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Rassemblement festif contre la dissolution des Soulèvements de la Terre

Rassemblement festif contre la dissolution des Soulèvements de la Terre

Bruxelles | sur https://stuut.info

Suite à l’annonce de dissolution des Soulèvements de la Terre le 21 juin par l’État français, nous appelons le 28 juin à un rassemblement festif en soutien aux camarades interpellés et en soutien à toutes les formes d’écologies radicales.

Nous vous donnons rendez vous à Key West sur la digue du canal 8 à 19h, pour des prises de paroles, de la musique, un repas et des galettes à prix libre.

Programme à venir, bientôt les noms (Kanye West en guest)
Ramenez du cash, venez festif*ves !


Anciens évènements

Rassemblement festif contre la dissolution des Soulèvements de la Terre

 mercredi 28 juin 2023  19h00 - 21h00
 mercredi 28 juin 2023
19h00 - 21h00
 Key West,

 

sur la digue du canal 8, Bruxelles

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Dissolution des « Soulèvements de la Terre » : faisons front face à la radicalisation autoritaire du pouvoir !

Ce mercredi 21 juin, le gouvernement d’Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin viennent de prononcer la dissolution des « Soulèvements de la Terre » en conseil des Ministres. Soutenu par plus de 115 000 personnes et de nombreuses personnalités et organisations, ce mouvement écologiste dénonçait la destruction de l’environnement et les grands projets inutiles et écocides comme les Méga-Bassines à Sainte-Soline, l’A69 Castres-Toulouse ou encore la ligne de TGV Lyon-Turin. Cette scandaleuse répression contre le mouvement écologiste est le point d’orgue d’une criminalisation croissante par les autorités françaises contre ce mouvement populaire : qualification « d’écoterroristes », répression très violente de la manifestation à Sainte Soline, interdiction répétée de manifestations, arrestations de militants par des unités antiterroristes suite à une action contre Lafarge, etc. Cette énième attaque liberticide n’est pas un coup de tonnerre dans un ciel serein. Depuis plusieurs années, le gouvernement français a déjà dissous, ou menacé de le faire, de nombreuses organisations dans l’objectif de faire taire la contestation : du CCIF et BarakaCity en 2020 à celles du Collectif Palestine Vaincra et du Groupe Antifasciste Lyon et Environs en 2022. Sa stratégie est désormais connue : désigner l’ennemi intérieur pour faire régner son ordre et imposer sa politique coûte que coûte. Face à cette radicalisation autoritaire du pouvoir, nous devons faire front commun ! En particulier, le Collectif Palestine Vaincra appelle à se mobiliser en solidarité avec les Soulèvements de la Terre et plus largement contre la criminalisation de l’antiracisme, la lutte contre l’islamophobie, l’antisionisme, l’antifascisme et le mouvement écologiste ! En ce sens, nous sommes cosignataires du rassemblement initié par la LDH Toulouse et appelons à y participer ce mercredi 21 juin dès 19H place Saint Sernin.

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Communiqué au sujet de la dissolution des soulèvements de la terre

RDV A 19H AU MARAIS WIELS AUJOURD’HUI MERCREDI 21 JUIN ON NE DISSOUT PAS UN SOULÈVEMENT La première menace de dissolution de Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur français, le 28 mars dernier a provoqué une vague de soutiens inédite : plus de 100 000 personnes se sont revendiquées des Soulèvements de la Terre dans un appel qui continue de se renforcer. Dans le même temps, partout en France et à l’étranger ont fleuri plus de 170 comités locaux. Aujourd’hui, mercredi 21 juin, le gouvernement français prononce la dissolution effective des Soulèvements de la Terre, que nous dénonçons comme une attaque grave contre les libertés fondamentales et la démocratie. Cette dissolution marque un précédent dangereux, un point de non-retour dans la dérive autoritaire des gouvernements européens. Le gouvernement français, particulièrement décrié par l’ONU pour son maintien de l’ordre brutal, ses violences policières, sa criminalisation du militantisme écologique, le gouvernement a pour seule réponse une fuite en avant répressive. Qui se traduit ici par ici par la loi anti-casseur, approuvée le 14 juin en commission. Après avoir court-circuité la représentation nationale à coup de 49.3 et ignoré des millions de manifestants lors de sa réforme des retraites, il rend illégal un mouvement soutenu par une centaine de milliers de citoyennes et citoyens. Alors que l’urgence climatique et écologique se fait chaque jour plus pressante, que les sécheresses et incendies s’intensifient, que la biodiversité s’effondre, le gouvernement poursuit son œuvre écocidaire, au service des lobbies du BTP, de l’agrochimie et de la finance. En témoigne l’appel d’Emmanuel Macron à une « pause réglementaire sur les normes environnementales européennes », comme si la catastrophe pouvait attendre. " Pause réglementaire" également demandée ici. Ces manœuvres sont celles d’un vieux monde, condamné mais incapable de changer de direction. Face à un capitalisme frénétique dans son accaparement de la terre, de l’eau et des ressources, les mouvements de défense du vivant sont taxés d’écoterroristes. La criminalisation des oppositions n’est que la stratégie classique d’un pouvoir aux abois. Ce que le gouvernement feint d’ignorer, c’est que la dissolution des Soulèvements de la Terre ne suffira pas. Un mouvement qui se bat pour la protection des biens communs que sont l’eau et la terre, ne peut être dissout. Partout nous refleurirons car la répression brutale imposée par le gouvernement reste toujours moins effrayante que l’avenir suffoquant qu’il nous réserve. En tant que comité des Soulèvements de la Terre belges, il nous semblait primordial d’apporter notre soutien aux 600 camarades italienn*es, retenu*es à l’entrée du tunnel de fréjus lors de l’action NO TAV de ce weekend en Maurienne. Les frontières répressives et la collaboration entre États apparaissent de façon flagrante tout comme les frontières migratoires. C’est pourquoi nous appelons à renforcer les liens...

