Anarchismes / Antiautoritaire

Logement / Squat

Cantine Populaire a l’Antenne Noire

🎙️ parfois liquide, parfois solide, toujours ensemble contre un estomac vide 🫑🥗🍋‍🟩🍠🥔 🍴Dimanche 13 avril 🍴 C’est Cantine Populaire à l’Antenne Noire ---1 rue du marais ---- 🌶️🧄🍲Viens cuisiner à partir de 16 ou rejoins nous à partir de 19h pour manger ensemble 🍲🧄🌶️ 🧃Bar autogéré et sans alcool 🍿et A 20h30 y’a film 🍿 🪙Prix libre🪙 /////ENGLISH//// 🎙️ Sometimes solid, sometimes liquid, But always together against a hollow feeling 🫑🥗🍋‍🟩🍠🥔 🍴Sunday, April 13 🍴 It’s Cantine Populaire at l’Antenne Noire —1 rue du marais — 🌶️🧄🍲Come cook from 16pm or join us from 7pm to eat together 🍲🧄🌶️ 🧃Bar autogéré et alcohol free 🍿and at 20h30 moviiie🍿 🪙Free price🪙 🎙️ parfois liquide, parfois solide, toujours ensemble contre un estomac vide 🫑🥗🍋‍🟩🍠🥔 🍴Dimanche 13 avril 🍴 C’est Cantine Populaire à l’Antenne Noire ---1 rue du marais ---- 🌶️🧄🍲Viens cuisiner à partir de 16h ou rejoins nous à partir de 19h pour manger ensemble 🍲🧄🌶️ 🧃Bar autogéré et sans alcool 🍿et A 20h30 y’a film 🍿 🪙Prix libre🪙 // Sometimes solid, sometimes liquid, But always together against that hollow feeling 🫑🥗🍋‍🟩🍠🥔 🍴Sunday, April 13 🍴 It’s Cantine Populaire at l’Antenne Noire —1 rue du marais — 🌶️🧄🍲Come cook from 4pm or join us from 7pm to eat together 🍲🧄🌶️ 🧃Bar autogéré et alcohol free 🍿and at 20h30 moviiie🍿 🪙Free price🪙

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Extrême-droite / Antifascisme

Ce qui se passe en Turquie d’un point de vue anti-autoritaire

Pourquoi le soulèvement actuel en Turquie mérite d’être soutenu ? Le soulèvement actuel en Turquie mérite d’être soutenu car c’est peut-être la dernière chance pour nous, terroristes d’hier, qui avons déjà été emprisonné·e·x·s et contraint·e·x·s à l’exil pour nous être rebellé·e·x·s pendant des années, de revoir la lumière du jour dans le pays où nous sommes né·e·x·s. Un article du Projet-Evasions Aricle in english Türkçe makale Artikel auf Deutsch [العربية >https://projet-evasions.org/%d9%85%d8%a7-%d9%8a%d8%ad%d8%af%d8%ab-%d9%81%d9%8a-%d8%aa%d8%b1%d9%83%d9%8a%d8%a7-%d9%85%d9%86-%d9%85%d9%86%d8%b8%d9%88%d8%b1-%d9%85%d9%86%d8%a7%d9%87%d8%b6-%d9%84%d9%84%d8%a7%d8%b3%d8%aa/] Contexte La République de Turquie, fondée sur le génocide des Arméniens dans la région dans un élan nationaliste et meurtrier, n’a pas beaucoup changé au cours du siècle dernier. Pour les non-musulmans, les Kurdes, les Alevis et les femmes qui ne détenaient ni la majorité ni le pouvoir, l’État et sa société ont toujours été une source d’oppression. Mais à partir de 2002, en raison de la dictature d’Erdoğan, l’oppression, la pauvreté, la violence et l’exploitation ont commencé à se faire sentir également par la majorité de la société. En 2013, suite à des interdictions et oppressions croissantes, des millions de personnes sont sorties dans la rue pour défendre leurs libertés lors des émeutes du parc Gezi. Ce moment insurrectionnel a eu lieu dans des villes de tout le pays. La résistance qui a duré des mois s’est terminée par des attaques policières sans précédent à l’échelle nationale, au cours desquelles huit jeunes âgés de 15 à 22 ans ont été tués et des milliers d’autres arrêté·e·s. Depuis 2014, l’État turc est devenu un État policier et, après la tentative de coup d’État fictif de 2016, il est dirigé avec un autoritarisme absolu sous l’état d’urgence. Depuis 2021, en raison de la crise économique qui s’est intensifiée de manière exponentielle, 60 % de la population vit désormais en dessous du seuil de pauvreté. Des millions de personnes, plongées chaque année dans une misère plus grande, croyaient à chaque élection que le gouvernement et donc cette situation changeraient. Mais Erdoğan, qui contrôle les médias et le système judiciaire, a répandu la peur et la manipulation pour éviter que que cela ne se produise. Entre-temps, afin d’empêcher les groupes opprimés de se rassembler, il a créé une haine profonde au sein de la société, qualifiant chaque jour une nouvelle communauté d’ennemi-terroriste-agent étranger : Kurdes, Alevis, étudiant·e·x·s, syndicalistes, avocat·e·x·s, journalistes, intellectuel·le·x·s. Pendant que ces personnes étaient emprisonnées pour terrorisme par les tribunaux d’État, d’autres encore en liberté étaient, elles, trompées par la propagande selon laquelle les emprisonné·e·x·s étaient des terroristes. « Terrorisme » est devenu pour Erdoğan un mot magique afin de maintenir son pouvoir, tandis que les personnes qui défiaient l’autorité (...)

