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Le graff engagé : par qui, pour qui, pourquoi ?

Le graff engagé : par qui, pour qui, pourquoi ?

🟠 Le graff, par qui, pour qui, pourquoi ? On a accompagné des graffeur·euses dans la réalisation de peintures à messages politiques !

Belgique | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption

L’espace public est un espace de danger et de violence pour certain·es, ses aménagements sont excluants, et il est saturé par les messages publicitaires. Pour ces artistes militant·es, le graff est l’un des outils par lesquels on peut le transformer. Pour elleux, les murs, panneaux de pubs, ponts, ou abords des gares sont des espaces visibles bons à être détournés et réappropriés par tous·tes, pour revendiquer et interpeller sur des sujets politiques importants.

Récemment, iels se sont allié.e.s avec le collectif Abolish Frontex, qui lutte contre la militarisation des frontières européennes et Frontex, sa principale agente. « Les frontières Européennes tuent », « Ouvrez les frontières » ou encore « Welcome migrants », ont été peints dans différents endroits du pays. Pour en savoir plus sur Abolish Frontex, suivez leur compte Instagram/Facebook.

Alors, murs blancs, peuple muet ?

Le graff engagé : par qui, pour qui, pourquoi ?

Crédit photo : @DisposableYouth

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Logement / Squat

Crise de l’accueil : Occupation pour un accueil décent des demandeur·euses d’asile

🔴 Crise de l’accueil : occupation du futur centre de crise fédéral par des demandeur·euses d’asile. Retour en vidéo sur les dernières 24h. Depuis ce dimanche 12 mars, des demandeur·euses d’asile et des soutiens occupent le futur centre de crise fédéral, 9 boulevard Albert II à Saint-Josse. Cette occupation intervient après l’expulsion d’une cinquantaine d’exilé·es de l’Allée du Kaai, vendredi soir. Un dispositif policier important est rapidement arrivé sur place bloquant l’ensemble des entrées du bâtiment et refusant, dans la violence, tout ravitaillement. Le dispositif : des dizaines de policier·ères ayant retiré volontairement leur matricule, la brigade canine, 2 autopompes, des bombes de gaz lacrymo et un policier armé d’un FN303 (flashball). La pression des soutiens a finalement permis de faire entrer de la nourriture, de l’eau et du matériel de première nécessité ce lundi 13 mars en début d’après-midi. La police est toujours sur place. Le gouvernement ne propose toujours pas de solution de logement pour ces demandeur·euses d’asile tel que la loi le prévoit. Crise de l’accueil : Occupation pour un accueil décent des demandeur·euses d’asile Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES #niemandisillegaal #refugeeswelcome @murmures @ades https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia

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Économie / Anticapitalisme

Manifestation pour les libertés syndicales et contre le dumping social

🔴 25.000 personnes ont manifesté ce mardi 22 Mai à Bruxelles pour les libertés syndicales et contre le dumping social. Les libertés syndicales sont mises à mal depuis des années en Belgique. Mais les provocations et attaques contre ces libertés atteignent des sommets depuis que s’est ouvert le conflit Delhaize. Avec le déploiement massif d’huissiers et de policiers sur les piquets dans tout le pays, le droit à l’action collective est brutalement touché. Des militants sont menacés d’astreintes pouvant aller jusqu’à 1 000 euros. D’autres sont arrêtés et menottés pour avoir fait grève, ou passent la nuit en prison pour avoir participé une manifestation solidaire… Des démonstrations de force à grande échelle sont utilisées, comme autant de tentatives d’intimidation. À la suite d’une requête unilatérale, un juge a décidé que les syndicats ne pouvaient plus empêcher l’accès aux magasins et dépôts, dans tout le pays, pendant le mois à venir. Les tribunaux estiment ainsi que les intérêts économiques d’une entreprise sont plus importants que le droit de grève, et que la liberté de commerce l’emporte sur le droit à l’action collective ! La défense des droits sociaux et syndicaux est donc rendue impossible en Belgique, contre l’avis du Comité européen des droits sociaux (Source : FGTB). Des actions de solidarité ont également été menées à travers tout le pays, notamment sous la forme de détournement de publicité appelant au boycott de Delhaize ou encore via des graffs. Manifestation pour les libertés syndicales et contre le dumping social (Conflit Delhaize) Lecture Réseau ADES Centrale Nationale des Employés SETCa LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Racismes / Colonialismes

