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8 mars à l’internationale

8 mars à l’internationale

Aperçu de quelques manifestations lors de la journée de lutte féministe du 8 mars dans le monde.

Partout | sur https://stuut.info | Collectif : Secours Rouge

Turquie : Répression des manifestations pour la journée internationale des droits des femmes à Istanbul

La police anti-émeute turque a tiré des gaz poivrés pour disperser un groupe de manifestantes qui tentait d’atteindre le centre d’Istanbul à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Les femmes ont sifflé et scandé « Nous ne nous taisons pas, nous n’avons pas peur, nous ne nous inclinons pas », tout en poussant les boucliers de la police anti-émeute, ce qui a déchaîné les violences policières.

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Mexique : Affrontements dans plusieurs villes pour la journée internationale des droits des femmes

Mercredi 8 mars, des dizaines de milliers de manifestantes ont défilé dans les rues de Mexico à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Au Mexique, au moins 10 femmes sont assassinées par jour, et 95 % des cas restent impunis. Plusieurs heurts ont eu lieu sur le parcours de la manifestation. Heurts aussi à Tlaxcala où les manifestantes ont tagués et tenté d’abattre les structures métalliques protégeant le palais du gouvernement (photo). La police est intervenue. À Oaxaca, des manifestantes se sont introduits dans le ministère du tourisme. Des manifestantes ont affronté la police anti-émeute et ont mis le feu à des portes et à une fenêtre du palais du gouvernement mexicain de Nuevo León, à Monterrey.

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Suisse : Affrontements aux manifestations féministes de Bâle et de Winterthur

Des affrontements avec la police ont eu lieu mercredi à Bâle et à Winterthur lors des manifestations pour la Journée internationale des droits des femmes. La manifestation, dédiée la « Journée de lutte féministe queer », n’avait pas été autorisée par les autorités. La police s’est d’abord rendue avec un grand nombre d’agents au point de départ prévu, la Barfüsserplatz, et l’a bouclée. Les manifestant.e.s ont toutefois évité la Barfüsserplatz et se sont regroupé.e.s à la place Saint-Pierre. La police a fait une nasse et les heurts ont commencé. La police a fait usage de balles en caoutchouc. Des rassemblements non autorisés se sont aussi produits à Winterthur et Berne. A Winterthur (photo), les manifestant.e.s ont tenté de forcer un barrage de la police municipale. Celle-ci a fait usage de spray au poivre.

Article original ici.

Voir en ligne : Secours rouge

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Extrême-droite / Antifascisme

Gand : les fascistes turcs attaquent le bloc Kurde lors de la manifestation du 8 mars

Ce qui aurait dû être une manifestation pacifique pour les droits de toutes les femmes* au niveau international, est devenu pour nous, Rojava Congres Gent, une manifestation pleine de violence patriarcale. Nous n’étions même pas pleinement présentes au marché du vendredi qu’un groupe de loups gris arrachait le drapeau d’une femme kurde, accompagné des nécessaires empoignades, tractions et tiraillements sur son corps. Et ce, lors d’une manifestation féministe. Nous déplorons donc vivement la réaction de la police face à ce type de violence. Les loups gris ont eu ce qu’ils voulaient. Le drapeau de la femme (un drapeau reconnu de la région kurde dans le nord de l’Irak) était « provocateur ». Selon la police, l’incident n’a pas eu lieu et tout le bloc de Jin* Jian Azadî a dû respecter les règles suivantes : pas de drapeaux, pas de slogans, pas un mot sur le Kurdistan. Pas un mot sur la violence contre les Kurdes, les Arabes, les Jezîdî et d’innombrables autres groupes minoritaires en Turquie et au Rojava, où les bombes continuent de tomber malgré les dégâts causés par un tremblement de terre dévastateur. Nous regrettons que la police ne soit pas intervenue et ait laissé les loups gris nous provoquer tout au long de la manifestation. Les loups gris ont pris des photos, ont faits leurs symboles, ont crié leurs slogans fascistes/patriarcaux et ont approché de manière agressive presque tous les individus qui voulaient quitter notre bloc. Des violences contre une femme ont lieu, lors d’une manifestation féministe, mais les Kurdes et les personnes solidaires de la lutte féministe au Rojava et en Iran ne sont pas autorisés à déployer des drapeaux. C’est inacceptable. De facto, la police dit non seulement à nous mais à tous les Kurdes de Gand, « la question kurde n’est pas abordée ici ». Rojava Congres Gent Soutenu par Woman Life Freedom collective Gent Café Blond

Flandres Flandres |
Santé / Soins

En action et en grève le 8 mars à Bruxelles !

