoir ceux qui refusent le statut au rabais qui leur est imposé. Ils prévoient également d’appliquer la peine de mort aux « terroristes », proposition particulièrement glaçante quand on sait la tendance d’Israël à qualifier ainsi les défenseurs pacifiques des droits des Palestiniens, telles les six ONG interdites en 2021. Alors que le précédent Premier ministre Lapid avançait masqué, Netanyahou, son successeur, affiche quant à lui clairement ses intentions. « Le peuple juif a un droit exclusif et inaliénable sur toutes les parties de la Terre d’Israël. Le gouvernement encouragera et développera l’expansion de la présence juive dans toutes les parties de la Terre d’Israël – en Galilée, dans le Néguev, dans le Golan et en Judée et Samarie (dénomination israélienne de la Cisjordanie occupée) », précise la première ligne directrice de l’accord de coalition. Israël assume ainsi ouvertement son objectif de coloniser et d’annexer le territoire occupé et d’en dénier à sa population palestinienne ses droits internationalement reconnus. Le refus de distinguer Israël du territoire qu’il occupe montre également, si besoin en était, qu’il y a désormais une réalité d’un État du Jourdain à la Méditerranée dans lequel prévaut un régime d’apartheid. Ce mépris ostensible d’Israël pour le droit international et ses obligations envers les Palestiniens est la conséquence logique de décennies d’impunité. Pourquoi en effet mettre un terme à la persécution et à la dépossession du peuple palestinien puisqu’elles n’entraînent pratiquement aucun coût politique ou diplomatique ? Le fait que l’agenda criminel de ce gouvernement soit assumé et connu ne semble malheureusement rien changer à la mansuétude occidentale habituelle à l’égard d’Israël. La présidente de la Commission...

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Coupe du monde de football, un moment palestinien

C’est le drapeau palestinien que l’équipe marocaine a brandi sur la pelouse et dans les vestiaires après sa victoire historique sur l’Espagne et sa qualification historique pour les quarts de finale. L’omniprésence de la solidarité avec le peuple palestinien est l’une des leçons du Mondial du Qatar. Le lundi 28 novembre 2022, lors de la rencontre du premier tour de la Coupe du monde de football entre le Portugal et l’Uruguay, un homme surgit des tribunes et galope quelques secondes sur la pelouse avant d’être plaqué au sol par le service d’ordre du stade de Lusail, à quinze kilomètres au nord de Doha, la capitale du Qatar. La Fédération internationale de football (FIFA) interdisant la diffusion d’images des irruptions de streakers (personnes qui perturbent les rencontres), les téléspectateurs qui suivaient le match en mondovision ne voient rien ou presque des messages délivrés par Mario Ferri, un habitué de ce genre de happening depuis 2009. Mais le soir même, les agences de presse diffusent les photographies détaillant sa cavalcade. D’abord, un drapeau arc-en-ciel avec dessus le mot « pace » (paix en italien) pour signifier sa solidarité avec les LGBTQ+ et son vœu de paix dans le monde. Ensuite, sur son tee-shirt de Superman, deux messages de soutien, l’un aux femmes iraniennes et l’autre à l’Ukraine. Banni des stades pour le reste de la compétition, Ferri explique à moult médias avoir voulu protester contre la censure imposée par les autorités du Qatar et la FIFA sur ces sujets. Si « Il Falco » (« le Faucon », surnom de Ferri) a eu droit à une belle couverture médiatique pour son acte de bravoure, tel n’a pas été le cas d’un autre streaker qui, lui, a choisi la rencontre Tunisie-France pour accomplir un beau numéro d’acrobate sur le gazon de l’Education City Stadium à Al-Rayyan. Sous les hourras d’une grande partie du public acquis à la Tunisie et scandant « Falastine ! Falastine ! », l’homme brandissait dans sa course un drapeau palestinien et plusieurs joueurs tunisiens ont même tenté d’intervenir en sa faveur quand le service d’ordre l’a raccompagné sans ménagement en dehors du terrain. On ne connaît pas le nom de ce streaker, et aucun grand média occidental n’a cherché à l’interroger… Quelques jours plus tard, le joueur marocain Jawad El-Yamiq a célébré la victoire de son équipe sur le Canada et sa qualification pour les huitièmes de finale avec un drapeau palestinien agité devant les photographes de presse, mais seuls quelques titres et sites arabes ont diffusé le cliché. Et c’est ce même drapeau que l’équipe marocaine a brandi sur la pelouse puis dans les vestiaires après sa victoire aux tirs au but contre l’Espagne et sa qualification historique pour les quarts de finale. Depuis le début du mondial, le thème de la Palestine est omniprésent. Il n’est pas une rencontre où keffiehs et drapeaux palestiniens n’ont été brandis dans les tribunes en signe de solidarité. C’est souvent le fait de supporteurs d’équipes arabes ou (...)

