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Rencontre : L’Humanité en révolte - avec Aboubakar Soumahoro

Les collectifs et les personnes engagées contre toutes les formes d’oppression, qu’elles soient de race, de classe ou de genre, sont invités à venir partager leurs expériences et leurs analyses et faire de cette rencontre littéraire un moment de rencontre politique. « Car lorsque l’on décide de subordonner le droit de circulation à d’autres exigences, comme celle des marchés, on transforme la personne en objet. Au contraire, le but principal de notre marche était, et est toujours, de contester le paradigme à partir duquel s’articulent de nombreuses prises de position politique. Quand on parle de liberté, on ne parle pas seulement des migrants, mais de la liberté de tout le monde. Absolument tout le monde. » Voilà un petit livre précieux. Un récit, à la fois personnel, historique, et analytique. Arrivé de Côte d’Ivoire à l’âge de 19 ans, Aboubakar Soumahoro est devenu un acteur de premier plan du paysage politique italien. Il est le Président de la Lega Braccianti (Ligue des travailleurs agricoles), Porte-parole du Mouvement des Invisible et compte parmi les fondateurs de la Coalition internationale des Sans-Papiers et des Migrants. Dans cet essai, qui tient autant du rapport d’expérience que du manifeste, il nous aide à articuler des questions de politiques nationales, européennes, à des transformations économiques globales. Des enjeux qui touchent aussi bien à l’exploitation locale dans le secteur agricole des travailleuses et travailleurs migrants que les reconfigurations systémiques liées aux logiques de l’économie de plateforme... Mais L’humanité en révolte d’Aboubakar Soumahoro est avant tout un témoignage vécu donnant un caractère concret aux questions de catégorisation et d’invisiblisation : « Ces dispositifs refusent à des millions de personnes le droit d’exister, d’être maîtres de leur vie et de jouir de leurs droits. La déshumanisation est à la base d’une hégémonie économique, politique, idéologique et culturelle. Aussi, si nous voulons comprendre où mène ce processus, expédients complexes dont se sert le pouvoir politique pour transformer des individus libres en sujets invisibles, corvéables et exploités. » Le Centre d’action sociale italien, les Invisibles en mouvement, la librairie Par chemins et les éditions Les Étaques invitent les collectifs et les personnes engagées contre toutes les formes d’oppression, qu’elles soient de race, de classe ou de genre, à venir partager leurs expériences et leurs analyses et faire de cette rencontre littéraire un moment de rencontre politique. Rencontre coorganisée par le CASI-UO, Invisibili in movimento , la librairie Par Chemins et les éditions Les Étaques.

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Repression ailleurs, solidarité ici

26 avril, Munchen, Allemagne - Perquisitions dans la bibliothèque anarchiste Frevel, ainsi que dans quelques appartements. Les flics prennent toutes les publications et confisquent l’imprimante. « Les flics essaient de nous intimider, de nous faire peur et de nous terroriser, mais nous ne sommes pas étonnés qu’en période d’état d’urgence et de guerre, l’État s’en prenne à ses ennemis, aux idées anarchistes et à leur diffusion. » ACAB 4 eva 29 mars, Paris, France - Micro trouvé dans la bibliothèque anarchiste Libertad Continuer à défendre et à diffuser ses idées subversives sans tomber dans la paranoïa, tout en trouvant des manières d’approfondir des relations affinitaires loin de tout appareillage électronique reste encore et toujours un défi. Quant à rendre publique cette découverte afin qu’elle puisse être utile à tous –selon les bons conseils que nous a immédiatement prodigués notre amie Riso–, cela nous semble le minimum à faire dans ce genre de cas. Quelques participantes et participants à la bibliothèque anarchiste Libertad Ce que fait l’Etat : incorporer des idées contestataires sous forme d’ inclusion et de diversité tant qu’elles ne critiquent pas fondamentalement l’existence même de l’Etat et du Capital ; et réprimer toutes les autres. Aujourd’hui comme hier, diffusons les idées subversives partout et sous toutes les formes ! Banderole à la façade du Zotte Morgen, bibliothèque anarchiste à Bruxelles qui lit : SOLIDARITE de BX à Munchen et Paris Que vivent les idées anarchistes A Plus d’infos : Français : Munich (Allemagne) : série de perquisitions contre des domiciles et une bibliothèque anarchiste Paris : Un micro de flics trouvé à la bibliothèque anarchiste Libertad English : Munich (Germany) : Raids and charges (article 129) against anarchists Paris,France : Text by Some of the participants at the Libertad anarchist library