[France/Calais] Résumé Juin2025

AU MOINS 3 MORTS EN JUIN Le 14/06/25, Ibrahim, un homme soudanais est décédé dans une fusillade sur le camp de Loon-Plage. Le 15/06/25, deux kurdes irakiens ont été blessés par arme à feu sur le camp de Loon-Plage. L’un des deux est décédé sur le coup, l’autre a été déclaré mort à l’hôpital quelques jours après. HARCÈLEMENT – dans les bus et les trains En marge de l’opération de com de Retailleau sur les arrestations dans les transports les 18 et 19 juin, les pratiques sont infames à Calais. Arrestations arbitraires, tri des personnes (sur la ligne 423 qui fait Calais/Gravelines, les blancs rentrent d’abord par l’avant et les « autres » ensuite), interdiction de prendre les transports sur des critères fluctuants… – lors des tentatives de passage Quotidiennement sur les plages, les bateaux sont lacérés et les personnes gazées. Dans la nuit du 10 au 11/06, un groupe d’environ 150 personnes exilées dont des enfants a été forcé de marcher jusque Calais après avoir été empêché de monter sur un bateau sur la plage des Hemmes de Marck. Le groupe épuisé a été nassé, poussé et suivi par des CRS sur plus de 10 interminables kilomètres. – en mer Le projet de Retailleau d’intervenir en mer sur une bande de 300 mètres pour empêcher les départs de small-boat n’est pas encore acté mais dans la pratique, les flics ne se gênent pas pour s’asseoir sur le droit maritime. Le 13/06 à Gravelines, un média anglais a filmé des policiers dans l’eau jusque la taille en train de gazer allègrement les candidat.es au passage. EXPULSIONS En plus des expulsions toutes les 48 h sur différents lieux de survie à Calais, l’état organise des expulsions de plus grande ampleur lors desquelles il y a de nombreuses arrestations et des départs en bus forcés. Le 12/06, une grosse expulsion a eu lieu sur le camp de Grande-Synthe. Plus de 500 personnes ont été chassées. Le 18/06, la police est arrivée en force sur le camp dit Jean Bouin aux Fontinettes à Calais et a expulsé une centaine de personnes. Le préfet et la maire de la ville ont assisté à l’expulsion. Une vingtaine de familles s’y était installée. 17 personnes ont été arrêtées et emmenées à la PAF. Elles ont toutes dû donner leurs empreintes de force et sont sorties avec une OQTF. Les autres habitant.es ont été forcé.es à monter dans les bus vers les CAES. Comme à son habitude, la mairie a annoncé qu’elle allait raser toute la végétation pour éviter une réinstallation. Le quartier des Fontinettes est devenu un enjeu électoral et la mairie comme le RN inondent les boites aux lettres du quartier de messages attisant la peur et la haine Le même jour, le camp de Loon plage a été vidé de tous.tes les habitant.es. FACHO ANGLAIS Le 04/06/25, Nick Tenconi, un des leaders du parti xénophobe UKIP (UK Independance Party) et cinq autres fachos sont venus à Calais sur différents lieux de vie pour provoquer, proférer des insultes à caractère raciste et filmer les personnes exilées. Munis...