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Économie / Anticapitalisme

Complex anarchism symposium

With the upcoming Complex Anarchism Symposium, we will be exploring the intersection between anarchism and complexity science. Anarchy, despite its popular definition as a state of disorder, is rather a mode of being where we organize ourselves voluntarily, that is, without coercion from a central controller or hierarchical system. Such decentralized organization happens to be a characteristic feature of many complex systems — with their many interacting components, these systems exhibit emergent patterns and self-organized goals. During the symposium, we aim to apply and explore the interplay between these practices and concepts in order to experiment with alternative ways to organize our society. (FR/NL au dessus/zie onder) About With the upcoming Complex Anarchism Symposium, we will be exploring the intersection between anarchism and complexity science. Anarchy, despite its popular definition as a state of disorder, is rather a mode of being where we organize ourselves voluntarily, that is, without coercion from a central controller or hierarchical system. Such decentralized organization happens to be a characteristic feature of many complex systems — with their many interacting components, these systems exhibit emergent patterns and self-organized goals. During the symposium, we aim to apply and explore the interplay between these practices and concepts in order to experiment with alternative ways to organize our society. Below you can find more information on suggested topics, methodology and ways to contribute. In our vision text you can find more background info on the motivations and ideas underpinning this event. Time and location Timing : May 19-23, 2025 Location : Brussels region, Belgium. From Monday evening to Friday, we will be staying at ’Den Everketel’, a scouting location in Vilvoorde, near Brussels. Sleeping options include a dormitory or tents. On Monday, we will spend the day at the Caldarium in Brussels (Wautierstraat 121, 1020 Laken). If you can only join for one day, Monday is the best option. Costs + Funding We ask for a sliding-scale or free donation, either to cover basic living costs or to support the expenses of the organizers, some speakers, and those who cannot afford to contribute as much. Sliding scale fee : 0-120 : in need → below coverage, as is made available via solidarity funds 120 : basic → covers rent / food / technical aspects 200 : standard → covers basic + travel expenses for contributors and organizers 400 : standard + solidarity / those externally funded → covers basic + expenses for contributors and organizers + those in need We’re on a shoestring budget. At the moment, production costs are low (550 euro rent for 5 days), but we are still looking for catering/technical options. We will update you as soon as the costs are confirmed. We are also applying to a couple funding options with some optimism, but we have the chance of being denied. Due to...

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[Lisbonne (Portugal)] aidez-nous à acheter notre centre social anarchiste Disgraça

Disgraça – L’histoire d’un centre social anarchiste Il y a 9 ans, nous avons décidé de rompre avec l’ennui qui hantait nos routines et de nous réunir pour ouvrir un espace anti-autoritaire où nous pourrions discuter et créer des solutions collectives aux problèmes que nous avions individualisés. Aujourd’hui, dans une ville dévastée par la spéculation immobilière, la crise du logement et l’élitisation de la culture, nous nous sommes réuni.es en résistance, cette fois pour mettre fin à l’extorsion mensuelle à laquelle nous sommes soumis.es et pour acquérir collectivement notre espace “Disgraça”. Un espace où nous et tant d’autres nous sommes organisé.es, avons conspiré, rêvé et nous sommes amusé au cours de la dernière décennie – pour assurer un avenir qui devra de plus en plus être basé sur la solidarité et l’entraide, par opposition à un avenir basé sur le marché de l’immobilier et la propriété privée, otage des propriétaires. Tout a commencé le 11 septembre 2015. Au sommet d’une des collines de Lisbonne, les portes de Disgraça se sont ouvertes. Des murs fades et insipides, des salles vides et pleines d’èchos, de la multitude de volontés qui convergeaient vers ce lieu, ce projet en mouvement perpétuel s’est épanoui. Des murs sont tombés, des murs se sont élevés, des murs ont été griffonnés. Et comme une poussée d’insoumission, venue des couches profondes de la ville, nous avons matérialisé, pièce par pièce, le potentiel communautaire de chaque partie du bâtiment. Animé.es par des rêves, des désirs et des besoins communs, nous avons construit une cantine et une salle communautaire, une bibliothèque, une salle de concert DIY, un atelier où règne le chaos, une salle de répétition et une salle de sérigraphie, une salle de sport (l’endroit le plus ordonné de Disgraça), la donnerie [zone de gratuité] Desumana et, à partir du souvenir d’une vitrine vide, une librairie anarchiste accueillante – Tortuga. Depuis lors, nous avons consacré des heures interminables, individuellement et collectivement, aux exigences quasi quotidiennes du projet, telles que la gestion des conflits, les vagues d’épuisement, le métronome ingrat d’un loyer, les dépenses élevées et la vie dans une ville qui se vide de sa vie chaque jour qui passe. Si l’autogestion est notre rempart, nous n’avons pas encore atteint un niveau qui nous permette de le faire de manière durable. En acquérant collectivement l’espace Disgraça, tous les collectifs de résistance et les mouvements sociaux qui dépendent de ce centre social gagneront en durabilité et en autonomie. Sans loyer ni propriétaire, nous pourrons nous concentrer sur la création de l’avenir que nous voulons construire demain. Un laboratoire informel de pratiques anti-autoritaires La ville de Lisbonne, comme toutes les grandes villes, est de plus en plus hostile aux modes de vie qui vont à l’encontre de la logique mercantile. Beaucoup d’entre nous ont été expulsé.es du centre vers ses marges par les magnats, les (...)

