Féminismes / Antipatriarcat

Santé / Soins

Non, nous ne serons jamais quittes

De septembre à décembre 2024 s’est tenu le procès dit “des viols de Mazan”. Les médias, divers collectifs et personnalités politiques saluent en chœur une “prise de conscience historique”, capturant ainsi une colère largement partagée, et laissant croire que le modèle politique même qui produit les violences de genre serait capable de se remettre en question et de changer. On ne s’est jamais vu, on ne s’est jamais parlé, mais quelque chose à travers Gisèle Pélicot nous a percutés. D’un coup, le temps s’est arrêté, et la vérité nous est apparue d’une manière si brutale qu’elle a tout éclairé de sa lumière crue : ce qui nous a construit, ce qui a toujours sonné faux et injuste , ce monde qui nous entoure, jusqu’à notre plus profonde intimité. Des déclencheurs, il y en a déjà eu, à travers nos histoires intimes ou d’autres affaires publiques. Cette fois, nous y faisons face dans la même profonde empathie pour Gisèle. On admire son courage de politiser son procès en refusant le huis-clos, de faire de son cas particulier une caisse de résonance. On se connecte à une colère latente à laquelle on s’accommodait presque et qui là, prend une autre dimension : on rompt avec une solitude, comme lorsqu’on lit un livre écrit par des inconnus et qui semble écrit pour nous. Une fenêtre s’est ouverte avec fracas, on a senti qu’on était nombreuses et nombreux à se dire : non, stop, plus jamais, ça doit s’arrêter maintenant. Malheureusement, le pas d’après, le pas politique, celui qui aurait pu donner suite à cet appel des tripes, fut bien vite étouffé par la machine institutionnelle. Comme un rendez-vous manqué. Au début, on a tenu cette affaire à distance. Soit parce qu’elle nous faisait trop violemment écho, soit par saturation de la routine médiatique habituelle : l’accumulation de tragédies mises en équivalence finit par nous anesthésier, et tout devient juste « l’horreur de plus ». Ce dispositif nous maintient dans l’impuissance. Pourtant on y pensait chaque jour, c’était trop criant pour ne pas regarder les choses en face. On a donc fait le choix de ne pas réduire cette histoire à un énième fait divers glauque, ni a sa capture médiatique. Mais plutôt de se pencher sur ce qu’elle raconte de l’ordre des choses, pour y voir clair et se donner des armes. On ne peut pas le nier, l’affaire fait événement, non seulement par le positionnement de Gisèle, mais aussi par sa dimension explicite : il n’y a jamais eu autant d’images et donc de preuves de viols (20 000 photos et vidéos archivées par son ex-mari), la soumission chimique rend l’absence de consentement indiscutable, et pourtant la négation du qualificatif de viols est largement partagée par les accusés. Ceux-ci sont nombreux et leurs profils ordinaires (51 accusés : un journaliste, un cadre, un infirmier, des militaires, électriciens, plaquistes, la plupart mariés et pères de familles). Tout ces éléments dessinent de fait une contradiction d’apparence, certes déjà théorisée depuis longtemps, (...)

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Écologie

Appel à désarmer l’empire Bolloré ! (echo belge)

Apres les élections législatives françaises, une coalition d’une centaine d’organisations a lancé un appel à rejoindre la « campagne Bolloré ». Cette campagne a pour but de lutter contre l’empire médiatique, culturelles , néo-colonial du groupe Bolloré en france et par dela les frontières. Appel à désarmer l’empire Bolloré ! (Echo belge)] Vincent Bolloré est un milliardaire français, catholique conservateur patriarcal, colonialiste et mécène de l’extrême droite. Il profite de l’ère néo-coloniale pour accroître sa fortune en Afrique en prenant possession de ports et en y développant son commerce d’huile de palme, quitte à opprimer et déloger des villages entiers après s’être accaparé leurs terres, et n’hésite pas à faire travailler des enfants dans ses plantations. Il possède le groupe Bolloré sous lequel on retrouve un réseau tentaculaire d’entreprises diverses et variées. Il s’illustre aujourd’hui particulièrement par l’empire médiatique qu’il a bâti en France : un empire au service de l’extrême droite qui veut voir l’avènement d’un projet politique et culturel fasciste. Un projet assumé publiquement, contre le droit des femmes à l’IVG, anti-immigration, stigmatisant les musulman.e.s. Apres les élections législatives françaises, une coalition d’une centaine d’organisations a lancé un appel à rejoindre la « campagne Bolloré ». Cette campagne a pour but de lutter contre l’empire médiatique, culturelles , néo-colonial du groupe Bolloré en france et par dela les frontières. L’empire Bolloré est l’expression d’un projet industriel, financier et politique aussi glaçant qu’absolument cohérent. Il se déploie sous diverses formes et firmes qui se nourrissent d’un renforcement autoritaire de l’ordre économique mondial autant qu’elles l’appuient : De la poursuite de l’entreprise coloniale de pillage des autres continents via le pouvoir logistique (historiquement Bollore Logistics) ou les énergies fossiles (Bollore Energy) à la fabrication d’outils de contrôle des accès et de renforcement des frontières (EASIER, IER). De l’accaparement des vignobles et oliveraies par des puissances financières spoliant les travailleur.euses de la terre aux déforestations climaticides sur des surfaces immenses pour les plantations d’huile de palme (Socfin avec son comparse Hubert Fabri milliardaire made in Belgium) en Afrique et en Asie. De la quête d’appropriation hégémonique des moyens médiatiques et culturels de diffusion de la pensée (Hachette, Canal, Europe 1, ses radios, journaux et télés en France mais aussi en Afrique avec Multichoice, reprise de l’École Supérieure de Journalisme de Paris avec un conglomérat d’autres milliardaires réactionnaires) au perfectionnement des technologies de surveillance et de répression (Automatic systems, IER, Indestat). Des pratiques esclavagistes, viols et passages à tabac sur les employé.es de ses plantations au Cameroun ou au Liberia (Socfin - Socapalm) à la (...)

