Féminismes / Antipatriarcat

Féminismes / Antipatriarcat

Théâtre-forum « On fait la Révolution bébé ! »

Un spectacle interactif pour bousculer le sexisme dans les milieux militants ! 💥 THÉÂTRE-FORUM : « ON FAIT LA RÉVOLUTION, BÉBÉ ! » 💥 Un spectacle interactif pour bousculer le sexisme dans les milieux militants ! 💥 Quand ? > Ouverture des portes : 18h30 (bar et petite restauration) > Début du spectacle : 20h00 pile Où ? À l’îlot111 – Rue de Liverpool 23, Bruxelles Mixité choisie sans mecs cis (événement réservé aux personnes ne s’identifiant pas comme des hommes cisgenres) Entrée libre – Parce que la révolution appartient à tout le monde ! 🔎 Le théâtre forum, c’est quoi ? Une situation réelle, une oppression vécue, un moment où on aurait voulu réagir autrement… On la rejoue, ensemble, et cette fois, on prend le pouvoir sur l’histoire ! Les spectateur.ices deviennent acteur.ices : monte sur scène, remplace un personnage et tente une nouvelle issue. S’entraîner à agir, c’est déjà commencer à changer le monde. Si tu as déjà ressenti du sexisme dans les milieux militants, si tu t’es retrouvé.e sans réponse face à une situation injuste, si tu veux expérimenter des pistes d’action collectives… cet événement est fait pour toi ! 💪🏽 Un moment joyeux, slamant, chantant, c’est le printemps et la révolution ! Viens, partage, entraîne-toi, et surtout : construisons ensemble des alternatives. 🔥 On a hâte de t’y voir 🔥 Par le collectif "On fait la révolution bébé !" et en partenariat avec Chahut Asbl

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Féminismes / Antipatriarcat

Atelier méca vélo Déchainé·es (mixité choisie FINTA)

Atelier mensuel de mécanique vélo des Déchainé·es, en mixité choisie FINTA (femmes, intersexes, non-binaires, trans, agenres), à la Cycloperativa. Tous les derniers samedi du mois, les Déchainé·es organisent des ateliers de mécanique vélo en mixité choisie FINTA (Femmes, personnes intersexe, non-binaires, trans et agenres). Petits ou gros bobos : des mécanicien·nes seront là pour t’aider à réparer ton vélo, et il y aura des pièces de seconde main et consommables sur place ! Tu pourras aussi simplement nettoyer ta bécane ou te poser pour un thé et une discussion. Atelier à prix libre pour le soutien du lieu et des mécanicien·nes. 🖐️ C’est un atelier participatif : tu pourras prendre toi-même les outils en mains et réparer ton vélo grâce aux conseils des autres participant·es et des mécana·x invité·es. 🔩 Consommables et quelques pièces neuves à disposition (sauf pièces spécifiques : ramène-les si tu sais de quoi tu auras besoin), pièces de seconde main à prix libre. 💰 Prends du cash ! Il y aura aussi des t-shirts, patchs et cache-cols sérigraphiés des Déchainé·es ! Et un bar sur place. 🚲 Nos objectifs, à travers ces moments de convivialité autour de la mécanique vélo, sont de rendre plus accessible et inclusif ce domaine encore trop largement traversé de dynamiques oppressives ; de créer des espaces safer, où se partager nos savoirs, dans une optique d’émancipation ; de créer communauté autour du vélo, des féminismes et du faire soi-même.

