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Rassemblement : Meurtre de Mehdi - audience chambre du conseil

Rassemblement : Meurtre de Mehdi - audience chambre du conseil

Viens soutenir la famille de Mehdi, assassiné par la police en août 2019 !

Belgique | sur https://stuut.info

Après presque 5 ans d’attente, la « justice » va enfin entamer une prise de décision pour savoir si les policiers au volant de la voiture vont être poursuivis.

L’audience de la Chambre de conseil se fera en huit clos, mais toi tu peux venir à 12:30 la place Poelart devant le Palais de Justice (?) pour accueillir la famille à la sortie, leur montrer ton soutien et ta solidarité.

Ramène tes pancartes, tes banderoles, ta voix et ta rage contre cet état policier raciste.

PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX !

SOLIDARITÉ AVEC TOUTE LES VICTIMES DE VIOLENCES POLICIÈRES !

À BAS L’ÉTAT POLICIER !

Voir en ligne : Mehdi Bouda


Anciens évènements

Rassemblement : Meurtre de Mehdi - audience chambre du conseil

 mardi 26 mars 2024  12h30 - 13h30
 mardi 26 mars 2024
12h30 - 13h30
 Palais de justice,

 

Place Poelaert, Bruxelles

Notes

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Violences policières : 2000 personnes dans la rue pour le 15 mars

Ce samedi 15 mars, 2000 personnes se sont rassemblées dans les rues de Bruxelles pour manifester contre les violences policières et les violences d’Etat. Le parcours de la manifestation a traversé le centre-ville en passant aux abords des commissariats où Sourour, Ilyes, Mohammed-Amine et Ibrahima, sont décédé•es. La famille de Sourour et la famille de Ouassim et Sabrina, ont pris la parole à la place du Congrès. En face du commissariat de la Gare du Nord, où Ibrahima a été tué, sa soeur Aïcha a prononcé un discours. 3 ans après sa mort, les premières audiences arrivent enfin le 10 mai prochain. La famille a appelé les manifestant•es à rejoindre cette date. La manifestation s’est également arrêtée en face de l’ancienne occupation fédérale, ouverte dans le cadre de la Saga de la Honte où des centaines de demandeur.ses d’asile avaient été mis illégalement à la rue par l’Etat belge. Lors de prises de paroles du Comité des Femmes Sans-Papiers et de Getting The Voice Out, ont été mises en lien les violences policières avec celles que subissent les personnes exilées et sans-papiers, notamment dans les centres fermés. Dans sa prise de parole, la représentante de l’organisation a expliqué qu’une membre du Comité, Aïcha Toure, a été emprisonnée il y a plus d’un mois et est à l’heure actuelle encore enfermée dans un centre fermé à Holsbeek (des informations sont disponibles dans la description pour la soutenir.) Le Comité des Femmes Sans-papiers a également rappelé en plus des violences de l’Etat, la déshumanisation quotidienne des personnes sans-papiers en Belgique. Le refus de l’Etat belge de leur donner l’accès à la citoyenneté et aux services sociaux essentiels, et a appelé à une régularisation totale des personnes sans-papiers en Belgique. Place De Brouckère, la famille d’Imad a également pris la parole. Elle a invité les manifestant•es à rejoindre le rassemblement Justice pour Imad le samedi 23 mars à Seneffe, date des un an de sa mort. La maman de Domenico a également pris la parole à la place De Brouckère. Les autorités de la commune de la ville de Bruxelles (PS – Philippe Close) ont refusé que la manifestation traverse le piétonnier et passe par la bourse pour rejoindre le terrain Mehdi Bouda, où la manifestation s’est terminée. Pour finir, la famille de Mehdi a pris la parole en fin de manifestation. Elle a appelé les manifestant•es à se montrer solidaires et à rejoindre les premières audiences de l’affaire le 26 mars au Palais de justice. Ayoub, le frère de Mehdi a conclu sur l’importance de la solidarité entre les différentes luttes en rappelant la situation en cours en Palestine occupée. Plusieurs tags appelant à la justice et à la vérité pour les personnes tuées par la police ont été aperçu le long du parcours. En 2023, au moins 9 personnes ont été tuées en Belgique après avoir croisé le chemin de la police. Comment soutenir ? ! Rejoignez les prochains rassemblements le 23 mars à Seneffe, pour soutenir la famille (...)