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Féminismes / Antipatriarcat

[France] Free Louna ! Des nouvelles de l’affaire de Louna, meuf trans anar incarcérée dans le cadre de la lutte contre l’A69

Cela fait désormais plus de 3 mois que Louna, meuf trans anarchiste en lutte contre l’A69, est maintenue en détention provisoire au sein de la maison d’arrêt pour hommes de Tarbes, à l’isolement. Malgré cet enfermement qui commence à durer et les conditions d’une incarcération à l’isolement, elle garde le moral, et nous on garde la rage de la savoir enfermée. Free Louna ! Des nouvelles de l’affaire de Louna, meuf trans anar incarcérée dans le cadre de la lutte contre l’A69 Cela fait désormais plus de 3 mois que Louna, meuf trans anarchiste en lutte contre l’A69, est maintenue en détention provisoire au sein de la maison d’arrêt pour hommes de Tarbes, à l’isolement. Malgré cet enfermement qui commence à durer et les conditions d’une incarcération à l’isolement, elle garde le moral, et nous on garde la rage de la savoir enfermée. Louna est accusée d’avoir incendié un engin de chantier destiné à la construction de l’A69, projet d’autoroute aussi bien inutile que mortifère, entre Castres et Toulouse. Les demandes de libération, notamment sous contrôle judiciaire ou bracelet électronique, ont été refusées à ce jour. On revient ici sur les raisons de son incarcération, avec les éléments qu’on a recueillis suite aux autres GAV et lors d’une audience publique, ou avec ce qu’on en interprète, mais aussi sur les moyens de la soutenir. La prochaine échéance importante pour la libération de Louna arrive mi- février : le juge des libertés et de la détention devra statuer sur un renouvellement ou non de la détention provisoire. Diffusons largement le slogan « Free Louna », demandons sa libération et que crèvent les taules, la répression, et la transphobie d’État ! Les éléments de l’enquête La nuit du 4 au 5 mai 2024, un engin de chantier a été incendié non loin du tracé de l’A69. D’après les enquêteurs, des images de vidéosurveillance sur place montrent deux personnes mettre le feu à une pelleteuse, puis l’une d’entre elle être victime d’un retour de flamme. Or, cette même nuit, une personne a été admise aux urgences dans un des hôpitaux les plus proches du lieu de l’incendie, présentant des blessures qui pourraient être compatibles avec l’accident filmé. Il s’agit ici de Louna, effectivement hospitalisée cette nuit-là. D’après les images de vidéosurveillance de l’hôpital, trois personnes semblaient l’accompagner. Les enquêteurs ont repéré la voiture dans laquelle Louna serait arrivée en compagnie de ces trois personnes, ils en ont relevé la plaque d’immatriculation et donc l’identité de son.sa propriétaire. De plus, Louna a indiqué un numéro de téléphone d’un.e proche dans un formulaire des urgences, numéro que les flics semblent avoir attribué à un.e des accompagnateurs.rices. Des keufs sont également venus saisir ses vêtements durant son hospitalisation, et ont trouvé de l’ADN sur un short ainsi que sur un masque covid contenu dans une poche. Cet ADN a été attribué à une des personnes suspectée d’avoir accompagné Louna à l’hôpital. Lors...

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Belgique – Richard Berry, accusé d’inceste et de violence conjugale, bientôt de retour sur les planches

En 2025, l’acteur, scénariste et réalisateur Richard Berry, accusé d’inceste et de violence conjugale, revient sur scène avec L’audience est ouverte, un spectacle où il revisite des affaires judiciaires emblématiques à travers de grandes plaidoiries. Il se produira notamment le 6 avril au Théâtre Royal de Mons et le 15 avril au Cirque Royal de Bruxelles. Pourtant, sa présence sur scène interpelle, notamment à la lumière des accusations d’inceste portées par sa fille aînée, Coline Berry-Rojtman, en 2021. Cette dernière dénonçait déjà le paradoxe qu’incarne un homme accusé de violences sexuelles à jouer un défenseur des droits dans des œuvres théâtrales. Dans L’audience est ouverte, Richard Berry revisite des grandes affaires, dont l’Affaire Dreyfus où Alfred Dreyfus, un capitaine juif de l’armée, fut accusé à tort de trahison, révélant un profond antisémitisme institutionnel en France. Comment un homme accusé d’inceste et de violences conjugales peut-il se faire l’écho des injustices historiques dans sa pièce de théâtre ? Une question similaire se pose avec le réalisateur Roman Polanski, qui, dans son film J’accuse de 2019, compare l’affaire Dreyfus à sa propre situation, se présentant comme une victime d’« hystérie collective » face aux accusations de violences sexuelles portées contre lui. Il est à ce jour accusé de viols et agressions sexuelles, notamment sur mineures, avec au moins six témoignages publics, dont celui de Samantha Geimer, une adolescente de 13 ans au moment des faits en 1977. Ce procédé, commun aux figures accusées de violences sexuelles, repose sur une inversion stratégique : se poser en victime pour minimiser ou discréditer les témoignages des survivantes. En se plaçant dans la peau d’Alfred Dreyfus, Berry et Polanski détournent et instrumentalisent des récits historiques, perpétuant un système où honte et culpabilité sont inversées. Coline Berry-Rojtman avait déposé plainte en janvier 2021 contre son père Richard Berry, l’accusant d’agressions sexuelles commises en 1984-1985, en complicité présumée avec sa belle-mère de l’époque, la chanteuse Jeane Manson. Si Richard Berry a nié les accusations d’inceste, il a admis publiquement avoir frappé la mère de Coline, Catherine Hiegel, au point de lui faire perdre l’usage d’un tympan, et Jeane Manson, reconnaissant ainsi des épisodes de violences conjugales graves. Malgré l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris, l’affaire a été classée sans suite pour cause de prescription. En parallèle, Coline Berry-Rojtman, poursuivie pour diffamation par Jeane Manson, a été relaxée en appel. Elle dénonçait alors une injustice criante : « Je suis poursuivie pour avoir dénoncé les faits dont j’ai été victime. » Dans les affaires de violences sexuelles, la vérité judiciaire se heurte souvent aux limites des procédures et des délais de prescription, donnant lieu à une forme de « réalité alternative » qui protège davantage les agresseurs que les victimes. Comme le...