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[Brochure] Squat et écriture

Sommaire : L’appel à texte Un squat de A à Z Spatule la chatte du squat Journal d’Enzo et Fabiola Gargano La maison froide Divagation - Le micro magique Petits textes Le collectif individuel – L’individuel collectif Retour La main étrange Sans titre Sans titre Tout péta Au moment où j’écris ces lignes Un squat de A à Z (contact : @pomodoro@corneill.es) Tu peux me passer la rallonge ? J’ai pas assez de force, là… Je fouille silencieusement dans le sac à dos à nos pieds en étouffant la lumière de ma lampe entre mes doigts et je sors délicatement le tube d’acier de 50 cm avant de le tendre à Gigi. Pendant qu’elle coince la crosse de la monseigneur dans le volet métallique et emboîte le tuyau sur le pied-de-biche, je referme le sac et me prépare à courir. Elle éteint sa frontale et prend appui sur le mur avec son pied. OïïïïnnnnnnnnnKLANG ! Le volet est ouvert, mais on bouge pas, on attend, accroupies. Je tends l’oreille. Rien. Pétain ça fait flipper, je souffle. Tu veux faire la porte au pied de biche aussi ? Nan, regarde, le fût de la serrure dépasse d’au moins 3 mm… Passe la clé à molette, on va la casser. D’habitude, je me planque dans le camion avec les cagettes d’affaires, ou je fais le guet dans la rue, c’est la première fois que je me porte volontaire pour l’ouverture. J’ai les mains qui tremblent en sortant la grosse clé à molette du sac. Je regarde Gigi la serrer sur le bas de la serrure. Faut que tu me files un coup de main, dit-elle, le tube est pas assez large pour la clé. On fait comme je t’ai montré hier. Ouais, hier, dans un endroit safe, en plein jour… Je me cale à ses côté, elle compte jusqu’à trois et on donne un coup sec vers le haut, puis vers le bas puis CLAC ! La clé à molette manque de me glisser des doigts. On fait une pause de quelques secondes, par sécurité, mais le volet a fait bien plus de bruit. Gigi me tend morceau de gros fil de fer. Vas-y, elle chuchote. Tu peux virer les morceaux du fût, après y a juste à faire tourner le merdier au milieu. Ok… Je souffle pour me calmer, faut pas traîner, les autres peuvent se faire choper n’importe quand là-dehors. Je galère un peu mais, enfin, le penne recule et la porte s’ouvre. Au même moment, Gigi claque sa langue et j’entends les pas précipités des copines qui arrivent en courant avec les cageots chargés. Mel et Nouk entrent en premier, posent leur fardeau et partent faire le tour de la maison pendant que les autre déchargent dans le hall d’entrée. Moi je profite que la porte ouverte ne gêne pas le passage pour remplacer la serrure. Mel se penche dans la cage d’escalier. On est bon, y a personne ! D’acc’, je ferme la porte, répond Gigi. Elle tire le volet et l’attache au fil de fer, puis je referme la porte à clé. Si les bâtards débarquent maintenant, ça devrait tenir assez longtemps pour nous laisser le temps de filer par le toit, mais ça empêche pas de rajouter un ou deux verrous ! Sinon, regarde, dis-je. Si on burine la cloison,...

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Guerre / Antimilitarisme

Tomber dans l’abîme de la guerre ou construire un avenir pour tous ? [+ English]

[English below] Nous vivons des temps étranges. Nous pourrions les appeler, encore une fois, « l’âge des monstres ». La bourgeoisie internationale s’unit contre les intérêts des classes subalternes pour échapper à la crise économique qu’elle a provoquée. Après la pandémie, les grands trusts des patrons occidentaux ont cherché un moyen de sortir du gel de la production. Leurs marionnettes, les politiciens, ont trouvé le moyen. Leur porte de sortie s’appelle « économie de guerre ». La classe ouvrière, pendant tant d’années, n’a pas prêté attention aux déclarations et mouvements des politiciens bourgeois de l’UE. Maintenant, les travailleurs s’étonnent que le nouveau gouvernement de coalition belge ait l’intention d’écraser ce qui reste de l’État-providence et de dépenser cet argent pour de l’armement militaire. Mais ce n’est pas une surprise. Depuis plus de dix ans maintenant, les puissances impérialistes sont engagées dans une "guerre par procuration" pour remodeler les sphères d’influence, les territoires, les ressources énergétiques, les matières premières et les filières de roduction. En Europe, le plus grand théâtre de ces guerres a été l’invasion des impérialistes russes en Ukraine. C’est dans ce contexte que la classe ouvrière doit comprendre ce qui se passe en Belgique. Dans un document envoyé aux États membres le 24 septembre et cité par Euronews, 28 entreprises européennes de la « défense » ont déclaré que le soutien financier de l’UE devrait cibler le secteur national. Le plan à court terme « devrait également servir de cas d’essai pour apprendre rapidement afin de suivre un programme plus ambitieux à long terme après 2028 », a déclaré la lettre, qui a été signée par des groupes monopolistiques tels que Leonardo, SAAB, Airbus, Rheinmetall et Indra. Dans le cadre de la stratégie industrielle européenne de défense, les 27 pays membres de l’UE – dont 23 sont également membres de l’OTAN – se sont fixé pour objectif de consacrer 50% de leur budget militaire à l’acquisition d’armes exclusivement auprès de groupes de l’UE d’ici 2030, objectif qui passera à 60% en 2035. C’était l’année dernière et très peu de gens y ont prêté attention. Piotr Kropotkin (1913) : « Nous savons que tous les grands États ont favorisé, outre leurs propres arsenaux, l’établissement d’énormes usines privées, où les fusils, les plaques de blindage pour les cuirassés de moindre taille, les obus, poudre à canon, cartouches, etc., sont fabriqués... Maintenant, il est parfaitement évident que l’avantage direct de ces capitalistes qui ont investi leur capital dans de telles préoccupations se trouvent à maintenir les rumeurs de guerre afin de nous persuader que les armements sont nécessaires, et même semer la panique s’il le faut. Et, de fait, c’est ce qu’ils font. » Avec la nouvelle année et la forme de la nouvelle Commission européenne, nous comprenons mieux ce que cela signifiait. Comme un refrain, nous pouvons entendre tous les jours des...