Le 8 mars, journée internationale de lutte et de grève pour le droit des femmes* (*et toutes les personnes sexisées), de multiples actions portées par divers collectifs et organisations féministes auront lieu à Bruxelles : piquets de grève, arrêts de travail, discussions en non mixité choisie ou pas, performances dans l’espace public, ateliers créatifs, assemblées générales, visites guidées et tout autre type d’actions à durées et ampleurs variables. Le Collectief 8 maars Bruxelles propose de les visibiliser dans un programme commun. Le but de cette proposition est de partager les informations utiles pour que chacun.e puisse prendre part à cette journée de la manière la plus adaptée à ses besoins, contraintes, envies et revendications. Si vous voulez partager une ou des actions dans le programme, contactez nous par mail bruxel.8maars@gmail.com en précisant : titre, lieu, conditions de participation et lien vers votre action. Le programme ci-dessous, il sera mis à jour régulièrement selon les informations reçues. 🔥07h15 : départ du GREVIbus qui fera le tour en bus des piquets de gréve et actions. 👋🏼Rendez-vous Bd Simon Bolivar 7/9 à la gare du Nord (devant l’Exki) 🔥06h00-12h00 : Piquet filtrant de sensibilisation à l’aéroport de Zaventem organisé par les secteurs nettoyage, HORECA et Brussels airlines de la ACV-CSC. 👋🏼Rendez-vous sur le parking Flixbus de l’aéroport de Zaventem. Bus 8h 🔥06h00-12h00 : Piquet de grève des étudiant.e.s et des travailleureuses de l’ULB contre le sexisme vécu à l’université et la précarité lié à celui-ci.et prise de parole à 12h00 devant le bâtiment F. ℹ️ Plus d’infos : https://fb.me/e/2tA5b72zQ Bus 9h50 🔥8h30 : Piquet de grève à l’IHECS (BV) ℹ️ Plus d’infos : https://www.instagram.com/p/CpKdbELIHC8/?igshid=MDJmNzVkMjY=, Bus 9h00 🔥08h45 : Départ du tour en vélo des lieux de luttes féministes à Bruxelles organisé par le réseau Ades. 👋🏼 Rendez-vous à 08h45, avenue de la Joyeuse dans l’entrée du cinquantenaire ℹ️ Plus d’infos : https://fb.me/e/6jwKG5M62 🔥10h30 : Action pour dénoncer les violences institutionnelles et particulièrement les institutions judiciaires organisée par les Mères Veilleuses et le Front des mères. Venez à la cérémonie mortuaire de la Convention d’Istanbul dont le cercueil sera exposé devant le sanctuaire des victimes de violences domestiques. 👋🏼Rendez-vous devant le tribunal de la famille (rue des quatre bras,13) ℹ️ Pour plus d’infos : https://fb.me/e/2EVrJxbpH, bus10h45 🔥11h-13h : Piquet de grève pour dénoncer le sous-financement de la prévention primaire des violences basées sur le genre organisé par Garance. 👋🏼Rendez-vous Place du Congrès,1000 Bruxelles, devant la colonne du Congrès, bus 12h15 🔥11h30 : Rassemblement en soutien aux 44 ans de luttes courageuses des femmes iraniennes organisé par le collectif des femmes iraniennes. 👋🏼Rendez-vous Place des Palais en dessous du portrait de Mahsa Jina Amini bus 11h45. 🔥13h00-15h00 : Action...

