Delhaize2023
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Magasins delhaize clashés : action suite au blocage de Zellik
En parallèle au blocage de Zellik de vendredi, d’autres actions ont été menées contre Delhaize dans la nuit du 14 au 15 avril. Les enseignes de plusieurs magasins intégrés ont été recouvertes de peinture. Le collectif responsable de l’action entend ainsi dénoncer le caractère sale de la gestion capitaliste de sociétés comme Delhaize. Cette fois-ci, ce sont les magasins intégrés bruxellois de Boendael, Flagey, Hermann-Debroux et De Fré qui ont été ciblés. Cette action s’inscrit en soutien à la lutte syndicale qui oppose depuis plus d’un mois les travailleuses et les travailleurs à la direction de la multinationale Ahold-Delhaize et ses actionnaires. Le collectif souhaite affirmer sa solidarité aux grévistes, face aux agissements d’un système économique violent basé uniquement sur la recherche de profits pour une poignée, via l’exploitation du plus grand nombre. Les employé.es de Delhaize ne sont pas seul.es. Le collectif tient à souligner le rôle de l’État dans la situation actuelle. D’une part, l’appareil judiciaire porte atteinte au droit de grève via les jugements et les huissiers qui harcèlent les travailleurs et travailleuses sur les piquets de grève. D’autre part, d’importants effectifs policiers sont mis à disposition à la direction de Delhaize pour escorter des camions de ravitaillement de l’entreprise lors des blocages des points de stockage. Enfin, le gouvernement - composé de la plus grande famille politique de gauche - se montre totalement inefficace face à l’évolution prédatrice du marché du travail en proposant seulement une médiation ou des propositions de loi symboliques. La solution ne viendra pas de là. Le collectif entend ne pas s’arrêter là et continuera ses actions à l’encontre de Delhaize et ses complices. Il invite également tout un chacun.e à se mettre aux côtés des travailleurs et travailleuses dans cette lutte contre les logiques de profit.

Grève des travailleur·euses de Delhaize – Blocage du dépôt de Zellik
🔴 Ce mercredi 5 Avril en soirée, plusieurs centaines de personnes ont bloqué le site de Zellik en réponse à la volonté de Delhaize de passer en franchise ses magasins belges. L’objectif de cette action était de bloquer les entrées et sorties des camions qui devaient normalement livrer les magasins du groupe, en prévision du week-end de Pâques. Ce conflit social remonte au 7 mars et à la volonté de la direction du groupe de franchiser les 128 magasins intégrés restants et de supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a déclenché un large mouvement de grève et d’action par les travailleur.euses de Delhaize, qui continue encore aujourd’hui. Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de Delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, Delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pour Delhaize, la franchisation est soit-disant la seule voie vers un avenir durable pour Delhaize, les magasins franchisés étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : * une réduction du personnel * une diminution des salaires * une flexibilisation accrue de l’emploi * et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèques repas, remboursement des frais de déplacement, primes). De plus, les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme Delhaize le montre aujourd’hui. Grève des travailleur·euses de Delhaize - Blocage du dépôt de Zellik Lecture https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

Sabotage de 4 camions de Delhaize
Lors de la nuit du 5 au 6 mars, quatre camions travaillant pour Delhaize ont été sabotés, empêchant leur utilisation et portant un nouveau coup financier au portefeuille de Delhaize. Le 5 mars, un nouveau blocage a eu lieu au dépôt de Delhaize, situé à Zellik (nord de Bruxelles), avec 300 personnes. La direction, qui aurait été au courant par une fuite, aurait eu le temps de dévier une petite partie de son chargement. Puis la police est venue au secours de tous les autres camions bloqués à Zellik. Le blocage s’est maintenu, mais 8 camions Delhaize ont réussi à sortir escortés par plusieurs combis de flics. En réaction, face à cette collaboration toute puissante Etat-patronnat, une action de neutralisation a défoncé les pneus de 4 camions de Delhaize. La police grouillait pourtant de partout, en voulant bien protéger les portefeuilles des actionnaires de Delhaize. Plus le temps passe, plus la police, au côté des huissiers, réprime le mouvement de résistance des travailleurs et travailleuses de Delhaize. Comme ça a été le cas, ce samedi 8 mars lors des piquets de grève. Le mouvement continue malgré tout. Grève, blocages et sabotages ! Les patrons abdiqueront !