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Santé / Soins

Le gouvernement Arizona contre les femmes et les minorités de genre

Pour revendiquer leurs droits et dénoncer les oppressions auxquelles elles font face, les collectives, syndicats et associations appellent à une mobilisation et une grève féministe, à l’occasion du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre. L’objectif de la grève est en particulier de rendre visible le travail, trop souvent ignoré, des femmes et minorités de genre. Cette année, l’appel à la grève et la mobilisation est également une réponse aux attaques du gouvernement Arizona (N-VA, MR, Engagés, CD&V et Vooruit) qui prévoit des mesures particulièrement discriminatoires pour les femmes et minorités de genre. La composition de ce gouvernement illustre son mépris des inégalités : seules quatre femmes sur quinze ministres, et aucune au Kern*, organe politique clé. Ce vendredi 7 mars, des blocages et piquets de grève sont organisés par différents syndicats et associations, et le samedi 8 mars, une manifestation est organisée au départ de la gare centrale, à 15h. A cette occasion, voici un décryptage du projet sexiste de l’Arizona, en trois parties : droits sociaux, tournant sécuritaire et droits des personnes sans papiers. 1. Droits sociaux Interruption volontaire de grossesse (IVG) Le gouvernement bloque la réforme de la loi sur l’avortement qui vise à faire passer le délai légal de 12 à 18 semaines. En effet, en Belgique, l’IVG est légale jusqu’à 12 semaines, avec un délai de réflexion obligatoire de 6 jours. Le CD&V (dans la majorité) s’oppose fermement à toute extension au-delà de 14 semaines. Pourtant, selon l’asbl LUNA**, un allongement de deux semaines ne permettrait qu’à une femme sur cinq d’avorter en plus de celles qui peuvent déjà dans le délai des 12 semaines. Qu’en est-il des autres ? Devraient-elles se tourner vers des pratiques clandestines, l’étranger ou une grossesse imposée ? Le maintien du délai de réflexion perpétue l’idée que les femmes ne seraient pas complètement aptes à décider par elles-mêmes. Ces journées imposées sont par ailleurs régulièrement difficiles pour les personnes qui souhaitent avorter, tant en termes de santé physique que de santé mentale. Le Luxembourg a supprimé ce délai pour mieux respecter l’autonomie et réduire le stress des personnes qui souhaitent avorter. Flexibilité du travail Les nouvelles mesures permettent d’embaucher pour seulement quelques heures par mois, d’imposer jusqu’à 360 heures supplémentaires annuelles « volontaires » sans compensation, et d’étendre le travail de nuit et du dimanche sans obligation de négociation avec les syndicats. Ce type changements a un impact sur la santé et/ou la vie de famille des travailleuses. L’annualisation du temps de travail est particulièrement inquiétante : au lieu d’être calculée sur la semaine, la durée moyenne de travail s’étendra sur un an. Une travailleuse à temps partiel pourra être contrainte d’effectuer des semaines à temps plein lors des périodes de forte...

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Santé / Soins

Entre 10 000 et 30 000 personnes dans la rue pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre

Ce vendredi 7 et samedi 8 mars, plusieurs actions ont eu lieu à Bruxelles, rassemblant des milliers de personnes pour dénoncer les attaques faites aux femmes et aux minorités de genre. Les mobilisations ont notamment ciblé les mesures du gouvernement de l’Arizona, le manque de prise en compte des violences sexistes et sexuelles par les institutions, les inégalités salariales selon le genre, ainsi que certaines tendances du féminisme excluant les droits des personnes trans, racisées ou en situation de handicap. Crédit photo Lydie Nesvadba. Le 7 mars, de nombreuses femmes et minorités de genre se sont mises en grève : grève syndicale et étudiante sur des campus universitaires, grève des travailleuses du secteur associatif, du CPAS, des collectives de femmes sans papiers ou encore les syndicats tels que la FGTB et la CSC. Crédit photo Lydie Nesvadba. Le 8 mars, une manifestation au départ de gare centrale a rassemblé plus de 10 000 personnes selon la police, et 30 000 personnes selon certaines organisations. Plusieurs blocs formaient le cortège : blocs syndicalistes, bloc révolutionnaire internationaliste féministe (BRIF), bloc étudiant, bloc des femmes sans papiers, etc. Des manifestant·es ont rappelé les conditions et discrimination spécifiques des femmes et minorités de genre dans des contextes marqués par le colonialisme, l’impérialisme et l’occupation, notamment au Congo, en Palestine, eu Soudan ou encore au Kurdistan. Crédit photo Lydie Nesvadba. Crédit photo Lydie Nesvadba. Si globalement la manifestation s’est déroulée dans une ambiance plutôt légère et festive, des personnalités du MR se sont fait interpeler, huer et chasser du cortège par des manifestant·es. Les politiques du Mouvement Réformateur, membre de la coalition Arizona, sont dénoncées, car discriminantes pour les femmes, minorités de genre et personnes racisées. Crédit photo Lydie Nesvadba. Un village féministe a par ailleurs été installé sur la place de l’Albertine, où il y a eu des prises de paroles, rappelant les revendications des différentes collectives. La soirée s’est conclue dans une ambiance festive avec des concerts. Sources : rtbf.be

