stuut.info

NOUVELLE MENACE D’EXPULSION A SCHAERBEEK

NOUVELLE MENACE D’EXPULSION A SCHAERBEEK

➡️ Demain, jeudi 29 fevrier a 10h, les 150 personnes dont 50 enfants ayant trouvé refuge dans un bâtiment à Schaerbeek sont a nouveau menacée d’expulsion. Suite a la mobilisation, le propriétaire avait reporté l’expulsion mais ne veut plus patienter.

Bruxelles | sur https://stuut.info

‼️NOUVELLE MENACE D’EXPULSION DEMAIN A SCHAERBEEK‼️

✊ Une nouvelle mobilisation est nécessaire afin d’empecher l’expulsion et gagner 🔥
➡️ Rdv jeudi 29/02 à 10h devant le 101, rue Colonel Bourg à Schaerbeek !

❌Stop aux expulsions❌


Anciens évènements

NOUVELLE MENACE D’EXPULSION A SCHAERBEEK

 jeudi 29 février 2024  10h00 - 12h00
 jeudi 29 février 2024
10h00 - 12h00
 Schaerbeek,

 

101, rue Colonel Bourg, Schaerbeek

Notes

Une question ou une remarque à faire passer au Stuut? Un complément d'information qui aurait sa place sous cet article? Clique ci-dessous!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Texte du message
  • Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

ARTICLES LIÉS

Santé / Soins

[Rassemblement] Anti-Expulsion et Soutien au tribunal !

EMPÊCHONS L’EXPULSION DE 120 PERSONNES 🔴 📢 Rassemblement le 28/02 à partir de 7h45 ; Résidence Van Zande - 645, Chaussée de Gand Alors que tous les acteurs sont autour de la table pour signer une convention, Korian s’entête et menace d’expulser 120 personnes, des familles, des enfants scolarisé•es à Molenbeek, des femmes et des hommes. Cette décision est incompréhensible d’autant plus que Korian ne compte plus rien faire de ce batiment et que la signature d’une convention ne leur occasionnerait aucun coût économique. Ce mercredi matin 28 février, toutes ces familles risquent d’être envoyées à la rue sans aucune solution de relogement. 🔥 APPEL À SE RASSEMBLER 🔥 Devant l’occupation ce mercredi 28 février à 7h45 à la Chaussée de Gand 645, Molenbeek, dans un moment convivial de résistance, pour empêcher l’expulsion et faire pression sur Korian et les pouvoirs publics ! PAS D’EXPULSIONS SANS RELOGEMENT ✊ et aussi ... AUDIENCE DEMAIN AU TRIBUNAL On va avoir besoin de soutien pour faire du bruit et tenter de gagner du temps. On vous invite donc à venir vous joindre à nous pour faire valoir nos droits ! Le rdv est fixé à 13h30 demain place Poelaert devant la grande roue pour un briefing et vous exposer le plan d’attaque. Ils annoncent du soleil. Ramenez vos copaines, vos familles, vos enfants et autres cousin•es militant•es pour qu’on continue ensemble à rêver d’habiter autrement Bruxelles. Faites tourner et merci d’avance pour votre soutien inconditionnel ! Des bisous de l’équipe RockinSquat !

