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[ON NE PAIERA PAS LEUR CRISE !]

[ON NE PAIERA PAS LEUR CRISE !]

La réunion du Kern de ce matin et nos actions d’occupation ⚡️ des sièges de partis au gouvernement ont confirmé toutes les deux qu’aucun d’entre eux n’est prêt à remettre en cause le fonctionnement des marchés.

Bruxelles | sur https://stuut.info

Si les prix ont enfin baissé sur les marchés, ce n’est pas grâce aux gouvernements qui auraient forcé les compagnies d’énergie à baisser leurs prix délirants, c’est parce que le marché s’est réadapté à la baisse - comme il se réadaptera à la hausse 📈 dans d’autres circonstances plus tard.

Les règles du jeu n’ont pas changé. Engie a fait plus de bénéfices l’année dernière 💰 que pendant les quatre années précédentes...

En attendant des petits commerces ont dû fermer et des familles se sont appauvries : certaines ont du quitter leur logement, d’autres se sont endettées et énormément d’entre elles ont dû arrêter des dépenses vitales comme les soins de santé ou une partie de leur alimentation. En attendant, les finances publiques ont été vidées pour assumer le coût de leur « crise ».

Lors des assemblées d’occupation d’aujourd’hui, le message était très clair : on ne veut plus de vos miettes, et on ne veut pas de vos mesures d’austérité qui suivront, on veut reprendre l’argent des compagnies d’énergie, on veut les socialiser, et on veut l’abrogation de la loi de 1996 qui bloque les salaires.

⚠️ « Ceux qui ont un profil »BIM« bénéficieront encore du tarif social à 75% au deuxième trimestre de 2023 (avril-mai-juin). Au troisième trimestre (juillet, août, septembre), ils profiteront encore à 25% du tarif social. A partir d’octobre 2023, le tarif social disparaîtra pour les profils »BIM«  » (décision du kern d’aujourd’hui).

On exige au contraire que l’élargissement du tarif social aux ménages à faibles revenus soit permanent et automatique. De la même manière que nous exigeons que les consommations vitales soient gratuites.

Le constat était clair avant l’action et l’est encore plus après : ils nous entendent (lorsqu’ils y sont obligés) mais ne nous écoutent pas.

Nous devons nous organiser 🤝🏼 pour leur mettre plus de pression et ne plus leur laisser le choix.

https://www.dont-pay.be

#dontpaybelgique, #onnepaierapas, #powertothepeople

Voir en ligne : Don’t Pay Belgique

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Don’t Pay Belgium : où en est-on ?

Le 17 octobre 2022, la campagne « Don’t Pay Belgium » se lançait officiellement en Belgique en organisant une action symbolique devant le siège de Engie à Gare du Nord (voir notre vidéo à ce sujet). La campagne Don’t Pay Belgium, qui s’inspire de celle au Royaume-Uni qui regroupe plusieurs dizaines de milliers de personnes, se donne pour ambition de sortir des routines de contestations pour explorer la voie du boycott des factures énergétiques. Depuis lors, la campagne s’était montrée plutôt discrète sur Bruxelles. Il en est tout autre en Flandre et en Wallonie où le groupe local de Liège a par exemple déjà pu tenir deux assemblées ; une dynamique locale semble s’y construire. Ce temps a été mis à profit par la campagne pour produire du matériel d’information sur les procédures de coupure de compteur ou encore sur le moyen d’obtenir le statut de client protégé (nous vous invitons à découvrir ces brochures(2)). Le samedi 26 novembre, c’était au tour de Bruxelles d’accueillir sa première assemblée de ville. Celle-ci a réuni plus de 60 personnes pour la plupart déjà militant.es mais venant d’une myriade de collectifs, associations, syndicats différents. Après une première partie faisant un point général sur l’état de la campagne, l’assemblée s’est divisée en plusieurs groupes de travail pour avancer dans le concret. Il en est ressorti que, si la campagne voulait être un succès, il fallait qu’elle tente de s’implanter, non pas à l’échelle de la ville mais bien quartier par quartier. L’ambition étant de construire un maillage de solidarité fort. Les militant.es proposaient pour ce faire d’utiliser la campagne pour renforcer les initiatives locales de solidarité qui existent déjà pour faire face à la crise énergétique. Le but étant que toute personne qui fait le choix (contrainte par manque d’argent ou volontairement dans une démarche politique) de ne plus payer ses factures ne se retrouve plus seule face à son fournisseur ou les huissiers. Une telle perspective est-elle réaliste ? Cela est à mettre en perspective avec le sondage de l’institut Kansar qui relevait que un belge sur trois se déclarait prêt à ne pas payer ses factures3. Le potentiel d’une telle campagne semble donc indubitable. Par ailleurs, cette possibilité d’une désobéissance de masse semble particulièrement sortir des pires cauchemars des classes dominantes. Elles savent très bien que malgré les moyens les plus sophistiqués de répression à leur disposition elles ne parviendraient pas à arrêter un tel mouvement. Il est clair qu’il s’agit d’une proposition pleine de promesse. Cependant, il faudra que les personnes et les militant·e·s parviennent à dépasser leurs divisions habituelles qui ont l’habitude de torpiller ce type de campagne. Au vu de la tâche qui semble immense pour populariser une telle proposition à l’échelle d’un pays, la campagne devra compter sur toutes les forces disponibles. Retrouvez en sources le site de la campagne Don’t Pay Belgium. Sources :...