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Écologie

The Surge @ Brussels

EN : Join a major international march on Jan. 19, 2025 ! FR : Participez à une grande marche internationale le 19 janvier 2025 ! NL : Doe mee aan een grote internationale mars op 19 januari 2025 ! (FR & NL below) EN Marches are taking place all over Europe on the weekend of January 18 and 19. In Brussels, we will gather on Sunday, January 19 (Place de l’Albertine), at 13h. Together with people and movements from all over Europe, we are organizing a large-scale, international and intersectional march. This march joins the anti-fascist and anti-racist struggle, the Palestinian liberation movement and the climate justice movement. Why participate ? We live in times of climate emergencies, genocides, wars and the rise of far-right policies. The political system is trying to keep us divided, weakening us. But these crises are inseparable. Fascism cannot be stopped without also ending wars. Addressing climate crisis requires dismantling the fossil industry and opposing fascism and war. Wars cannot be prevented without suppressing the rise of fascism and fighting climate chaos. Many movements have taken action in recent years - large and small, radical and less radical. Yet these actions have often been unconnected. We believe it is time to join forces. By fighting together, we have more impact. Why international ? The crises we face are driven by a global system : a small, increasingly wealthy elite, fossil fuel companies, the arms industry and far-right governments acting in a coordinated manner. To confront them, we must also cooperate internationally and show that we are united. How can you contribute ? There are several ways to get involved : Sign the call as an individual. Visit our website and add your name : Join the call. Mobilize. Help us by promoting the march in your network, both inside and outside your own movement. Help with the organization. We are looking for people in all countries who want to help organize this march. Sign up using the form. When ? The international marches will take place on Jan. 18 and 19, 2025, in several European cities. In Brussels, we will gather on Sunday, January 19 (Place de l’Albertine), at 13h. Can organizations and movements participate ? Yes ! Although this call comes from individual citizens, we invite collectives and organizations to get actively involved. Please commit your people, resources, time, materials and networks to strengthen the mobilization. Together we are stronger ! FR Des marches auront lieu dans toute l’Europe le week-end du 18 et 19 janvier. À Bruxelles, nous nous rassemblerons le dimanche 19 janvier (Place de l’Albertine), à 13h. Avec des personnes et des mouvements de toute l’Europe, nous organisons une marche internationale et intersectionnelle de grande ampleur. Cette marche rejoint la lutte antifasciste et antiraciste, le mouvement de libération palestinien et le mouvement pour la...

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Féminismes / Antipatriarcat

Assemblées féministes : Construisons la grève de mars 2025

« Nous avançons ensemble, portées par les luttes d’hier et les résistances d’aujourd’hui, pour bâtir un monde où nos corps, nos vies et nos voix ne seront plus jamais invisibles. Cette année, nos colères seront sans frontières, et notre solidarité, internationale. » Ces assemblées sont ouvertes à toustes celles qui souhaitent co-construire la mobilisation féministe pour la grève féministe de mars. Faisons entendre nos revendications, nos réalités, nos utopies. 🗓 Dates : 18 janvier et 16 février 📍 Dk, rue du Danemark 70, St Gilles 🕟 Dès 14h30 🔜 Un résumé de l’assemblée précédente sera bientôt partagé mais ce qui est urgent à faire est de contacter déjà ton syndicat pour dire que tu voudrais faire la grève une journée de semaine (7 ou 10 mars) et aussi inviter le plus de monde aux réunions et assemblées. Ces assemblées sont ouvertes à toustes celles qui souhaitent co-construire la mobilisation féministe pour la grève féministe de mars. Faisons entendre nos revendications, nos réalités, nos utopies. 🗓 Dates : 18 janvier et 16 février 📍 Dk, rue du Danemark 70, St Gilles 🕟 Dès 14h30 🔜 Un résumé de l’assemblée précédente sera bientôt partagé mais ce qui est urgent à faire est de contacter déjà ton syndicat pour dire que tu voudrais faire la grève une journée de semaine (7 ou 10 mars) et aussi inviter le plus de monde aux réunions et assemblées.