Bruxelles Bruxelles |
Migrations / Frontières

Solidarité avec les grèvistes de la faim en centres fermés

Des mouvements de révolte ont actuellement lieu dans les deux centres fermés de la zone de Bruxelles. Une quinzaine de personne détenues au Caricole et autant au 127bis ont lancé des grèves de la faim pour protester contre les violences qu’iels subissent. Une trentaine de personne ont été montrer leur soutien mardi 13 au soir devant les centres. Au centre du Caricole, les détenu.es se sont mis.es en grève suite au tabassage d’un de leur co-détenu lors d’une tentative d’expulsion. Cette personne est revenue de l’aéroport avec une main cassée et les chaussures trouées. Les grévistes dénoncent cet acte de violence et, de manière générale, leurs conditions de détention. Iels ont sorti des revendications et exigent la fin les violences lors des expulsions, un meilleur suivi juridique et un accès digne à la santé. Comme d’habitude, l’Office des étrangers s’en lave les mains, nie les violences commises et minimise les mouvements de protestation. Alors que plusieurs personnes sont décédés récemment dans les centres fermés, l’Office maintient et défend sa ligne politique honteuse. Ces mouvements de révolte nous rappellent que les frontières tuent et enferment, et qu’on ne peut rien attendre de l’État belge. Au 127bis, une grève de la faim est également en cours depuis quelques jours. C’est un ras-le-bol général qui s’exprime face aux conditions de détention inhumaines et à l’injustice de l’enfermement. Cette situation est bien connue, de nombreux témoignages nous le rappellent. Aujourd’hui les détenu.es luttent pour leur liberté et la tension monte. Mardi 13 février, nous sommes une trentaines à avoir été montrer notre solidarité avec les protestations. À l’appel des détenu.es du Caricole, nous avons donc crié notre soutien devant les deux centres. Nous avons pu communiquer avec plusieurs personnes à travers les grilles. « On en a marre, on comprend pas pourquoi on est ici. » « On nous torture. Quelqu’un est revenu avec ses chaussures trouées. » « Merci pour votre soutien » À l’heure d’aujourd’hui, les grèves continuent. Restons solidaires et continuons à maintenir des liens entre l’intérieur et l’extérieur des centres, pour que les voix des détenu.es soient entendues et que toustes les prisonnier.es soient libéré.es.

Belgique Belgique |
Santé / Soins

Un an après l’occupation fédérale, 150 demandeur·ses d’asile expulsé·es par l’ULB

Ce vendredi 16 février, un an après l’occupation du Centre Fédéral de Crise par des demandeur·ses d’asile, ces mêmes collectifs ont tenté de l’occuper à nouveau. En vain, iels en ont été empéché·​​​​​​​es et trois personnes ont été arrêtées. Afin de remettre la question de la crise de l’accueil dans le débat public et d’interpeller les pouvoirs fédéraux à ce propos, les 150 demandeur·​​​​​​​ses d’asile ont donc choisit d’occuper un bâtiment de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Après avoir occupé la salle des sports de l’ULB, ceux-ci ont fait face à une répression violente, tant de la part de la sécurité de l’ULB que de la police. L’ensemble des demandeur·​​​​​​ses d’asile ont été trainé·es dehors et remis·es à la rue par les forces de l’ordre. [1] Cette nouvelle expulsion fait écho à la saga de la honte de l’année passée autour de différentes expulsions de bâtiments occupés par des demandeur·​​​​​​​ses d’asile. Celle-ci débutait le 14 février 2023 avec l’expulsion du Palais des droits à Schaerbeek qui était occupé par plus de 850 demandeur·​​​​​​​es d’asile. A la suite de cette expulsion, en signe de protestation, des centaines de demandeur·s​​​​​​​es d’asile avaient installé des campements devant le Petit Château [2] . Iels seront ensuite violemment délogé·es de leur campement. En dernier recours, 250 demandeur·​​​​​​​ses d’asile s’étaient installé·es dans l’occupation Allée du Kaai mais les forces de l’ordre ne tardaient à nouveau pas avant de les déloger. Ce jour-là, d’importantes mesures policières étaient utilisées pour déloger les demandeur·s​​​​​​​es d’asile. La police était par exemple équipée de combinaisons sanitaires, rappelant de tristes mesures « hygiénistes », tandis que l’on demandait à des ouvriers de perforer le toit du bâtiment pour avoir la certitude qu’il devienne inhabitable. À la suite de ces expulsions consécutives, le 12 mars 2023, des collectifs de sans-papiers occupaient le bâtiment du Centre Fédéral de Crise où une centaine de demandeur·​​​​​​​es d’asile étaient logé·es. Une fois dans le bâtiment, la police assiégeait les occupant·es qui se trouvaient à l’intérieur. Pendant plusieurs jours, la police qui entourait l’occupation, avec notamment une autopompe, contrôlait tout soutien venu de l’extérieur et décidait des heures d’entrée et de sortie. Cette occupation, faite dans un bâtiment fédéral, a permis de pointer du doigt les responsabilités fédérales vis-à-vis de la crise de l’accueil à Bruxelles et en Belgique. Les rassemblements organisés chaque jour devant l’occupation ont permis de mobiliser une masse importante de personnes, faisant cet épisode un élément marquant récent de la lutte pour les droits des demandeur·​​​​​​​es d’asile. Un peu moins d’un an après, les personnes sans-papiers et en situation de demande d’asile font face à des réalités inchangées malgré toutes les promesses politiques. Depuis un an, on décompte une augmentation de plus ou moins 900 demandeur·​​​​​​​ses d’asile dans les...

