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Vidéo - 1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles

Vidéo - 1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption

🔴 Ce dimanche 1er Mai, entre 500 et 700 personnes ont défilé à Bruxelles, entre la place Morichar et la Gare Centrale, dans le cadre du 1er Mai révolutionnaire. 💥
Venu.e.s de plusieurs villes de Belgique, les participant.e.s ont scandé des slogans et brandis des pancartes aux revendications anticapitalistes, féministes révolutionnaires, antifascistes ou encore écologistes.
Cette mobilisation s’inscrit dans l’histoire longue du mouvement social et des 1er Mai combatifs, qui depuis 1886 et le massacre de Haymarket Square, est un jour primordial de lutte pour le droit des travailleurs et travailleuses. ✊

📸 @apresmidirhum

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Économie / Anticapitalisme

🔥 1er Mai Féministe VNR & Révolutionnaire 🔥

Cette année pour le 1er mai, l’alliance VNR se joint à l’appel du 1er mai Révolutionnaire ! Pour un 1er mai Féministe, révolutionnaire et bien VNR. Pour la troisième fois depuis novembre, on se retrouve dans la rue pour former un bloc féministe que l’on espère massif et bien enervé. Si nous faisons le constat que le capitalisme et le patriarcat nous exploitent et utilisent nos corps pour leurs profits, nous appelons, en tant que révolutionnaires, à une réelle conscientisation des forces déployées par nos ennemis et à ce qu’implique une réelle lutte contre ceux-ci. En effet, nommer l’ennemi est une chose. Comprendre leur stratégie et leurs moyens d’agir en est une autre. Nous devons comprendre qu’en face de nous se tient une force puissante et férocement ancrée d’une part, matériellement (travail, économie, politique socio-économique) et psychologiquement (hiérarchisation, oppression, manipulation) dans nos quotidiens et dans nos vies. On a tendance a dé-violentiser les choix politiques des forces dominantes (et à les minimiser sans les prendre pour ce qu’ils sont : des attaques meurtières semblables aux frappes de guerres). Les conséquences de l’imposition d’un capitalisme brutal, et des guerres économiques et sociales sont meurtrières : nos corps sont exposés à la souffrance, à l’exploitation, à la mutilation, à la mort, notre planète et ses ressources vitales sont réduites en poussière. Ces attaques, ces violences, ces frappes sont les symptômes d’une guerre. La transphobie, l’homophobie, la misogynie sont les outils létaux du patriarcat. Il faut comprendre la lutte comme elle est : un combat contre les violences réelles, matérielles et psychologiques du capitalisme et du patriarcat. Une guerre contre l’agresseur. Afin de se maintenir en place, le capitalisme prétend tirer sa légitimité de la démocratie, de nos choix, de nos votes. Le mythe du « choix », c’est forcer notre consentement par des stratégies de manipulation. Ce que le capitalisme provoque, c’est déplacer la culpabilité entre nos mains. A la manière d’un agresseur. Afin de se maintenir en place, le capitalisme et le patriarcat nous écrasent, nous oppressent et nous figent par des biais répressifs racistes et classistes. De plus, les cadres imposés ne laissent pas de place pour toustes. Que l’on soit racisé.e, queer, non valide ou que l’on subisse toute autre oppression systémique, nous avons compris cette notion de non-choix dès le début. Jusqu’où faut-il aller pour se battre pour nos vies et ce en quoi nous croyons ? Jusqu’où faut-il aller pour abattre le pouvoir en place qui nous étouffe ? Il nous semble aujourd’hui nécessaire d’aller au bout de la radicalité et de l’indignation. 
Nous constatons l’insupportabilité du monde, sa violence, son poids sur nos vies. En tant qu’alliance nous aspirons a créer un mouvement de classe révolutionnaire avec une stratégie commune : la destruction de tous les rapports de force et de toutes les puissances (...)