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GLB contre la Palestine : Décryptage d’une stratégie médiatique

Depuis la tenue d’une manifestation à Bruxelles pour la libération de la Palestine le samedi 29 octobre 2022, George-Louis-Bouchez (GLB) fait feu de tout bois contre cette manifestation en l’accusant d’antisémitisme et d’avoir été organisée par le Hamas. Il reprend ici les accusations de Idit Rosenzweig-Abu, l’ambassadrice d’Israël en Belgique, qui déclarait le jour même : “Dégoûtée par la marche de la haine autorisée aujourd’hui à Bruxelles. Affiches de terroristes meurtriers, appels à l’anéantissement d’Israël, appels contre l’Autorité palestinienne. » “Israël ne doit pas exister, les tueurs d’enfants israéliens sont des héros […]. » [1] Celle-ci avait d’ailleurs tenté de faire interdire la manifestation (sans succès) la semaine précédente comme elle le déclarait sur Radio Judaica [2] sous prétexte qu’elle allait donner lieu à des attaques antisémites et créait un climat de haine envers la communauté juive. De l’aveu même du bourgmestre d’Ixelles (commune où se tenait la manifestation) il n’y avait pas de raison d’interdire la manifestation et, au vu des images récoltées par les autorités, la manifestation n’a pas dérapé et il n’y a donc pas de raison jusqu’ici d’entamer des poursuites [3]. Pourquoi GLB fait il preuve d’un tel acharnement contre cette manifestation ? Il y a la mise en place d’une stratégie politique depuis qu’il a pris le contrôle du MR : celle de se lancer dans une droitisation extrême de son parti. Cette droitisation passe souvent par des prises de position opposées à la gauche, au sens large. Dans ce cas-ci, cette obsession est surtout une tentative d’allumer un contre-feu médiatique pour faire oublier l’énième scandale qui vient d’éclabousser son parti : une conférence tenue dans les locaux de son parti par la branche internationale du MR, le MRI, qui a relativisé les crimes du régime fasciste de Mussolini. Un ancien député du parti ayant déclaré : « Mussolini a fait des conneries, s’allier avec Hitler, adopter sur instance de Hitler des lois à propos de la communauté juive et la guerre en Éthiopie, qui a été particulièrement meurtrière et catastrophique […] mais par ailleurs, il faut aussi savoir que Mussolini a redonné de la fierté à l’Italie, qui était dans une situation économique catastrophique ». « Il y a effectivement toutes les erreurs et les drames qu’il a effectués, mais les Italiens conservent encore pour certains tout un souvenir qui n’est pas si négatif. » [4] ». Face à ces déclarations, une partie de la gauche et du monde associatif a durement critiqué le MR. Il s’agit ici donc pour GLB, d’agir en bon politicien et de tenter d’attaquer la gauche alors que les gens qu’il vise n’ont aucunement participé à cette manifestation (notons l’absence de la gauche institutionnelle lors de la marche du 29 octobre) et de relayer les mensonges de l’ambassadrice d’Israël ainsi que de diverses personnalités d’extrême-droite comme le président du VB* ou Théo Francken. A côté de ce martelage de fake news sur...

