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[Projo] Prison for profit (2019)

[Projo] Prison for profit (2019)

Comment fonctionnerait une prison si elle était totalement privée ?

Bruxelles | sur https://stuut.info

PRISON FOR PROFIT
(2019) de Femke & Ilse Van Velzen

Entrée libre - à retirer auprès du cinéma.
La projection sera suivie d’une discussion.
NL • 2019 •83’ • VO/OV ST FR/EN


La journaliste d’investigation Ruth Hopkins révèle les mécanismes inhumains de la première prison privée d’Afrique du Sud, Mangaung Prison, ouverte en 2001 par la multinationale anglaise G4S [1]. Quel intérêt la compagnie pourrait-elle avoir à réhabiliter ses 3 000 détenus si ceux-ci constituent un profit en détention ?


💫 CINÉ-LIBERTÉS : des séances documentaires gratuites de septembre à avril ! 💫
Partenariat Bruxelles Laïque/Festival des Libertés - Cinéma Aventure - Cinéma Vendôme - Europa Cinemas - Fédération Wallonie-Bruxelles


A propos de la privatisation du secteur carcéral en Belgique, via l’exemple de la Maxi-Prison de Haren :
Prison de Haren : multinationales et scandale d'Etat

Voir en ligne : Festival des Libertés


Anciens évènements

[Projo] Prison for profit (2019)

 mardi 10 janvier 2023  19h00 - 21h30
 mardi 10 janvier 2023
19h00 - 21h30
 Cinéma Vendôme,

 

18 chaussée de Wavre, Ixelles

Notes

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Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? (brochure)

Version PDF : « Pourquoi faut-il en finir avec les prisons ? Introduction Nous avons un tas de représentations sur les prisons, au moins quelques idées et un avis. Ces représentations répondent à un besoin humain : comprendre ce qui se passe autour de nous, y compris concernant les institutions. On a donc toutes et tous un avis sur la prison. Pourtant sa réalité est assez méconnue et, assurément, plus le flou sur une situation est grand, plus des préjugés lui collent à la peau. Ces idées préconçues nous servent à comprendre, ou en tout cas à faire comme si on comprenait, comme si on avait des réponses à toutes les questions. Car en effet, chacun.e se pose des questions sur la prison : que s’y passe- t-il ? Quelle est son utilité ? Qui va en prison ? Nous protège-t- elle ? Rien de plus naturel que le questionnement. Le problème est que les réponses que l’on nous sert aujourd’hui sont en fait très éloignées de la réalité carcérale. Un exemple est l’idée que « la prison nous protège ». Si tel était le cas, quoi de plus naturel que d’adhérer au système carcéral ? En effet, le besoin de protection est capital pour tout le monde. Mais si la prison ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment nous protéger pour vivre en collectivité ? C’est parce que les auteur.e.s de cette brochure se sont posé.e.s ces questions qu’iels [1] se sont rassemblé.e.s pour la rédiger. Si les préjugés servent à comprendre la réalité et s’y repérer, ils la construisent aussi et maintiennent donc le système carcéral en place. La démarche vise donc la déconstruction des préjugés farouches sur cette institution opaque qu’est la prison tout en tenant compte des besoins de protection et de justice sociale. Ce qui est écrit est issu de nombreuses réflexions et discussions, d’échanges avec des détenu.e.s et des proches de détenu.e.s. À cela s’ajoute l’expérimentation de luttes anti-carcérales, où les réactions des autorités révèlent les réelles lignes politiques gestionnaires de l’Etat tant dans son aspect répressif que dans son attitude déniant la réalité. Beaucoup ont du mal à s’imaginer un monde sans prison. On nous donne l’impression que ce châtiment a toujours existé, qu’il va de soi. Ce n’est cependant pas le cas : il y a bien eu un « avant » prison et il y aura un « après ». Car cette institution n’est ni indispensable, ni même utile et participe aux inégali- tés des sociétés actuelles. Il est temps de déconstruire toutes nos idées préconçues sur les prisons pour ensuite pouvoir les décon- struire brique par brique. Table des matières Introduction Est-ce si dur que ça la prison ? Alors que les détenu.e.s sont logé.e.s, nourri.e.s et qu’iels ont même la télévision ? Mais la prison est indispensable pour notre sécurité ? Mais il faut bien punir les criminel.le.s ! Et les grand.e.s criminel.le.s dangereux.ses alors ? Qu’est-ce qu’on ferait de Marc Dutroux ? Si la prison ne marche pas, pourquoi on l’a inventée ? N’a-t-elle vraiment aucun sens...