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Histoire / Archives

La fronde des ouvriers de la pierre de Sprimont (1886) - MÉMOIRES DES LUTTES BELGES

À la fin du 17e siècle, l’industrie de la pierre se développe dans la région de l’Ourthe-Amblève. C’est néanmoins autour du village de Sprimont que l’activité est la plus importante. À la fin du 19e siècle, dans un village autrefois presque exclusivement agricole, plus de 1000 ouvriers travaillent dans les carrières. Les conditions sociales sont extrêmements rudes (journées de 16h, travail des enfants, salaires dérisoires, …). On y retrouve des préoccupations similaires à celles des ouvriers des mines ou de la métallurgie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au printemps 1886, alors que les provinces de Liège et du Hainaut connaissent un soulèvement ouvrier majeur, Sprimont suit le mouvement. Déroulé des évènements 💥 : Les travailleurs des carrières font d’ailleurs bien plus que d’accompagner ce mouvement populaire. Le 10 Avril 1886, alors que l’ordre est revenu à Liège, les carrières sprimontoises se mettent en grève, conduites par le tailleur de pierre Jean-Hubert Pahaut. Deux jours plus tard, plus de 900 ouvriers de la région ont arrêté le travail. 450 militaires sont déployés à Aywaille et Sprimont pour maintenir l’ordre. Les revendications des ouvriers comprennent : l’augmentation des salaires, la suppression du “truck-système” par lequel les patrons contraignaient les travailleurs à se fournir dans le magasin patronal (reprenant ainsi d’une main ce qu’ils avaient donné de l’autre), la journée de 12 heures de travail maximum, le paiement régulier de leur salaire, etc. Le 12 Avril 1886, accusé de semer le trouble dans les carrières, Pahaut est arrêté. Deux jours plus tard, ce dernier est libéré et est accueilli en héros par les ouvriers. Dans le même temps, pendant que le travail reprend petit à petit, des négociations s’enclenchent avec les autorités et les patrons. Le 24 Mai, alors que le dialogue semble s’embourber, les ouvriers sprimontois avec Pahaut à leur tête réalisent une action spectaculaire. Ce dernier, juché sur un cheval blanc, et à la tête d’un cortège de 500 tailleurs de pierre déterminés, accomplissent les 25 km qui les séparent de Liège et atteignent la place St-Lambert. Le coup de force est impressionnant. Muni d’un maillet de tailleur, Pahaut (surnommé à la suite de cette action “le Roi Pahaut”) - est chargé de remettre au gouverneur, Pety de Thozée, les revendications des ouvriers sous la forme d’une pétition à délivrer au Parlement. Impact 🎯 : Dans les jours qui suivent, des avancées sociales sont obtenues. Plusieurs revendications ouvrières sont entendues, et le "règlement Pahaut” qui structure celles-ci est étendu à l’ensemble des carrières de la région. Ces progrès sociaux (quoique locaux) font partie des premiers acquis des travailleurs en Belgique. A la suite des événements de 1886, les ouvriers sprimontois s’organisent (en syndicats et/ou parti) et c’est bientôt tout un maillage (maisons du peuple, coopératives ouvrières, etc) qui se constitue dans la région. En cherchant un peu, son...

Écologie

Récit d’un militant belge à Lützerath

À Lützerath, à moins de 50km de la frontière belge, une lutte de territoire est en cours (depuis plus de 10 ans) pour empêcher l’expansion de la mine de charbon à ciel ouvert, gérée par l’entreprise allemande RWE. Le village a été exproprié, une occupation des bâtiments existants et des forêts avoisinantes a suivi. C’est une des plus grandes ZAD d’Europe. Les structures construites sont impressionnantes, allant de simples cabanes au sol à de vraies habitations dans les arbres. L’occupation était légale jusqu’au lundi 9 janvier 2023. Depuis ce jour, les moyens mis en place pour évacuer l’occupation sont immenses. Plusieurs centaines de policer·ères sont mobilisé·es, des bulldozers détruisent les cabanes et les barricades, des nacelles sont utilisées pour faire descendre les activistes suspendu.e.s en hauteur. Jour 1 Je suis finalement arrivé à la ZAD de Lützi après beaucoup de changements d’avis, de préparation et d’oublis. J’ai essayé de prendre le minimum avec moi. Le voyage en train a été un peu long, surtout que je ne vois rien par la fenêtre et que j’ai oublié mes écouteurs. Je suis finalement arrivé à Erhelenz où j’ai speedé pour faire des courses. J’ai pu me maintenir à 20 balles. Puis, je suis arrivé à l’arrêt de bus et j’ai trouvé des gens qui allaient au même endroit que moi. Je les ai suivi·es jusqu’au premier camp qui était déjà impressionnant et que j’ai vraiment apprécié voir. Là, j’ai laissé mes papiers et j’ai trouvé une navette jusque Lützi. La marche jusque-là était impressionnante. J’ai entendu le son d’une éolienne, vu les gigas machines de la mine au loin et la pollution lumineuse. Puis je suis arrivé, j’ai posé mes affaires, pris à manger et aidé à faire la vaisselle en rigolant un peu avec des gens. C’est une drôle de solitude d’être entouré de gens qui parlent une autre langue. Jour 2 Je venais à peine de me réveiller, je me demandais quoi faire que j’ai entendu l’alarme. La police était là pour dégager les premières structures qui leur bloquaient la route. J’ai donc passé la matinée au bloc « barricade » avant qu’on se fasse dégager (et que je me fasse tordre le poignet). Ensuite, je me suis reposé un peu, j’ai mangé et je suis allé aider à creuser une tranchée jusqu’à ce que j’en aie marre. Puis j’ai mangé un peu et respiré un coup avant de passer 1h30 sur un Monopod sous la pluie. En vrai, c’était globalement fun. Je me suis posé un peu pour me réchauffer, j’ai eu de supers discussions avec un mec, fumé un peu, avant de manger un bon coup puis participé à l’AG de notre lieu. On a ensuite beaucoup réfléchi à barricader notre grange, tester des trucs et j’ai finalement aidé à amener des briques avant d’aller dormir. J’ai aussi chillé devant la mine et c’était à vomir. Je me suis déjà trouvé quelques compagnonnes. J’ai trouvé une solidarité énorme partout où j’allais. J’ai aussi pu appeler mes proches et donner des nouvelles. Ca fait du bien d’avoir leur soutien. Beaucoup d’âme sur cette Zad. Jour...

