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Vidéo - Mobilisation contre le déboisement et la bétonisation du site de la Chartreuse à Liège

Vidéo - Mobilisation contre le déboisement et la bétonisation du site de la Chartreuse à Liège

Plusieurs centaines de liegeoise.e.s se sont réunie.s le dimanche 27/03 pour dénoncer et s’opposer aux débuts des travaux.

Wallonie | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption | Collectif : Irruption

En effet, le promoteur immobilier Matexi a annoncé son intention d’entamer les travaux d’abattage des 2,8 hectares d’arbres dès ce lundi 28/03/22.
Le site de la Chartreuse représente un des derniers poumons verts de la ville de Liège et une partie est reconnue comme Site de Grand Intérêt Biologique par la Région Wallonne.

La population semble bien décidée à contrer la venue des tronçoneuses et des engins de travaux.

Plus d’infos :
Un air de Chartreuse
Chartreuse Occupée

LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

Illustration de « tchip-tchip-tchip » :
Revue participative créée par un riverain de la zone

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ARTICLES LIÉS

Écologie

TodayInLiège fantasme une « guerre écologiste »

Cet article est une réponse directe adressée au media local TodayInLiège, après la parution d’un article sensationaliste sur l’occupation du parc de la Chartreuse à Liège. Sur la forme On ne va même pas parler du nombre impressionnant de coquilles dans l’article qui donne le ton sur le temps qui a été consacré à ce travail. Par contre, sérieusement, c’est quoi ce titre !? A l’heure où les autres médias publient les images des horreurs des guerres en Ukraine, au Mali, au Yémen et ailleurs, vous, vous parlez de « guerre écologiste » pépouze ! Avec ce choix de vocabulaire, mettre en parallèle l’imaginaire de soldats armés chargés de tuer leurs ennemis et des gens qui défendent un parc face à un promoteur immobilier, ça ne vous perturbe pas plus que ça !? Vous voulez du sang, de la douleur ? C’est quoi le délire ? On pensait que le journalisme en mode « huile sur le feu » sans aucun fond était réservé à d’autres... Sur le fond Votre texte est un déroulé de fausses informations, en ce compris dans les citations dont vous ne prenez pas la peine de vérifier la véracité : Le « Pic vert », outre le fait que c’est le joli nom de plusieurs oiseaux qui sont en ce moment en train de faire leur nid au-dessus de nos têtes, est le nom que nous avons donné à la barricade sud et non à l’ensemble du campement. Evidemment, c’est juste un détail, mais n’importe qui sur le site aurait pu vous le dire, encore aurait-il fallu venir nous parler plutôt que de vous contenter de déductions hasardeuses à partir de photos prises à l’entrée de la zone. Vous écrivez que « les entrées du site ont été bloquées ». C’est faux, le site est toujours chaleureusement ouvert à tous·tes les promeneurs/euses qui sont d’ailleurs encore nombreux/ses à circuler et à nous apporter leur soutien puisque c’est avant tout leur parc. Les barricades empêchent juste le passage de véhicules pour empêcher les travaux qui détruiraient ces sentiers de promenades. Vous parlez d’une « vingtaine de militants écologistes ». A nouveau, il va falloir expliquer d’où vous sortez vos informations. Apparement nous « sembl[ons] prêt[·e]s à défendre cette bande de nature à coups de pierres. » Pourquoi pas changer votre titre en « Bientôt une intifada écologiste à la Chartreuse » tant que vous y êtes ? 2.8 hectares bétonisés ce n’est pas juste « voir surgir des maisons sur l’autre trottoir » à la place d’un peu de végétation mais on est sûr·es que les riverain·es vous remercient pour la compréhension... D’ailleurs, sur les 42 hectares du reste du site, on aimerait bien que le président de l’ASBL Chartreuse nous donne son estimation de la surface déjà bétonnée (parce que c’est marrant, la projet Matexi tombe justement sur la dernière parcelle de la zone Est du parc qui n’est pas encore couverte de béton. Laisser croire qu’il n’y aurait « que » 2.8 hectares qui allait être bétonnisés sur la Chartreuse comme si tout le reste du sol était toujours en terre, c’est réellement malhonnête). "Il est donc...

