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[Livre] Radio It Yourself : manuel technique sous licence libre invitant à l’autonomie radiophonique

[Livre] Radio It Yourself : manuel technique sous licence libre invitant à l’autonomie radiophonique

Radio It Yourself est un manuel technique invitant à l’autonomie radiophonique.

Partout | sur https://stuut.info

Il ne s’adresse pas qu’aux technicien·ne·s des radios associatives ou aux apprenti·e·s pirates, mais aussi simplement aux curieux·ses souhaitant (re)découvrir ou approfondir le fonctionnement de leurs outils. Du micro en studio à l’antenne d’émission et aux émetteurs en passant par l’informatique, ce manuel passe en revue les solutions techniques DIY et plus professionnelles à envisager. L’ouvrage évoque également les bases théoriques de l’émission radio et est ponctué de réflexions politiques sur les pratiques radiophoniques collectives.

Ce manuel est publié en libre accès sur le site Radio it Yourself. Une version améliorée et augmentée du livre paraîtra en janvier 2023 en librairie, aux éditions Tahin Party.

L’activité principale de Tahin Party consiste en l’édition et la diffusion de livres politiques bon marché dans les librairies et certains cercles associatifs, et leur mise à disposition gratuite sur ce site. On peut également retrouver sur le site de l’éditeur l’ouvrage Guide d’autodéfense numérique – édition 2023.

[PDF] Radio It Yourself - Version 1 Exclusivité avant parution - 19,8 Mo

Voir en ligne : Les communs d’abord

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ARTICLES LIÉS

Logement / Squat

[Brochure] Le piratage de l’élec de A à S - Une brochure dont vous êtes l’héro.ine

Cette brochure est le fruit d’expériences, de bricolages, de tâtonnements. D’apprentissages grâce aux potes, de recherches sur le web, d’éclairages par d’autres qui savaient, de galères sur des réseaux qui déconnaient. On n’est pas électricien.nes de formation. On ne prétend pas tout savoir, loin de là. Mais après des années à galérer de squat en squat avec notre élec, à apprendre, à comprendre, à chercher des infos, on a constaté qu’il n’existait qu’une seule brochure sur le sujet (à notre connaissance : « Manuel d’électricité DIY » dispo sur infoskiosques.net), et malgré tout ce qu’elle a pu nous aider, cette brochure ne traite pas de certains sujets, en particulier des arrivées élec. Elle annonce à la fin qu’il y aura une suite… Après plusieurs années à l’attendre, on s’est dit que c’était cool de contribuer ! On s’est donc proposé de mettre à l’écrit tout ce qu’on avait pu engranger d’infos de ci de là. Ca n’est pas exhaustif, ça mérite d’être complété. On renvoie celles et ceux qui cherchent un complément d’info vers cette fameuse brochure. On invite celles et ceux qui auraient envie de nous faire des retours d’expériences, nous raconter leurs anecdotes, confirmer ou infirmer ce qu’on dit, partager d’autres tips à nous écrire, des fichiers, photos ou autres à nous transférer. Pareil pour des retours sur la brochure, sa clarté ou non, des parties qui vous semblent pas assez développées etc. On invite aussi celles et ceux qui auraient des questions ou des demandes de précisions à nous écrire et, si nécessaire, à nous demander un coup de main. On peut aussi organiser un atelier pratique, lié à cette bochure. Voici un mail de contact pour tout et n’importe quoi qui traite de l’élec : nik-ton-compteur@riseup.net Sur ce, on vous laisse vous plonger dans ce goulbi-goulba de câbles : bonne lecture ! P-S : On a fait une intro un peu longue histoire de revenir sur des principes de base de l’élec, tout ça. Si tu veux entrer direct dans le vif du sujet, tu peux commencer ta lecture de cette « Brochure dont tu es l’héro.ïne » en allant direct page 27 ! Lire et/ou télécharger la brochure en entier sur infokiosques.net ! POURQUOI PIRATER ? Une brochure sur le piratage de compteur électrique ? C’est quoi ce truc de toto ? Ce truc de sabotage gratuit, sans aucune finalité si ce n’est celle de profiteur.euses, qui vivent au dépend du système et de notre Etat social, incapables de s’occuper d’elleux-même et de survivre, si ce n’est en grattant la productivité des autres ? Ah ouais ? Pirater son compteur, ça serait un truc de paresseureuses ? On va vous démontrer, vite fait, dans les grandes lignes, en survolant, en quoi, au contraire, c’est super politique. Et en quoi celleux qui paient encore leur facture après avoir lu ça collaborent au système en place… a- Pirater pour survivre La première raison, la plus évidente, c’est que la fraude aux compteurs est une technique aussi vieille que le développement des réseaux...