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[Brochure] Aimer ses parents n’est pas un devoir.

Chapitre 1 2020 : j’écris ce texte dans ma langue étrangère préférée 2015, 5 mois avant sa mort mon père demande à son frère si celui-ci peut trouver les adresses de ses quatre enfants. 2010 : La psy que je consulte pour des douleurs chroniques me demande comment je me sentirai quand mon père mourra sans que je l’ai revu. 2000 : je coupe les ponts avec mon père Chapitre 2 Comment vais-je ? je vais bien, lecteurices, très bien. je suis satisfaite et même fière d’avoir pris la bonne décision au bon moment sans me laisser dissuader de prendre mes distances de ne plus le rencontrer de ne plus être en contact avec lui une décision possible parce que j’ai reçu une autonomie matérielle financière psychologique Je vais bien maintenant que je sais que mes demi-frères et soeur aussi n’avaient aucun contact avec lui Je vais bien maintenant que j’ai entendu tant de voix raconter comment les parents peuvent être mauvais maintenant que j’ai appris que on a le droit de ne pas voir ses parent.e.s on a le droit de ne pas aimer ses parent.e.s Je me suis protégée moi-même toute seule Toute seule j’ai porté cette lourde culpabilité j’ai eu honte je me suis cachée et malgré le poids de la culpabilité et de la honte j’allais mieux sans avoir de contact avec mon père Le temps de la culpabilité est révolu Je suis fière. Chapitre 3 Aimer ses parents n’est pas un devoir. Je vous renvoie la question : Pourquoi devrais-je aller mal ? Pourquoi les enfants qui coupent les ponts devraient être pathologisés ? Pourquoi est-ce moralement répréhensible de se dérober à ses parents Pourquoi voyez-vous seulemet les ponts coupés par les enfant au lieu des faits et gestes des parents ? Pourquoi les enfants devraient aimer leurs parents à tout prix indépendamment de leur souffrance ? Ma réponse est : Aimer ses parents n’est pas notre devoir. Aimer n’est pas un devoir. Nous pouvons prendre nos distances autant que nécessaire. Chapitre 4 Parent.e.s, il faut qu’on parle. Ecoutez ce que vos enfants adultes ont à vous dire toustes les enfants Celleux qui vont mieux parce qu’ielles ont coupé les ponts Celleux qui ne vont pas mieux parce qu’ielles n’ont pas (encore) pu couper les ponts Celleux qui ont trouvé une manière de faire avec vous malgré tout Celleux qui passent leur vie à vous pardonner Celleux qui croient que c’est leur faute quelque part Celleux qui vivent tous les jours avec peur cauchemars et contraintes Tous les enfants Parent.e.s, écoutez vos enfants. nous ne prendrons pas en compte que vous avez eu la vie dure nous ne prendrons pas en compte combien vous nous aimez comment vous avez travaillé dur ni les sacrifices que vous avez fait ce ne sont pas des justifications cela ne compense pas les maux les bonnes intentions ne suffisent pas votre amour ne justifie aucune souffrance nous n’avons pas à être reconnaissant.e.s il n’y a pas de circonstances atténuantes nous connaissons le capitalisme, le racisme, le sexisme, le validisme et aussi les (...)

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Conversation autour du livre « Congo Éteint » à L’Antenne Noire

Ce mercredi soir 2 avril 2025, nous ne sommes pas en studio, parce que Nicole a été enregistré une présentation du livre “Congo Éteint” avec son coécrivain Alexandre Mulongo Finkelstein pour une immersion dans la lutte, la fiction et des réflexions collectives sur l’exploitation extractivisme, post-coloniale et génocidaire vécu au RDCongo. Ceci a eu lieu le lundi 17 mars 2025 à l’Antenne Noire, le centre sociale autogérée à Bruxelles. Et c’est Daan de l’émission "sans Attendre" de Radio Air Libre qui s’est occupé à faire le montage de cet enregistrement et qui l’a allégé avec de la musique. Merci à Daan. Donc on vous diffusera cet enregistrement présentation et discussion autour du livre "Congo Etéint" et à la fin de l’émission vous entendrez Nicole qui vous lit l’agenda militant de stuut.info. Bonne écoute ! Pour plus d’info sur le livre "Congo éteint" : La lutte du sous sol contre le sol. Les nouvelles de « Congo Éteint » abordent la situation de la région minière du Katanga, et offrent de multiple points de vue sur les conséquences de l’extractions de ressources naturelles, comme le cuivre et le cobalt, au détriment des populations locales. La mise en lumière de la résistance collective et autonome face à l’exploitation systématique et génocidaire. « La lutte du sous sol contre le sol » Notre intention avec ce format, c’est de permettre un échange, entre la présentation du livre, la lecture arpentée, et les discussions Q&A sur le rôle de la fiction dans la résistance. Disponible dans plusieurs librairies à Bruxelles https://www.librel.be/livre/9782931254028-congo-eteint-variations-minieres-autour-de-kasulo-alexandre-mulongo-finkelstein/