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Féminismes / Antipatriarcat

8 mars : Liberté pour les prisonnières révolutionnaires

Partout dans le monde, les femmes sont en première ligne des combats contre le patriarcat, le capitalisme et le fascisme. Dans ces luttes, elles font face à une terrible répression. A l’occasion du 8 mars, le Secours Rouge Toulouse présente 8 portraits de prisonnières révolutionnaires qui incarnent ces combats et ces résistances. DANIELA KLETTE – Accusée d’avoir participé à plusieurs actions qui auraient été organisées par la Fraction Armée Rouge – RAF, Daniela Klette a été arrêtée à Berlin le 27 février 2024 par la police grâce à un logiciel d’IA. Elle était une des personnes les plus recherchées du pays après plus de 30 ans dans la clandestinité. Aujourd’hui, elle est emprisonnée et en attente de ses procès. AYTEN ÖZTÜRK – Journaliste et révolutionnaire arabo-turque originaire d’Antioche, Ayten Öztürk a été enlevée par les services secrets turcs le 8 mars 2018 au Liban et détenue dans un centre de torture secret pendant 6 mois. Elle a été arrêtée à son domicile en Turquie le 6 février 2024, après 2 ans et demi d’assignation à résidence. Elle a été condamnée à deux peines de prison à perpétuité sur la base d’un dossier sans aucune preuve concrète hormis les fausses déclarations d’un informateur. FIGEN YÜKSEKDAG – Responsable du Parti Socialiste des Opprimés – ESP et co-présidente du Parti Démocratique des Peuples – HDP, Figen Yüksekdağ a été arrêtée le 4 novembre 2016 à Ankara en Turquie en raison de son engagement en faveur du peuple kurde. Déchue de son mandat de députée en février 2017, elle est en détention provisoire dans la prison de haute sécurité de Kandıra. Elle a déjà été condamnée dans plusieurs procès et encourt la prison à vie dans le cadre du procès dit de Kobanê. JESSICA REZNICEK – Militante écologiste et défenseure de la terre et de l’eau aux Etats-Unis. En 2021, elle a été condamnée à 8 ans de prison et à payer 3,2 millions de dollars en dédommagement suite à une série d’actions pour protéger les rivières et les voies navigables traversées par le Dakota Access Pipeline. LOLA LOPEZ RESINA – Révolutionnaire catalane, Lola Lopez Resina lutte pour le socialisme et pour le droit à l’autodétermination des peuples. En 1980, elle a été arrêtée avec d’autres militant·es du Parti Communiste d’Espagne (internationaliste) – PCE(i). Sauvagement torturée, elle est condamnée à 9 ans de prison. Après sa sortie, Lola s’est engagée comme combattante internationaliste d’ETA. En 2001, elle est à nouveau arrêtée et emprisonnée en France. En janvier 2018, elle a été extradée vers une prison de l’État espagnol, où elle purge plus de 20 ans de prison. NADIA LIOCE – Militante des Brigades Rouges pour la construction du Parti Communiste Combattant – BR-PCC, Nadia Lioce est emprisonnée depuis mars 2003. Lors de son procès, elle déclare : « Je suis une prisonnière politique, militante des Brigades rouges. Je ne dis plus un mot. » Elle est finalement condamnée à la prison à vie et placée à l’isolement total depuis 2005 sous le régime...

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Réunion ouverte - Pour un féminisme révolutionnaire !

Face à l’austérité, aux guerres, à l’extrême droite Pour un féminisme révolutionnaire ! Face aux attaques du gouvernement Arizona, face à la montée de l’extrême droite et du masculinisme partout dans le monde, face aux perspectives de guerre et d’austérité, il est urgent de réfléchir à une stratégie pour reconstruire un mouvement féministe fort, massif et révolutionnaire. Après dix ans de luttes féministes, après Ni una menos et Me Too, après le retour de la grève féministe comme arme du mouvement féministe et LGBTI+, venez débattre lors de ce premier événement public du collectif féministe révolutionnaire Du Pain et Des Roses à Bruxelles. Rendez-vous le 13 mars pour mener cette discussion avec Sasha Yaropolskaya, militante de Révolution Permanente et du collectif féministe et LGBTI Du Pain et Des Roses en France. Présent dans 14 pays et 20 villes en France. Ce collectif féministe et LGBTI est animé par des militant·es de Révolution Permanente, et il cherche à construire un féminisme révolutionnaire, antiraciste et anti-impérialiste. RP est une organisation politique engagée dans la lutte pour une société libérée de toute forme d’exploitation et d’oppression, aux côtés du mouvement ouvrier. Plus que jamais, et face aux avancées de « l’internationale réactionnaire », il est essentiel de nous coordonner politiquement à l’échelle qui dépasse les frontières ! Rendez-vous le 13 mars à 18h30 aux Grands Carmes Rue des Grands Carmes 20/22, 1000 Bruxelles

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Grève féministe contre l’arizona et l’extrême droite : vendredi 7 mars : Rejoignez-nous