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Médias

Des policier·ères lancent une cagnotte en soutien au policier qui a tué Fabian

Une fresque réalisée à Bruxelles en hommage à Fabian, 11 ans tué par une voiture de police. Le 2 juin 2025, un agent de police a tué Fabian, 11 ans, dans le parc Elisabeth. Il a renversé et écrasé le jeune garçon alors que celui-ci roulait en trottinette électrique. Le policier est poursuivi pour « entrave méchante à la circulation ayant entrainée la mort ». Il a été placé sous mandat d’arrêt et a été assigné à résidence sous bracelet électronique. En défense de leur collègue, des policier·ères ont initié une cagnotte visant à soutenir l’agent qui a tué Fabian. En parallèle, un rassemblement en soutien au policier était organisé ce vendredi 13 juin. Cette solidarité envers l’agent met en évidence un problème structurel dans la police : le corps policier considère que toute violence exercée par un·e policier·e est légitime et qu’iels ne peuvent pas être responsables de crimes commis. La cagnotte a été lancée par « Alpha Cops Asbl ». Une ASBL belge fondée il y a moins d’un an par des policier·ères. Le nom « Alpha Cops » semble être un renvoi à l’idéologie masculiniste du mâle alpha*. Dans ses statuts d’ASBL, disponibles publiquement, il est expliqué qu’elle a pour but « d’aider financièrement des policiers en service qui seraient victimes d’accidents graves tels que des attentats, accidents de la route, etc. L’association a également pour but d’aider financièrement la famille d’un policier ayant perdu la vie en service. […] L’association peut être l’intermédiaire d’action de solidarité envers un policier ou la famille d’un policier pour toute autre cause. » [1] Dans les médias, des policier·es, sous anonymat, expliquent que l’agent qui a tué Fabian « voulait simplement bien faire son travail« , que « Avec du recul, on est tenté de dire que les policiers ont tout mal géré lors de ce fameux lundi noir. Qu’ils n’auraient jamais dû poursuivre un enfant de 11 ans en trottinette électrique, que c’était disproportionné. Mais cela faisait simplement partie de leur mission. Dans et autour du parc Élisabeth, une lutte contre les nuisances fait rage depuis des mois : la drogue, mais aussi l’utilisation intempestive de trottinettes. Cette approche est inscrite noir sur blanc dans le plan de sécurité zonal. Ce soir-là, les policiers devaient procéder à des contrôles proactifs.” [2] Sur le plateau de la RTBF quelques jours à peine après la mort Fabian dans l’émission : » ‘QR le débat’ : Police, coupable ou victime ? « , un policier invité justifiait l’intervention policière ayant mené à la mort de Fabian par ces mots : « Je ne sais pas si l’enfant ici [Fabian], sa physionomie réelle, ressemblait à celle qu’on a mis dans la presse. […] Parfois un enfant de 12 ans en apparaît 18, parfois un de 18 parait 12. » Une rhétorique similaire pour justifier des violences sexuelles des adultes sur les enfants. Parallèlement, le plus grand syndicat de police du pays, le NSVP, se dit « consterné » par le fait que le policier soit poursuivi. Il déclare...

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En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens

