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[Espagne] 154 amnistiés… dont 95 policiers !

[Espagne] 154 amnistiés… dont 95 policiers !

Le parlement espagnol a voté en juin une loi d’amnistie pour les faits touchant le referendum d’indépendance de la Catalogne edu 1er octobre 2017 (voir notre article ). Le nombre de personnes ayant bénéficié de cette loi s’élève jusqu’à aujourdhui à 154. Sur ce nombre, 95 sont des agents des forces sécurité : membres de la police nationale, de la garde civile et des mossos d’Esquadra (police catalane).

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La semaine dernière, 45 agents de la Garde civile faisant l’objet d’une enquête pour leurs actions lors du référendum ont été amnistiés. Ces 45 personnes rejoignent 46 autres agents de la police nationale qui ont déjà été amnistiés il y a quelques semaines dans le cadre d’une enquête sur les accusations de violence dans les bureaux de vote de Barcelone. Le tribunal de Barcelone, pour sa part, a accordé l’amnistie à 4 membres des Mossos d’Esquadra. Les 59 autres amnistiés correspondent à 24 fonctionnaires ayant aidé au referendum jugé illégal et 35 manifestants parmi les milliers poursuivis et condamnés.

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[Espagne] La loi d’amnistie est votée

Les députés espagnols ont définitivement adopté jeudi une loi d’amnistie en faveur des indépendantistes catalans, au terme d’une ultime session très tendue d’environ deux heures et dans une ambiance électrique marquée par des insultes. La loi d’amnistie a été approuvée par 177 voix contre 172. Le nombre exact des bénéficiaires n’est pas connu ou, tout du moins, il y a des divergences entre ce que déclarent le gouvernement et les Catalans. Pour l’exécutif, l’amnistie concernera près de 400 personnes, alors que pour les indépendantistes, le chiffre est supérieur a 1.400 personnes. Parmi les bénéficiaires de l’amnistie, l’ancien président du gouvernement autonome de Catalogne, Carles Puigdemont, l’ancien vice-président du gouvernement autonome Oriol Junqueras (ERC- Gauche républicaine de Catalogne, l’autre grand parti indépendantiste) encore le leader de l’ERC au Parlement, Josep Maria Jové. Il en va de même pour les maires, les conseillers municipaux ou les fonctionnaires liés à l’organisation du référendum, ainsi que pour les anciens directeurs de la télévision et de la radio publiques catalanes. Figurent également les membres du Tsunami Démocratique qui ont déclenché la vague de protestation en 2019 à la suite de la condamantion pour sédition des dirigeants indépendantistes. Ceci en théorie, car dans la pratique, tout ne sera pas aussi simple. Les tribunaux devront appliquer la loi au cas par cas, ce qui donnera lieu à une multitude de situations disparates. Les indépendantistes poursuivis pour « détournement de fonds » et « terrorisme », deux matières réglementées par le droit européen, pourraient être exclu de l’amnistie par les tribunaux : les procureurs ont d’ailleurs déjà déclaré qu’ils ne considéraient pas les délits de détournement de fonds comme « amnistiables ». En outre, une fois la loi promulguée, il n’est pas exclu qu’au moins trois organes judiciaires – la Cour suprême, l’Audience nationale et les juges catalans fassent appel à la Cour de justice de l’Union européenne, ce qui pourrait paralyser son application jusqu’à ce qu’elle se prononce.

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🏙️🏙️ Nous sommes en train de construire des villes qui nous détruisent I. LA VILLE MODERNE, UNE MALADIE DOUCE Dans nos villes, on ne vit plus : on tient.
On avale des journées comme on avale des anxiolytiques.
On habite des murs sans voisins, on parcourt des rues sans regards.
Le jour, on travaille trop pour payer ce qu’on ne désire plus ;
le soir, on décompresse sur des écrans qui nous épuisent.
Le week-end, on consomme pour se donner l’illusion de vivre. La ville est devenue une usine à mal-être, une chaîne de production de solitude, de fatigue mentale, de stress diffus, invisible mais omniprésent. On y court après le temps, on y perd le sens.
Le bruit est constant. Les surfaces sont dures. Les regards évitent. Le vivant est rare. L’air est lourd. Le mental craque.
La ville est devenue toxique. II. UNE FABRIQUE DE SURCONSOMMATEURS TRISTES Mais ne vous inquiétez pas : on a des solutions à vendre. • Tu es épuisé·e ? Achète une boisson énergisante. • Tu es seul·e ? Va consommer dans un tiers-lieu branché. • Tu es triste ? Regarde les pubs, elles t’expliqueront ce qu’il te manque. • Tu es en burn-out ? Prends deux semaines de vacances dans une ville qui ressemble à la tienne. La ville ne guérit pas les symptômes qu’elle crée — elle les exploite. III. DES ÉLUS SANS VISION, OU COMPLICES Pendant que les gens se tuent à vivre, que fait-on ? On inaugure des ronds-points.
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