Rejoignez nous pour une action locale, le Grévibus ou la ride pour soutenir la grève ! 7-8 MARS – GRÈVE FÉMINISTE Les 7 et 8 mars, faisons grève ! Inondons les rues de Bruxelles, de la Belgique et du monde entier. Faisons écouter nos voix. Rejoignez-nous pour une mobilisation féministe massive contre ce système capitaliste, raciste et patriarcal. Nous traversons une période critique où nos droits et libertés sont de plus en plus menacés. Face aux attaques du gouvernement Arizona – précarisation massive, régression de nos droits, démantèlement des services publics, racisme d’État et destruction écologique – nous devons nous mobiliser et organiser ensemble. PROGRAMME DU 7-8 MARS 2025 7 MARS - TOUR EN BUS ET VÉLO DES ACTIONS ET PIQUETS DE GRÈVE Viens rejoindre un des piquets ou actions de grève. Monte à bord du grèvibus ou suit la ride en vélo. (Pas d’inscription nécessaire, juste rejoins nous à n’importe quelle des piquets, c’est gratuit) Horaire du passage du bus et vélo 9h – Départ de la Place Poelaert 9h20 -Collectif Divers·es de l’école d’art Adresse : Abbaye de la Cambre, Ixelles 10h05 – Travailleuses de la Free Clinic (uniquement bus, pas vélo) Adresse : Chaussée de Wavre 154/a, Ixelles 10h50 – Femmes iraniennes devant l’Ambassade d’Iran Adresse : Franklin Roosevelt 15, Ixelles 11h10 – Étudiantes de l’ULB Adresse : Avenue Paul Heger et Adolphe Buyl, Ixelles 12h15 –Soignantes de St-Pierre et Fédération des Maisons Médicales en lutte Adresse : Rue aux Laines 105, Bruxelles 12h50 –Mères veilleuses et travailleuses du CPAS Adresse : Rue de Bosnie 40, Saint-Gilles 14h00 – travailleur.euse.s du secteur associatif dont le GAMS (uniquement bus, pas vélo) Adresse : Rue Gabriel Petit 6, Molenbeek 15h00 – Femmes de l’occupation des femmes sans papiers Adresse : Chaussée d’Alsemberg 215, Forest 16h00 – Résistance féministe internationale : liberté pour les prisonie.r.es politiques, dénonçons les crimes et viol de guerre et génocides Adresse : Place Poelaert, Bruxelles (devant la Grande Roue) 17h00 – Rassemblement pour des pensions dignes Adresse : Tour du Midi, Esplanade de l’Europe8 MARS – ON SE RASSEMBLE ET ON PREND LA RUE ! 10h – Soutien aux travailleuses du commerce en grève Adresse : entrée de City 2 à Rue Neuve 10h-13h : Halles de Schaerbeek : Faire la grève, s’arrêter et se préparer pour la manif. Au programme : Garderie gratuite (inscription via ce formulaire : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSddIactoj8YmFB01pLE0GplpbuZEpiTf3dhfPMo-hLwg2jo2A/viewform?usp=header) Pique-nique collectif, bar Performances artistiques, micro ouvert Stands d’infos, créateur·ices et boutique solidaire Atelier pancartes pour préparer la manif 13h – Gare Centrale - Scène musicale , poétique et revendicativeFlashmob de la Free Clinic Scène en plein air : concert, slams, performances, prises de parole (interprétées en...

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Extrême-droite / Antifascisme

