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Affrontements à la manifestation des agriculteurs

Affrontements à la manifestation des agriculteurs

Mardi 26 mars, une manifestation d’agriculteurs/agricultrices venu·es avec plus de 250 tracteurs s’est tenue à Bruxelles. Il s’agit de la troisième manifestation de ce type depuis le début du mouvement (les deux autres ayant eu lieu les 1 et 26 février).

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Secours Rouge

Les manifestant·es ont occupé la rue de la Loi ainsi que la place du Luxembourg, afin de bloquer les accès au quartier européen. Vers 11h50, des affrontements avec la police ont éclaté à la rue de La Loi. Celle-ci a fait usage de gaz lacrymogène et d’autopompes, tandis que les agriculteurs/agricultrices leur jetait du mobilier urbain, des feux d’artifice et allumaient des feux de paille (notamment dans le tunnel piétonnier). Du fumier, des betteraves ou encore des palettes ont également été déversés sur la route, ainsi que sur la fresque « The Future is Europe ». Enfin, une personne a également arrêtée judiciairement. Elle est accusée d’avoir jeté un cocktail Molotov vers la police.

Voir en ligne : Secours Rouge

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Racismes / Colonialismes

Annulé ! [Projection] Foragers, ceuillette en territoire occupé

Dans le cadre du Festival Nourrir Bruxelles, Quinoa te convie, avec le Début des Haricots et le CNCD 11.11.11, à la projection du documentaire « Foragers » de la réalisatrice palestinienne Jumana Manna (2022 - 65min.). Nous sommes au regret d’annuler cette soirée pour des raisons logistiques insolubles dans l’immédiat - toutes nos excuses. Nous reprogrammerons la soirée à une date ultérieure. Si vous n’étiez pas inscrit·e·s à l’évènement mais que vous souhaitez être averti·e·s dès que nous aurons la date, contactez-nous via info@quinoa.be" À travers la pratique de la cueillette de plantes sauvages et de leurs usages traditionnels, le film révèle à la fois l’âme de la culture palestinienne mais surtout l’importance de ce lien avec un territoire et sa flore. Un territoire confisqué au nom de l’écologie pour mieux servir les grandes cultures et l’agrobusiness israélien, autrement dit, au nom du colonialisme vert. Pour aborder ses thématiques, nous aurons le plaisir d’échanger avec en fin de film avec : Shayma Nader : artiste, curatrice et chercheuse palestinienne, qui s’intéresse aux imaginaires et aux pratiques anticoloniales et antidisciplinaires centrées sur la terre. Rand Iwidat : sociologue palestinienne, qui s’intéresse aux pratiques culturelles telles que l’agroécologie comme outil de résistance En suivant les plantes de la nature jusqu’à la cuisine, les parties de cache-cache entre cueilleur·euse·s et patrouilleurs jusqu’aux salles d’audience, « Foragers » capture la joie et la connaissance incarnées dans ces traditions, ainsi que la résilience et résistance face aux lois prohibitives et coloniales. PROGRAMME : 18h30 : accueil 19h : projection 20h15 : échanges avec Shayma Nader et Rand Iwidat - EN traduction FR. 21h : fin MODALITÉS : jeudi 18 avril à Mundo-Matonge (26 rue d’Edimbourg 1050 Ixelles) à prix libre inscription via https://quinoa.be/evenement/projection-%c2%b7-foragers/

Bruxelles Bruxelles |
Technologies / Numérique

[Mobilisation] Luttes Paysannes · Protégeons les terres agricoles de l’agrivoltaïsme