Bruxelles Bruxelles |

DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Santé / Soins

Le plus ancien détenu de Belgique demande l’euthanasie

En mai 2025, Freddy Horion, âgé de 77 ans et détenu depuis 45 ans (ce qui en fait le plus ancien détenu de Belgique), a demandé l’euthanasie. Il avait été condamné à mort par le tribunal belge en 1981, une peine qui a été ensuite modifiée en emprisonnement à vie. Depuis 1993, Freddy Horion est éligible à une libération anticipée, mais toutes ses demandes lui ont été refusées. En 2023, la Cour européenne des droits de l’Homme a considéré qu’en refusant à Freddy Horion toute perspective de libération, la Belgique viole l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme qui interdit la torture et les traitements dégradants. Malgré cela, la situation de Freddy Horion n’a pas changé. En mai 2025, il demande donc l’euthanasie. Son avocat déclare que sa situation « sans issue » lui cause des « souffrances psychiques insupportables ». En Belgique, l’euthanasie peut être demandée par un·​​​​​​​e patient·​​​​​​​e qui souffre d’une maladie incurable, entraînant une souffrance physique et/ou psychique constante, insupportable et sans issue. Entre 2013 et 2015, 17 demandes d’euthanasie ont été formulées par des personnes détenues en Belgique pour cause de « souffrance psychique insupportable »1. Ces personnes purgent toutes de longues peines (ou des peines à perpétuité) et/ou sont en prison depuis de nombreuses années. Dans les 17 cas, les aménagements de peine, la libération conditionnelle ou l’accueil dans des hôpitaux civils avaient été refusés. Au moins une demande sur les 17 a été acceptée par la justice. La souffrance psychique incurable invoquée par les personnes détenues est provoquée par l’enfermement et la violence du contexte pénitentiaire. La souffrance psychique invoquée est incurable non pas parce qu’aucune issue réelle n’existe mais parce le système pénal a choisi qu’il n’existerait aucune issue pour ces personnes détenues. Ce qui est déclaré « incurable » est donc le résultat d’une décision politique et judiciaire et donne au système pénal la possibilité de se déresponsabiliser de la mort des personnes détenues, dans ce régime où, certes, la peine de mort a été abolie, mais où la détention tue à petit feu, conduisant les individu·es à envisager le suicide ou l’euthanasie. Dans son numéro « Psychiatrie et Carcéral : l’enfermement du soin », la revue La Brèche rapportait une moyenne, de plus d’un suicide par mois dans les prisons belges. Le taux de suicide y est donc quatre fois plus élevé que dans le reste du pays. Freddy Horion avait été condamné à mort avant que sa peine ne soit modifiée en emprisonnement à perpétuité. On observe que la condamnation à mort initiale est, en quelque sorte, reconduite indirectement par la violence de l’institution carcérale, sur les plans administratifs, physiques, judiciaires et psychologiques. Ces violences se produisent entre autres à travers la production du désir de mort et les décisions judiciaires qui ne respectent pas le droit à l’espoir et à la libération. L’avocat...

Bruxelles Bruxelles |

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info