Comment l’Office des étrangers détruit des familles

04/03/2025 : Le cas de L., détenu au centre fermé de Bruges Auparavant, L. vivait en Suisse. Il est né au Congo mais depuis de nombreuses années toute sa famille vit en Belgique. Possédant un titre de séjour jusqu’en 2021, il a rejoint sa femme et sa fille dans la commune d’Alost où il a entamé une procédure de regroupement familial en 2020. La demande a été rejetée par manque de documents – ceux-ci étant restés en Suisse et le Covid empêchant à cette période de s’y rendre. La reconnaissance de l’enfant n’a pas abouti. Signalons que l’enfant avait pourtant été reconnue auparavant en Suisse. Des agents de la commune sont passés, ont rencontré la famille et ont déclaré que L. “ne possédait pas de lien affectif [1] avec l’enfant”. Suite à une simple visite des agents communaux, l’Office des étrangers détient donc le pouvoir de juger du lien qui unit un parent à son enfant, et de décider de leur séparation. Ce sont là des procédures administratives d’une grande violence, allant tout à fait à l’encontre des intérêts de l’enfant. On peut difficilement imaginer que les autorités infligent des traitements similaires à des personnes qui n’auraient pas ce statut d’étranger·es. Une nouvelle demande a ensuite été introduite, qui a été rejetée avec un ordre de quitter le territoire (OQT). L’avocat a alors conseillé à L. de faire un test ADN mais avant que cela ne se fasse, L. a été arrêté et emmené au centre fermé de Vottem en février 2024, où il est resté deux mois. À sa sortie, le test ADN a été effectué et prouvait l’existence du lien biologique entre L. et l’enfant. Cependant, l’OQT étant toujours valable, L. a été de nouveau arrêté et détenu cette fois au centre fermé de Bruges. Un vol collectif [2] vers le Congo s’est organisé. De nombreux congolais détenus en centre fermé se sont retrouvés menacés d’expulsion, par surprise. Le procureur du roi a déclaré que ça ne poserait pas de problème que L. poursuive sa procédure sur le territoire congolais dans le cadre d’un “retour temporaire”. Pourtant, à ce moment-là, le test ADN était déjà reconnu positif. L. a donc effectué une demande d’asile pour éviter à tout prix cette expulsion. Deux “coachs de retour” [3], travaillant pour l’Office des étrangers, lui conseillaient d’accepter ce “retour temporaire”. En décembre seulement, le jugement significatif attestait que L. était le père de l’enfant. Cependant, jusqu’à aujourd’hui, aucune décision n’a été prise par rapport à sa détention. Notons que le dernier laissez-passer (LP) délivré était valable jusqu’au 14 mars. Depuis, aucun LP ne permet de déporter monsieur L. Or, la détention en centre fermé est une mesure censée exister “en vue du retour forcé”, du moins légalement. En l’absence de LP, il y a de quoi interroger les objectifs de la prolongation de la détention. Aujourd’hui la fille de L. suit une psychothérapie à cause des effets que produit sur elle la détention prolongée de son père. Elle est très perturbée et n’est pas...

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Extrême-droite / Antifascisme

Appel à la grève et manifestation féministe

📢 PAS DE SOLDES SUR NOS DROITS - MOBILISATION LE 8 MARS ✊🔥 Le gouvernement Arizona attaque de plein fouet les droits des femmes et des travailleuses ! Allongement des horaires tardifs, travail du dimanche, flexi-jobs imposés, précarisation des pensions, diminution des droits au chômage... Trop, c’est trop ! 💥 ENSEMBLE AVEC LA CNE, NOUS APPELONS À UNE GRÈVE MASSIVE LE 31 MARS ! 💥 👉 Mais d’abord, ce 8 mars, on sensibilise dans les magasins ! 🎯 Objectif : informer, convaincre et mobiliser les travailleuses et travailleurs du commerce à nous rejoindre dans la lutte ! 10h00 : RDV devant City 2 (rue Neuve) 10h30 - 12h00 : Action de sensibilisation : en équipes de 10, on va discuter avec les travailleuses et travailleurs, leur donner un tract et leurs présenter notre visuel. 12h00 - 13h00 : Rassemblement sur la Place de la Monnaie avec musique, tracts et prises de parole 13h00 : On rejoint le cortège vers le village associatif ✊ (S’il pleut, on se retrouve pour manger ensemble à l’abri !) 🔥 Pourquoi se mobiliser ? 📢 Parce que l’Arizona veut faire de nous de la main-d’œuvre corvéable à merci ! 🚫 Travail du dimanche et horaires tardifs ? Incompatibles avec une vie familiale et sociale équilibrée ! 🚫 Flexi-jobs et précarité imposée ? Ça nous enferme dans des boulots sous-payés, sans droits ! 🚫 Attaque contre les pensions et le chômage ? C’est condamner encore plus de femmes à la pauvreté ! 📢 Le 8 mars, on informe et on prépare la grève du 31 mars ! 💜 Rejoignez-nous, parlez-en autour de vous, partagez l’événement et venez en nombre ! ✊

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Grèves, manifestations, échauffourées … L’Arizona chahutée en janvier, un mouvement social à venir ?