En cette période de révolte agricole, une nouvelle mobilisation se prépare dans le mouvement à l’occasion de la Journée Internationale des Luttes Paysannes. Après avoir dénoncé les pratiques d’accaparement de la grande distribution, des transformateurs et bétonneurs en tout genre, les membres du Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne se mettent en action contre une nouvelle menace pour les terres agricoles l’agrivoltaïsme. Le mercredi 17 avril, on se mobilise à 11h Aiseau-Presles pour protéger nos terres nourricières et dénoncer un projet mortifère porté par la société Ether Energy : l’installation de 22.000 panneaux photovoltaïques sur 30 hectares de bonnes terres agricoles. Ne tombons pas dans le panneaux ! N’opposons pas énergies renouvelables et agriculture, il y a bien assez d’espace bétonnés sur lesquels installer de telles infrastructures ! AU PROGRAMME : rassemblement et cortège, actions symboliques, buffet paysan (prévoir du cash), concerts, ateliers pour la défense des terres et sur l’agrivoltaïsme,... INFOS PRATIQUES : Rejoins-nous à 11h à la Place Communale de Presles (en face du Centre culturel d’Aiseau-Presles) pour le départ de la manifestation ou à 13h pour les animations de l’après-midi. Navette depuis la gare de Charleroi Central à 10h20 et 13h20. Retour à 16h et 17h. Pour réserver et pour voir les horaires de train : https://forms.gle/8Jp51CcjpHoTzmNQA Covoiturage : https://togetzer.com/index.php?view=organiser&slug=us9ztx En matière de spéculation foncière et d’utilisation des zones agricoles, la Wallonie ressemble aujourd’hui à un véritable far west où règne la loi du plus fort. D’un côté, on utilise des terres sans y produire un radis : chevaux de loisir, monocultures de sapins de Noël, production énergétique, etc. Et de l’autre, on laisse la porte ouverte à ce que n’importe qui achète des terres : supermarchés, transformateurs, sociétés de gestions chargées de maximiser les revenus des propriétaires terriens, etc. Tout ce petit monde contribue très largement à la flambée des prix. Dans le cadre d’un marché non régulé, c’est simplement le plus offrant qui l’emporte. Le far west, on vous dit. Tout ça n’est pas sans impact sur le Sud Global. Chaque hectare de terre cultivable qui disparaît en Wallonie augmente la pression que nous exerçons déjà dans les pays du Sud : accaparement de terres, violation des droits humains, hausse des prix, destruction des écosystèmes, etc. Réduire le nombre de terres nourricières ici pour accaparer ailleurs dans le but de répondre à la demande agricole européenne... Cherchez l’erreur. PRÉSERVONS NOS TERRES NOURRICIÈRES POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE Ce genre de projets nuisibles pullulent dans nos pays voisins, ils mettent une pression à la hausse sur les prix des terres en les louant à prix d’or, diminuent leur disponibilité pour les agriculteur·ice·s, détruisent nos paysages et diminuent la production nourricière si nécessaire à notre souveraineté...

Wallonie Wallonie |
Racismes / Colonialismes

Mobilisation agricole : Blocages dans le quartier européen, la police dépassée

Photos : Lydie Nesvadba Suite à l’annonce d’un sommet européen concernant la situation agricole en Europe, des centaines d’agriculteur·trices se sont rendu·es à Bruxelles ce lundi 26 février. Il s’agissait principalement de Belges, de Francais·es et d’Italien·nes. Dès huit heures, des centaines de tracteurs affluaient en direction du Parlement européen à Bruxelles, jusqu’à former une masse de 900 tracteurs aux alentours de 11h. Des affrontements ont éclatés entre la police et les agriculteur·trices. Les forces de l’ordre ont été dépassés en plusieurs points, et la rue de la Loi a été bloquée. 3 policier·ères ont été blessé·es. Cette mobilisation avait lieu alors que les ministres agricoles des 27 pays membres de l’Union Européenne se réunissaient à Bruxelles, un mois après la large mobilisation qui avait eu lieu à la place du Luxembourg le 1er février dernier. Depuis, la situation n’a pas beaucoup évolué, et les agriculteur·trices mobilisé·es expliquent vouloir réitérer tant que des mesures ne seront pas prises. Face à la précarité alarmante du secteur agricole aujourd’hui, les agriculteur·trices demandent notamment des mesures concrètes pour sortir les bien agricoles des accords de libre-échange. En se rendant à nouveau devant le Parlement européen, le mouvement agricole pointe du doigt les responsabilités des politiques européennes dans l’importante crise agricole actuelle.

Bruxelles Bruxelles |

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Racismes / Colonialismes

Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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