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[Podcast] Chômeur.euse.s CSC en colère (Les promesses de l’Aube))

[Podcast] Chômeur.euse.s CSC en colère (Les promesses de l’Aube))

Ce mardi 23 janvier, nous recevons les chomeureuses CSC en colère.
Suite à des dysfonctionnements énormes au niveau du syndicat organisme de paiement des indemnités chômage, beaucoup trop de personnes se retrouvent dans des situations extrêmement compliquées et dans une grande précarité.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Le collectif chômeur.euse.s CSC en colère, s’est alors monté en septembre 2022. Vous povez retrouver leurs témoignages et actions sur leur page Facebook.
"Retards de paiement, absence totale de réponse, bureaux fermés... La CSC ne répond plus de rien ! Cela ne peut plus durer !
La situation devient de plus en plus dramatique pour de nombreuses personnes alors même qu’elles paient leurs cotisation chaque mois. De nombreux.ses chomeur.ses ne sont pas payés à temps car la CSC est abonnée absent pour défendre nos droits.
Nous n’en pouvons plus et exigeons que la CSC prennent ses responsabilités en mettant les moyens pour trouve une solution sur le long terme."

Arnaud et Aïda sont présent.e.s ce matin avec nous pour en parler.
Contacts : bilande.arnaud@gmail.com et aida.barry28@gmail.com

Voir en ligne : Radio Panik

Notes

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ARTICLES LIÉS

Droits sociaux / Services publics

Pour la suppression du STATUT DE COHABITANT·E ! AGISSONS, MAINTENANT !

770 personnes & organisations sont déjà mobilisées pour la suppression du STATUT DE COHABITANT·E ! Supprimer le statut de cohabitant·e, c’est : Récupérer des droits fondamentaux Exiger la fin de cette injustice et de cette discrimination que constitue le fait de percevoir un montant plus faible quand on cohabite, ce qui constitue une réduction du droit pour lequel les cohabitant·es ont cotisé ni plus ni moins que les autres catégories comme les isolé·es et les chefs de ménage. Diminuer les inégalités hommes-femmes Diminuer les situations de dépendance contraires à l’égalité entre hommes et femmes et à l’autonomie de celles-ci, car ce sont le plus souvent les femmes qui sont amenées à renoncer à leur activité professionnelle ou à leur indemnisation en cas de chômage ou d’invalidité en cas de temps partiel et de bas salaire, dès lors que le statut de chef de ménage est financièrement plus avantageux pour la famille. Amorcer la fin des contrôles domiciliaires Mettre fin aux contrôles domiciliaires, qui posent question notamment en termes de respect de la vie privée, de réduire la méfiance à l’égard des institutions sociales censées accompagner les personnes en difficulté qui conduisent celles-ci à éviter d’y recourir et d’éviter l’incertitude juridique (et l’inégalité de traitement qu’elle engendre) liée à la multiplicité des règles suivant les types d’allocation et de leurs interprétations. Créer un levier efficace face à la crise Mettre en place un levier efficace face à la crise énergétique que nous connaissons actuellement, afin de lutter contre l’appauvrissement. Une telle mesure permettrait à certain·es citoyen·nes de respirer un peu plus et/ou d’envisager d’autres formes d’habitat. Elle allégerait indéniablement un quotidien devenu difficile pour beaucoup d’entre nous. La suppression du statut de cohabitant·e permettrait en outre de lutter efficacement contre le mal-logement, les passoires énergétiques, les « marchands de sommeil », avec également des gains non négligeables en termes de santé publique. Lire tout les arguments détaillés

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Médias

Ensemble n°108 : Menaces sur les Organismes de Paiement du Chômage (en Ligne)