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Racismes / Colonialismes

JUSTICE POUR SOUROUR : 2 ans après son décès, un rassemblement est organisé ce dimanche 12 janvier

Deux ans après le décès de Sourour Abouda entre les mains de la police, un rassemblement est organisé par ses proches, ce 12 janvier de 15h à 16h30 à la place de la Colonne du Congrès. Sourour était une mère belgo-tunisienne de 46 ans. Le 12 janvier 2023, elle est décédée dans une cellule du commissariat de la garde zonale de la rue Royale. Depuis, sa famille et ses proches se battent pour rétablir la vérité quant aux conditions de son décès. La famille explique : « Sourour nous a été enlevée le 12 janvier 2023, une énième victime morte au contact de la police. Depuis, sa mémoire et son combat demeurent puissants et vivants. Le 12 janvier 2025 marquera deux ans depuis sa mort. Tant que la justice et la vérité ne seront pas rendues, notre résilience et notre lutte collective ne cesseront pas. Ensemble, nous continuerons de résister, de faire entendre sa voix, de partager son histoire et de mettre en lumière la lutte contre les violences policières ». Comme dans tant d’autres cas de personnes décédées au contact de la police, les proches de Sourour font face à de nombreuses violences morales mais aussi judiciaires. En effet, à ce jour, les circonstances de son décès restent troubles. Les caméras de surveillance témoignent, dans tous les cas, que Sourour aurait appelé à l’aide avant son décès, sans que les policier·ères ne réagissent. La Chambre du conseil, qui s’occupe de décréter si un procès va avoir lieu ou non, ne s’est pas encore prononcée. De plus, en plaçant le rassemblement à la place de la Colonne du Congrès, les forces de l’ordre interdisent que le rassemblement ait lieu devant le commissariat où Sourour est décédée, une énième violence à laquelle la famille doit faire face. Pour plus d’informations et pour suivre la lutte de Sourour et de sa famille, suivez @justicepoursourour sur Instagram et retrouvez le site internet du collectif ici .

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Racismes / Colonialismes

Rassemblement en mémoire de Sourour

RDV ce dimanche 12 de 15h à 16h30 à la colonne du Congrès pour une commémoration en femmage à Sourour, tuée par la police le 12 janvier 2023. Sourour nous a été enlevée le 12 janvier 2023, une énième victime morte au contact de la police. Depuis, sa mémoire et son combat demeurent puissants et vivants. Le 12 janvier 2025 marquera deux ans depuis sa mort. Tant que la justice et la vérité ne seront pas rendues, notre résilience et notre lutte collective ne cesseront pas. Ensemble, nous continuerons de résister, de faire entendre sa voix, de partager son histoire et de mettre en lumière la lutte contre les violences policières. Cette année encore, nous nous rassemblerons à la place de la Colonne du Congrès, près de la flamme du soldat inconnu. Puisqu’il nous est interdit de nous réunir collectivement pour déposer fleurs ou bougies devant les comissariat de la zone Bruxelles-Ixelles, rue royale 202, où son corps a été retrouvé sans vie, cet endroit symbolique est devenu notre espace de recueillement, de commémoration, faute d’un lieu officiel où nous receuillir tout au long de l’année. Ce moment de solidarité est essentiel pour le combat que nous menons. Soyons nombreuses et nombreux ce dimanche pour montrer que Sourour n’est pas oublié, pour que son histoire compte. Pour montrer qu’on est ensemble face à l’inaction et la lenteur de la Justice. Gardons sa mémoire vivante avec votre présence, une fleur, une bougie ou un mot.

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Santé / Soins

Aggressive Snuggling : Moving toward embodied consent together

One-day meeting BIPOC queers only As part of its project dedicated to self-defence for queer people, Feros is inviting Eroca Nicols and Jair Montes for a full day focusing on the body and self-defence, especially for BIPOC/LGBTQIA+ people ! 💥😱 ✨ What is it ?✨ This workshop offers a messy, unruly, emotion-filled, and context-specific series of embodied practices that begin—but do not end—with agreements. How do we agree to show up whole ? And what are we required to reckon with in order that we might build the kind of trust that moves us toward a consent culture which demands humanization of ourselves and others ? In this workshop, we will engage in martial arts vibed body movements and/or self and community defence body games and puzzles that are adaptable to any level of engagement. Touch is not compulsory. Engagement is. ✨ Who is this workshop for ? ✨ This workshop is for Black, Indigenous, and/or Person of Color (BIPOC) who are lesbian, gay, bisexual, transgender, queer, intersex, asexual, and more (LGBTQIA+). ✨What language ?✨ The workshop will be conducted in English. ✨When ?✨ Saturday, February 1st, from 11 AM to 5 PM.  ✨Where ?✨ At Nieuwland School 194 Terre Neuve Street 1000 Brussels ✨ What accessibility ? ✨ Transport Accessibility : 300 meters from the Lemonnier stop (trams 3, 4, 51, and 82, buses 46 and 48), 500 meters from the Gare du Midi stop (metros 2 and 6, trams 3 and 4, buses 49, 50, 48, 73, and 78). No parking available. Bicycle parking available. Neurodivergent, physical, and mobility accessibility : accessible for people with reduced mobility (PMR) not available. Neon lighting. Possibility to isolate in a quiet area. Noise-cancelling headphones available. Wide chairs without armrests for larger individuals. In this workshop, embodied consent is centered. You will not be pressured to do what you do not want to do, and you will be encouraged to participate at your level of interest and desire. There will be some : • moments of loud music • sitting, lying about, talking • potential touch, but only with explicit consent • engagement in fitness-inspired body movements and/or dance moves that are adaptable to any level of engagement, including imagining yourself doing these things. For example : If the proposition is to do push-ups and you either do not want to do push-ups or cannot do a push-up, I will offer a gradient of modifications, which could include full push-ups, modified push-ups, on knees, a plank, push-ups on the wall, doing air push-ups from standing, seated or lying down, bending and straightening another body part or parts, or imagining yourself doing push-ups. Maybe push-ups are a major part of your practice and you want a more challenging variation—you could do plyometric push-ups. • All propositions are encouraged but not required. At the center of this practice, and any practice I offer, there is a...