Depuis les élections en mai dernier, une coalition gouvernementale s’est dégagée en Belgique, alliant la droite classique et la droite extrême : N-VA, CD&V, MR et les Engagés, avec en supplément Vooruit, l’équivalent du PS flamand. Dans son accord de gouvernement, la coalition prévoit de s’attaquer à de nombreux aspects de la vie des citoyen·nes : attaques sur les pensions, sur le chômage, sur les droits des personnes migrantes, augmentation des pouvoirs de la police, … En parallèle, d’autres niveaux de pouvoir s’en prennent à certains secteurs, en particulier le secteur de l’enseignement, où la tentative de réforme en cours est une attaque à l’enseignement accessible (baisses du budget, suppression de la 7e TQ*, …). Crédit : @nodimages En réponse, les syndicats – la FGTB et la CSC – ainsi que le secteur associatif se sont rapidement mobilisés pour protester contre les mesures prévues. Les grèves dans l’enseignement se sont multipliées en janvier, tandis qu’une manifestation pour des pensions décentes a rassemblé 30.000 personnes dans les rues de Bruxelles le 13 janvier. Ce jour-là, un cortège de pompiers a tenté de dévier le parcours de la manifestation, pour bloquer la petite ceinture. La police est intervenue, donnant lieu à des échauffourées et quelques jets de gaz lacrymogène. Ce lundi 27 janvier, 30.000 personnes se sont également réunies dans une manifestation pour le droit à l’enseignement, contre les attaques de l’Arizona. La tension est montée devant le siège du MR, où les manifestant·es se sont longuement arrêté·es pour huer le parti. Quelques cannettes vides et des oeufs ont été lancés en direction de la façade. Plus récemment, un large tag a été aperçu à Liège : « Que l’Arizona brûle, le fascisme avec ». Ce jeudi 13 février, les syndicats appellent à une nouvelle manifestation nationale pour « renforcer les services publics », en opposition à toutes les mesures de l’Arizona, qui visent à affaiblir les services publics et, par-là, le bien commun. Les organisations syndicales expliquent vouloir organiser une action spécifique le 13 de chaque mois pour lutter contre le gouvernement. Le collectif « Commune colère » appelle à se mobiliser également. Dans les prochaines semaines, un mouvement social pourrait naître en Belgique. La FGTB a déjà annoncé un marathon de résistance. Légende : La 7e TQ est la septième année dans l’enseignement qualifiant. Elle permet à certain·es élèves du qualifiant d’obtenir un CESS (diplôme de fin d’études dans le secondaire), une sécurité importante pour les jeunes concerné·es. Sources : @nodimages (photo) « La CSC enseignement en action », CSC, Disponible en ligne : https://www.lacsc.be/csc-enseignement/actualites/action-enseignement-essentiel « Colère dans le secteur de l’enseignement, de grosses perturbations à venir en janvier : « Maintenant, on passe à la vitesse supérieure », La Libre, Disponible en ligne : (...)

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[Brochure] Dykes vs Bastards

Dykes VS Bastards est une fiction d’ultra-violence, à se lire gaiement au coin du feu (de bois ou de bagnole). "— Je croyais que tu détestais la violence ? lui demanda-t-elle. (...) — La violence, c’est avec des armes. Avec des outils, je vois plus ça comme du bricolage. Le seul policier encore vivant était celui qui s’était pris un coup de masse." Lâchez-moi ! cria Cassandra. Je n’ai rien fait. Les mains menottées derrière le dos, ses pieds traînaient sur le sol tandis que deux policiers de la Brigade Anti Criminalité la tiraient vers une camionnette. Autour d’elle se trouvaient d’autres flics en tenue anti-émeute. CRS ? Gardes Mobiles ? se demanda-t-elle. Elle ne se rappelait jamais comment les distinguer. Il y avait une histoire de couleurs différentes sur leur casque, non ? Avance, sale pute ! lui intima un policier. Lâchez-la ! Lâchez-la ! criaient des manifestants. Il dut y avoir un quiproquo, car les CRS (ou les Gardes Mobiles), lâchèrent, non pas Cassandra, mais une volée de gaz lacrymogène qui dispersa la plupart des manifestants. Une grenade assourdissante acheva d’écarter ceux qui essayaient encore d’empêcher l’arrestation de la jeune femme. Ou était-ce une grenade de désencerclement ? La détonation était assourdissante, en tout cas. Cassandra se promit, à l’avenir, de se renseigner un peu plus sur le matériel de répression policière. Pour l’heure, ça n’avait pas grande importance. Je n’ai rien fait ! répéta-t-elle. Un baqueux au crâne luisant lui jeta un regard mauvais. Si t’es pacifiste, pourquoi t’as le visage masqué ? Cassandra chercha un moment, mais ne trouva pas de réponse susceptible de convenir au policier. Celui-ci ne lui avait pas lu ses droits, mais elle avait vu suffisamment de séries américaines pour avoir intégré que tout ce qu’elle dirait pourrait et serait retenu contre elle. Elle décida donc de garder le silence. À deux rues de là, une Porsche 911 Carrera était garée le long du trottoir, inconsciente de la menace qui planait sur elle. En effet, un homme au visage masqué de noir était présentement en train de l’arroser d’essence, dans le but évident de mettre le feu à un symbole de la bourgeoisie. Stop ! Stop ! cria une jeune femme. Haletante, elle rejoignit l’homme au pas de course et s’interposa entre lui et la voiture. C’est la mienne, expliqua-t-elle. L’homme l’examina un instant. Elle portait un costume-cravate qu’il associait avec les propriétaires habituels de ces véhicules, du moins lorsqu’ils étaient de genre masculin, mais elle avait également les cheveux roses et des Dr Martens de la même couleur. Quelque peu déconcerté par la situation, il se contenta de demander : Vraiment ? La jeune femme fouilla un instant dans le sac qu’elle avait en bandoulière. Ben, j’ai été preums à la revendiquer, non ? demanda-t-elle finalement. Après quoi, elle sortit une clé à molette de son sac et explosa la vitre conducteur de la voiture. Le policier força Cassandra...