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Au moins 9 personnes tuées au contact de la police en 2023

Ils et elles s’appellent Sourour, Loic, Michel, Imad, Jacky, Isaac, Domenico, ainsi qu’un chauffeur dont nous ne connaissons pas le nom. Toustes sont mort•es après avoir croisé le chemin de la police. Sourour et Isaac sont décédé es dans un commissariat. Imad, Domenico et le conducteur de camion ont perdu la vie lors d’une course poursuite ou à la suite d’un refus pour obtempérer. Loïc, Michel, Jacky sont eux décédés alors qu’ils étaient en crise psychiatro-psychologique. 7 ont été tuées par balle par la police : Loïc, Michel, Imad, Jacky, Domenico, Abdesalem, ainsi que le conducteur du camion. En plus de ces morts liées à la police, au moins 2 personnes sont aussi décédées dans le centre fermé de Merksplas cette année. Au sujet de la mort de Tamazi le 15 février, les autorités évoquaient une mort naturelle. Une contre-enquête de Médiapart a finalement révélé que sa mort ne semblait pas si naturelle que les autorités l’affirment, des blessures avaient été constatées sur son corps. Le 25 décembre les autorités ont évoqué le suicide d’un autre détenu dénommé A. . Ce dernier est décédé dans une cellule d’isolement médical, où il avait été transféré après avoir subi des violences policières. Selon ses codétenus, « quand il est arrivé ici, il boitait, tout son corps lui faisait mal ». Début janvier 2024, un autre homme est décédé au centre fermé 127bis, à Steenokkerzeel. Par ailleurs, l’auteur de la fusillade lors du match Belgique-Suède le 16 octobre, Abdesalem Lassoued, a été abattu par les forces de l’ordre. Cette liste de décès n’est pas exhaustive, et ne représente que ceux qui ont été dévoilés dans la presse en 2023. Soulignons que la majorité des personnes tuées au contact de la police en Belgique sont des personnes non-blanches. Les personnes en crise psychiatro-psychologique sont également sur-représentées. La police n’est pas la seule institution de l’Etat a faire violence. Les violences policières s’inscrivent dans un continuum. Après la souffrance liée au décès, les familles qui luttent pour la vérité et la justice font face à une justice opaque, qui contribue davantage à l’impunité policière qu’aux besoins de réponse des proches endeuillé•es. Lorsque la défense de la pérennité de l’Etat prime, les désirs de vérité et de justice se trouvent souvent mis à mal par une justice qui épuise les familles. Si la police tue dans toutes sortes de circonstances, elle exerce souvent sa violence dans les zones grises de l’Etat : les cellules, les centres fermés et les prisons. Tout autant de dispositifs lui permettant de faire violence à l’abri des regards. C’est là où les images des caméras de surveillance sont difficilement visionnables et disparaissent parfois. Là où il n’y a que la police, les agent-es pénitencier ères et des détenu es rarement écouté•es. Chaque année, nous dressons la macabre liste des personnes décédées au contact de la police. Et chaque année, la même conclusion revient : les corps les plus...

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Journées - Justice pour Toustes