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Balance ton bar – 3 ans après : Le parquet ne requiert aucune peine prétextant une « sanction sociale » suffisante

TW – violences sexistes et sexuelles En octobre 2021 est né le mouvement Balance ton bar. Au départ, il s’agissait d’un appel à témoigner sur les réseaux sociaux de tout type de violences sexistes et sexuelles (VSS) dans les bars bruxellois. En quelques semaines, une centaine de témoignages ont été recueillis et publiés. Balance ton bar a par ailleurs appelé à un boycott des bars visés par les témoignages. Ce mouvement a rapidement pris une ampleur inédite à Bruxelles et a également été repris à l’international. Un cas précis a été à l’origine du mouvement de dénonciation et de contestation : un ex-barman du Waff et du El Café (deux bars du quartier du cimetière d’Ixelles) a été accusé de viol par deux femmes. Début décembre 2024, trois ans après les faits, l’accusé est comparu devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Le parquet de Bruxelles reconnaît que l’accusé est coupable des crimes qui lui sont imputés, mais ne requiert jusqu’ici aucune peine. Une suspension* du prononcé a été requise, parce que la « sanction sociale » qu’a subie l’accusé est considérée comme suffisamment lourde. La « sanction sociale » en question serait le fait d’une perte d’emploi, de la diffusion du nom et de l’adresse de l’accusé sur les réseaux sociaux et plus largement, d’un « lynchage médiatique ». Ainsi, le parquet estimerait qu’un procès « social » remplace le procès judiciaire. A priori, le coupable devra indemniser la victime, mais il n’ira pas en prison. Ce cas de figure pourrait constituer un précédent pour d’autres cas de VSS similaires. Balance ton bar dénonce une minimisation des violences subies par les victimes (en insistant sur leur comportement pour les rendre responsables), une invisibilisation des conséquences pour les plaignantes ainsi qu’une alimentation de la culture du viol par une justice et des médias complaisants avec les agresseurs. L’appareil judiciaire s’est jusqu’ici montré largement inefficace pour faire face au nombre grandissant des témoignages de VSS, à Bruxelles comme ailleurs. Par-delà la libération de la parole, des mouvements féministes expriment de plus en plus la nécessité d’envisager des solutions structurelles, en dehors des punitions individuelles de l’appareil judiciaire et policier, pour faire face collectivement aux violences faites aux femmes**, tant au niveau de la prévention que de la prise en charge des victimes et des agresseurs, une fois les violences commises. Les peines de prison n’apparaissent pas comme une solution efficace et pérenne, et favorisent parfois la récidive. Les prisons sont le lieu de violences et de conditions de vie très dures, qui ne font qu’exclure, pendant un temps donné, des auteurs de crimes, sans résoudre structurellement la multiplication des cas de VSS. En revanche, l’absence de peine de prison, en l’état actuel du système judiciaire, témoigne de l’impunité dont bénéficient encore les agresseurs. Le peu d’indignation que suscitent les VSS est révélateur...

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Racismes / Colonialismes

[Pétition] Libération de Sabine Amiyeme

Pétition contre l’expulsion de Sabine Amiyeme : Pour un avenir en Belgique ! Nous lançons un appel solennel aux autorités belges et à l’Office des étrangers de Belgique pour stopper l’expulsion de Sabine Amiyeme, citoyenne résidant en Belgique depuis 13 ans et parfaitement intégrée. Qui est Sabine Amiyeme ? Sabine AMIYEME, Camerounaise, est arrivée en Belgique il y a 13 ans, après un parcours migratoire violent et traumatisant. Elle a réussi à reconstruire sa vie, à se tisser un réseau, à créer son entreprise. Malgré cela, elle n’a jamais réussi à obtenir la régularisation de son séjour. Elle a été arrêtée à Liège le 2 octobre et est détenue au centre fermé pour femmes de Holsbeek. Elle a subi une première tentative d’expulsion vers le Cameroun le 15 octobre, à laquelle elle a résisté, et a été reconduite au centre fermé. Mais l’Office des étrangers peut à tout moment décider d’une nouvelle expulsion. Pourquoi nous opposons-nous à cette expulsion ? Avec beaucoup de détermination, de travail et de discipline, Sabine a fondé son entreprise qui comprend deux commerces dont un salon de coiffure et un restaurant. Elle a des employés, paie ses cotisations sociales et respecte les valeurs de son pays d’accueil, la Belgique. Sabine a su tisser des liens solides et durables avec les personnes autour d’elle et s’est construit un réseau de client(e)s et d’ami(e)s fidèles et solidaires. Elle est un exemple de courage, d’intégration et de dévouement. Aujourd’hui, Sabine fait face à une mesure d’expulsion qui menace son avenir. Cette décision met en péril son droit fondamental de vivre sereinement et en sécurité. Son départ serait une perte injuste pour notre cher pays, la Belgique, qu’elle aime et respecte tant. L’expulsion de Sabine porterait un coup dur à tous ceux qui ont bâti des liens affectifs sociaux et professionnels avec elle. Notre demande Nous demandons aux autorités belges et notamment à l’Office des étrangers de reconsidérer la décision d’expulsion de Sabine Amiyeme. Au nom de l’humanité, de la solidarité et de l’esprit de justice qui caractérisent notre pays, la Belgique, nous demandons une solution humaine et durable pour Sabine, afin qu’elle puisse continuer à vivre en Belgique en toute sécurité et sérénité. En signant cette pétition, nous montrons notre soutien à Sabine et notre détermination à agir pour qu’elle reste parmi nous. Veuillez s’il vous plaît signer cette pétition pour que votre voix contribue à notre démarche. Ensemble, nous pouvons faire la différence et défendre une cause juste ! Auteur : Comité de soutien à Sandrine Amiyeme