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Conférence « Figurer le communisme »

[Conférence]🗣 "𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞" [𝘌𝘯 𝘫𝘢𝘯𝘷𝘪𝘦𝘳 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪𝘦𝘳, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭’𝘰𝘣𝘭𝘪𝘨𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘢𝘯𝘯𝘶𝘭𝘦𝘳 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘧𝘦́𝘳𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘵𝘦 𝘢𝘶𝘹 𝘮𝘦𝘴𝘶𝘳𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘷𝘪𝘥 𝘪𝘮𝘱𝘰𝘴𝘦́𝘦𝘴. 𝘊𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘮𝘪𝘴𝘦, 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘥𝘶𝘦, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘢 𝘳𝘦𝘱𝘳𝘰𝘨𝘳𝘢𝘮𝘮𝘰𝘯𝘴 𝘭𝘦 3 𝘮𝘢𝘪.] La pandémie actuelle vient rappeler que la destruction de la nature, des corps, des esprits, de la démocratie ne prendra pas fin sans une rupture consciente et collective avec le mode de production capitaliste. Si cette nécessité de rupture est partagée dans les mouvements sociaux, elle n’a pas la même signification pour tous les militants et militantes. C’est une des raisons qui expliquent les difficultés à articuler un contre-discours hégémonique. La catégorie « anticapitalisme » est loin de faire l’unanimité parmi les anticapitalistes ! En outre, lutter contre le capitalisme signifie aussi désigner des horizons, des ambitions d’émancipation radicale. Il est toujours bon de se munir d’une boussole avant de prendre la route. C’est pourquoi le 𝐆𝐫𝐞𝐬𝐞𝐚 lance un cycle de conférences sur le thème « 𝐃𝐞́𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 ». La première séance, « 𝐅𝐢𝐠𝐮𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 » se déroulera en présence de 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐅𝐫𝐢𝐨𝐭 𝐞𝐭 𝐅𝐫𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐜 𝐋𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧, auteurs de « 𝐸𝑛 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙. 𝐶𝑜𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 ». 𝐁𝐞𝐫𝐧𝐚𝐫𝐝 𝐅𝐫𝐢𝐨𝐭 est sociologue et économiste. Professeur émérite à l’université Paris-Nanterre, et fondateur de l’Institut européen du salariat et de la Revue salariat. Il est notamment l’auteur de 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑟𝑖𝑎𝑡 (1998), 𝐿’𝑒𝑛𝑗𝑒𝑢 𝑑𝑢 𝑠𝑎𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 (2012), et 𝑈𝑛 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 (2020). Il a théorisé le salaire à la qualification personnelle, un concept popularisé par le Réseau Salariat. 𝐅𝐫𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐜 𝐋𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧 est économiste et philosophe. Directeur de recherche au CNRS et chercheur au Centre de Sociologie Européenne. Il est notamment l’auteur de 𝐶𝑎𝑝𝑖𝑡𝑎𝑙𝑖𝑠𝑚𝑒, 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒 : 𝑀𝑎𝑟𝑥 𝑒𝑡 𝑆𝑝𝑖𝑛𝑜𝑧𝑎 (2010), 𝑉𝑖𝑣𝑟𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 ? 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑐𝑒, 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙, 𝑎𝑟𝑔𝑒𝑛𝑡 (2019) et 𝐹𝑖𝑔𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 (2021) aux éditions de La fabrique. 🔴 Inscriptions obligatoires à l’adresse info@gresea.be 🔴 Nombre de places limité !!

