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[Vidéo] Manifestation contre les centres fermés

[Vidéo] Manifestation contre les centres fermés

🔴 Il y a un peu plus d’un mois avait lieu une manifestation contre les centres fermés. A 14h, presque 200 personnes se sont rassemblées à Nossegem pour marcher ensemble jusqu’aux centres fermés « Caricole » et « 127bis », situés aux abords des pistes de décollage de l’aéroport de Zaventem. Iels sont rentré·es en contact avec les personnes enfermées, via un parlophone et des appels téléphoniques, pour leur montrer leur solidarité.

Bruxelles | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption | Collectif : Irruption

Ces prisons sont destinées à enfermer des personnes migrantes en attendant que l’Etat ne les renvoient de force dans leurs pays d’origine. Les militant·es rappellent dans leur appel à manifestation, que ces enfermements sont « basés sur l’origine ou le statut migratoire ; le fruit de politiques migratoires mortifères orchestrées par des institutions néo-coloniales ».

Les centres fermés enferment et tuent. En février 2023, Tamazi R. est décédé au centre fermé de Merksplas, alors qu’il avait entamé une grève de la faim depuis plusieurs jours. Pour soutenir sa famille et le comité vérité et justice pour Tamazi.

Le 25 décembre et le 07 janvier derniers, deux hommes sont décédés, l’un au centre fermé de Merksplas et l’autre au 127 bis.
Un appel à manifestation suite à ces décès circule : rendez-vous le vendredi 19 janvier à 14h à Arts-Loi.

Pour plus d’informations et s’impliquer dans la lutte contre les centres fermés : @cracpe et @gettingthevoiceout
Il est aussi possible de soutenir en achetant des recharges de téléphones pour les personnes détenues : https://www.gettingthevoiceout.org/nous-contacter-et-nous-soutenir/

@joc_liege
@voixdesanspapierspbxl
@comitedesfemmessanspapiers
@labovzw

Manifestation contre les centres fermés

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Extrême-droite / Antifascisme

Action appelant au boycott de Carrefour #FreePalestine

🔴 Ce lundi 20 novembre, plusieurs dizaines de personnes ont bloqué un magasin Carrefour à Bruxelles, Gare Centrale, en raison de la complicité de cette enseigne avec les crimes de guerre commis par l’armée israélienne. Le collectif explique : “En novembre 2022, un rapport cosigné par 7 grandes organisations de la société civile a révélé la complicité du groupe Carrefour dans les crimes commis par le régime d’oppression israélien contre les Palestiniens. En maintenant et en tirant profit du commerce avec les colonies illégales d’Israël, Carrefour est responsable de l’aide, de la complicité ou du profit des crimes de guerre et du crime contre l’humanité qu’est l’apartheid. Par ailleurs, Carrefour finance directement la guerre Israël-Gaza en cours en distribuant des paquets de nourriture gratuitement à l’armé israélienne.” Le collectif appelle au boycott de l’enseigne, jusqu’à ce qu’elle cesse ses partenariats avec des entreprises actives dans la colonisation de la Palestine et l’armée israélienne. Leurs revendications sont les suivantes : * Carrefour doit cesser sa collaboration avec ce génocide en cours ! ; * Carrefour doit résilier son contrat de franchise avec Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan ; * Carrefour doit cesser toute vente de produits issus des colonies israéliennes illégales dans les milliers de supermarchés et magasins de proximité qu’il exploite dans le monde. Le collectif suit l’appel du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), la plus grande organisation de la société civile palestinienne. Ce mouvement appelle au boycott des entreprises qui participent aux violations du droit international avec l’État d’Israël. Le collectif encourage la multiplication des actions de boycott contre le groupe Carrefour. #FreePalestine #BoycottCarrefour #CeaseFireNow @bdsnationalcommittee @bds_ulb @brusselsagainstgenocide Action appelant au boycott de Carrefour #FreePalestine Lecture LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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Extrême-droite / Antifascisme