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Racismes / Colonialismes

Focus sur Jocelyne Saab - Cinéma Nova

Pour son programme 200, le nova met en lumière les œuvres restaurées de Jocelyne Saab. Considérée comme l’une des plus importantes cinéastes libanaises de son temps, Saab a développé une poétique où les sujets qu’elle aborde permettent d’élargir le regard sur le Moyen-Orient et ses conflits. Jocelyne Saab (1948-2019) est aujourd’hui considérée comme l’une des plus importantes cinéastes libanaises de son temps. Pour la toute première fois à Bruxelles et grâce au travail de l’Association Jocelyne Saab, le Nova a le plaisir de vous présenter une partie de son œuvre restaurée. Issue de la bourgeoisie chrétienne libanaise, Jocelyne Saab grandi dans l’ouest de Beyrouth puis part étudier en France. Âgée d’une vingtaine d’années, elle devient reporter de guerre et couvre, pour la télévision française, les conflits qui ravagent son pays à partir de 1975. Engagée dans les luttes pour la justice et la liberté des peuples, elle évolue progressivement du reportage vers une œuvre plus poétique en contrepoint des couvertures médiatiques occidentales. C’est aux côtés des hommes et des femmes palestinien·ne·s, des civils du Sud-Liban, des enfants de la guerre puis plus tard des Iranien·e·s, des Egyptien·ne·s ou des Sahraoui·e·s qu’elle fabrique une œuvre de première importance pour l’histoire. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les films de Jocelyne Saab résonnent très fortement avec l’actualité et questionnent la possibilité de faire renaître un espoir parmi les ruines. Etel Adnan, poétesse et peintre libanaise, disait d’elle que « peu de gens ont autant souffert pour demeurer dignes d’eux-mêmes, pour survivre d’une façon qui ait un sens, dans un monde si hostile ou si indifférent que celui qui est le nôtre ». → Les projections du 7 au 9 février seront suivies de rencontres avec Mathilde Rouxel (présidente de l’association Jocelyne Saab), Sébastien Ronceray (programmateur), Olivier Hadouchi (historien et chercheur du cinéma) et Michel Khleifi (cinéaste - sous réserves). Plus d’informations sur le site du nova : https://www.nova-cinema.org/prog/2025/200/jocelyne-saab/ Sur l’association Jocelyne Saab : https://jocelynesaab.org

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Féminismes / Antipatriarcat

Seawho : mailing list de réseautage marin féministe

Réseau un peu bâteau pour les femmes et les personnes lesbiennes, gays, trans et intersexes : que vous soyez à la pêche, au commerce, sur des voiliers, monitrice ou soudeuse, mécano à terre, welcome :) BIENVENUE chez SEAWHO ! (english follows) Un réseau pour développer une solidarité féministe sur l’eau ! Et fédérer nos projets maritimes, individuels et collectifs. Que vous soyez à la pêche, au commerce, sur des voiliers, monitrice ou soudeuse, mécano à terre, venez partager ce réseau ! Postez vos envies ! Quelques infos à savoir sur la liste : c’est une liste de partage d’infos et de discussions autour de la mer et des bateaux, qu’il s’agisse de plongée, de navigation — en plaisance ou en pro —, et parfois d’autres sujets proches.Il y a environ 450 personnes d’inscrites, de divers endroits en france et ailleurs, avec différentes motivations et parcours.c’est sans mec cis hétéro. « cis » ça vient de « cisgenre », ça veut dire une « personne qui se reconnait globalement dans le genre qui lui a été assigné à la naissance », donc une personne qui n’est pas transgenre. Donc c’est ouvert aux personnes qui se reconnaissent en tant que femme, meuf, gouine, aux personnes transgenres, aux pédés, aux personnes intersexes, et probablement d’autres identités encore. S’INSCRIRE À LA LISTE Pour s’inscrire 2 techniques:Créer un compte ici (cliquer sur « S’abonner » à gauche puis suivre les instructions)Envoyer un mail vide à seawho-subscribe @ lists.riseup.net WELCOME to SEAWHO ! A network to develop a feminist solidarity on the water ! And unite our maritime projects, individual and collective. Whether you are fishing, trade, on sailboats, instructor or welder, mechanic down, come share this network ! Mail your desires !" Bisou !