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Racismes / Colonialismes

FATSABBACK festival

Du 11 au 15 Mai 2022 aura lieu le FATSABBACK festival, organisé par FATSABBATS, une plateforme polymorphe autogérée avec une volonté d’être safer, portée a bout de bras et imaginée PAR et POUR les communautés Queer et les Racisées + leurs allié.e.s à Bxl. Fatsabbats souhaite souligner l’urgence et le besoin d’espaces safe par et pour les personnes qui s’identifient dans les vocabulaires queers et / ou racisé.es de Bruxelles. Soutenir ses communautés, les valoriser en les replaçant dans un espace central. Après avoir appris beaucoup de la première expérience et pansé ses plaies, Fatsabbats fait son FATSABBACK. Apprendre à faire mieux, re-apprendre à faire, questionner les expériences, et continuer. C’est un premier pas vers un retour. Vers d’autres rendez-vous encore ! Et on est très excité.e.s de vous y revoir ! L’atelier 210* invite Fatsabbats et nous offre des murs et du temps. On fait comme à la maison durant 5 jours en concentré. Se retrouver, se rencontrer, partager, militer, prendre soin et bien sûr célébrer la diversité de la communauté queer racisée bruxelloise à travers : · des workshops écriture, d’autodéfense, · des rencontres avec des invité.es expert.es, · des performances, · des lectures, · des conférences autour de sujets qui nous habitent plus que jamais : la dépression, la non-monogamie, la religion, le racisme et les institutions … · des projections pour redécouvrir des classiques ensemble, mais aussi des nouveautés, · des concerts d’artistes qui ont travaillé dur durant cette période silencieuse et qui nous ont manqué.es, · mais aussi un open mic, un book corner, un marché des créateur.ices, des moments et espaces de soin/care, … 📣 Certaines programmations sont en non-mixité choisie. 📣 Certaines programmations sont en comité très limité. 🔥🔥🔥 La LINE UP COMPLÈTE EST SUR LE FEU !!! 🔥🔥🔥 Plus d’infos sur : le site de fatsabbats leur instragram @fatsabbats leur facebook le site de l’atelier 210 la campagne gofundme Réservez SVP par mail : fatlisting@gmail.com * L’atelier 210 invite un collectif, une personnalité, une démarche, un.e artiste, à investir le bâtiments et ses entoures afin de proposer sa propre programmation. L’occasion pour nous de nous situer en soutien de ce qui existe sans nous et de mettre à disposition les outils dont nous disposons à travers une collaboration à chaque fois singulière.

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“Livrer Bataille” : Avant-Première du film

Les 21 et 22 avril à 20h, nous sommes heureux.ses de vous présenter le film documentaire “Livrer Bataille” de ZIN TV (38′), qui revient sur la bataille des coursiers employés de manière extrêmement précaire par des plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats. A Bruxelles, Paris, ou Londres, les coursiers sont de plus en plus nombreux à livrer des plats à domicile au profit de plateformes comme Deliveroo ou Uber Eats, dans des conditions pourtant de plus en plus précaires et dangereuses. Depuis 2017, des collectifs et des syndicats se mobilisent pour défendre leurs droits, tenir tête à ces multinationales et remettre en question le modèle qu’elles tentent d’imposer. Ce film pose la question suivante : Comment s’organiser face au capitalisme de plateformes ? La projection sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur Maxime Kouvaras et d’autres invités directement impliqués dans ces luttes. Elle a lieu dans le cadre des rencontres “Au travail : l’intermittence en questions”, organisées par Still Standing for Culture à la Maison des Cultures de Saint-Gilles. Info pratiques : Projections le jeudi 21 avril et le vendredi 22 avril à 20h À la Maison des Cultures de Saint-Gilles : Rue de Belgrade 120 1060 Saint-Gilles, Belgique Prix libre Réservations : contact@zintv.org Plus d’info sur le site de zintv Un film réalisé avec la participation de : Collectif des coursiers bruxellois, CSC United Freelancers, Les coursiers bordelais, CLAP, IWGB, la Fédération transnationale des Coursiers, Coursiers en lutte et tous les coursiers qui ont accepté d’apparaître de témoigner. Réalisation : Maxime Kouvaras — Images : Thomas Michel, Permanence vidéo des luttes sociales — Montage/ Etalonnage : Léo Guillaume — Mixage Son : Cédric Pilsnier. Avec le soutien du Fonds pour le journalisme et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Filmer la police est un droit : deux policiers jugés coupables de vol d’usage.