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Grève des travailleur·euses de Delhaize – Blocage du dépôt de Zellik

🔴 Ce mercredi 5 Avril en soirée, plusieurs centaines de personnes ont bloqué le site de Zellik en réponse à la volonté de Delhaize de passer en franchise ses magasins belges. L’objectif de cette action était de bloquer les entrées et sorties des camions qui devaient normalement livrer les magasins du groupe, en prévision du week-end de Pâques. Ce conflit social remonte au 7 mars et à la volonté de la direction du groupe de franchiser les 128 magasins intégrés restants et de supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a déclenché un large mouvement de grève et d’action par les travailleur.euses de Delhaize, qui continue encore aujourd’hui. Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de Delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, Delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pour Delhaize, la franchisation est soit-disant la seule voie vers un avenir durable pour Delhaize, les magasins franchisés étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : * une réduction du personnel * une diminution des salaires * une flexibilisation accrue de l’emploi * et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèques repas, remboursement des frais de déplacement, primes). De plus, les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme Delhaize le montre aujourd’hui. Grève des travailleur·euses de Delhaize - Blocage du dépôt de Zellik Lecture https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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11 juin - 14h00 -

Arpentage Tu seras carnivore, mon fils

Le 11 juin à 14h • au Coin 56 à Ixelles • Dans cet essai incisif, la journaliste Amanda Castillo analyse la manière dont le patriarcat animalise les femmes pour mieux les consommer. Elle démontre, dans un parallèle troublant entre consommation de viande et domination masculine, la façon dont les corps féminins, comme ceux des animaux, sont assimilés à des proies. • Arpentage organisé par l’asbl Rencontre des Continents et la commune d’Ixelles Dans le cadre de la Semaine du Bio 2025, la Commune d’Ixelles et Rencontre des Continents vous invitent à un atelier d’exploration collective (arpentage) du livre d’Amanda Castillo « Tu seras carnivore mon fils ». Dans cet essai incisif, la journaliste Amanda Castillo analyse la manière dont le patriarcat animalise les femmes pour mieux les consommer. Elle démontre, dans un parallèle troublant entre consommation de viande et domination masculine, la façon dont les corps féminins, comme ceux des animaux, sont assimilés à des proies. Sexisme et carnisme ne cessent de se renforcer mutuellement, la culture carnivore réduisant les femmes à des morceaux de chair. À partir d’exemples tirés de notre quotidien et de la culture populaire, l’autrice déconstruit les innombrables stéréotypes genrés et spécistes qui structurent notre imaginaire, même lorsque l’on se croit informé sur ces sujets. Cet ouvrage aussi documenté qu’engagé nous invite à repenser nos habitudes alimentaires et à sortir de la cage des représentations qui privent les femmes comme les animaux de leur pleine dignité. Un goûter durable sera offert aux participant•es. Infos pratiques • Le mercredi 11 juin 2025 de 14h à 17h • Au coin 56, rue Élise 56 à Ixelles • Gratuit. Inscription nécessaire en envoyant un mail à louise.balfroid@ixelles.brussels

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