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[France] Arrestations et menace de dissolution des Soulèvements de la Terre

La sous-direction antiterroriste (SDAT) a interpellé, ce mardi 20 juin, plusieurs personnes proches des Soulèvements de la Terre. Ces arrestations seraient liées à une opération menée le 20 décembre contre la cimenterie Lafarge de Bouc-Bel-Air, près de Marseille. Sept personnes ont été arrêtées, notamment en Loire-Atlantique. Une maison a également été visée à Marseille dans laquelle une perquisition a eu lieu et où 2 personnes ont été interpellées. Au total, 14 personnes ont été placées en garde à vue ce mardi dans le cadre de l’enquête, elles sont accusées de « dégradation en bande organisée par moyen dangereux », « dégradation en réunion » et « association de malfaiteurs ». Cette nouvelle opération policière intervient deux semaines après une première vague d’une quinzaine d’interpellations organisée le 5 juin à travers toute la France, notamment dans les villes de Marseille, Montreuil, Dijon, Lyon, Toulouse et Bayonne (voir notre article). Gérald Darmanin a confirmé ce même jour vouloir dissoudre les Soulèvements de la Terre et a annoncé qu’il présenterait un décret en ce sens demain mercredi en Conseil des ministres. Mercredi dernier, le président Emmanuel Macron avait pressé, en Conseil des ministres, la Première ministre Elisabeth Borne de donner son feu vert au décret de dissolution préparé par Darmanin. Le dossier juridique de dissolution s’est avéré complexe juridiquement, entraînant un blocage de deux mois après une première annonce de la dissolution fin mars. En réaction à quatorze interpellations et en prévision de l’annonce officielle de la date de leur dissolution, les Soulèvements de la Terre ont appelé à des rassemblements devant les préfectures de France demain mercredi à 19h. Une deuxième appel à rassemblement a été formulé pour le 28 juin au soir.

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« Les Betteraves se rebiffent » : déclaration d’existence