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LA POLICE ET ENGIE - Don’t Pay Belgique

À propos du dispositif et des méthodes utilisées par la police 👮‍♂️🚓 (lundi 17/10) pour dissuader et intimider des personnes qui participaient à .... une conférence de presse dans la rue. 💩 5 combis « mini-bus » anti-émeutes (ceux de 10 places) et plusieurs voitures, soit autant de policiers mobilisés que de personnes présentes. Y compris bien sûr une rangée de policiers, en plus des vigiles privés, devant l’entrée de cette compagnie d’énergie qui prétend « concilier impact positif sur les personnes et sur la planète ». 💩 Fichage des personnes présentes avec photographies pour les renseignements généraux. 💩 Contrôles d’identité aux abords de la conférence de presse. La police a elle-même reconnu qu’il s’agissait de contrôles arbitraires. 💩 Différentes personnes se sont gentiment vues escortées lorsqu’elles ont rejoint leurs véhicules, afin de pouvoir prendre leurs plaques d’immatriculation en photo. Pour les renseignements généraux mais aussi pour une éventuelle sanction administrative communale ? Rappelons que les communes qui exigent obligatoirement des demandes d’autorisation préalables pour exercer les droits constitutionnels à se rassembler, à manifester et à s’exprimer sont dans l’illégalité la plus banale (non respect de la hiérarchie des normes, règne de l’arbitraire, etc.). 💩 Après la dispersion, un groupe de +- 7 personnes a été suivi dans les rues par un de ces mini-bus, tout bonnement harcelé quoi, avant et après un contrôle contre le véhicule avec intimidations (contrôles d’identité, visages pris en photo, fouilles, blagues de mauvais goût, etc.). 💩 Les dernières personnes présentes, qui sont allées boire un verre après le rassemblement, ont elles aussi été suivi•es par un des mini-bus. Celui-ci s’est garé et est resté devant le bar 🙄 (riez pas). Blagues à part, au vu du rôle historique de la police (elle a été créée suite aux milices bourgeoises pour protéger les propriétés des possédants), il n’y a pas à s’étonner de ces pratiques. Mais elles illustrent bien à quels points les autorités sont crispées sur ce sujet et qu’elles sentent que celui-ci peut faire bouger les choses. #DontPay #dontpaybelgique #onnepaierapas #wijbetalenniet #NoJusticeNoPeace

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La planète brûle. Littéralement. Depuis quelques années, les saisons des catastrophes ne touchent plus seulement des populations pauvres de « pays du Sud » qu’il était facile d’ignorer ou de reléguer dans un coin de l’esprit réservé aux choses éloignées et face auxquelles on pense ne rien pouvoir faire. Aux sécheresses en Inde et au Burkina Faso fait écho celle qui touche l’Europe ; aux inondations au Pakistan ou au Mozambique font écho celles en Belgique, en Allemagne ou dans le Gard ; les ouragans ne dévastent plus seulement les îles parmi les plus pauvres du monde, mais aussi la côte Est des États-Unis (sans parler des conséquences de Katrina sur la moins prospère Nouvelle-Orléans) ; les incendies ravagent l’Australie, la Californie, la Grèce, le Portugal, l’État espagnol et maintenant la France ; les calottes glaciaires fondent plus rapidement que prévu, forçant les scientifiques à revoir constamment leurs pronostics. Les conditions de vie de millions de personnes sont menacées. À terme, ce sont les conditions d’existence de la vie humaine sur cette planète qui sont mises en péril. La planète, aussi méconnaissable soit-elle, nous survivra. Les raisons à cela sont connues. La crise écologique qui se manifeste dans le changement climatique, la perte de biodiversité ou encore l’acidification des océans trouve son origine dans le mépris total des écosystèmes, dans la domination sur la nature du capitalisme mondial afin d’intégrer au cycle d’accumulation du capital les domaines échappant jusque-là à sa logique. Bien sûr, ceux et celles prédisposé·es à maintenir le statu quo profondément inégal qui caractérise nos sociétés ne reconnaîtront pas ces raisons. Il est plus difficile cependant de contester le consensus scientifique sur le réchauffement mondial, principal marqueur de la crise écologique. Ce consensus est accablant pour l’économie fossile : si la planète est en flammes aujourd’hui, c’est parce que la société capitaliste brûle, depuis plus de 200 ans, des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) pour son fonctionnement, conduisant à une concentration accrue de CO2 dans l’atmosphère, au point de perturber le climat à un rythme effréné. Les énergies fossiles sont partout autour de nous, de l’agriculture intensive à la production industrielle en passant par les principaux modes de transport. Pourtant, leurs effets délétères pour le climat sont connus depuis plus de 30 ans, et la production d’énergie renouvelable coûte aujourd’hui moins cher que celle d’énergie fossile. Les entreprises qui extraient et vendent des combustibles fossiles sont criminelles Si l’économie fossile est maintenue, c’est parce qu’une fraction de la classe capitaliste mondiale dont le secteur d’activités est la localisation, l’extraction et la vente de combustibles fossiles, utilise tout son immense pouvoir pour que le business-as-usual perdure. Cette fraction de la classe capitaliste qui se consacre à l’accumulation primitive de capital...