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Santé / Soins

Ellles s’appelaient Diana, Francoise, Sylwia, Marijke, Laurence, Lydia, Hagos, Christiane, Eman, Sabine, Maria, Melissa, Typhaine, Hasmik, Stéphanie, Chantal, Souad, Ingrid, Véronique, Godelieve, Hélène

Collage féministe à Bruxelles. Elle s’appelait Diana, tenancière d’un bistrot à Schaerbeek. Ce mardi 3 décembre, son ex-mari l’a poignardée, jusqu’à lui ôter la vie. Collage féministe à Bruxelles. Elles s’appelaient Francoise, Sylwia, Marijke, Laurence. Ces femmes ont vécu dans la peur. Ces violences physiques s’accompagnent souvent de harcèlement et de violences psychologiques. Les médias hésitent à utiliser le terme « féminicide ». Est-ce trop fort ? Trop politique ? Comme si ce problème était individuel et non systémique. En Belgique, des médias comme L’Avenir, La DH, La Libre, et RTL parlent de drame. Nous, nous parlons de féminicide. Carte des féminines en Belgique. Elles s’appelaient Lydia, Hagos, Christiane, Eman. Elles ont été victimes de féminicide, c’est-à-dire le meurtre d’une femme en raison de son genre, souvent commis par un proche. En 2023, 26 femmes ont été tués tuées intentionnellement en Belgique, soit une tous les 14 jours. Comme elles, plus de 14 143 femmes ont été tuées intentionnellement en Europe entre 2012 et 2022. Collage féministe à Bruxelles. Elles s’appelaient Sabine, Maria, Melissa. Dans la nuit du 15 novembre 2024, une femme et ses deux enfants, âgés de 13 et 1 an, ont été tué·es dans leur maison à Ixelles, par un conjoint qui n’aurait pas supporté la séparation. Les femmes ne sont pas les seules victimes ; de nombreux féminicides sont accompagnés d’infanticides. Elles s’appelaient Typhaine, Hasmik, Stéphanie. Combien d’autres vivent des féminicides sans que cela soit perçu comme tel ? Il est essentiel de nommer l’innommable pour pouvoir le combattre. Pourtant, à ce jour, la Belgique ne dispose pas de données officielles sur le genre des victimes d’homicides volontaires. Ce sont des collectifs comme Stop Féminicide qui prennent en charge le recensement, en épluchant la presse francophone et néerlandophone. Face au manque d’informations reprises dans les articles, certains crimes peuvent être ignorés. Tous les féminicides ne sont pas mentionnés, et tous ne sont pas identifiés comme tels. Elles s’appelaient Chantal, Souad, Ingrid. Elles ont subi la forme peut-être la plus violente des violences faites aux femmes. Ces violences font partie d’un continuum : un système de contrôle, de domination et de violence qui peut mener au féminicide. Ce meurtre physique est souvent précédé par des discours, des dispositifs et des institutions qui en préparent le terrain. Les femmes sont tuées à différents niveaux : psychologique, symbolique, linguistique. Le féminicide n’est pas seulement un meurtre physique, il commence bien avant. Elles s’appelaient Véronique, Godelieve, Hélène. Il a voulu la posséder. Elle a refusé. Pendant trop longtemps, les hommes ont cru qu’ils pouvaient posséder les femmes. Cette idée que les femmes ne sont pas des individues à part entière a contribué à instaurer un régime qui autorise la violence masculine et lui accorde une impunité quasi totale. Le...

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Féminismes / Antipatriarcat

[Brochure] La catégorie de sexe

« O exprime, a sa manière, un idéal viril. Viril ou du moins masculin. Enfin une femme qui avoue ! Qui avoue quoi ? Ce dont les femmes se sont de tout temps défendues (mais jamais plus qu’aujourd’hui). Ce que les hommes de tout temps leur reprochaient : qu’elles ne cessent pas d’obéir à leur sang ; que tout est sexe en elles, et jusqu’à l’esprit. » Jean Paulhan, Du bonheur dans l’esclavage, préface à Histoire d’O de Pauline Réage. « Une singulière révolte ensanglanta, dans le courant de l’année mil huit cent trente-huit, l’île paisible de la Barbade. Deux cents Noirs environ, tant hommes que femmes et tous récemment promus a laliberté par les Ordonnances de mars, vinrent un matin prier leur ancien maître, un certain Glenelg, de les reprendre à titre d’esclave (...) Je suppose (...) que les esclaves de Glenelg étaient amoureux de leur maître : c’est qu’ils ne pouvaient se passer de lui. » Jean Paulhan, Du bonheur dans |’esclavage, Ibid. « — Pourquoi prendre femme ? Pour me disputer avec elle ? (...) Qu’y a-t-il de bon dans une femme ? — La femme est une ouvrière (…) C’est la servante de l’homme. — Qu’ai-je besoin d’une ouvrière ? — En ceci que tu aimes assez qu’on te tire les marrons du feu (...) - Eh bien, marie-moi alors ! » Tourguéniev, Mémoires d’un chasseur. La pérennité des sexes et la pérennité des esclaves et des maîtres proviennent de la même croyance. Et comme il n’existe pas d’esclaves sans maîtres, il n’existe pas de femmes sans hommes. L’idéologie de la différence des sexes opère dans notre culture comme une censure, en ce qu’elle masque l’opposition qui existe sur le plan social entre les hommes et les femmes en lui donnant la nature pour cause. Masculin/féminin, mâle/femelle sont les catégories qui servent a dissimuler le fait que les différences sociales relèvent toujours d’un ordre économique, politique et idéologique. Tout système de domination crée des divisions sur le plan matériel et sur le plan économique. Par ailleurs, les divisions sont rendues abstraites et mises en concepts par les maîtres et plus tard par les esclaves lorsque ceux-ci se révoltent et commencent à lutter. Les maîtres expliquent et justifient les divisions qu’ils ont créées en tant que résultat de différences naturelles. Les esclaves, lorsqu’ils se révoltent et commencent a lutter lisent des oppositions sociales dans ces soi-disant différences naturelles. Car il n’y a pas de sexe. Il n’y a de sexe que ce qui est opprimé et ce qui opprime. C’est l’oppression qui crée le sexe et non l’inverse. L’inverse serait de dire que c’est le sexe qui crée l’oppression ou de dire que la cause (l’origine) de l’oppression doit être trouvée dans le sexe lui même, dans une division naturelle des sexes qui préexisterait à (ou qui existerait en dehors de) la société. Le primat de la différence est tellement constitutif de notre pensée qu’il l’empêche d’opérer le retournement sur elle-même nécessaire à sa mise en question pour en appréhender précisément...