Wallonie Wallonie |
Histoire / Archives

La fronde des ouvriers de la pierre de Sprimont (1886) - MÉMOIRES DES LUTTES BELGES

À la fin du 17e siècle, l’industrie de la pierre se développe dans la région de l’Ourthe-Amblève. C’est néanmoins autour du village de Sprimont que l’activité est la plus importante. À la fin du 19e siècle, dans un village autrefois presque exclusivement agricole, plus de 1000 ouvriers travaillent dans les carrières. Les conditions sociales sont extrêmements rudes (journées de 16h, travail des enfants, salaires dérisoires, …). On y retrouve des préoccupations similaires à celles des ouvriers des mines ou de la métallurgie. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, au printemps 1886, alors que les provinces de Liège et du Hainaut connaissent un soulèvement ouvrier majeur, Sprimont suit le mouvement. Déroulé des évènements 💥 : Les travailleurs des carrières font d’ailleurs bien plus que d’accompagner ce mouvement populaire. Le 10 Avril 1886, alors que l’ordre est revenu à Liège, les carrières sprimontoises se mettent en grève, conduites par le tailleur de pierre Jean-Hubert Pahaut. Deux jours plus tard, plus de 900 ouvriers de la région ont arrêté le travail. 450 militaires sont déployés à Aywaille et Sprimont pour maintenir l’ordre. Les revendications des ouvriers comprennent : l’augmentation des salaires, la suppression du “truck-système” par lequel les patrons contraignaient les travailleurs à se fournir dans le magasin patronal (reprenant ainsi d’une main ce qu’ils avaient donné de l’autre), la journée de 12 heures de travail maximum, le paiement régulier de leur salaire, etc. Le 12 Avril 1886, accusé de semer le trouble dans les carrières, Pahaut est arrêté. Deux jours plus tard, ce dernier est libéré et est accueilli en héros par les ouvriers. Dans le même temps, pendant que le travail reprend petit à petit, des négociations s’enclenchent avec les autorités et les patrons. Le 24 Mai, alors que le dialogue semble s’embourber, les ouvriers sprimontois avec Pahaut à leur tête réalisent une action spectaculaire. Ce dernier, juché sur un cheval blanc, et à la tête d’un cortège de 500 tailleurs de pierre déterminés, accomplissent les 25 km qui les séparent de Liège et atteignent la place St-Lambert. Le coup de force est impressionnant. Muni d’un maillet de tailleur, Pahaut (surnommé à la suite de cette action “le Roi Pahaut”) - est chargé de remettre au gouverneur, Pety de Thozée, les revendications des ouvriers sous la forme d’une pétition à délivrer au Parlement. Impact 🎯 : Dans les jours qui suivent, des avancées sociales sont obtenues. Plusieurs revendications ouvrières sont entendues, et le "règlement Pahaut” qui structure celles-ci est étendu à l’ensemble des carrières de la région. Ces progrès sociaux (quoique locaux) font partie des premiers acquis des travailleurs en Belgique. A la suite des événements de 1886, les ouvriers sprimontois s’organisent (en syndicats et/ou parti) et c’est bientôt tout un maillage (maisons du peuple, coopératives ouvrières, etc) qui se constitue dans la région. En cherchant un peu, son...

Écologie

Récit d’un militant belge à Lützerath

À Lützerath, à moins de 50km de la frontière belge, une lutte de territoire est en cours (depuis plus de 10 ans) pour empêcher l’expansion de la mine de charbon à ciel ouvert, gérée par l’entreprise allemande RWE. Le village a été exproprié, une occupation des bâtiments existants et des forêts avoisinantes a suivi. C’est une des plus grandes ZAD d’Europe. Les structures construites sont impressionnantes, allant de simples cabanes au sol à de vraies habitations dans les arbres. L’occupation était légale jusqu’au lundi 9 janvier 2023. Depuis ce jour, les moyens mis en place pour évacuer l’occupation sont immenses. Plusieurs centaines de policer·ères sont mobilisé·es, des bulldozers détruisent les cabanes et les barricades, des nacelles sont utilisées pour faire descendre les activistes suspendu.e.s en hauteur. Jour 1 Je suis finalement arrivé à la ZAD de Lützi après beaucoup de changements d’avis, de préparation et d’oublis. J’ai essayé de prendre le minimum avec moi. Le voyage en train a été un peu long, surtout que je ne vois rien par la fenêtre et que j’ai oublié mes écouteurs. Je suis finalement arrivé à Erhelenz où j’ai speedé pour faire des courses. J’ai pu me maintenir à 20 balles. Puis, je suis arrivé à l’arrêt de bus et j’ai trouvé des gens qui allaient au même endroit que moi. Je les ai suivi·es jusqu’au premier camp qui était déjà impressionnant et que j’ai vraiment apprécié voir. Là, j’ai laissé mes papiers et j’ai trouvé une navette jusque Lützi. La marche jusque-là était impressionnante. J’ai entendu le son d’une éolienne, vu les gigas machines de la mine au loin et la pollution lumineuse. Puis je suis arrivé, j’ai posé mes affaires, pris à manger et aidé à faire la vaisselle en rigolant un peu avec des gens. C’est une drôle de solitude d’être entouré de gens qui parlent une autre langue. Jour 2 Je venais à peine de me réveiller, je me demandais quoi faire que j’ai entendu l’alarme. La police était là pour dégager les premières structures qui leur bloquaient la route. J’ai donc passé la matinée au bloc « barricade » avant qu’on se fasse dégager (et que je me fasse tordre le poignet). Ensuite, je me suis reposé un peu, j’ai mangé et je suis allé aider à creuser une tranchée jusqu’à ce que j’en aie marre. Puis j’ai mangé un peu et respiré un coup avant de passer 1h30 sur un Monopod sous la pluie. En vrai, c’était globalement fun. Je me suis posé un peu pour me réchauffer, j’ai eu de supers discussions avec un mec, fumé un peu, avant de manger un bon coup puis participé à l’AG de notre lieu. On a ensuite beaucoup réfléchi à barricader notre grange, tester des trucs et j’ai finalement aidé à amener des briques avant d’aller dormir. J’ai aussi chillé devant la mine et c’était à vomir. Je me suis déjà trouvé quelques compagnonnes. J’ai trouvé une solidarité énorme partout où j’allais. J’ai aussi pu appeler mes proches et donner des nouvelles. Ca fait du bien d’avoir leur soutien. Beaucoup d’âme sur cette Zad. Jour...