Encore des huissiers contre les grévistes de Delhaize
La direction de Delhaize a envoyé des huissiers vers 19 magasins fermés, samedi matin, afin de faire lever les blocages des grévistes. 61 des 128 sites encore en gestion propre sont restés fermés, samedi matin, 8 Avril. Les actions se déroulent surtout en Wallonie et à Bruxelles. La direction de la chaîne de distribution a donc envoyé des huissiers vers 19 magasins, dont la plupart ont rouvert depuis. Il reste encore 46 magasins fermés. Le 7 mars, la direction de Delhaize a annoncé son intention de franchiser 128 enseignes en Belgique. Ce qui représente quelque 9.000 emplois. Un mois après l’annonce de la direction, les actions et blocages se poursuivent, les travailleurs restant opposés au modèle de franchise et craignant des pertes d’emploi, des réductions de salaire, la diminution des acquis sociaux et l’absence de représentation syndicale au sein des futures structures.

Belgique : Les huissiers interviennent contre un blocage de Delhaize
Les travailleurs de Delhaize ont lancé ce mercredi soir, 5 mars, une nouvelle action visant à bloquer les entrées et sorties des camions du dépôt de Zellik qui doivent normalement livrer cette nuit et demain matin les magasins du groupe, en prévision du week-end de Pâques. Il y aurait 300 personnes sur place, regroupées en deux piquets. Les travailleurs espéraient initialement tenir toute la nuit, mais la direction de Delhaize a rapidement envoyé des huissiers envoyés pour mettre fin au blocage, en relevant les présences, astreintes à la clé. A 22 heures, le personnel était toujours présent en nombre. Le dernier blocage remonte aux 24 et 25 mars. Il avait rassemblé une centaine de personnes. Après l’intervention d’un huissier, les grévistes avaient décidé de stopper leur action. La direction de Delhaize a annoncé début mars son intention de faire passer sous franchise ses 128 magasins encore en gestion propre.

Solidarité avec les grévistes de chez Delhaize !
Le 7 mars 2023, la direction de Delhaize a annoncé la franchisation de tous ses magasins. Depuis, le personnel a entamé un mouvement de résistance : grève, blocages, rassemblements, pression lors de négociations. Lutte tenace Si certaines équipes de magasins ont repris le travail dans l’inquiétude, le personnel de nombreux magasins est quant à lui en grève depuis 3 semaines, restant déterminé malgré la baisse de revenu que cela implique pour elles et eux. Aujourd’hui, 67 magasins sont toujours fermés comme marque de résistance. Le mouvement de grève a commencé avec des organisations et initiatives collectives spontanées Il a été par la suite rapidement soutenu par les syndicats. Ce mouvement de grève est porté tant par les magasiniers, que les caissier.e.s et les préparateurs.rices dans les dépôts. La plupart des actions est maintenant soutenue en front commun par les syndicats. De nombreux impacts La franchisation des magasins Delhaize aura de nombreux impacts : précarisation des conditions de travail du personnel, utilisation grandissante des statuts étudiants et intérimaires, disparition des organisations syndicales dans les magasins, augmentation des prix des produits. Cette franchisation est observée par de nombreuses autres enseignes. Si celle-ci passe, d’autres enseignes feront de même, et nous auront donc affaire à ces impacts de manière généralisée. C’est pour cette raison que ce mouvement est soutenu par les travailleurs.ses et des délégations syndicales d’autres grandes chaines, et d’autres secteurs. Besoin de soutien Cela fait donc 3 semaines que les travailleurs.ses tiennent des piquets de grève, font des blocages, se retrouvent continuellement pour trouver des nouvelles idées de résistances, de pressions. Ils et elles ne sont pas décidées à bouger malgré la fatigue, la baisse de revenu financier, le mépris de la direction et des actionnaires, contrant la météo de merde et la pression policière. Si la tenacité du mouvement est assez impressionnante, il n’est pas difficile d’imaginer que la fatigue pourra arriver si le soutien ne prend pas plus de place que le mépris de cette classe dirigeante qui ne sent évidement pas le besoin de bouger, bien assise sur son pouvoir. Les médias mainstream reprennent de plus en plus des discours de droite défendant que « la franchise n’est pas un mauvais modèle en soi », que « les syndicats abusent, à les entendre, delhaize ne préserverait aucun emploi ». Ce vendredi dernier, cent personnes ont bloqué l’énorme dépôt Delhaize de Zellik durant 6 heures. Cela a eu un impact sur les livraisons des magasins durant tout le week-end, et donc un gros impact sur le portefeuille de Delhaize. Aujourd’hui, 67 magasins sont encore fermés et font l’objet de piquets de grève. Deux seulement sont ouverts en Wallonie, aucun à Bruxelles. Demain, mardi 28 mars, a lieu le 3e Conseil d’Entreprise extraordinaire (CE). Le mouvement appelle à se rassembler à 9h00 au siège...