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Féminismes / Antipatriarcat

Ride de printemps Déchainé.es 4 avril !

Rassemblement féministe à vélo En mixité choisie (sans hommes cis) ℹ️ infos pratiques ℹ️ – Rejoins-nous à partir de 18h30 sur l’esplanade du Trône ( métro à 50m) – Nous roulons en mixité choisie sans hommes cisgenre – Notre lieu d’arrivée est un espaces pour cyclistes situé dans le centre ville, entrée au rez-de-chaussée. Il est accessible au moyen d’une petite marche, il y aura des toilettes ainsi qu’un bar à prix doux (prévoyez du cash). – Il y aura des pavés sur quelques petites parties de la ride et possiblement un passage sous un pont qui résonnera – Si tu penses venir seul·e, aucun problème ! Nous prévoyons un système de binômes au début de la ride pour faire en sorte que chacun·e se sente accompagné·e s’iel le souhaite – Pour toute question ou besoin spécifique n’hésite pas à nous écrire ici : dechaine-es@riseup.net Cette ride aura lieu un vendredi soir, où le trafic est plus dense, et dans un contexte où les tensions entre automobilistes et cyclistes semblent exacerbées. S’il nous semble nécessaire d’occuper la rue ensemble et de montrer notre présence en nombre, nous tenons à rappeler qu’il s’agit d’une ride militante et que des signes de colère d’automobilistes ou autres promoteur.rices du système patriarcal néolibéral pourraient se manifester envers notre cortège. Nous avons néanmoins le droit d’être là, d’occuper l’espace et de nous renforcer en nous déplaçant dans la ville en groupe. Prenons soins les un.es des autrex et laissons nos colères et notre créativité s’exprimer dans nos slogans et pancartes. Nous comptons en particulier sur votre créativité pour ne pas reproduire des stéréotypes racistes, transphobes, classistes, validistes ou grossophobes (si vous avez un doute ou que vous ne comprenez pas ce mots, vous pouvez nous écrire !)

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Exposition photos : Après le féminicide

Récits de celles qui restent Je m’appelle Eve-Anne Henskens, je suis photographe et j’ai 28 ans. Le 19 septembre 2022, mon papa a été tué aux côtés de Delphine, sa compagne, par l’ex de celle-ci. L’auteur s’est ensuite suicidé. Dès les premiers instants, je n’avais qu’une certitude : nos proches ont été tués dans un féminicide, et l’onde de choc est immense. Au total, 5 enfants ont perdu leur parent, dont j’étais l’ainée à 26 ans. J’ai cherché l’apaisement en rencontrant des personnes qui ont connu le même deuil. Des femmes qui survivent au féminicide de leur mère, leur fille, leur sœur, leur amie, ou d’elles-mêmes. J’ai voulu en présenter des portraits dignes, à travers le médium photographique. Des portraits plus complexes que ce que les médias présentent. Plus personnels que les décisions de justice. Plus humains que la rumeur. Après le féminicide est une exposition photo itinérante sur l’entourage des victimes de féminicides en Belgique. Celles qui restent ont perdu une mère, une fille, une amie, une sœur, tuées par un homme. Ces survivantes y abordent les différentes conséquences, sur les plans économiques, professionnels, juridiques, médiatiques, ou encore de santé mentale et physique. Toutes ont la même envie : partager leur histoire et protéger d’autres femmes. Cette exposition, qui aborde un sujet sensible, peut se visiter de manière libre, ou être accompagnée d’une animation autour de la thématique. Infos pratiques : Maison communale Evere (espace Delahaut) Vernissage 04 Mars 2025 19h - 21h en présence de l’artiste Accès libre du 01 Mars au 22 Mars 2025 Lundi : de 8h à 12h et de 14h à 18h Mardi : de 8h à 12h et de 15h30 à 19h30 Mercredi : de 8h à 12h et de 13h à 17h Jeudi et vendredi : de 8h à 12h et de 14h à 18h Samedi : de 9h à 13h Deux dates de visites guidées à destination de groupes spontanés : mardi 11/03 et 15/03. Inscriptions via eve-anne@hotmail.com (min 48h avant la date)

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Extrême-droite / Antifascisme