Programme : 15 :30 Ouvertures des portes 16 :00 Projection : « Violences policières, le combat des familles » (57’) d’Inès Belgacem/Street Press 17 :00 Talk – Rencontre entre les familles des victimes françaises et belges. 18 :30 Projection : « Quand La police Tue » (61’), un film de ZIN TV réalisé par Cécilia Guypen 19 :30 Projection : « Afraid of losing the echos » (4’13’’) d’Amel Moyersoen 20:00 Concerts (TBA) EN CONTINU : 15:30 – 23:00 Ateliers et vente de sérigraphie, vente de risographies, écoute de podcasts, food, dj’s 19 :30 – 23 :00 Projections continues de documentaires et court-métrages Avec la présence des familles d’Imad, de Lamine Dieng, de Mehdi, de Sourour, de Wissam, et du collectif OSVP. “Le 24 février 2024 marque une date significative où nous nous rassemblons en solidarité pour JUSTICE POUR TOUSTES. Avec cet événement Concerts-Conversation-Ateliers-Projections dont les bénéfices iront aux familles (des) victimes de violences policières, la programmation de ma première année en tant qu’artiste associée aux Halles dépasse l’activisme musical. J’utilise ce privilège pour mettre en lumière le combat de ces familles que je mène aussi, ayant moi-même perdu ma sœur. Dans les zones moins éclairées de cette réalité, les répercussions psychologiques sont considérables. La lutte quotidienne et les réalités insurmontables du deuil constituent une fraction des difficultés auxquelles font face ces familles en silence. Nous sommes ici pour reconnaître leur réalité, offrir un espace à leurs voix, une oreille attentive, et un soutien solidaire. Notre engagement collectif ne s’arrête pas à la reconnaissance des épreuves émotionnelles. Ces familles luttent financièrement, confrontées à des obstacles légaux insurmontables. L’État les a laissées à l’abandon. En tant que communauté unie, nous refusons de les laisser se battre seules. Le 24 février, nous serons leur bouclier, leur force, l’oreille tendue, et les mains unies. En tant que citoyen·nes, mais aussi en tant qu’individus solidaires, réunissons-nous. Cette cause aurait pu toucher chacun de nous. En reconnaissant notre humanité commune, nous renforçons notre lien pour créer un monde où nos différences ne nous laissent pas pour mort sur le bas-côté. C’est un appel à la solidarité, à l’écoute et à la bienveillance. Chaque voix, geste, et contribution lors de cet événement est un pas vers la justice. Avec Justice Pour Toustes, nous construisons collectivement un avenir où aucune famille ne sera laissée derrière, où la vérité prévaudra sur l’obscurité de l’injustice. Ensemble, écrivons l’histoire de la solidarité et de la justice !” — Soumaya Phéline Achat billets : https://www.halles.be/fr/ap/1413-justice-pour-toustes

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Affaire Mehdi : les policiers passeront-ils en procès ?

Ce mardi 26 mars, l’affaire de la mort de Mehdi Bouda est passée devant la Chambre du conseil. C’est l’instance qui décide si les policiers passeront en procès. Il est donc toujours possible que la justice décide de ne pas envoyer en procès les policiers qui ont percuté Mehdi en roulant à 98km/h, à contresens et cela sans sirène. Rappelons qu’ils ont laissé Mehdi agoniser pendant plusieurs minutes avant de tenter de lui porter secours. Leur premier réflexe a été de le fouiller, alors qu’il était entre la vie et la mort. La partie civile, constituée de la famille, la Ligue des Droits Humains et la Liga voor mensenrechten, demande un procès pour homicide involontaire, négligence coupable et traitement inhumain. De son côté, le parquet sollicite un non-lieu pour les agent·es. La Chambre du conseil rendra sa décision le 26 avril prochain. Soulignons que, dans le cas d’Adil, dernière affaire liée aux violences policières à être passée devant la Chambre du conseil, les policiers ont obtenu un non-lieu, et ne seront donc pas jugés. Par ailleurs, ce mardi 26 mars, à l’aube, des militant·es ont accroché une grande banderole mentionnant « Justice pour Mehdi » sur le Palais de Justice. Ils et elles ont tou·tes les 4 été arrêté·es, puis immédiatement relâché·es. Ils et elles encourent le risque d’une Sanction Administrative Communale (SAC), une amende pouvant monter jusqu’à 350€. Sources : https://www.lesoir.be/576689/article/2024-03-25/affaire-mehdi-une-embardee-mortelle-98-kmh-et-sans-sirene https://www.lesoir.be/577026/article/2024-03-26/affaire-mehdi-la-justice-rendra-une-decision-le-23-avril

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[Palestine] Les liens entre la « Fondation Humanitaire de Gaza » et la barbouzerie