Lille/Calais Lille/Calais |
Contrôle social / Répression

[Etats-Unis] Nouvelles technologies pour l’ICE

Nouveau gadget pour l’agence américaine chargée de contrôler l’immigration. Les agents disposent d’une application de reconnaissance faciale qui doit permettre d’effectuer des vérifications d’identité en temps réel, a révélé ce 26 juin le site 404 Média. Mobile Fortify promet de transformer le smartphone des agents d’ICE en arme d’identification massive. Fini de relever les empreintes digitales puis de les comparer à des fichiers, une photo prise avec le téléphone devrait suffire, d’après la description faite par ICE, système dont on ne sait pas s’il est déjà déployé ou encore en phase de test. Mobile Fortify sera directement relié à différentes bases de données biométriques mises en place par le Département de la Sécurité Nationale (DHS). Il devrait, permettre de comparer les photos prises par les agents au fichier du Système automatisé d’identification biométrique (IDENT) du DHS qui contient des informations sur 270 millions de personnes présentes sur le territoire américain. Cette application de reconnaissance faciale enverra aussi les images à la base de données des douanes qui prennent en photo toutes les personnes qui entrent et sortent des États-Unis. L’objectif : identifier les personnes qui résident en situation régulière ou non aux États-Unis et pouvoir effectuer des raids afin d’arrêter autant d’immigrés en situation irrégulière que possible. D’ici septembre, l’agence devrait pouvoir s’appuyer sur un tout nouveau système de traitement des données baptisé ImmigrationOS. Ce logiciel offre une large palette d’outil pour : vérifier en « temps réel » quels sont les personnes qui décident de leur propre chef de quitter le territoire américain, de gérer le flux des arrestations et des expulsions, et enfin d’identifier plus rapidement les cibles prioritaires pour les agents de l’ICE. Palantir omniprésent, le géant du traitement de données a obtenu 30 millions de dollars de la part du gendarme de l’immigration pour mettre en place ce logiciel. Palantir collabore avec cette agence depuis 2011. La collaboration des entreprises tech est essentielle pour une agence comme ICE, qui a besoin de la technologie de ces entreprises non seulement pour la reconnaissance faciale ou le traitement des données, mais aussi pour la géolocalisation ou l’identification des véhicules.

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Guerre / Antimilitarisme

Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht + Communiqué

Interpellation citoyenne devant le Conseil communal d’Anderlecht Un drapeau ne suffit pas : nous exigeons des actes politiques pour la Palestine Présentée par Nordine Saidi, habitant d’Anderlecht, au nom de signataires et habitant·es engagé·es pour la justice en Palestine. Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les membres du Collège communal, Mesdames et Messieurs les Conseiller·es, Cher public, Le 19 mai 2025, la maison communale d’Anderlecht a hissé le drapeau palestinien. Nous l’avons vu. Et nous avons voulu y répondre par un geste politique fort : remercier, soutenir, encourager. Oui, au départ, nous avions déposé cette interpellation citoyenne pour exprimer notre reconnaissance. Car, dans ce contexte d’étouffement de la parole palestinienne, de censure, de criminalisation de la solidarité, ce geste avait une portée immense. Mais ce drapeau a été retiré. Silencieusement. Et ce retrait a tout changé. Il a transformé notre reconnaissance en indignation. Il a ravivé notre exigence de justice. Et il a renforcé notre volonté de venir, ce soir, vous parler : collectivement, publiquement, calmement mais fermement. Car ce qui est en jeu, ce n’est pas un drapeau. Ce n’est pas un protocole. Ce n’est pas une querelle partisane entre partis politique. Ce qui est en jeu, c’est la dignité d’un peuple en train d’être exterminé. Depuis plus de 19 mois, l’armée israélienne a tué plus de 56.000 Palestiniens, majoritairement des civils, tués dans la bande de Gaza dans la campagne militaire israéliennes dont plus de 50 % sont des enfants. Israël bombarde les hôpitaux, affame les civils, empêche l’aide humanitaire, attaque les convois médicaux, détruit les infrastructures vitales. Gaza est devenu un cimetière à ciel ouvert. Le 2 mars 2025, le gouvernement israélien a bloqué toute aide humanitaire. Les Palestinien·nes meurent de faim. À Rafah, à Khan Younis, à Jabaliya, ce sont des enfants retrouvés calcinés dans les bras de leurs parents. Ce sont des nouveau-nés morts faute d’oxygène. Ce sont des mères qui doivent écrire le nom de leurs enfants au marqueur sur leur peau, pour pouvoir les identifier après un bombardement. C’est cela, aujourd’hui, la réalité palestinienne. À Anderlecht aussi, la douleur est palpable. Nous ne sommes pas des observateurs lointains. Nous sommes ici : à Cureghem, à Scheut, à La Roue, à Saint-Guidon, à Veeweyde, au Peterbos. Et dans nos quartiers, la douleur est tangible. Elle se voit dans les visages, elle se devine dans les silences. Elle est là, chez nos voisin·es, nos collègues, nos élèves, nos enfants. Elle est là, dans les nouvelles qui tombent chaque jour, dans la peur, dans l’impuissance. Et elle est là, aussi, dans le silence des institutions. Et ce n’est plus une guerre. Ce n’est plus un « conflit ». C’est un génocide en cours. La Belgique, en tant que signataire de la Convention sur le génocide...

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