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PENSER UN MONDE SANS PRISONS : RENCONTRE

Gwenola Ricordeau est féministe, professeure en justice criminelle à la California State University (Chico, USA) et milite pour l’abolition du système pénal. Elle travaille essentiellement sur les proches des personnes incarcérées, la sexualité et le genre en prison mais aussi sur les approches critiques du système pénal. Le mardi 29 mars, elle sera présente à Barricade, Liège, pour parler de son dernier livre « Crimes et peines. Penser l’abolitionnisme pénal ». Alors que le carcéral et le pénal sont à la croisée d’oppressions multiples, la stratégie belge pour faire face à ces mécaniques, consiste à sans cesse étendre les perspectives d’élargissement et de construction de nouveaux lieux d’enfermement : le carcan punitif est la règle invisibilisant ainsi les réelles failles d’un système raciste, sexiste et classiste. La Clac, collectif de luttes anti carcérales, sera présente pour échanger sur les luttes et les spécificités belges. Crimes & Peines. Penser l’abolitionnisme pénal Au tournant des années 1970 et 1980 s’est formée la « première vague » de l’abolitionnisme pénal. Elle a profondément renouvelé le champ de la criminologie critique et les réflexions sur le crime, la peine et la prison. Malgré l’intérêt que suscite ce courant de pensée qui inspire aujourd’hui les mouvements pour l’abolition de la police et de la prison, les publications en français sur l’abolitionnisme pénal restent rares. À partir de textes majeurs de Nils Christie, Louk Hulsman et Ruth Morris inédits en français, Gwenola Ricordeau fait découvrir ce courant de pensée qui invite à repenser les conceptions du crime et de la peine, mais aussi le statut de victime. « Parce que les flics blessent, mutilent et tuent, parce que les procureurs n’ont jamais à la bouche que le droit et les juges qu’un code pénal à la place du coeur. Parce qu’on ne demande aux jurés rien de plus que leur intime conviction quand on nous demande rien de moins que d’étaler nos tripes devant eux. » Infos : florence@barricade.be

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Fin de l’appel à solidarité pour les 4 condamné.e.s de la lutte contre la maxi-prison

Le procès des 4 condamné.e.s pour la destruction de la maquette de la maxi-prison de Haren aura fait couler de l’encre, de la sueur et des mousses. C’est en mai 2015 que la maquette est détruite lors d’une manifestation à l’intérieur de la régie des bâtiments. En octobre 2021, au bout de 6 années de procès, 4 militant.e.s, pourtant non-impliqué.e.s dans la destruction, sont condamné.e.s à payer 43.000 euros en dommages et intérêts à la Régie des bâtiments. Nous voici en juillet 2022, le joyeux constat de l’efficacité de l’auto-gestion solidaire est bel et bien là. Appels à dons, soirées de soutien et tractages ont montré leurs preuves : la somme est remboursée ! Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, à cet élan de solidarité. Cette victoire n’est pas que financière, elle montre que face au rouleau compresseur de la justice belge, les militant.e.s s’organisent pour ne pas laisser couler des camarades de luttes. Face à la démesure du verdict, diverses solidarités se sont opposés à cette tentative de l’Etat d’enrayer la lutte contre la maxi-prison en brisant quelques militant.e.s. Des solidarités unies contre l’injustice du verdict et pour nourrir la lutte visant un monde sans prison. Celle-ci n’est pas finie, la maxi-prison ouvre ses portes en septembre 2022. Soyons nombreu.x.se.s à leur faire savoir, inlassablement, qu’on ne va pas les laisser faire. Brique par brique Mur par mur Détruisons toutes les prisons ! Le comité de soutien aux 4 condamné.e.s

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Tags contre l’ouverture de la Maxi-prison de Haren