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1er août - journée - Partout

Appel à contribution brochure contre le genre et la technologie

Avec la conviction que patriarcat et technologies sont des arcanes du pouvoir qui nous enserrent et contrôlent nos corps et nos esprits, que le genre est un élément majeur de la séparation et la domination des vivant.es, comment faire vivre des perspectives de lutte contre le genre dans une critique anti-industrielle contre la technologie ? On part à la recherche de propositions qui sortent des habituelles réponses technophiles au cauchemar de la binarité, des critiques de la technologie qui fétichisent un retour à l’état de Nature, et du regard essentialiste sur le vivant. Envoie tes écrits, dessins ou tout ce qui te plaira avant le 1er août 2025, à contrib-antigenreantitech@riseup.net. Alors que le monstre de la civilisation techno-industrielle avale une part toujours plus grande du vivant, les initiatives contre le développement des technologies et l’extraction des ressources nécessaires à leur production se multiplient. De la théorie aux attaques contre les entreprises dévastatrices, les réseaux de fibres optiques et d’alimentation électrique, on ne peut que se réjouir que le feu prenne toujours plus contre ces rouages de la domination. Écrits, occupations, rencontres et discussions animent aussi les constellations anti-autoritaires et anarchistes sur ces questions, croisant ou confrontant des perspectives écolos, révolutionnaires, anticivilisationnelles, nihilistes… Mais si depuis quelques années des textes posent le rapport au genre comme un élément central de la civilisation, on constate avec (beaucoup de) regret que cette question est encore trop souvent absente, voire que les perspectives queer sont carrément attaquées dans nombre d’écrits contre la technologie issus des espaces francophones. Au départ des discussions, il y a l’idée que la technologie est un instrument majeur de la domination : à la fois outil de contrôle et produit des diverses oppressions nécessaires à son développement (par exemple des divers processus coloniaux absolument nécessaires à l’extractivisme et aux matériaux de nos chères technologies quotidiennes). Cependant la domination, imposant exploitation et discipline, c’est aussi la séparation des vivant.es en catégories nommables, territorialisées, comme les enclosures des terrains agricoles, et réparties hiérarchiquement. Les corps, opposés et arrachés à l’esprit, sont réduits à leurs fonctionnalités (re)productives, devenant alors outil de travail et rouage de la machine - qu’on appelle état, capitalisme ou léviathan. On les classe et on les enferme dans des catégories (genrées, classistes, racistes, âgistes, validistes ...) avec les hiérarchies qui en découlent. Au fil de nos échanges, de nos expériences et de nos lectures, nous arrivons à un constat commun : si la technologie est un moyen pour la civilisation de nous maintenir enchaîné.es, la production du genre est partout dans le processus de domestication, imposé par les institutions, mais que chacun.e d’entre nous perpétue, à...

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[Zine] CrashTest#3 Spécial Logement + prépa « CrashTest#4

CRASH-TEST = Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #3 : Logement 44 petites pages en Noir et Blanc Poster détachable en cadeau ! Parfois en couleur. et une playlistthématique (youtube, déso) Où trouver Crash-Test ? Faut chercher. Mais à partir du 13 Mars un stock de zine est mis à dispo au Boom Café pour commencer, et distribuer à qui veux et pour qui prend. Leur vente à prix libre servira à l’impression de nouveaux exemplaires ou du prochain numéro. PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont disponible si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. un fichier « Couverture » : 1p à imprimer recto-verso bords courts A4 (facultatif) un fichier « zine » : en « page par page » et en « cahier » un fichier « poster/agenda » : impression recto et verso A3 En attendant, les anciens numéro sont toujours dispo CrashTest#0 (décembre 2024) CrashTest#1 (janvier 2025) CrashTest#2 (février 2025) Crash-Test#4 : pas de thème sortie prévue le 10 Avril DEADLINE de la recolte du contenu le 3 Avril Crash-Test#5 : « SPORT » sortie prévue le 8 Mai DEADLINE de la recolte du contenu le 1er Mai On propose un thème et c’est « Sport ». Mais pas obligé d’être dans le thème non plus. Mais c’est plus marrant.PARTICIPER ? Donc pour y participer, il faut prendre contact avant les deadlines, sinon ça sera pour le zine d’après, ou d’après, ou d’après etc. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Print It Yourself Distribuer, faire la promo du trucs, trouver de nouvelles personnes qui pourrait aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyer vos propositions ou contributions pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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Écologie