Le numéro 108 de la revue Ensemble ! - publiée par le Collectif Solidarité Contre l’Exclusion - est disponible en ligne. À son sommaire, vous trouverez notamment : Un dossier sur la crise qui plane sur les organismes de paiement (OP) des allocations de chômage, syndicaux ou publics. D’une part, le MR fait campagne en faveur du retrait de cette mission aux organisations syndicales. D’autre part, l’État fédéral ne leur accorde plus les moyens nécessaires pour offrir un service de qualité. Dans ce contexte, l’OP de la CSC Bruxelles traverse une crise emblématique. Le dossier présente à la fois les attaques du MR, la situation de l’OP de la CSC Bruxelles, les conséquences dramatiques que cela a sur les chômeurs.euses, leurs mobilisations, la position de la direction de cet OP, le point de vue d’un délégué syndical qui y travaille, le rôle des OP, leur historique et leur financement. Plusieurs articles qui couvrent la fermeture de guichets d’accueil et leur remplacement par des procédures digitales en cours ou envisagée dans de nombreux services publics. Une dynamique catastrophique pour l’accès aux droit des citoyen.ne.s, en particulier des plus précaires, et qui est de plus en plus largement contestée. Par ailleurs, un article est dédié à la situation de la Région bruxelloise au regard de la pauvreté, telle qu’elle apparait à la lecture de son Baromètre social 2021 : une personne sur quatre sous le seuil de pauvreté et une explosion des problèmes de santé mentale. Mais représente exactement ce seuil et quelles sont les autres autres façons de quantifier la « pauvreté » ? Une seconde analyse décortique cette question. Enfin, plusieurs articles abordent la crise des prix de l’énergie. Concrètement et en détail, quelle est la situation des consommateurs de gaz et d’électricité en région bruxelloise ? La crise de l’énergie révèle l’échec de l’organisation libéralisée de ce secteur. Mais qui est prêt à en tirer les conclusions ? Ce numéro peut être téléchargé ici : Ensemble108.pdf NB : La revue Ensemble ! est mise gratuitement en ligne, mais sa pérennité n’est nullement garantie à terme. Une participation financière est bienvenue. Vous pouvez vous abonner à notre revue Ensemble ! (3 numéros par an) et la recevoir par la poste au prix de 15 euros/an (travailleurs avec emploi) ou de 8 euros (tarif réduit : étudiants, chômeurs, RIS, VIPO, pensionné...). Le prix d’abonnement est de 30 euros pour les organisations, entreprises, institutions et associations. Vous serez abonné au journal dès réception du versement au compte 068-8922948-42 du Collectif Solidarité Contre l’Exclusion ASBL - 51 ch. de Haecht - 1210 Bruxelles. Merci de mentionner en communication « ABO ».

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Logement / Squat

Cohabitation et chômage, enfin un espoir de changement ?

📢 Un collectif d’associations* luttant contre la précarité, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, pour le logement et les droits humains intervient dans une question préjudicielle posée à la Cour constitutionnelle pour fustiger le caractère discriminant et appauvrissant du statut cohabitant dans le calcul des allocations de chômage. Elles comptent sur la clairvoyance de la Cour constitutionnelle pour induire un changement digne, à la hauteur des fondamentaux de la sécurité sociale. La Cour constitutionnelle vient, en effet, d’être interrogée par la Cour du travail de Liège à propos de la compatibilité du traitement des chômeur·euses cohabitant·es avec les articles 10 et 11 de la Constitution, liés à la directive 79/7 relative à l’égalité de traitement entre Hommes et Femmes dans la sécurité sociale et la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales. « Je suis surveillée au quotidien et endettée (…) c’est déshumanisant… » Les personnes qui cohabitent sont contrôlées, traquées, soupçonnées par l’ONEM de maquiller leur cohabitation afin de recevoir les mêmes allocations que les personnes catégorisées isolées. Les associations intervenantes militent activement depuis longtemps pour dénoncer un statut cohabitant qui discrimine, appauvrit, casse les solidarités intrafamiliale, entre ami·es, amoureux·ses… malgré le système assurantiel et solidaire sur lequel est basée la sécurité sociale et l’allocation de chômage en particulier ! Le combat pour la dénonciation du système de catégorisation et de la dégressivité des allocations de chômage date de 40 ans. En 1981, le gouvernement décidait de créer trois catégories de chômeurs : les chefs de ménages (devenus les chômeurs avec personne à charge), les chômeurs sans personne à charge (actuels cohabitants) et les isolés, dans l’intention budgétaire de moins indemniser les deux dernières catégories en appliquant une dégressivité progressive de leurs allocations, passant par un forfait après quelques mois, puis à une exclusion si le chômage était réputé anormalement long. À l’époque, la catégorie des cohabitants était composée de 80 % de femmes chômeuses, alors que celle des chefs de ménage comptait 80% d’hommes. En 1986, le Comité de Liaison des Femmes avait introduit une plainte auprès de la Commission européenne dénonçant le caractère indirectement discriminatoire de la réglementation belge du chômage. Le 7 mai 1991, la Cour de Justice des Communautés européennes rendait un arrêt qui, tout en reconnaissant la discrimination, niait le caractère d’assurance sociale et de solidarité de notre système de sécurité sociale, aboutissant ainsi à une décision des plus injustes socialement. La confusion entre un mécanisme de revenu de remplacement d’un salaire perdu et l’aide sociale qui accorde des montants forfaitaires a perduré, précarisant les personnes au chômage et aggravant l’impact sur la pauvreté plus accrue des femmes. En novembre 2000, le Conseil...