Alors que la maxi-prison de Haren va bientôt entrer en activité, deux grands tags de 6m sur 50m sont apparus sur les murs de la gare de Haren-Sud : « Ni prison ni centre fermé, soutien aux détenu.e.s et à leurs proches » et « Enfermer nuit gravement à la société ». Après des années de lutte contre sa construction, le chantier de la maxi prison de Haren est finalement en voie d’être terminé. Des détenu.e.s risquent de bientôt arriver dans ce « village pénitentiaire » (comme l’appellent les politiques), le déménagement des détenu.e.s est prévu pour le mois d’octobre. Alors que de nombreuses voix s’élèvent contre la violence, l’injustice et l’inefficacité du système carcéral, l’État belge ouvre une prison pour enfermer plus de 1000 détenu.e.s. La prison de Haren, sensée remplacer celles de Saint-Gilles et Forest, va en réalité augmenter considérablement le nombre de personnes enfermées. L’augmentation de la capacité du parc carcéral ne s’arrète pas à la prison de Haren, de nombreuses constructions de cellules sont prévues en Belgique selon l’agenda politique (concrétisé dans un projet appelé le Masterplan 2008). C’est la vérité de la politique sécuritaire : plus on construit de prison, plus on enferme. L’État belge enferme toujours plus et c’est aussi le cas pour les personnes sans papiers. Sur la même ligne de train, deux arrêts après la gare de Haren-Sud, se trouve la gare la plus proche du centre fermé du 127bis où sont enfermées plus de cent personnes en attente d’être expulsées. Haren n’est pas un lieu de passage neutre. Les messages tagués le long des voies de chemins de fer sont là pour nous rappeler que, à quelques pas de la gare, l’État compte enfermer un millier de personnes ; pour nous rappeler que, quelques kilomètres plus loins, des dizaines d’hommes et de femmes sont enfermées seulement parce qu’elles n’ont pas de papiers ; et pour montrer notre solidarité avec toutes les personnes condamnées par le système carcéral et par les frontières. Contre la maxi-prison de Haren et toutes les formes d’emprisonnement ! Maxi-soutien aux détenu.e.s et à leurs proches !

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Le mécano de l’évasion // Un podcast de Mayday

Sa première évasion, c’est un agent pénitentiaire qui lui en a donné l’idée. Depuis, il n’a pas arrêté de chercher les moyens de fuir la prison. Dans ces 2 podcasts préparés par la branche bruxelloise de Mayday, Nordin est derrière notre micro pour nous raconter plus de 20 années derrières les barreaux et les multiples évasions qui ont jalonné ses incarcérations. Nordin part du principe que s’il n’y a pas beaucoup de personnes qui s’évadent en Belgique, ce n’est pas parce que ce n’est pas possible, mais que c’est encore un bon filon. Dans ces premiers épisodes il revient sur ses premières incarcérations et comment il a d’abord trouvé le moyen de s’enfuir. Plusieurs fois. épisode 1 Le Mécano de l’Évasion : Plaine de jeux (1/9) by acsr Lecture épisode 2 Le Mécano de l’Évasion : « Cours, Nordin, cours » (2/9) by acsr Lecture épisode 3 Le Mécano de l’Évasion : Ennemi Public (3/9) by acsr Lecture épisode 4 Le Mécano de l’Évasion : 12 petits pas (4/9) by acsr Lecture Les conditions de détention se resserrent, fuir, les contacts extérieurs sont interdits, s’échapper, quartier d’isolement en verre, se faire la belle, hallucinations, sortir. Dans ces cinq derniers épisodes Nordin n’abandonne pas ses projets d’évasion, les mène jusqu’au bout avant d’être à nouveau rattrapé. épisode 5 Le Mécano de l’Évasion : Évasion en hélico (5/9) by acsr Lecture épisode 6 Le Mécano de l’Évasion : Cage de verre (6/9) by acsr Lecture épisode 7 Le Mécano de l’Évasion : Le bruit du silence (7/9) by acsr Lecture épisode 8 Le Mécano de l’Évasion : « Moi, j’ai eu de la chance » (8/9) by acsr Lecture épisode 9 Le Mécano de l’Évasion : Sortir (9/9) by acsr Lecture Le mécano de l’évasion a d’abord était diffusé en 9 épisodes d’une petite dizaine de minutes chacun. Il s’écoute sur ce format par exemple ici : https://soundcloud.com/acsr/sets/le-mecano-de-levasion ou sur le site de radiola : https://www.radiola.be/serie/le-mecano-de-levasion/ Toutes les émissions de Mayday s’écoutent ici ou sur les applis de podcast : https://audioblog.arteradio.com/blog/98875/mayday On a récemment parlé de pain et de miettes, de soin et de corps, de l’histoire de Douarnenez, de lutte contre l’agrochimie ou de Saint-Etienne. Mais surtout Mayday c’est tous les mercredi à 18h en direct sur Radio Canut ! https://radiocanut.org/