Grève Delhaize : la direction divise pour mieux régner
Après le rachat de Mestdagh (Carrefour) par Intermarché et le passage de 51 magasins en franchise*, c’était au tour de Delhaize, le 7 mars 2023, d’annoncer céder 128 grands supermarchés à des franchisé·es. S’en est suivi une forte mobilisation de la part des employé·es suivi par les syndicats avec des grèves spontanées, des fermetures de magasins et des blocages d’entrepôts afin de lutter contre cette décision aux conséquences sociales désastreuses. Catherine Roisin, secrétaire générale adjointe au SETCa* Charleroi déclarait à propos des franchises lors des mesures prises par Mestdagh « Ça représente 20 à 25% de pouvoir d’achat en moins [pour les travailleur·ses]. Le temps de travail n’est pas le même. On est à 35 heures aujourd’hui. Ce sera 36h30 voir 38h demain et il n’y a pas de statut de délégation syndicale prévu chez les indépendants. Et donc comment vérifier que socialement tout va bien se passer ? » [1]. Ces mesures s’inscrivent dans un contexte où le privé et le public ont de plus en plus recours à la sous-traitance (sociétés de transport (de biens ou de personnes), entreprises de nettoyage, employé·es indépendant·es, …) afin de diminuer les possibilités d’actions syndicales, de rentrer dans des commissions paritaires* moins exigeantes, d’augmenter la flexibilité des employé·es, de diminuer leurs revenus, et, en fin de compte, d’arriver un jour peut-être à un modèle économique avec un salaire à la tâche et non plus à la qualification du poste. Concernant Delhaize, tout commence en 2016, lors du rachat de Delhaize Belgique par le groupe hollandais Ahold (connu pour sa chaîne « Albert Heijn »). Présenté comme une fusion entre parties égales, le rachat a en réalité mené à la généralisation du modèle managérial hollandais [2]. Ce modèle repose sur une plus grande flexibilité des travailleur·ses, plus d’employé·es indépendant·es et d’étudiant·es ainsi que de très grosses centrales d’achats et de dépôts [3] . Le passage en franchise menace également les sous-traitants habituels de la livraison Delhaize [4] et touchera les consommateur·trices avec une augmentation des prix. Cependant, comme souligné plus haut, les employé·es du secteur ne sont pas prêt·es à se laisser faire. Les blocages de magasins et de dépôts vont bon train. Les magasins encore ouverts peinent à alimenter leurs rayons en produits et la chaîne encaisse de fortes pertes malgré sa tentative de contourner la grève en faisant de la livraison à domicile. Pour savoir où rejoindre les blocages, il existe un groupe de soutien organisé sur Facebook « Je soutiens le personnel de chez Delhaize ». Ce mardi, un deuxième conseil d’entreprise avait lieu. Il n’a duré qu’une heure, tant la direction a campé sur ses positions [5]. Les représentant·es syndicaux·ales ont à nouveau demandé que le plan de franchise soit abandonné. Une véritable pression a été mise sur les représentant·es du personnel qui ont été accueilli·es par la police avant d’être fouillé·es et escorté·es...

Grèves chez Delhaize - Mais que se passe t-il ?
Delhaize a aussi annoncé supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a entraîné un large mouvement de grèves spontanées et soutenu ensuite par les syndicats dans quasi l’ensemble de ces magasins. La franchise, qu’est ce que c’est ? Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pourquoi cette décision ? Pour Delhaize, la franchisation est la seule voie vers un avenir durable pour delhaize, les magasins franchises étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : une réduction du personnel une diminution des salaires une flexibisation accrue de l’emploi et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèque-repas, remboursement frais de déplacement, primes). Des emplois dégradés De plus les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme delhaize le montre aujourd’hui. Décentralisation des négociations Enfin, la franchisation affaiblit le mouvement des travailleur.euses, en opposant, lors des luttes et des négociations, non pas plusieurs des milliers de travailleur.euses à une direction, mais quelques travailleur.euses, parfois moins de 10, avec peu d’implantation syndicale, à plein de patrons distincts. L’externalisation La décision de la direction de Delhaize de franchiser ses magasins s’inscrit dans mouvement général de sous-traitance et d’externalisation. On retrouve notamment ce phénomène dans nos universités, où les services de nettoyage ou de restauration sont externalisés. Or, les politiques de sous traitance impliquent impliquent nécessairement de plus mauvaises conditions de travail et des salaires plus bas. C’est donc une lutte générale contre l’externalisation et la sous-traitance qui doit être menée La lutte des travailleurs...
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