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

Extrême-droite / Antifascisme

L’Arizona belge : radiographie d’une politique migratoire répressive, raciste et inhumaine

Le 31 janvier 2025, le nouveau gouvernement fédéral dévoile enfin son accord de coalition tant attendu. Dès les premières lignes du préambule, le ton est donné : Bart De Wever, fraîchement nommé Premier ministre sous la bannière de la N-VA, ne cherche pas à cacher la dureté de la politique à venir. Il avertit que le chemin ne sera pas “une promenade de santé” et que les mesures annoncées exigeront “des sacrifices de la part de tous les acteurs de notre société”. Mais au-delà de cette rhétorique de fermeté, ce texte est nauséabond tant par ses propos que par les justifications avancées. En effet, à travers les paragraphes de ce document, on perçoit une volonté claire de stigmatiser certaines catégories de la population. Les arguments invoqués par le gouvernement s’appuient notamment sur la prétendue “arrivée massive de migrants” et sur une criminalisation à peine voilée de ces personnes. Cette approche, loin d’être neutre, alimente les peurs et les divisions, tout en légitimant des mesures restrictives et discriminatoires. Le texte ne se contente pas d’annoncer des réformes : il distille, ligne après ligne, une vision anxiogène, raciste et partiale de la société, qui ne peut qu’inspirer le malaise et l’indignation. Notre collectif veut un monde sans frontières et sans murs, où chaque personne pourrait vivre et voyager où elle le souhaite. Comme on pouvait s’en douter, c’est loin de ce qui s’annonce pour les prochaines années, tant en Belgique qu’en Europe. Presque six mois après la publication de l’accord du gouvernement Arizona, nous souhaitons revenir sur les grandes lignes des éléments qui concernent “l’Asile et la Migration”. Pour garder une trace claire du moment historique que nous sommes en train de vivre, du basculement toujours plus profond vers une société alimentée par la peur et la répression. Nous aborderons quatre grandes parties : l’accueil l’asile le séjour la détention et l’expulsionPARTIE 1 – ACCUEIL Une opposition à « l’accueil » toujours plus assumée Bien que les gouvernements précédents n’aient jamais réellement mis en œuvre une politique d’accueil digne de ce nom, le gouvernement Arizona au pouvoir actuellement s’inscrit dans cette continuité restrictive, tout en allant encore plus loin dans la dureté de ses mesures. L’objectif est clair : réduire drastiquement le nombre d’arrivées sur le territoire belge et le nombre de demandes d’asile, puis, dans un second temps, restreindre sévèrement le nombre de places d’accueil disponibles. Pour atteindre ce but, le gouvernement joue habilement sur les mots : il attise la peur et justifie par là ses politiques inhumaines. Dans ses discours, il mélange les notions d’« accueil » et de « maîtrise de l’afflux de migrants », affirmant par exemple que « afin que la migration redevienne socialement et économiquement positive et pour offrir un accueil de qualité aux réfugiés qui en ont réellement besoin, nous devons maîtriser l’afflux de...

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Racismes / Colonialismes

[Détention administrative] Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce

Détention administrative : Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce Cette brochure résume un événement organisé en février 2025 : «  Détention administrative : Systèmes carcéraux d’apartheid en Palestine et en Grèce  », par l’Assemblée contre les centres de détention, le 6 mars 2025 à Athènes. Τα ελληνικά βρίσκονται κάτω από τα αγγλικά (photo) Fresque à la bombe à l’extérieur de la prison de Petrou Ralli, Athènes L’intention et la motivation de l’événement proviennent d’une volonté de développer une analyse politique plus globale des prisons, de l’enfermement des migrant·e·s et des continuités répressives de l’occupation israélienne, de la Grèce et de l’UE. Il ne s’agit pas ici de comparer directement la situation en Palestine et en Grèce, mais bien de relier ces deux géographies via leurs prisons et leurs usages de la détention administrative. Nous affirmons également que la Grèce est pleinement complice du génocide en cours à Gaza et du colonialisme de peuplement en Palestine, comme en témoignent les nombreux liens et collaborations militaires, politiques et économiques. La détention administrative, une forme d’emprisonnement non judiciaire distincte du système pénal, permet aux gouvernements d’incarcérer toute une catégorie de personnes, pour une durée indéfinie ou sans date de libération, dans des conditions non régulées. Les personnes détenues sont des cibles politiques, visées par des politiques gouvernementales cherchant à les déshumaniser et en faire des boucs émissaires, qu’il s’agisse de Palestinien·ne·s ou de migrant·e·s. La surpopulation, les conditions dégradées et la violence sont utilisées tant comme punition que comme mesure de dissuasion. Mais en réalité, cela perd tout sens lorsque des forces de police ou militaires habilitées abusent de pouvoirs de fouilles et arrestations arbitraires, sans preuve ni motif. En revanche, pour la personne emprisonnée, il est quasi impossible d’utiliser les voies légales pour recouvrer la liberté : les avocat·e·s sont entravé·e·s, les voies de recours bloquées, et les appels contre la détention sont systématiquement rejetés faute de contrôle juridique. La détention administrative a toujours été un outil puissant du colonialisme, fondamental dans la formation et le fonctionnement de la société coloniale israélienne. C’est une mesure punitive utilisée contre les Palestinien·ne·s dans les territoires occupés en 1967 mais aussi dans la Palestine historique (colonisée en 1948). Ses racines se trouvent dans le droit britannique durant le mandat, preuves de ses origines et continuités coloniales. En Grèce, comme dans toute l’Europe, les personnes non européennes et racisées sont enfermées en «  centres de détention pour éloignement  » (Pre‑Removal Detention Centres – PRDC), uniquement pour leur statut migratoire. La détention administrative y implique une absence de date de libération et souvent une totale ignorance des motifs invoqués. Ces centres sont censés...

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

Nouvelle édition de “Silenciées” – L’enfermement des personnes sans-papiers en Belgique

Silenciées est un recueil de témoignages de personnes qui sont ou qui on été détenues dans les centres fermés en Belgique. Ces prisons qui ne disent pas leur nom, à l’intérieur desquelles l’État belge enferme et détient celles et ceux qui n’ont, à ses yeux, pas les “bons papiers”. L’État les emprisonne, en vue de les expulser loin du territoire. Notre livre contient également des éléments de contextes, des textes militants, des entretiens avec d’autres collectifs et des illustrations. Au fil des jours, des semaines, des mois de détention, les personnes détenues racontent : la violence de l’enfermement, le racisme du personnel et des institutions, l’absence totale d’accès aux droits les plus fondamentaux, les expulsions, la solidarité qui s’organise, les résistances, … Getting the Voice Out. Sortir la voix, les voix. Ces voix étouffées, réprimées, invisibilisées, instrumentalisées. Silenciées. Depuis 2010, notre collectif récolte des témoignages de personnes qui sont détenues dans les centres fermés belges. Ce livre est un moyen de vous faire parvenir leurs voix. Nous rêvons d’un monde sans murs et sans frontières, où chaque personne pourrait se déplacer et s’installer où elle le souhaite, quelle que soit la raison. Un monde avec des papiers pour toustes, ou bien des papiers pour personnes. Un monde sans nations, sans États, sans institutions. Pour que, enfin, on soit libres. Où se le procurer en Belgique ? Où se le procurer en Belgique ? Silenciées est disponible en Belgique dans les librairies suivantes : À Bruxelles : – Ici sont les Lions – Météores – Brin d’acier – Tulitu – Par Chemins – Les yeux gourmands – Chimères – Trame – Poëtini – Tropismes À Liège : – Entre-temps Silenciées est aussi disponible par commande auprès des éditions Petites Singularités. Contactez-les par email ! asbl@lesoiseaux.io Où se le procurer en France ? Silenciées est disponible en France dans les librairies suivantes : À Paris : – Libralire – Le Merle Moqueur – Les mots à la bouche – Les nouveautés – Nouvel équipage À Marseille : – L’Hydre aux mille têtes – L’odeur du temps – L’histoire de l’œil – Maupetits – Transit À Lille : – Biglemoi Silenciées est aussi disponible par commande auprès des éditions Petites Singularités. Contactez-les par email ! asbl@lesoiseaux.io Silenciées est au prix de 13.12€ Tous les bénéfices de la vente du livre sont directement reversés en soutien aux luttes des personnes qui sont détenues dans les centres fermés belges, et pour couvrir leurs frais de recharge de téléphones mobiles à l’intérieur des centres. Vous souhaitez soutenir financièrement leur lutte ? Vous pouvez également faire une donation directement par virement bancaire, sur le compte : BE58 5230 8016 1279 (nom : Collectif contre les expulsions) Feu aux frontières et aux forteresses qu’elles créent. Non à l’enfermement. Non aux déportations. Liberté de circulation et d’installation pour...

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