TOM VAN GRIEKEN INVITÉ À LEUVENLES ÉTUDIANT·ES APPELLENT À UN RASSEMBLEMENT ANTI-FASCISTE

Ce mercredi 26 février, le président du parti d’extrême-droite Vlaams Belang (VB), Tom Van Grieken, est invité pour une conférence à Leuven. Les associations anti-fascistes* appellent à un rassemblement, au centre culturel de Leuven (Rommanse Poort) où a lieu la conférence. Le VB est un parti flamand indépendantiste, nationaliste et d’extrême-droite. Tom Van Grieken est connu pour son discours raciste et nationaliste. Il veut séparer la Flandre de la Wallonie, diminuer drastiquement le nombre de personnes réfugiées en Belgique et régler les prétendus problèmes liés aux questions de genre. C’est un partisan de la tradition, de la famille, d’une Flandre flamande, blanche et l’une des grandes figures de l’extrême-droite belge actuelle. Il a notamment affirmé que les réfugié·es climatiques n’existent pas, que ce ne sont que des réfugié·es économiques (1), qu’il aimerait supprimer les droits existant pour les personnes trans (2) et a félicité Marine Lepen et Jordan Bardella pour leur score aux élections françaises en juin 2024 (3). Tom Van Grieken ne se limite pas aux discours. Il mène campagne sur le terrain pour diffuser ses idées réactionnaires et provoquer, et ce depuis le début de son engagement politique. En 2009, encore étudiant, il a été à l’initiative d’une action « du papier pour les sans papiers » : lui et ses camarades ont jeté du papier toilette sur des personnes sans papiers qui occupaient un bâtiment universitaire. Quelques années plus tard, alors qu’il se fait élire à la tête des jeunes du Vlaams Belang, il a distribué des saucisses de porc à un barbecue organisé dans sa commune, sans porc au menu pour inclure les personnes musulmanes. La conférence de ce mercredi est organisée par le Nationalistische Studentenvereniging (NSV – association étudiante nationaliste), qui avait déjà invité Dries Van Langenhoven (Vlaams Belang) en février 2024 pour une conférence qui avait fait scandale. L’université de Leuven avait porté plainte contre Dries Van Langenhoven pour incitation au racisme. Pendant sa jeunesse, Tom Van Grieken a été président du NSV et de nombreuses personnalités du Vlaams Belang ont fréquenté cette association. La conférence de ce mercredi s’inscrit pleinement dans la stratégie du Vlaams Belang pour séduire les jeunes. Un fut de bière est par ailleurs offert à l’occasion de cette conférence, pratique courante des mouvements étudiants en lien avec le Vlaams Belang. Les organisateur·rices présentent l’événement comme ceci : « La victoire du nationalisme flamand en 2024 n’a toujours pas porté ses fruits. Pire encore, il semble que rien n’ait changé. Notre indépendance a l’air plus lointaine que jamais, et nos villes se remplissent de plus en plus d’étrangers«  « De overwinning van het Vlaams-nationalisme in 2024 heeft nog steeds geen vruchten afgeworpen. Sterker nog, er lijkt helemaal niets veranderd. Onze onafhankelijkheid lijkt verder weg dan ooit en de vervreemding van...

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Appel à contributions pour une brochure sur les pratiques de sports de combat quand on a vécu des violences domestiques

On est quelques personnes de collectifs de sports de combat autogérés d’Île-de-France à réfléchir à la pratique de sports de combat quand on a vécu des violences domestiques (intrafamiliales et/ou conjugales). On aimerait bien rassembler des témoignages, des ressources, des expériences pour sortir une brochure sur le sujet ! Salut, On est quelques personnes de collectifs de sports de combat autogérés d’Île-de-France à réfléchir à la pratique de sports de combat quand on a vécu des violences domestiques (intrafamiliales et/ou conjugales). On aimerait bien rassembler des témoignages, des ressources, des expériences sur ce thème ; on a envie de parler en même temps des aspects positifs et des difficultés/blocages que ça peut créer. On voudrait rassembler des petits tips et des idées d’exercices collectifs ou individuels pour avoir une partie un peu plus « pratique ». On aimerait que le plus de personnes possibles se sentent libres de contribuer : les violences dans les cercles dits « intimes » peuvent prendre des formes très variées, des intensités différentes, produire des traumatismes ou non. Toutes les personnes s’y retrouvant, peu importe leur rôle, sont invitées à participer. On voudrait compiler tout ça pour sortir une brochure sur le sujet, donc si des personnes veulent contribuer ou en discuter, c’est possible d’écrire à : sports-violences@proton.me ! Tout sera anonymisé et on fixe comme deadline le 10 avril pour envoyer du contenu. A + !

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