CONTRE LEFARDEAU DU COLONISATEUR” : LA JUSTICE CLIMATIQUE IMPLIQUE LA LUTTE ANTICOLONIALE ET ANTICAPITALISTE

Par Indigenous Action, Klee Benally Automne 2021 Publié le 7 novembre 2021 Traduction Christine Prat Le réchauffement climatique est une conséquence directe de la guerre contre Notre Mère la Terre. À moins d’affronter les idéologies et les structures fondamentales qui précipitent cette crise et les liquider, nous nous condamnons, nous et les générations futures, à la non-existence. Les grandes corporations à but non-lucratif « Super Vertes » et les organisations soi-disant non-gouvernementales (y compris Autochtones) ont posé les conditions de contestation et de triage de cette crise de telle manière que, à travers les proclamations de prévoyance supposant montrer un meilleur futur devant nous, elles se manifestent comme un bref mirage superficiel qui nous renvoie l’image inévitable de notre propre extinction, ou d’une existence dans un paysage d’enfer désolé et décimé. Mais que peut-on attendre d’autre d’une série de tactiques systématisées qui ne nous font que tourner en rond ? Contrastant avec la crise vraiment léthale, existentielle, à laquelle toute la terre et les espèces qui en dépendent sont confrontées, les tactiques actuelle de la Désobéissance Civile Non-Violente échouent précisément parce que ceux qui les emploient se méprennent systématiquement sur l’urgence de la catastrophe à l’horizon, et adoptent la sécurité de demi-mesures, dans leur prise de position, leurs tactiques, leurs analyses, leur stratégie et leurs structures, comme « protestation » qui se manifeste matériellement comme une acquiescence enjolivée, sous la forme toujours plus symbolique de manifestations et d’aventures, dans la zone de confort politique d’une marche vers une catharsis, come si ça allait empêcher les glaciers de fondre et des espèces entières de disparaitre. Cette vaine attitude de soi-disant « protection », « préservation » et d’accumulation de « pouvoir politique » (lobby) sert au contraire à renforcer l’état et son monopole de la violence, au lieu de les défier. On ne peut que supposer une psychologie derrière cet épuisement créatif et cet aveuglement conceptuel, ou plus simplement une réticence née de la peur d’être taxé d’ « alarmisme » ou d’être « trop radical ». Alors que presque tout le Mouvement Environnemental Néo-libéral pour la Justice Climatique (et on ne peut douter qu’il est « Néo-libéral » sauf à penser que le Capitalisme Vert et l’économie Verte signifient autre chose ?), a sonné l’alarme de la nécessité absolue d’un changement radical. Dans notre cas, en tant que Peuple Autochtone, nous avons sonné l’alarme depuis avant C. Colomb, entre nous, et pour les colons envahisseurs, en leur rappelant qu’on ne peut pas manger de l’argent. Les tactiques du Mouvement pour la Justice Climatique sont limitées dans la mesure où elles sont exprimées fondamentalement comme une forme de lobbying agressif (aux niveaux national et international). Mais on ne peut pas s’attendre à beaucoup plus, quand elles produisent des stratégies visant à...

Santé / Soins

Soirée de soutien - свободен как птица -

Le samedi 29 mars, nous organisons un concert pour la commémoration de Ptitsa, aka Viktor, aka Daniil, réfugié politique anarchiste russe arrivé en Belgique en 2018. Le concert est à prix libre, les benef seront versés pour rembourser ses funérailles et son dernier voyage vers Moscou. 🔥19:30 - Projection documentaire « Partisan 22 » (sur les sabotages anti-Poutine en Russie) 🔥20:00 - Concert Crispation 🔥21:00 - Concert The End of Ernie 🔥22:00 - Concert Bavure Toute la soirée : 🖋️ Ecriture de lettres pour des prisonniers anarchistes 🍹 Bar soft & alcool 📖 Coin fanzines 🐦‍⬛ Le samedi 29 mars, nous organisons un concert pour la commémoration de Ptitsa, aka Viktor, aka Daniil. Nous sommes un petit groupe avec un grand rêve : rendre hommage à notre cher ami qui nous a quitté le 6 décembre dernier. Le 28 mars 2025, il aurait eu 25 ans. Le concert est co-organisé par le collectif Fragile qui met beaucoup de soin à organiser de chouettes concerts sur Bxl. Merci à elleux ! Ouverture des portes à 19 heures. Le concert est à prix libre, les benef seront versés pour payer ses funérailles et son dernier voyage vers Moscou. Daniil tu ne seras jamais oublié ! 🔥19:30 - Projection documentaire « Partisan 22 » (sur les sabotages anti-Poutine en Russie) 🔥20:00 - Concert Crispation 🔥21:00 - Concert The End of Ernie 🔥22:00 - Concert Bavure Toute la soirée : 🖋️ Ecriture de lettres pour des prisonniers anarchistes 🍹 Bar soft & alcool 📖 Coin fanzines @ Bras, 14 rue van Hoorde 1030 Schaerbeek Daniil a eu une vie particulièrement dure. Il n’avait que 15 ans quand il vivait dans un orphelinat extrêmement violent. Il aimait le punk et a participé à la scène skin et punk à Moscou. Il a été torturé par les keufs pour son implication dans le milieu anarchiste, ses activités et convictions politiques. Cette situation l’a obligé à quitter son pays natal pour toujours au jeune âge de 18 ans, ce qui fût le début d’une longue odyssée qui l’a amené par l’Ukraine, la Biélorussie, la Pologne et qui a trouvé maintenant sa fin tragique en Belgique où il a eu l’asile politique pendant quelques années. Après l’invasion russe en Ukraine en février 2022, il a organisé des discussions et des activités de solidarité pour soutenir ses amis et camarades anarchistes. Pendant ses dernières années en Europe occidentale, la Russie, son chez lui, sa langue et sa culture, lui manquait beaucoup, ce qui ne l’a pas empêché de maintenir son rire fort et son humour sarcastique, noir mais rigolo gravé dans notre mémoire à jamais. On essaye de réunir une somme pour pouvoir payer la pompe funèbre et envoyer son corps ou ses cendres à son pays natal et sa famille. Il nous reste +-1000€ à rembourser. Vous pouvez envoyer de l’argent au compte suivant : BE22 6511 9672 9847 BIC/SWIFT : KEYTBEBB XXX Nom : Chome-Rolfs Communication : Victor, Daniil ou Птица English 🐦‍⬛On Saturday 29 March, we are organising a concert to commemorate Ptitsa, aka Viktor, aka Daniil. We’re...