Bruxelles Bruxelles |
Féminismes / Antipatriarcat

Résistances Féministes Anti-Guerre en Russie

Depuis le 25 février 2022 (deuxième jour de l’invasion russe en Ukraine), un mouvement de Résistance Féministe Anti-Guerre s’organise en Russie sous le nom de Феминистское Антивоенное Сопротивление (Feminist Anti-War Resistance - FAR). Le FAR est une organisation horizontale : il n’y a pas de hiérarchie à proprement parler, tout le monde peut rejoindre le mouvement et utiliser ses symboles. La seule exigence est de partager les valeurs de l’organisation. À leur actif : diffusion d’informations précises sur ce qu’il se passe en Ukraine pour contrer la propagande du gouvernement russe, présence active sur les réseaux sociaux, distribution d’affiches, d’autocollants et de tracts anti-guerre, piquets de grève, actions et performances artistiques dans l’espace public, marches de femmes (déjà dans une centaine de villes russes), lancement d’un fond de soutien aux manifestant-e-s... et un canal Telegram avec plus de 30.000 personnes inscrit-e-s. Ci-dessous, leur manifeste, diffusé en anglais puis traduit dans des dizaines de langues, dont en français, appelle les féministes du monde entier à la solidarité internationale, afin de s’opposer à l’agression militaire déclenchée par le gouvernement de Poutine : "Le 24 février, vers 5h30 du matin, heure de Moscou, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une « opération spéciale » sur le territoire de l’Ukraine visant à « dénazifier » et « démilitariser » cet État souverain. Cette opération était préparée depuis longtemps. Depuis plusieurs mois, les troupes russes se rapprochaient de la frontière avec l’Ukraine. Dans le même temps, les dirigeants de notre pays ont nié toute possibilité d’attaque militaire. Maintenant, nous savons qu’il s’agissait d’un mensonge. La Russie a déclaré la guerre à son voisin. Elle n’a pas laissé à l’Ukraine le droit à l’autodétermination ni l’espoir de mener une vie en paix. Nous déclarons – et ce n’est pas la première fois – que la guerre est menée depuis huit ans à l’initiative du gouvernement russe. La guerre dans le Donbass est une conséquence de l’annexion illégale de la Crimée. Nous pensons que la Russie et son président ne sont pas et n’ont jamais été préoccupés par le sort des habitants de Louhansk et de Donetsk, et que la reconnaissance des républiques huit ans après leur proclamation n’était qu’un prétexte pour envahir l’Ukraine sous couvert de libération. En tant que citoyennes russes et féministes, nous condamnons cette guerre. Le féminisme, en tant que force politique, ne peut être du côté d’une guerre d’agression et d’une occupation militaire. Le mouvement féministe en Russie lutte en faveur des groupes vulnérables et pour le développement d’une société juste offrant l’égalité des chances et des perspectives, et dans laquelle il ne peut y avoir de place pour la violence et les conflits militaires. La guerre est synonyme de violence, de pauvreté, de déplacements forcés, de vies brisées, d’insécurité et d’absence d’avenir. Elle est...

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

« Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre : Ni l’État génocidaire d’Israël, ni la dictature de la République islamique, vive les luttes populaires

Roja est un collectif féministe et internationaliste basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté », il nous a transmis cette prise de parole et de position à la suite de la “guerre de 12 jours” opposant le régime israélien au régime iranien. Roja Roja est un collectif féministe et internationaliste indépendant basé à Paris, composé de membres issu·es des géographies d’Iran, d’Afghanistan (communauté hazara) et du Kurdistan. Le collectif Roja a été fondé en septembre 2022, suite au féminicide d’État de Jina (Mahsa) Amini par la République islamique, et au cœur du soulèvement national « Jin, Jiyan, Azadî / Femme, Vie, Liberté ». Tout en centrant son action sur les luttes politiques et sociales en Iran et au Moyen-Orient, Roja est également engagé dans les combats locaux et internationalistes en France, notamment dans les actions de solidarité avec la Palestine. (Le mot « Roja » signifie « rouge » en espagnol ; en kurde, « roj » signifie « lumière » ou « jour » ; et en mazandarani, « roja » désigne « l’étoile du matin ».) « Femmes, Vie, Liberté » contre la guerre Au lendemain de l’agression militaire israélienne de 12 jours contre l’Iran, menée avec le soutien armé des États-Unis, dont les principales victimes furent des civils – qu’ils soient iranien·ne·s ou israélien·ne·s – n’ayant pas choisi cette guerre, nous continuons à croire que la seule issue pour déjouer la logique meurtrière d’États dont la survie repose sur le maintien du spectre de la guerre, est de faire entendre, haut et fort, notre cri : entre deux régimes guerriers, patriarcaux et coloniaux, nous ne prenons pas partie. Ce refus n’est pas un repli ou une neutralité. Il constitue, au contraire, le point de départ de notre lutte. Une lutte qui chérit la vie et qui rejette la logique meurtrière des guerres. La guerre asymétrique entre Israël et la République islamique – qui, rappelons-le, n’a ni commencé le 13 juin ni prend fin avec un message de Trump sur son réseau social – est avant tout une guerre contre les populations. C’est une attaque contre tout ce qui garantit la survie et la reproduction de la vie quotidienne sur ce territoire : infrastructures, réseaux et systèmes sur lesquels repose la vie des habitants. Elle vise directement ce que nous avons construit à travers le mouvement « Zan, Zendegi, Azadi » (« Femme, Vie, Liberté ») et tout ce que ce slogan, incarne : un combat féministe, anti-impérialiste et égalitaire, né de la résistance populaire kurde qui a résonné à travers tout l’Iran. « Femme, vie, liberté contre la guerre » n’est pas qu’un slogan, mais une ligne de démarcation claire avec des tendances dont les contradictions apparaissent aujourd’hui plus crûment que jamais : d’un côté, les opportunistes qui...