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Succès de la « Marche pour le retour et la Libération de la Palestine »

Le Secours Rouge était co-organisateur de la Marche pour le retour et et la Libération de la Palestine du mouvement révolutionnaire palestinien Masar Badil (Voie Alternative). La manifestation a été un plein succès (1500 participant.e.s) malgré le boycott de presque toute la gauche et de toutes les organisations « officielles » de soutien à la Palestine - ces forces soutenant les Accords d’Oslo et le fléau qu’elle a engendré pour les Palestinien : une Autorité Palestinienne corrompue et collaborationniste. La manifestation a été précédée d’une semaine d’activité qui ont toutes été un succès public (200 personnes à la conférence du Secours Rouge International vendredi soir). A la manifestation, nous portions les portraits de Georges Habache (fondateur du FPLP), Shadia Abu Ghazaleh (qui a organisé la première unité de femmes de résistance armée) et du militant marocain El Houssine Benyahia (mort en combattant en Palestine) pour mettre en avant l’importance du lien entre la lutte pour la libération nationale et, respectivement, la lutte pour la libération sociale, la lutte contre le patriarcat, et l’internationalisme. Quant à la désinformation à propos de cette manifestation (que l’ambassade d’Israël avait demandé d’interdire), elle a déjà commencé puisque plusieurs médias parlent d’une manifestation « du Hamas »… « Honte aux absents ! » : le discours de notre représentante à la manifestation.

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Semaine pour la libération de la Palestine

Plusieurs événements se tiendront les jours qui précèdent la manifestation de la "Marche pour le Retour et la Libération" à laquelle appelle le mouvement révolutionnaire palestinien Masar Badil (Voie alternative) à Bruxelles le 29/10. Événements déjà programmés : Lundi 24/10 : Présentation par Luk Vervaet du recueil Sumud : Paroles de résistance des prisonnières palestiniennes. Ce recueil reprend l’étude de Lena Meari, sur la résistance des Palestinien·ne·s lors des interrogatoires. Avec Ahmed Frassini, prisonnier palestinien quand il était enfant qui travaille actuellement dans une campagne pour récupérer les corps des prisonniers palestiniens qu’israel refuse de rendre. À la librairie Novembre, 38 rue du Fort, à 1060 Bruxelles. Mardi 25/10 : Présentation de l’édition des Oeuvres de Mohamed Boudia. Mohamed Boudia est un combattant pour l’indépendance de l’Algérie, dramaturge, il dirige le Théâtre National d’Alger à l’indépendance, mais est exilé en raison de son opposition au coup d’état militaire de 1965. Il s’engage alors pour la cause palestinienne et est assassiné par les services secrets israélien à Paris en 1975. À la librairie Météores, 207 rue Blaes, à 1000 Bruxelles. Mercredi 26/10 : Soirée « Retour de Palestine » organisé par le collectif La Grue. Deux jeunes militant·e·s ont partagé le quotidien des Palestinien·ne·s à travers des rencontres, des visites, des participations à des manifestations, dans les villes, dans les villages et dans les camps de réfugiés. Au Sacco-Vanzetti, 54 chaussée de Forest, 1060 Bruxelles Jeudi 27/10 : Symposium de solidarité avec les prisonnier·e·s palestinien·ne·s organisé par Samidoun, réseau international de soutien aux prisonnier·e·s de Palestine. Interdit et criminalisé par les autorités israéliennes, il compte plusieurs sections en Europe et dans le monde. À la Salle Aurore, 162 rue du Midi, 1000 Bruxelles. Vendredi 28/10 : "Palestine, internationalisme et anti-impéralisme" Conférence-débat organisée par le Secours Rouge International. Dans les années ‘70, la lutte du peuple palestinien occupe une place centrale pour l’internationalisme et remplace le Vietnam comme principale ligne de front. Des liens étroits se nouent entre les mouvements révolutionnaires de Palestine, d’Europe, du Moyen-Orient (Iran, Kurdistan) et du monde arabe (Maghreb…). Que furent ces relations privilégiées et quelles en furent l’origine ? Quelles leçons peut-on en tirer pour l’anti-impérialisme et l’internationalisme aujourd’hui ? Avec Ron Augustin, ancien membre de la Fraction Armée Rouge et le “camarade Ahmad”, ancien membre des moudjahidine du peuple (ML) d’Iran et d’autres intervenants à confirmer en présentiel et par témoignages vidéos. En français avec traduction en anglais. Au DK, 70b rue de Danemark, 1060 Bruxelles, Possibilité de se restaurer à un prix démocratique après l’activité Pour en savoir plus sur cette activité Durant cette semaine...