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Logement / Squat

WORKSHOP : AUTONOMIE COMMUNAUTAIRE À LONG TERME

INVITATION : WORKSHOP - ÉVÉNEMENT « PROSFYGIKA » : UNE PROPOSITION POUR UNE AUTONOMIE COMMUNAUTAIRE À LONG TERME [eng below] A une époque où le capitalisme gronde et apporte la destruction comme jamais auparavant, nous voulons nous réunir et apprendre des pratiques de chacun pour atteindre l’autonomie anticapitaliste. Nous vous invitons à nous rejoindre dans un atelier d’échange de connaissances sur un exemple vivant de pratiques de vie autonomes par la Communauté de Prosfygika Squattée. Nous sommes le collectif Borderless, un groupe internationaliste actif dans la lutte contre les frontières et pour une vie libre pour tous. En tant que collectif, nous faisons partie de la communauté des squats Prosfygika à Athènes depuis trois ans. Pour cet événement, nous voulons partager avec vous ce que nous avons appris pendant notre séjour à Prosfygika sur l’organisation et la lutte collective pour l’autonomie. Prosfygika est une communauté squattée qui accueille 400 personnes dans le centre d’Athènes. C’est un exemple vivant du type de vie libre différente que l’on peut atteindre en s’organisant soi-même. Au fil des ans, des solutions pratiques ont été trouvées pour répondre aux besoins des personnes de la communauté et par la communauté. Nous organisons la vie en développant différentes structures. Imaginez des structures telles qu’une boulangerie communautaire pour s’organiser autour de la nourriture, une structure pour les enfants, une structure de santé avec une vision holistique de la santé, une structure technique pour la rénovation de la communauté, une structure pour les femmes se concentrant sur la communauté et la camaraderie comme base de la culture révolutionnaire, ... Des structures qui ne viennent pas de l’esprit, mais des besoins directs émanant de la communauté. Au cours de l’événement, nous parlerons de l’histoire de Prosfygika, de la manière dont les différentes structures travaillent à ce que la communauté appelle « l’autodéfense sociale », et nous regarderons un court documentaire de 15 minutes sur la communauté. Nous vous invitons à participer ensuite à une discussion sur l’autonomie communautaire. In a time where capitalism is roaring and bringing destruction like never before, we want to get together and learn from each others practices of reaching anti-capitalistic autonomy. We invite you to join us in a knowledge – exchanging workshop on a living example of autonomous life practices by Community of Squatted Prosfygika We are Borderless Collective, an internationalist group active in the struggle against borders and for a free life for all. As a collective we have been part of the community of squatted Prosfygika in Athens for three years. For this event we want to share with you what we learned during our time in Prosfygika about organizing and struggling in a collective way towards autonomy. Prosfygika is a squatted community that hosts 400 people located in the center of Athens. It is a living example...

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Racismes / Colonialismes

[RADIO] Manifestation contre la violence policière à BXL

Reportage sonore A l’émission Tranche d’Anar de ce mercredisoir 19 mars 2025 sur Radio Air Libre et 87.7 FM à Bruxelles, nous diffusons les prises de paroles de la manif contre les violences et répressions policières qui a eu lieu le samedi 15 mars 2025 à Bruxelles et on terminera en lisant le tract pour Ramy en Italie et l’agenda militante de stuut.info ! Vous allez entendre des prises de paroles suivantes : Justice pour Sourour, Sabrina et Ouassim et discours des madres et le front des mères à la place du Luxembourg, Justice pour Imad, Domenico et discours de la ligue des droits humaines à la place Poellaert. Justice pour Medhi et Ibrahima devant la gare centrale et discours du collectif gettingthevoiceout concernant les décès dans les centres fermés et du collectif Samidoun pour les décès au Gaza à la place de Congrès à Bruxelles. Notez déjà dans votre agenda ! “justice pour Imad et pour toutes” rendez vous ce dimanche 23 mars 17h à Seneffe au clos des Lilas. Audience pour justice pour sabrina et Ouassim aura lieu le mercredi 26 mars au cours de cassation avec petit rassemblement, info suivra Le dimanche 30 mars à 14h30 manifestation Justice pour Medhi à la place Medhi Bouda (nouveau marché aux graines) à Bruxelles. Dernière audience au tribunal palais de justice lundi 1 avril à 16h30. Soutien financier pour les procès demandé ! soutien financier pour les procès demandé ! voici les différentes pages Facebook, Instagram Justice pour... et sur osvp Ecoutez sur radioairlibre.net ou 87.7 FM à Bruxelles ou ici :