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

18 novembre - 08h45 -

Manifestation - Brisez Le Mythe De L’exploitation Minière Ecologique

⚠️ Participez à la manifestation légale le 18 novembre (à 8h45 au Boulevard Adolphe Max 118, 1000 Bruxelles) lors de l’ouverture de la Semaine européenne des matières premières : Les promesses de croissance verte de l’Europe sont ensevelies sous une montagne de mensonges et de déréglementation. En 2025, la soi-disant « transition énergétique » se transforme en champ de bataille où les lobbies des grandes entreprises, les factions d’extrême droite et les intérêts militaires s’allient pour piller nos terres et faire taire la dissidence. Les militants sont harcelés, l’accès aux documents de l’UE leur est refusé et des communautés entières sont sacrifiées au profit de projets miniers « stratégiques » entourés du plus grand secret en vertu de la loi omnibus sur la défense. Le mythe de l’exploitation minière verte est la nouvelle arme de propagande : présentée comme propre, elle repose en réalité sur la pollution des rivières, le déplacement de populations et les violations des droits humains. Les minéraux extraits au nom de l’action climatique alimentent trop souvent la machine de guerre, et non les éoliennes. Nous refusons de rester les bras croisés alors que la démocratie, la justice environnementale et les droits des peuples autochtones sont démantelés. Rejoignez notre manifestation pour exiger : La transparence dans toutes les chaînes minières et d’approvisionnement La responsabilité des entreprises pour les dommages environnementaux et sociaux Une prise de décision démocratique, et non des décisions prises à huis clos La crédibilité de l’Europe est en jeu. Le temps des pétitions polies est révolu : l’heure est venue de résister de manière organisée. Non au greenwashing. Non à la militarisation. Non à l’impunité. Rejoignez le groupe Signal pour la manifestation : https://signal.group/#CjQKIGHxTEWkoQB9y23-WRkMWkkTmYmmGpgN6X7z5Ckj_rTKEhBleh4yIzTdCkF8yo__ee_T

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Extrême-droite / Antifascisme

Apéro populaire pour fêter la possible démission de Bart De Wever, contre l’Arizona et son monde !

Ce jeudi 6 novembre, le premier ministre Bart De Wever remettra peut-être sa démission, c’est en tout cas ce qu’il a annoncé à la presse si un accord sur le budget n’est pas trouvé. Le gouvernement Arizona dont il est à la tête est l’un des plus brutaux que la Belgique ait connu pour les citoyen.ne.s et travailleurs.euses avec ou sans emploi, les malades, les femmes et personnes LGBTQIA+, les sans abri et les réfugiés et sans papiers. Derrière le slogan bien connu « il n’y a pas d’alternative » se cache en fait un véritable choix de société. En effet des milliards de subsides aux grandes entreprises et une réduction des cotisations pour les hauts revenus ont également été décidés. Face à cette situation, je vous propose de tous nous réunir jeudi 6 novembre à 18h à Bruxelles, sur les marches de la Bourse et alentours pour un grand apéro populaire et solidaire pour fêter la possible démission de De Wever et en tout cas montrer qu’un autre modèle de société est possible ! Que chacun amène, s’il le souhaite, quelque chose à boire, à manger, à partager ou un instrument de musique. Venez avec votre détermination, vos indignations et vos idées pour une société plus juste. Rencontrons-nous entre victimes de l’austérité pour recréer du lien. Montrons à ce gouvernement à quel point il est impopulaire et à quel point nous, peuple solidaire, sommes déterminés à le faire tomber s’il ne tombe pas de lui-même ! Ceci est un appel général. N’hésitez pas à organiser votre apéro populaire le 6 novembre dans chaque ville du pays.

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