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11 septembre - journée - Bale, Suisse

Together We Resist - Invitation au Congrès féministe 2025

On vous invite avec impatience du 11 au 14 septembre 2025 au congrès together-we-resist à Bâle qui fait suite aux congrès Together in Love and Rage (Berlin 2022) et Strenger together (Leipzig 2023) ! Quand : 11.9.-14.9.25 Où : Bâle (Suisse) Pour plus d’infos : femkongressbs25.noblogs.org/fr/ Partout dans le monde, la répression augmente contre les personnes qui luttent. Surtout si la lutte se fait contre le capitalisme, le colonialisme et le patriarcat. Les mouvements queer-/fém sont particulièrement touchés, car ils remettent constamment en question les normes et les lois qui nous tiennent tout.e.s prisonnier.e.s. Lutter de manière queer-/fém, c’est aussi lutter contre les frontières et le nationalisme On ressent de plus en plus le durcissement des frontières. Les politiques publiques mettent le focus sur des identités nationales qui s’opposent à quelque chose d’étranger, à l’Autre. Pour maintenir cette identité, l’État protège et défend le territoire auquel elle est liée. Cela conduit à des contrôles aux frontières de plus en plus stricts, à des pratiques quotidiennes de profilage racial et à une attaque claire contre tout ce qui remet en cause la tradition nationale, coloniale et patriarcale. C’est pour ça qu’il est nécessaire de tisser des liens au-delà des frontières. Quand le régime frontalier se renforce, nous on défonce les murs ! Le capitalisme nous isole Il nous pousse vers la solitude, la compétition et le surmenage. Car solo, nous sommes bien plus exploitables. Notre force de travail et de réflexion devient une marchandise que les entreprises et les États peuvent exploiter le plus efficacement possible. Et pour ne pas sombrer, on nous incite à consommer toujours plus. Pour chaque besoin, il faut dépenser de l’argent, afin que quelqu’un.e d’autre puisse en tirer profit. Mais seul.e.s, et dans uniquement notre intérêt. On va jusqu’à nous faire croire que nous sommes responsables de notre bonheur ou de notre malheur. Non ! C’est un mensonge. On s’oppose aux solutions simplistes que le capitalisme nous propose et on veut clairement abolir ce système. La répression est partout Il y a évidemment différentes formes de répression. Les lois, par exemple. Les États les instaurent pour restreindre notre liberté et contrôler nos vies. Ils définissent ce qui est autorisé et ce qui est interdit, et nous punissent lorsqu’on n’est pas d’accord. Ces lois incarnent cet aspect : ce qui est interdit, c’est ce que les dominants considèrent comme mauvais, peu importe ce que d’autres en pensent. On n’a pas le droit de décider librement de ce qui concerne notre propre corps, celleux qui ne peuvent ou ne veulent pas vendre leur force de travail sont exclu.e.s, et notre carte d’identité détermine qui on doit être et comment peut et ne peut pas se déplacer. Une autre forme significative de répression, c’est l’appareil punitif que les États utilisent pour nous intimider. La police peut fouiller nos chambres et nous...

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