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[Communiqué] Juifs et en colère

Juifs et en colère. Een Andere Joodse Stem - Another Jewish Voice et Union des Progressistes Juifs de Belgique - UPJB répondent aux attaques contre le collectif palestinien basé à Bruxelles Subversive Film. Nous sommes Juifs et Juives, Nous sommes en colère, Nous sommes solidaires de Subversive Film EAJS – Een Andere Joodse Stem / Another Jewish Voice UPJB – Union des Progressistes Juifs de Belgique Nous, Juif·ves vivant en Belgique, sommes solidaires du collectif palestinien Subversive Film, basé à Bruxelles, et de l’ensemble de la communauté lumbung, contre les suspicions et les attaques injustes dont ils font l’objet depuis le lancement du projet documenta fifteen. En particulier, les accusations injustes et trompeuses d’antisémitisme. La contribution inspirante de Subversive Film à l’exposition avec Tokyo Reels (parmi d’autres contributions) est précieuse pour sa valeur historiographique et artistique, et revêt une grande importance. Nous souhaitons préciser que l’antisionisme, ainsi que les critiques de l’expansion coloniale et de la violence militariste israéliennes en violation du droit international, ne sont pas antisémites. Nous rejetons l’utilisation de l’antisémitisme comme un outil cynique pour faire taire toute critique légitime de l’injustice qui se produit quotidiennement en Israël / Palestine. Nous refusons l’instrumentalisation de l’antisémitisme par les forces conservatrices européennes qui tentent de faire taire et/ou de discipliner les voix et les actions des collectifs et des individus du Sud global, et de saper le mouvement croissant des communautés racialisées en Europe et dans le Sud global qui demande la décolonisation et la justice. Certain·es d’entre nous sont né·es et ont grandi en Belgique ou ailleurs en Europe et ont fait l’expérience directe de l’antisémitisme. Certain·es d’entre nous ont émigré d’Israël vers la Belgique, où nous avons été les témoins directs de la violence de l’État israélien contre les Palestinien·nes. Ensemble, nous déclarons que nous ne soutenons pas les organisations juives conservatrices ou les "experts en antisémitisme" autoproclamés qui ont pris part à cet exercice d’instrumentalisation - pas en notre nom ! Nous condamnons les tentatives européennes, et en particulier allemandes, de détourner la culpabilité de leurs propres crimes historiques en projetant la responsabilité de l’antisémitisme sur les personnes du Sud et les personnes de couleur en général. Cette dynamique racialisée insidieuse présente les personnes de couleur et celles du Sud comme la cause première de l’antisémitisme, et l’État allemand, aux côtés des Européens blancs, comme les protecteurs bien intentionnés et innocents des Juifs face au “migrant antisémite”. Ce récit encourage commodément une forme d’amnésie collective quant à l’origine réelle de l’antisémitisme et de la Shoah et sert à masquer notre véritable ennemi commun : la montée en flèche de l’extrême droite et du nationalisme blanc sur...