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Économie / Anticapitalisme

Don’t look up : comment les géants de l’énergie nous ont plongés dans la crise du gaz

La relation incestueuse entre l’industrie gazière et les décideurs politiques nous a mené à la catastrophe actuelle avec des factures annuelles qui pourraient atteindre 7000 € d’ici l’hiver prochain. Par Mathieu Strale - 22 août 2022 La crise énergétique dure depuis plusieurs mois en Europe. D’abord, ce sont les prix qui ont explosé. Maintenant on parle d’un risque de pénurie de gaz naturel d’ici l’hiver prochain. Le coupable tout désigné est la Russie, qui utiliserait ses exportations de gaz comme un moyen de chantage dans le cadre de la guerre en Ukraine. C’est oublier la vraie raison. La libéralisation du marché énergétique européen a mis une poignée de géants privés au pouvoir et cette confiance aveugle dans le marché nous a menés à la catastrophe actuelle. Le gaz naturel a trois usages principaux : se chauffer, produire de l’électricité et être transformé dans l’industrie. De ce fait, la consommation de gaz est plus forte en hiver, lorsque les besoins de chauffage et d’électricité sont plus élevés. Pour s’y adapter, les pays européens disposent de capacités de stockage qu’ils remplissent en été. Notre approvisionnement dépend surtout de sources extérieures, puisque la production gazière européenne ne couvre que 10% de nos besoins. L’essentiel de ces apports est acheminé par des gazoducs nous reliant aux pays producteurs. C’est le moyen le moins cher puisqu’il ne demande aucune transformation du gaz. Celui-ci vient de Russie, 40 % de nos approvisionnements, de Norvège, 20 à 25 %, et de Libye, d’Algérie ou d’Azerbaïdjan, environ 10 % ensemble. L’autre source d’approvisionnement est le gaz naturel liquéfié (GNL). C’est une technique plus chère, car il faut des usines pour compresser et décompresser le gaz et des bateaux particuliers, sortes de grands thermos. Mais elle présente l’avantage de pouvoir ensuite transporter ce gaz liquéfié dans le monde entier. Ce GNL couvre 10 à 20 % de la consommation européenne, avec du gaz provenant du Qatar, des États-Unis ou du Nigeria. Corporate Europe Observatory estime que les géants de l’énergie ont embauché plus de 1000 lobbyistes et dépensé plusieurs centaines de millions d’euros. La guerre en Ukraine et la montée en tension avec la Russie menacent donc notre première source d’approvisionnement. À court terme, il est compliqué de trouver des alternatives. Nos autres fournisseurs par gazoduc utilisent déjà leurs capacités à plein régime. L’importation de gaz naturel liquéfié est aussi limitée, d’une part par la capacité des terminaux européens, notamment à Zeebrugge en Belgique, qui sont souvent déjà saturés, d’autre part par la flotte de navires spécialisés, qui est mobilisée à plein régime. Dès lors, la plupart des spécialistes estiment que si les exportations russes s’interrompent, l’Union européenne se dirige vers une pénurie de gaz, peut-être dès l’hiver prochain, sans doute aussi durant les suivants, car investir dans de nouveaux gazoducs ou terminaux et navires demande...