En uniforme contre la justice : quand la police manifeste pour l’un des siens Ce vendredi 13 juin, au pied du Palais de justice de Bruxelles, un spectacle surréaliste s’est déroulé sous les yeux de manifestant·es venu·es réclamer justice pour Sourour Abouda, morte dans un contexte policier. Face à elles et eux, environ 200 policiers, en uniforme pour la plupart, sont venus soutenir l’un des leurs, inculpé pour la mort de Fabian, 11 ans. Une scène qui dit beaucoup de l’impunité policière en Belgique et du deux poids, deux mesures dans la gestion des mobilisations. Un enfant tué, un agent soutenu en uniforme Fabian, 11 ans, est mort le 4 juin à Ganshoren, renversé par un véhicule de police lancé dans une course-poursuite. Le policier au volant, âgé de 26 ans, a été inculpé pour entrave méchante à la circulation ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire à domicile avec bracelet électronique. Cette décision a été prise car l’individu aurait menti lors de l’écriture de son PV, affirmant avoir les gyrophares et sirènes allumés, éléments démentis par l’analyse du véhicule de police. Il roulait également, toujours d’après les premiers éléments de l’enquête, à une vitesse supérieure à 40km/h dans un parc. Et pourtant cette décision a déclenché l’ire des syndicats policiers, qui dénoncent un « acharnement » judiciaire et médiatique. Le ton est donné dans l’appel à mobilisation rédigé par les collègues de l’agent, issus du service Trafic de la zone Bruxelles-Ouest : « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. (…) Allons montrer que nous ne formons qu’un, le corps de police belge. » C’est donc à 13h, qu’environ 200 agents se sont rassemblés place Poelaert, en plein centre de Bruxelles, en uniforme, en contradiction flagrante avec la circulaire ministérielle GPI 65 de 2009 qui interdit le port de l’équipement fonctionnel lors de toute manifestation. Venir en uniforme, en tant que force publique, pour protester contre une décision judiciaire, celle d’un juge d’instruction, est un acte politique lourd de sens. Une manière de dire que la police, au-delà des procédures, reste juge de ses propres actes. « C’est un réel danger pour la démocratie que des policiers contredisent ouvertement une décision de justice, en tenue », s’indigne une manifestante. Une contre-manifestation… réprimée En face de cette manifestation en soutien au policier inculpé, quelques dizaines de citoyen·nes, venu·es dénoncer cette posture d’impunité, sont encerclé·es, nassé·es par la police. Une nasse, pourtant illégale, pratiquée ici à l’encontre de militant·es pacifiques, dont la majorité étaient présents pour soutenir la famille de Sourour. « C’est une démonstration en direct de ce que nous dénonçons : l’usage arbitraire de la force, le mépris des libertés fondamentales, la répression de toute opposition », témoigne une personne présente sur place. Une tentative de brouillage de la mobilisation pour Sourour Mais ce n’est pas...

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Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts

Fabian, 11 ans, fauché par la police : pour une émotion collective qui lutte contre l’oubli des autres morts Samedi 02 juin 2025, à Bruxelles. Un enfant de 11 ans, Fabian, meurt percuté par une voiture de police alors qu’il se trouve sur sa trottinette. Les circonstances exactes restent floues, mais l’événement a bouleversé une partie importante de la population. Une émotion forte s’est exprimée dans les médias, sur les réseaux sociaux, dans les familles, dans la rue. Et cette émotion est légitime. Elle est nécessaire. Un enfant meurt, et rien ne devrait jamais banaliser cela. 1. Un meurtre d’Etat à analyse à l’aulne raciale. Pourtant, à Bruxelles Panthères, à et dans tous les milieux antiracistes de terrain, nous savons qu’il ne s’agit ni d’un fait divers isolé, ni d’un simple accident de la route. C’est un meurtre d’État. Un assassinat policier inscrit dans un système de domination raciale. Dire cela n’est pas une provocation. C’est un impératif analytique. Il est impossible de comprendre la mort de Fabian sans adopter une lecture antiraciste, c’est-à-dire une lecture qui relie cette tragédie à un système plus large, celui de la suprématie blanche, et à ses manifestations concrètes dans les dispositifs policiers, judiciaires et médiatiques. C’est pourquoi l’ensemble des questions doivent être posées, y compris celle des (in)sensibilités différenciées selon la race. Car au-delà de la tristesse, du choc, de la sidération, une question politique profonde se pose. Pourquoi certaines morts suscitent-elles l’émotion collective et d’autres non ? Pourquoi la mort de Fabian devient-elle un fait de société, alors que celle d’Adil, d’Ibrahima, de Mehdi, de Lamine, …— pour ne citer qu’eux — n’a pas provoqué une indignation aussi large, aussi partagée, aussi transversale ? Soyons clairs : il ne s’agit pas d’opposer les douleurs. Il ne s’agit pas de dire que la mort de Fabian « mérite moins » de compassion. Au contraire : chaque vie compte, chaque deuil mérite d’être entendu, chaque injustice doit être dénoncée. Ce que nous proposons ici, c’est un déplacement du regard. Un appel à élargir notre boussole morale. Une invitation à interroger nos sensibilités collectives : à qui s’adresse-t-on quand on parle de victime ? À partir de quand une mort devient-elle « intolérable » ? Mais nous proposons aussi de penser Fabian comme une victime du racisme d’Etat. Les deux doivent être pensées « en même temps ». 2. La mort de Fabian, 11 ans : un meurtre d’État, un meurtre raciste — lecture antiraciste d’une tragédie structurelle 2.1. Une police structurée par la race Commençons par-là : la police belge est une structure d’État raciste, et elle ne peut être comprise autrement. Rappelons-le, le racisme n’est pas une attitude individuelle, mais, d’après la géographe abolitionniste Ruth Gilmore, la production et l’exploitation de différences groupales justifiant l’exposition différenciée à la mort. Or, que fait la police en...

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