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Los Angeles contre l’ICE : Un reportage à chaud sur les affrontement du 6 juin

Le 3 juin, une foule chassait des agents fédéraux qui procédaient à une descente dans une taqueria de Minneapolis. Le 4 juin, des affrontements éclataient contre des agents de l’ICE [Immigration and Customs Enforcement] lors de raids à Chicago et à Grand Rapids. Et c’est à Los Angeles deux jours plus tard, que la ville s’est embrasée en réaction à une énième rafle de sans-papiers. Les affrontements, d’abord sporadiques, se sont ensuite étendus au reste de la mégalopole californienne. Ils sont encore en cours . Dans le récit qui suit, des participants racontent comment les habitants se sont organisés pour empêcher autant qu’ils le peuvent la police fédérale de kidnapper des gens de leur communauté. Tom Homan, le « tsar des frontières » de Donald Trump, vient d’annoncer qu’il allait riposter en envoyant la Garde nationale à Los Angeles. Si la situation se propage dans le pays, nous pourrions assister à un mouvement qui s’annonce comme la suite directe du soulèvement suivant la mort de George Floyd en 2020 . En arrêtant David Huerta , président de la section californienne du syndicat des employés de service (SEIU) en marge d’une descente contre les habitants de Los Angeles, l’ICE et les diverses agences fédérales venues en renfort ont fortement attisé les tensions dans la ville au moment même où la révolte s’amorce. Bien que l’administration Trump ait commencé par s’attaquer aux immigrés - avec ou sans papiers – il ne s’agit que d’une première étape vers l’établissement d’une autocratie. Le pouvoir fédéral s’en prend d’abord aux immigrés, les considérant comme la cible la plus vulnérable , mais leur objectif global est d’habituer la population à la passivité face à la violence brutale de l’État, en brisant les liens fondamentaux de solidarité reliant les communautés humaines. Aussi, il doit être clair pour tout le monde, même pour les centristes les plus modérés, que l’issue du conflit qui s’intensifie actuellement déterminera les perspectives de toutes les autres cibles que Trump a alignées dans son programme, de l’université d’Harvard au pouvoir d’achat des américains. Premier Acte, midi Sur les réseaux sociaux, la nouvelle s’est rapidement répandue : l’ICE mène des descentes dans plusieurs endroits du centre-ville de Los Angeles, de Highland Park et de MacArthur Park. Les agents avaient commencé à perquisitionner un bâtiment dans le marché aux fleurs1 lorsqu’une foule les a spontanément piégés à l’intérieur. Toutes les entrées et sorties du bâtiment ont été bloquées par la foule, de manière à ce que les agents ne puissent plus en ressortir. Alors qu’ils avaient déjà interpelé de nombreuses personnes, les agents fédéraux ne s’attendaient pas à ce qu’une horde de 50 à 100 « angelinos » les prenne au piège. Les agents s’imaginaient pouvoir rafler des personnes au hasard en plein milieu de Los Angeles sans que les gens du quartier ne réagissent. De toute évidence, ils se sont trompés. Parmi les six lieux qu’ils ont visé ce (...)

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Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours

Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! Nous relayons l’appel du SKB Belgique Appel à la solidarité - Grève de la faim de 3 jours Le 13, 14 et 15 juin 2025, une grève de la faim se fera en solidarité avec les prisonniers politiques ! L’objectif de ce mouvement de grève est de soutenir les prisonniers et prisonnières en Turquie qui observent une grève de la faim, tout en mettant en lumière les conditions inhumaines des prisons d’isolement de type « Pit ». Ces prisons, récemment construites dans le nord du Kurdistan et en Turquie, sont conçues pour l’isolement extrême et infligent des tortures psychologiques et physiques aux prisonniers. Alors que les prisons turques sont déjà surpeuplées, avec plus de 400 000 personnes détenues, de nouvelles prisons basées sur l’isolement sont en cours de construction. Avec cette grève de la faim, qui s’organise dans différentes villes d’Europe, le SKB revendique : fermeture immédiate des prisons de type « fosse » (isolement extrême) Fin de toutes les formes de détention à l’isolement Liberté pour tous les prisonniers politiques Début : vendredi 13 juin à 11 h Fin : dimanche 15 juin à 15 h Lieu : Rue de Danemark 70B, 1060 Saint-Gilles (Bruxelles) Allez leur rendre visite et les soutenir !

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Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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