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24 juillet - 18h00 - boom café

[Zine] CrashTest#7 « Drogues »

Crash-Test est un Zine noir et blanc participatif à tendance anarco-punk, ouvert sur le monde. Le titre, le contenu, l’équipage... tout peut encore changer, c’est le principe du test , et tout peut s’arrêter, c’est le principe du crash. CRASH-TEST #7 44 pages A5 en Noir et Blanc ça sort ce jeudi ! Venez le chopper au Boom café et profiter de la perma de la bibli anar !!! Où trouver Crash-Test ? PIY (Print It Yourself) Les liens vers le PDF sont ou seront bientôt disponibles ICI si vous souhaitez gérer des impressions, des distributions ou des ventes. PARTICIPER ? Août : Crash-Test#8 : pas de thème, l’occasion de raconter ton été. DEADLINE de la recolte du contenu le le 17 aout ? ou le 24 ? Septembre : Crash-Test#9 : pas encore de thème (Science-fiction ou Déchet ou Organe) mais tu peux nous aider à choisir. Et tout ce qui est envoyé en retard sera publié en retard sans pénalités. C’est cool d’envoyer des trucs le plus tôt possible, comme ça d’autre personnes pourront peut être ajouter des images ou peaufiner les mises en pages toussa. mag-a-zinne@proton.me Toujours à faire, encore à faire : Commander des zines Print It Yourself (cf plus haut) Distribuer, faire la promo du trucs, trouvez de nouvelles personnes qui pourraient aimer prendre de la place dans ces pages. Envoyez vos conseils, critiques, retours pour orienter les crash dans un meilleur axe ou vers un autre mur. Envoyez vos propositions ou contributions ou thune pour la suite. Dite nous si vous souhaitez vous occuper d’une page en particulier ou d’une rubrique en particulier. Vous pouvez rejoindre le Comité Ré(d)actionnaire pour aider à la recherche de contenus, à la compilation et à la finalisation (mise en page, impressions etc). mag-a-zinne@proton.me Le formulaire de participation est aussi toujours utilisable si vous souhaitez rejoindre l’équipage (c’est une mailing-list) sans encore trop savoir quoi y apporter (les stages d’observation sont acceptés) :https://stuut.info/IMG/pdf/formulaire_candidaturev4-2.pdf

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[Brochure] Au carrefour de la logistique

AU CARREFOUR DE LA LOGISTIQUE. LA GÉOGRAPHIE DU TRANSPORT INDUSTRIEL Un, deux, puis dix, puis cinquante. En réponse à l’offensive génocidaire de l’armée israélienne contre la population palestinienne entassée dans ce qui est peut-être la plus grande prison à ciel ouvert au monde, des navires commerciaux et militaires essuient des tirs de missiles, de drones et d’attaques de hors-bords lancées depuis les côtés yéménites par les milices islamiques des Houthis. Saignée par une guerre civile depuis 2014, notamment grâce aux apports consistants des entreprises d’armement occidentales à l’armée saoudienne et ses alliés, le Yémen est considéré comme un des pays les plus pauvres au monde. La guerre civile, les conséquences écologiques de son exposition au réchauffement climatique et son effondrement économique et social sont à l’origine de centaines de milliers de mort, des millions de gens sont menacés de famine et de pénuries d’eau. Pourtant, c’est de là qu’est partie un offensif complètement inattendu qui a réussi à gripper le commerce mondial. Les attaques contre les navires commerciaux passant par la Mer Rouge, goulot d’étranglement notoire du transport maritime et intensément surveillée et quadrillée par les forces militaires occidentales, aurait affecté près de 90% du commerce mondial. Les armateurs ont modifié les trajectoires de leur porte-conteneurs et navires pétrolières, augmentant de façon phénoménale les coûts de transport. Les industriels européens et américains ont connu des ruptures dans leurs chaînes d’approvisionnement. Les prix du pétrole, du gaz, des matières premières et des marchandises transportées par conteneur se sont envolées avec des effets délétères sur l’inflation qui affecte presque toutes les économies du monde. Les attaques en Mer Rouge – effectuées avec des moyens relativement simples, mais très efficaces – visant le trafic sur un des principaux axes du commerce mondial, illustrent l’importance de la logistique dans les sociétés techno-industrielles. Cette importance ne se situe pas uniquement à une échelle macroéconomiques, mais se décline jusqu’à la route départementale qui assure la connexion routière entre l’entrepôt et le supermarché. Contrairement à ce que le discours creux sur la « dématérialisation » pourrait faire croire, le déploiement des nouvelles technologies et du numérique n’ont pas fait diminuer les investissements dans la logistique du transport, bien au contraire. Rien qu’en construction autoroutière, les investissements mondiaux pour construire des toutes nouvelles routes dépassent les 3400 milliards de dollars [1]. Un financement à la hauteur d’une véritable guerre contre ce qui n’est pas encore relié, désenclavé ou traversé par des routes goudronnées, quatre fois plus que les dépenses militaires annuels des Etats-Unis [2]. Montagnes percées, forêts rasées, biotopes exterminés, cours d’eau endigués – qu’il s’agisse d’autoroutes, d’infrastructures ferroviaires, d’installations portuaires, (...)

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