Israël a bloqué en mars et durant plus de deux mois l’entrée de nourriture et d’autres produits essentiels dans la bande de Gaza. Ce n’est qu’à la fin du mois de mai que certaines livraisons ont été autorisées à passer, via des points de distribution gérés par la GHF, sécurisés par des agents armés américains de la société SRS, Safe Reach Solutions, (photo), avec l’appui, des troupes israéliennes. Loin de remédier à la famine, ces distributions extrêmement limitées et militarisées, sont l’occasion de nouveaux massacres (voir notre article ). Safe Reach Solutions (SRS), est dirigée par Philip Francis Reilly, un ancien responsable des opérations clandestines de la CIA, notamment spécialisé dans le soutien aux guérillas anticommunistes, comme les Contras au Nicaragua. SRS recrute d’anciens membres du renseignement américain et des forces spéciales. La FHG serait financée,, sous la pression de proche de Trump, un demi-milliard de dollars de fonds publics US, alors même que les budgets d’aide humanitaire étaient coupés. Le FHG est aussi soutenue financièrement par McNally Capital, qui investit massivement dans le secteur de la défense, qui a contribué à la création de SRS et qui y a des intérêts. Charles J. Africano, également lié à la GHF, est l’unique directeur américain de la branche israélienne de SRS. Il travaille depuis plusieurs années avec Philip Francis Reilly, qu’il a connu chez Constellis, une société de sécurité issue de l’ancienne armée privée Blackwater, connue pour son implication dans un massacre de civils irakiens à Bagdad en 2007. Charles J. Africano est lié à Quiet Professionals, une société de sécurité basée à Tampa, en Floride, spécialisée dans le soutien aux opérations spéciales et dirigée par un ancien membre des forces spéciales américaines. Cette dernière a été rachetée en mai par McNally Capital…

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Racisme : des demandeurs d’asile payés 2,61 euros de l’heure dans un restaurant à Waterloo

Ils étaient forcés de travailler 12h par jour et étaient payés 2,61 euros l’heure. Recrutés directement dans des centres Fedasil par téléphone avec de fausses promesses de logement et de salaires dignes, dans le restaurant où ils étaient exploités, on n’appelait pas ces demandeurs d’asile par leurs prénoms mais en les insultant de « Noirs ». À Waterloo le gérant d’un buffet à volonté a été condamné pour traite d’être humain et discrimination raciale (discrimination d’un groupe ethnique) et plus de 12 autres chefs d’accusation. Il a écopé de 6 mois de prison ferme et doit rembourser le salaire de 3 personnes exploitées et discriminées qui se sont portées partie civile. Deux autres amendes de 28 000 et 36 000 ont été prononcées contre le gérant et sa société. Les personnes demandeuses d’asile étaient exploitées dans l’arrière-cuisine du restaurant. Elles étaient logées dans une cave insalubre, sans fenêtre ni eau chaude et sans possibilité de laver leurs habits. lls et elles vivaient et travaillaient dans des conditions indignes, loin des normes les plus élémentaires. Les faits ont été découverts en 2021, après qu’un des demandeurs d’asile se soit gravement brûlé dans l’arrière cuisine. Le gérant du restaurant a alors refusé de lui procurer les premiers soins. Deux policiers avaient ( alors a supprimer) retrouvé l’homme gravement blessé par hasard, recroquevillé devant le restaurant en sang. La brûlure de l’homme avait nécessité une greffe et il en souffre toujours. Une enquête a donc été ouverte sur les conditions de travail au sein du restaurant, en collaboration avec les agents du contrôle du bien-être au travail. Les conclusions de l’enquête font état de ( pose le constat de a supprimer) « traite des êtres humains et de discrimination à l’égard d’un groupe ethnique » au sein de l’établissement. La traite d’être humain ou l’exploitation forcée de personnes exilées ou demandeuses d’asile n’est un pas phénomène isolé en Belgique. Livreurs à vélo, travail domestique, bâtiments, restauration, … de nombreux secteurs de l’économie belge exploitent les personnes exilées car elles sont plus vulnérables, plus précaires et moins protégées. Cette exploitation déshumanisante, permet d’employer des personnes en se soustrayant aux droits des travailleur·euses, sans devoir contribuer pour la Sécurité sociale, en imposant des conditions de travail illégales et inhumaines, en utilisant les êtres humains comme des vulgaires objets pour générer toujours plus de profit. Il y a quelques semaines, des membres Jeunes MR déclaraient lors d’un débat : « Les personnes migrantes sont différentes : les Belges n’ont pas le même corps et sont moins faits pour certains métiers. » Des propos dignes de l’idéologie du racisme biologique* du 19e siècle qui expliquait que ( quand on expliquait qu’ a supprimer) l’on pouvait coloniser et mettre en esclavage des peuples entiers pour des supposées « différences biologiques entre les races »...

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