Féminismes / Antipatriarcat

L’Actu des Oublié.e.s • S V • EP 6 • Inde : Reconquérir la Nuit

Focus sur les initiatives du mouvement féministe en Inde, récemment secoué par une mobilisation d’ampleur A l’occasion de la journée mondiale pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux minorités de genre, nous partons en Inde où la colère s’est répandu dans le pays en août dernier à la suite d’un viol et meurtre à l’hôpital de Kolkata. Les femmes indiennes sont alors sorties dans les rues pour reconquérir la nuit et les espaces dans lesquelles elles sont exclues, humiliées, violentées. Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici DOUBLAGE Lola, Oriane et Pierre MEDIAS Feminism In India [.] com Blanknoise [.] org Counter Fire [.] Org The Wire [.] in Frontline News Laundry Geoconfluences (ENS Lyon) > Les femmes en Inde, une position sociale fragile Red Brigade [-] Lucknow [.] org Films Red Brigade, film portugais sur les Red Brigade de Lucknow India’s Daughter de Leslee Udwin, sur Jyoti Singh Reportage Sparknews TV sur les Red Brigade Brut — Ces femmes s’approprient l’espace public Histoire du féminisme en Inde France Culture, Le féminisme en Inde : deux siècles de combats Sur Mollywood Vidéo Abuse, resignations, power wexus, everything about Kerala’s Me Too crisis par News Laundry MUSIQUE The journey • Meba ofilia Shay D • Suffragettes Agsy • HIP HOP Wild Wild Women • Wild Wild Women VISUEL Affiche Reclaim The Night, Kolkata, Août 2024

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Écologie

Streaming Buvette & Zawashow !

On pense qu’on est plusieurs sur Bruxelles à vouloir regarder le prochain ZawaShow, donc autant le faire à plusieurs et s’y rencontrer. Passe donc ! C’est un prétexe parfait pour que des personnes curieuses ou déja averties se rencontrent et profitent ensemble de la soirée. Car internet ça relie mais ça fait pas toujours se croiser en vrai. Puis c’est gratos et on sera au chaud. Appellons ça une mutualisation de bande passante. Pour ce faire le Steki veux bien acceuillir ce moment improvisé ! C’est pratique car il y a un espace « projo » et un espace papotte/buvette pour mixer les ambiances. Donc pas besoin de rester assises en faisant « chut » aux autres, ça pourra bouger dans la salle et on laissera des petites lumières allumé. C’est pas la messe quoi ! Pourquoi mater du streaming politique solo quand on peux le faire à plusieurs ? La ZawaProd fait un travail de propagande, d’éducation pop et politique à travers du streaming et de la vidéo. Orientation franco-frouze mais pas chiant (et actuellement clairement en soutien derrière la FI). Equipe actuelle : Dani, Raz, Wissam, Ilies et Cassandre pour la partie « Stream » Ramener des trucs à manger si vous le pouvez ça serra sympa. Et du cash sur place pour la buvette. Du reste, viens comme tu veux, même faire coucou aurevoir. Faites tourner l’invitation à votre aise. 3 discussions se suivront en live durant la soirée : Alice Cappelle et Cassandre : ça causera feminisme et internet D&R & Aymeric Caron : parisianisme végan VS Beaufitude viandarde : vers un régime commun ? D&R & François Ruffin : Populisme de gauche, trahison, oppositions banlieues et campagnes / tours et bourgs / beaufs et barbares etc. Vas faloir s’expliquer Ruffin. Puis çi-dessous le trailer + le programme officiel. ZAWA SHOW le 20/12 avec François RUFFIN, Aymeric CARON, THEODORA, Flavien BERGER, 8RUKI... etc Lecture Le Zawa Show fête la fin de l’année à Paris le vendredi 20 décembre 2024, pour notre plus grosse soirée à ce jour, en public et en live, de 18h00 à 5h30 du matin, avec discussions, débats, concerts et DJ-sets jusqu’au bout de la nuit ! Cette soirée se déroulera pour la première fois dans la grande salle du Dojo de Paris, Avenue de la Porte de Châtillon. Elle sera également retransmise en direct sur la chaîne Twitch de DANYetRAZ pour le ZAWA SHOW et RAZ404 pour la ZAWA NIGHT. PROGRAMME PROVISOIRE : ZAWA SHOW de 18h00 à 23h 18h00 : ouverture du Dojo pour le public (soyez à l’heure !) 19h00 : CASSANDRE x ALICE CAPPELLE 20h00 : DANY et RAZ x AYMERIC CARON 21h15 : DANY et RAZ x FRANÇOIS RUFFIN ZAWA NIGHT de 23h à 05h30

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