Engagé aux côtés d’autres collectifs et associations pour s’opposer au doublement du trafic de l’aéroport de Beauvais, le groupe apporte également son soutien au Soulèvements de la terre et rejoint le réseau pour lutter contre l’ordre marchand et l’accaparement des ressources communes par les élites néolibérales. Le temps presse. Le collectif citoyen "Les Betteraves se rebiffent" annonce sa naissance, en mai 2023, d’une urgence à la fois écologique et sociale. À tous les niveaux, tant local que global, se joue une phase d’intensification multiforme de la violence sociale, du mépris de classe, de l’accaparement agressif des biens communs, orchestrée par des élites dominantes, déconnectées des réalités de terrain, obnubilées par le rendement, la croissance infinie et l’enrichissement. Nous vivons désormais dans un monde où un seul individu (Jeff Bezos) détient une richesse supérieure au PIB de 179 pays cumulés, ce qui représente 3,4 milliards d’individus et 43,7 % de l’humanité. Si la liberté des un·es s’arrête où commence celle des autres, on pourra prendre l’image du tapage nocturne comme symbole du franchissement de ces limites. Les 10% les plus riches de la planète, sans la moindre attention dévolue à ceux qui ne partagent pas leurs privilèges, pratiquent le tapage social et climatique décomplexé. Servi avec son noyautage médiatique, cette violence sourde et aveugle est celle-là même qui est responsable de l’escalade des actions de masse spectaculaires et des mobilisations croissantes. Si nombre d’entre nous ont entendu parler des "Soulèvements de la terre", c’est suite à la répression hors-norme conduite par le gouvernement contre les 30 000 manifestants de Sainte-Soline. Plus de 5000 grenades lacrymogènes et de désencerclement, fonctionnant comme des éclats d’obus, ont été tirées de manière indiscriminée sur l’ensemble des personnes présentes, avec un objectif clair : empêcher l’accès à la bassine, quel qu’en soit le coût humain. Ce déploiement de violences de la part de l’état, a nécessité par la suite un discours justificatif associant "Soulèvements de la terre" et écoterrorisme. Discours repris sans discernement par une grande majorité des organes d’informations, contribuant à la mise en avant du mouvement écologiste. Un discours totalement décrédibilisé depuis par la "Ligue des Droits de l’Homme" qui avait dépêché sur place 18 observateurs·trices indépendant·e·s venu·e·s de toute la France. « Ce rapport remet largement en cause la version officielle présentée par les autorités, qui se sont livrées de manière alarmante à une réécriture factuellement fausse des événements. » Hors des controverses, le mouvement a permis la convergence des objectifs et l’union dans les combats des collectifs les plus divers (ONG, associations locales et nationales, réseaux, syndicats, etc). Loin de l’accusation d’écoterrorisme et d’appartenance à l’ultra-gauche énoncée par le gouvernement, les "Soulèvements de la Terre" se définissent bien...

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L’État poursuivi pour l’arrestation d’observateurs légaux

Le 26 octobre dernier, trois juristes ont été mandatées par la Ligue des droits humains pour observer l’action de désobéissance civile Code rouge au port d’Anvers, sans y prendre part. Elles avaient pour mission de rendre compte du respect des libertés publiques, notamment dans le cadre des interventions des forces de l’ordre, et leur protection est consacrée par le droit international et européen depuis plusieurs années, contextualise la LDH. Les trois observatrices étaient vêtues chacune d’une chasuble jaune avec la mention « legal observer ». Elles s’étaient placées à l’écart des activistes et en dehors de la zone d’action, présentant d’initiative leurs cartes d’identité aux forces de l’ordre et leur faisant part de leur mission. Elles ont cependant été arrêtées illégalement plus tard durant la journée par la police fédérale, menottées, détenues pendant près de six heures sans motif à Etterbeek, puis libérées à Louvain peu avant minuit, dénonce la Ligue des droits humains. « Tant leur arrestation, illégale, que leur menottage à l’aide de colsons, ainsi que la technique du “dropping” – c’est-à-dire le fait d’emmener les personnes loin du lieu de l’action comme de la détention – contreviennent aux lois en vigueur et constituent des fautes dans le chef de l’Etat », accuse la LDH. En tout, 270 personnes avaient été interpellées dans le cadre de cette action Code Rouge, dont deux journalistes et sept avocats. Soutenues par la Ligue des droits humains, les trois observatrices assignent l’Etat belge en responsabilité devant le tribunal de première instance de Bruxelles. La LDH appelle par ailleurs à la reconnaissance du statut d’observateur légal en Belgique,

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Ce mercredi 25 juin se tenait le procès de Manon et Rachel, militantes chez Dernière Rénovation, un collectif de résistance civile. En octobre 2023, Manon recouvre la vitrine du bâtiment Louis Vuitton des Champs-Élysées de peinture, « pour dénoncer l’enfer climatique que Bernard Arnault, PDG de LVMH et ses amis milliardaires nous imposent ». Pour information, en 2024, Bernard Arnault a émis 1200 fois plus de gaz à effet de serre qu’un Français moyen. Manon risque une amende de 2000€ de dommages et intérêts ainsi qu’ un an de prison avec sursis. En novembre 2023, Rachel recouvre la façade de Matignon de peinture lavable pour dénoncer le manque de moyens accordés à la rénovation thermique des bâtiments. L’État français réclame 160.000€ de dommages et intérêts, Rachel risque 6 mois de prison ferme. Verdict attendu le 23 septembre prochain. La France semble donc vouloir emboîter le pas au Royaume -Uni contre les militant.es écologistes en réclamant des peines de prison ferme pour de simples jets de peinture lavable. Au Royaume -Uni, c’est le collectif Just Stop Oil, qui demandait la fin des énergies fossiles, et a récemment annoncé la fin de ses activités (notre article ici ), qui a payé le plus lourd tribut : 3300 arrestations, 180 peines de prison dont certaines de prison ferme jusqu’à 5 ans pour des blocages de route ou des jets de soupe.

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