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[Vidéo] Mobilisation syndicale à Bruxelles contre la hausse des prix

[Vidéo] Mobilisation syndicale à Bruxelles contre la hausse des prix

Ce mercredi 21/09, presque 20.000 personnes se sont rassemblées à Bruxelles à l’appel du front commun syndical. Les principales revendications concernaient les prix de l’énergie, le pouvoir d’achat, la libéralisation du secteur énergétique, la taxation des profits des entreprises énergétiques et bien sur la justice fiscale. Le court-termisme et la précarité des mesures gouvernementales actuelles ont également été dénoncé.

Belgique | sur https://stuut.info | Collectif : Irruption

D’autres rassemblements sont également prévus dans les prochains jours, en dehors du carcan syndical.

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Écologie

Récit d’un militant belge à Lützerath

À Lützerath, à moins de 50km de la frontière belge, une lutte de territoire est en cours (depuis plus de 10 ans) pour empêcher l’expansion de la mine de charbon à ciel ouvert, gérée par l’entreprise allemande RWE. Le village a été exproprié, une occupation des bâtiments existants et des forêts avoisinantes a suivi. C’est une des plus grandes ZAD d’Europe. Les structures construites sont impressionnantes, allant de simples cabanes au sol à de vraies habitations dans les arbres. L’occupation était légale jusqu’au lundi 9 janvier 2023. Depuis ce jour, les moyens mis en place pour évacuer l’occupation sont immenses. Plusieurs centaines de policer·ères sont mobilisé·es, des bulldozers détruisent les cabanes et les barricades, des nacelles sont utilisées pour faire descendre les activistes suspendu.e.s en hauteur. Jour 1 Je suis finalement arrivé à la ZAD de Lützi après beaucoup de changements d’avis, de préparation et d’oublis. J’ai essayé de prendre le minimum avec moi. Le voyage en train a été un peu long, surtout que je ne vois rien par la fenêtre et que j’ai oublié mes écouteurs. Je suis finalement arrivé à Erhelenz où j’ai speedé pour faire des courses. J’ai pu me maintenir à 20 balles. Puis, je suis arrivé à l’arrêt de bus et j’ai trouvé des gens qui allaient au même endroit que moi. Je les ai suivi·es jusqu’au premier camp qui était déjà impressionnant et que j’ai vraiment apprécié voir. Là, j’ai laissé mes papiers et j’ai trouvé une navette jusque Lützi. La marche jusque-là était impressionnante. J’ai entendu le son d’une éolienne, vu les gigas machines de la mine au loin et la pollution lumineuse. Puis je suis arrivé, j’ai posé mes affaires, pris à manger et aidé à faire la vaisselle en rigolant un peu avec des gens. C’est une drôle de solitude d’être entouré de gens qui parlent une autre langue. Jour 2 Je venais à peine de me réveiller, je me demandais quoi faire que j’ai entendu l’alarme. La police était là pour dégager les premières structures qui leur bloquaient la route. J’ai donc passé la matinée au bloc « barricade » avant qu’on se fasse dégager (et que je me fasse tordre le poignet). Ensuite, je me suis reposé un peu, j’ai mangé et je suis allé aider à creuser une tranchée jusqu’à ce que j’en aie marre. Puis j’ai mangé un peu et respiré un coup avant de passer 1h30 sur un Monopod sous la pluie. En vrai, c’était globalement fun. Je me suis posé un peu pour me réchauffer, j’ai eu de supers discussions avec un mec, fumé un peu, avant de manger un bon coup puis participé à l’AG de notre lieu. On a ensuite beaucoup réfléchi à barricader notre grange, tester des trucs et j’ai finalement aidé à amener des briques avant d’aller dormir. J’ai aussi chillé devant la mine et c’était à vomir. Je me suis déjà trouvé quelques compagnonnes. J’ai trouvé une solidarité énorme partout où j’allais. J’ai aussi pu appeler mes proches et donner des nouvelles. Ca fait du bien d’avoir leur soutien. Beaucoup d’âme sur cette Zad. Jour...

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Grève des travailleur·euses de Delhaize – Blocage du dépôt de Zellik

🔴 Ce mercredi 5 Avril en soirée, plusieurs centaines de personnes ont bloqué le site de Zellik en réponse à la volonté de Delhaize de passer en franchise ses magasins belges. L’objectif de cette action était de bloquer les entrées et sorties des camions qui devaient normalement livrer les magasins du groupe, en prévision du week-end de Pâques. Ce conflit social remonte au 7 mars et à la volonté de la direction du groupe de franchiser les 128 magasins intégrés restants et de supprimer 280 emplois au siège de l’entreprise. Cette décision a déclenché un large mouvement de grève et d’action par les travailleur.euses de Delhaize, qui continue encore aujourd’hui. Aujourd’hui, sur les 764 magasins Delhaize en Belgique, 128 sont possédés et gérés directement par Delhaize, les autres sont des franchises. Cela signifie que ce sont des entités juridiquement indépendantes de Delhaize, bien qu’elles dépendent du réseau de distribution de celui-ci. Avec cette décision, Delhaize cherche à franchiser ses 128 magasins encore intégrés. Pour Delhaize, la franchisation est soit-disant la seule voie vers un avenir durable pour Delhaize, les magasins franchisés étant plus rentables et plus dynamiques que les magasins intégrés. Mais, malgré les promesses de la direction, ce changement de fonctionnement n’est pas neutre du point de vue des travailleurs. Qu’est-ce que ça signifie en réalité ? En effet, cette rentabilité accrue n’est obtenue qu’à travers : * une réduction du personnel * une diminution des salaires * une flexibilisation accrue de l’emploi * et une décentralisation des négociations salariales. Comme l’ont dénoncé les syndicats du secteur, les salaires dans les magasins affiliés sont 25% plus bas que dans les magasins intégrés, et ceci sans compter la pertes des avantages extra-salariaux (chèques repas, remboursement des frais de déplacement, primes). De plus, les franchises utilisent de manière plus massive des formes de sous-emploi, offrant moins de protection et participant moins à la Sécurité Sociale. Ces formes d’emploi implique des horaires plus difficiles, avec notamment du travail le dimanche ou en soirée. Dans les franchises du secteur de la distribution, c’est notamment le travail étudiant qui est fortement développé. Ces formes de sous- emplois sont mis en concurrence par le patronat avec l’emploi « classique », ce qui a pour conséquence une dégradation de ce dernier, comme Delhaize le montre aujourd’hui. Grève des travailleur·euses de Delhaize - Blocage du dépôt de Zellik Lecture https://www.irruption.be/ https://www.instagram.com/irruption_webmedia/ https://www.facebook.com/IrruptionMedia LES MURS LES PLUS PUISSANTS TOMBENT PAR LEURS FISSURES

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