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DANS LES MÊMES THÉMATIQUES

18 juillet - 17h00 - Le Steki

[Projo, chill] Université d’été du QG décolonial à St Gilles

2 salles deux ambiances. Vendredi, Samedi et Dimanche sera diffusé en direct ( sur twitch et youtube) le camp d’été du QG décolonial. un article a été relayé sur Stuut On sait qu’on est quelques plusieurs à vouloir suivre ça. « on » c’est pas grand monde, mais il y a surement d’autre personnes qui regarderaient ça, en direct ou pas, et on pourrait se réunir, ça économiserai de la bande passante mondiale en plus d’ajouter un évènement prétexte à rencontrer d’autre personnes dans un Bruxelles un peu vide. C’est le bon moment pour se dire bonjours. L’évènement est improvisé, et le Steki a accepté de l’heberger. Pour l’instant on ne mise pas sur un marathon complet, mais pourquoi pas selon qui viens aider. Le Steki permet 2 salle + toilettes + assez d’espace pour quelques enfants, le tout en rez-de-chaussé. L’idée, si on est plusieurs, c’est d’avoir une salle papotte, buvette et mangeaille (avec une enceinte pour écouter quand même d’une oreille les conférences) et une salle projo (pour écouter les conférences/débats plus au calme ou pour dormir sans ronfler trop fort). Le Programme Actuel : (Les moments rayés sont ceux qu’on est pas sure d’assurer) et donc si tu veux venir à ces moments il faudrait le dire pour nous motiver ou carément pour nous aider Vendredi soir 17h-23h Buvette du Steki dés 17h bienvenue Projo : Soirée d’ouverture 19-23h : Le choix des ancêtres Samedi 10h-13h-21h (besoin de gens) Projo : Plénières 10-12h – Négrophobie, antitsiganisme, islamophobie, antisémitisme : unité, singularité, priorité (pas sure de tenir la permanence sans aides) Plénière 13-15h – Combattre le progressisme libéral Plénière16-18h – État, hégémonie, pouvoir avec Fanon et Gramsci Discussion plénière 19-21h – « La culture, c’est nous ? » Dimanche 10h-20h (besoin de gens) Projo : Plénière 10-12h – Dérèglement climatique ou la vengeance des ancêtres : que peut l’écologie décoloniale ? (ce serait quand même vachement bien) Atelier 13-15h – Municipales : Prendre le pouvoir (là c’est un peu plus chiant car c’est plus franco-frouze comme sujet mais on pourrait faire des batailles de pouces ou un concours d’imitation) Atelier 13-15h – Reconstruire le mouvement anti-impérialiste et anti-guerre ? (ça s’enchainerait super bien avec, de 17h à 20h, un échange au local Sacco&Vanzetti Compétition, conflit, effondrement du climat et des relations sociales. Un effort pour comprendre les conséquences du militarisme forcé dans notre société et au-delà.) Atelier 16-18h : Etre Musulman/e et le rester Atelier 16-18h : Sortir de l’Europe et reconquérir la souveraineté populaire Plénière 18h30 – 20h30 – Pour un communisme décolonial Programme en détail (avec les noms des intervenant.es) ICI PETITE ANNONCE : On aurait besoin d’aide. Ce qui est bienvenues : présence sur place (avec une humeur allant de « bonne » à « taiseuse ») prévenir si tu penses venir, car ça peut être vraiment motivant pour nous et ça peut nous aider ramener...

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