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Racismes / Colonialismes

Lettre de Daniela Klette à la Conférence Rosa Luxemburg

Chers participants à la Conférence Rosa Luxemburg – Chers camarades, Je vous salue aujourd’hui depuis la prison de Vechta. Il y a près d’un an, après des décennies de clandestinité, j’ai été arrêtée. Devant moi se trouvent plusieurs années de procès, où je suis accusée d’avoir participé à des expropriations armées. Par ailleurs, la justice poursuit un autre procès contre moi, où je serai accusée d’avoir participé à des actions de guérilla urbaine contre le capitalisme et l’impérialisme. J’avais 17 ans lorsque la lutte de libération vietnamienne a vaincu l’impérialisme mené par les États-Unis. Cette incroyable victoire a été obtenue grâce à la solidarité mondiale – malgré le napalm, malgré l’immense machine militaire qui s’est dressée contre le mouvement de libération et malgré les massacres de la population vietnamienne commis par l’armée américaine avec l’aide et la complicité de l’Occident, en particulier de l’Allemagne. J’avais 16 ans lorsque j’ai appris le meurtre d’un homme en détention, en grève de la faim contre la torture de l’isolement. Il s’agissait d’Holger Meins, qui s’était élevé contre le système et avait été tué en prison, victime d’une malnutrition délibérée et du refus de soins médicaux lors d’une alimentation forcée ordonnée par l’État. C’était une époque de tentatives de libération et de luttes anticoloniales dans de nombreux pays : par exemple, les Black Panthers contre l’oppression raciste et pour la révolution aux États-Unis, la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, ou le FSLN au Nicaragua contre la dictature. J’ai commencé à comprendre ce que l’humanité pouvait attendre du capitalisme et de l’impérialisme. Oui, je me considérais comme faisant partie des mouvements mondiaux luttant pour la libération de l’exploitation et de l’oppression, contre le capitalisme et le patriarcat, et contre la guerre et le militarisme. Le système judiciaire examine actuellement ma culpabilité au sens juridique du terme. Pour moi, il ne s’agit pas de culpabilité, mais de ce qui a mobilisé et continue de mobiliser des millions de personnes : comment surmonter les conditions mondiales qui engendrent la guerre, les déplacements, l’exploitation, l’oppression patriarcale et raciste, la pauvreté et la destruction écologique totale ? Les puissants se préparent à la grande guerre pour préserver leur pouvoir. La société est marquée par une pauvreté croissante, la militarisation et une dérive vers la droite. Le capitalisme court à la catastrophe écologique. L’état du monde actuel montre sans équivoque que les questions sur la manière de surmonter ces conditions étaient justifiées et demeurent nécessaires. Ces questions nous concernent tous, et nous ne pouvons y répondre que collectivement et par des mouvements de grande ampleur. J’aimerais être avec vous pour travailler ensemble sur ces questions. Mais la répression et la détermination de l’État à condamner l’histoire de l’opposition fondamentale empêchent une telle chose. (...)

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Écologie

REPENSER L’APOCALYPSE : UN MANIFESTE ANTI-FUTURISTE AUTOCHTONE

Article publié le 19 mars 2020, mais à nouveau d’actualité. Ce texte, de notre très regretté camarade Klee Benally, a été publié en mars 2020, pendant la pandémie de COVID. Étant donné que depuis le 5 mars, nos dirigeants européens ont décidé de nous refaire le coup de la guerre nucléaire, pour sauver le capitalisme, je pense que ce texte est de nouveau d’actualité. Bien qu’il ait été écrit du point de vue des Autochtones colonisés d’Amérique, il concerne tous ceux qui ne peuvent qu’être victimes de la folie de nos dirigeants – pauvres, SDF, smicards, sans-papiers, chômeurs… Sans oublier que la France a aussi ses colonisés, en Guyane, en Polynésie, à Mayotte… Les prolos européens n’ont pas plus de raison de se reconnaitre dans le délire des gens au pouvoir, ni de subir les catastrophes causées par leur politique suicidaire. Comme l’écrivait déjà Guy Debord en 1971 (!) nous avons manifestement atteint le « …moment historique longtemps attendu, et souvent prévu sous des figures partielles inadéquates : l’impossibilité de la continuation du fonctionnement du capitalisme ». Bien sûr, ça n’a fait qu’empirer. Ils sont prêts à organiser la fin du monde plutôt que de renoncer à leurs profits sans fin. Pas sûr que Macron et l’Union Européenne soient capables de déclencher la Troisième Guerre Mondiale, mais ils sautent sur l’occasion d’enrichir les producteurs d’armes et d’énergie aux dépens des pauvres et des gens ordinaires. Aux U.S.A., Trump choisit de laisser tomber l’OTAN et l’Europe, et de balayer toutes les lois de protection de l’environnement – déjà insuffisantes – pour se lancer dans la course à l’énergie. Les U.S.A. vont donc tout faire exploser, pour exploiter des mines de lithium, d’uranium, etc., mais aussi forer pour du pétrole, du gaz de schistes, du charbon… C’est la raison pour laquelle Zuckerberg, Besos et autres se sont tous ralliés à Trump, leurs projets d’Intelligence Artificielle et autres vont consommer une quantité inimaginable d’électricité. Mais tout comme les Autochtones n’ont rien à voir avec la folie colonialiste/capitaliste, les gens ordinaires d’Europe ou de leurs colonies n’ont rien à y gagner non plus. La révolte, et la solidarité mondiale sont URGENTES. « Détruire ce qui nous détruit ». Christine Prat 5 mars 2025 Par Klee Benally Indigenous Action 19 mars 2020 Traduction Christine Prat REPENSER L’APOCALYPSE : UN MANIFESTE ANTI-FUTURISTE AUTOCHTONE « La fin est proche. Ou est-elle déjà venue et repartie auparavant ? » – Un ancêtre Pourquoi pouvons-nous imaginer la fin du monde, mais pas la fin du colonialisme ? Nous vivons le futur d’un passé qui n’est pas le nôtre. C’est une histoire de fantaisies utopiques et d’idéalisation apocalyptique. C’est un ordre social global pathogène de futurs imaginés, construits sur le génocide, l’esclavage, l’écocide et la ruine totale. Quelles conclusions peuvent-elles être réalisées dans un monde construit d’ossements et de métaphores vides ? Un monde de fins (...)

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