Action antifasciste – Occupation du congrès du Vlaams Belang

🔺A Gand, le 12 novembre, des miltant·es antifascistes ont perturbé le congrès du Vlaams Belang pour rappeler le danger de la normalisation de l’extrême droite. Une trentaine de personnes ont occupé le bâtiment et accroché une banderole « Nazi Congress ». En réaction, un important dispositif policier a été déployé : hélicoptère, drone, autopompe, etc. L’ensemble des militant·es ont été arrêté·es. Le Front Antifasciste Liégeois rappelle que « Les actions d’aujourd’hui montrent la pertinence d’une diversité des tactiques dans les luttes et la nécessité de reconstruire en Flandre (et partout où il est nécessaire) des liens pour un antifascisme populaire et déterminé. La Flandre nous rappelle le danger de la normalisation de l’extrême droite. Il est donc urgent de s’organiser partout où il est nécessaire pour la contrer. » Une manifestation contre le racisme rassemblant plus de 500 personnes s’est déroulée le même week-end à Gand. Action antifasciste - Occupation du congrès du Vlaams Belang Lecture @linkslibertaireplaatjes @anarchistischcollectiefgent @vrijebond @bxlantifa @beregoedememes @frontantifascisteliege Musique : Zwangere Guy 📸 Anonyme & @vision_by_tfx LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES 🔺In Gent verstoorden antifascistische activisten op 12 november het congres van het Vlaams Belang om te wijzen op het gevaar van de normalisering van extreem-rechts. Een dertigtal mensen bezetten het gebouw en hingen een « nazi-congres »-spandoek op. Als reactie hierop werd een grote politiemacht ingezet, waaronder een helikopter, drone en brandweerwagen. Alle activisten werden gearresteerd. Het Front Antifasciste Liégeois wijst erop dat « De acties van vandaag laten de relevantie zien van een diversiteit aan tactieken in de strijd en de noodzaak om, waar nodig, opnieuw banden te smeden voor een populair en vastberaden antifascisme. Vlaanderen herinnert ons aan het gevaar van de normalisering van extreem-rechts. Het is dus dringend nodig om overal waar nodig te organiseren om dit tegen te gaan. » In hetzelfde weekend vond in Gent een antiracismedemonstratie plaats met meer dan 500 deelnemers.

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15 novembre - 17h00 - Manifesten

Vintimille : l’abandon comme stratégie politique en Italie + soirée de soutien à Marseille

À Vintimille, à la frontière entre l’Italie et la France, l’absence totale de structures d’accueil et la fermeture des lieux d’information s’inscrivent dans une logique de dissuasion cynique. Il ne s’agit pas d’un manque de moyens, mais d’une volonté politique de rendre le passage impossible, ou du moins insupportable. Face à ça, on s’organise à Marseille pour donner de la force et des sous à plusieurs initiatives et collectifs. Vintimille : l’abandon comme stratégie politique en Italie À Vintimille, à la frontière entre l’Italie et la France, l’absence totale de structures d’accueil et la fermeture des lieux d’information s’inscrivent dans une logique de dissuasion cynique. Il ne s’agit pas d’un manque de moyens, mais d’une volonté politique de rendre le passage impossible, ou du moins insupportable. Une frontière dans la ville : entre affluence et exclusion Dans cette petite ville de Ligurie (nord de l’Italie) qui compte moins de 60’ 000 habitant·es, le vendredi, c’est jour de marché. Il s’étend, tentaculaire et pullulant, à travers le centre-ville, s’étire de rue en rue jusqu’aux bords directs de la mer Méditerranée. C’est le vendredi que l’on peut croiser le plus grand nombre de touristes et frontalier·es, venant avec leur grosse voiture acheter des aliments moins chers, des vêtements avec imprimé chat psychédélique, des jupes amples et des joggings, ou des ustensiles de cuisine dits high-tech. Le front de mer est coupé en deux par la Roya qui vient s’y jeter depuis le col de Tende, dans les Alpes Maritimes (France). Sous les ponts qui le surplombent, des sangliers, des cygnes, des mouettes s’y prélassent. Le bruit du marché couvre complètement ceux qu’ils émettent. On n’entend pas non plus les gens qui s’y baignent, y nettoient leurs vêtements, dorment juste à côté sous une tente d’occasion donnée par des bénévoles. La plupart des gens ignorent – ou font semblant de ne pas voir – que leurs emplettes du vendredi matin se déroulent devant un public captif, réduit au statut de spectateur de ce grand manège hebdomadaire et prisonnier de situations administratives labyrinthiques. Bloqué·es par une frontière presque infranchissable, sans ressource ni soutien pour s’installer durablement en Italie, sans perspective, ce sont les ponts, les angles morts de la ville, en fait : les interstices sombres et puants, qui leur reviennent comme seuls espaces pour exister. L’ironie a voulu qu’une soixantaine de personnes se retrouvent sous le pont qui mène directement à l’autoroute pour la France (première ironie), et que la rue qui borde ce pont, dans le quartier Gianchette, s’appelle Via Tenda, ce qui veut dire, la rue de la tente… Sous le pont, il n’y avait en effet que ça. Des tentes de camping parfois dans un état douteux, ou dans le meilleur des cas suffisamment de grands tissus et de bâches en plastique pour créer une sorte de pièce fermée, à l’intérieur de laquelle quelques tentes étaient collées les unes aux autres, plus fortes...

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