Nous attendions ce jugement depuis 5 ans, il a enfin été rendu. Les 2 policiers qui avaient saisi la caméra de notre équipe de reporters en octobre 2015 ont été jugés coupables de vol d’usage. Cette décision du tribunal correctionnel de Bruxelles est importante car elle confirme notre droit sans équivoque de filmer l’action policière. Le jugement de notre procès a enfin été rendu. Pour rappel, les faits se sont déroulés le 15 octobre 2015. En partenariat avec ATTAC, ZIN TV réalisait un reportage sur la manifestation paneuropéenne contre les traités de libre échange TTIP et CETA. Parmi nos reporters, Thomas Michel et Maxime Lehoux étaient en charge de couvrir l’encerclement du Conseil européen. Alors que les policiers nassent les manifestants et malgré s’être présentés aux policiers comme une équipe de tournage, ils se font embarquer et arrêter administrativement. Lorsqu’ils sont relâchés quelques heures plus tard, Thomas reprend le tournage immédiatement après être descendu du bus. C’est là, que leur caméra est saisie par un des policiers qui la transmet à son supérieur pour visionner les images. Ce dernier décide de les effacer. En saisissant cette caméra et en reformatant la carte mémoire, ces policiers policiers ont commis un acte illégal et ont détruit en quelques secondes une journée de travail. En janvier 2017, après une plainte déposée auprès du comité P, celui-ci avait réagi affirmant qu’un policier ne peut pas supprimer ou imposer la suppression d’images à une personne qui filme l’action policière (journaliste ou non) : “En ce qui concerne la saisie et la suppression des images de la caméra, l’enquête a permis de relever un dysfonctionnement tant organisationnel qu’individuel, qui a mené le chef de corps de la zone de police Bruxelles Capitale-Ixelles à diffuser à l’ensemble de son personnel une instruction générale relative à la gestion des personnes privées de liberté. Y figure notamment une fiche précisant qu’un policier ne peut pas supprimer lui-même ou imposer la suppression des images à la personne les ayant réalisées”, avait commenté le Comité P. La suite de l’article sur Zin TV ...

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Guerre / Antimilitarisme

Avis de tempêtes #51 - Bulletin anarchiste pour la guerre sociale

Pour lire, imprimer et diffuser ce petit bulletin autour de soi (il est en format A5, et celui-ci fait 16 pages), on pourra retrouver chaque nouveau numéro tous les 15 du mois, ainsi que les précédents, sur le blog. Logiques de Guerres Campisme. Lors de la Première boucherie mondiale, si la terrible prise de position de Kropotkine en faveur de la victoire d’une partie des Etats belligérants et au nom de l’espoir d’émancipation même, est devenue célèbre, c’est sans doute parce qu’elle incarnait la faillite toujours possible de l’internationalisme et de l’antimilitarisme, malgré les réponses reçues d’autres anarchistes. Une position campiste même pas originale, puisque les principaux partis socialistes et syndicats ouvriers de l’époque avaient de leur côté déjà cédé aux sirènes de l’Union nationale en s’alignant derrière leur propre Etat belliciste. S’il serait absurde d’oublier que certains anarchistes ont parfois vacillé au pied du mur, y compris dans d’autres types de situations comme les guerres civiles (souvenons-nous du dilemme « guerre ou révolution ? » tranché en faveur de la première par la direction de la CNT espagnole), ce serait pourtant aller un peu vite en besogne de ne retenir que cela. Au fil des guerres qui ont parsemé le siècle dernier, et dans lesquelles ont été pris les compagnons, c’est aussi envers et contre elles que bon nombre d’interventions subversives ont pu être mises en pratique en fonction de l’endroit où ils se trouvaient, comme celle de constituer des groupes de combat autonomes (généralement décentralisés et coordonnés), de bâtir des réseaux d’aide aux déserteurs des deux camps, de mener des sabotages de l’appareil militaro-industriel à l’arrière des fronts, de saper la mobilisation des esprits et de miner l’unité nationale, d’exacerber le mécontentement et le défaitisme en tentant de transformer ces guerres pour la patrie en insurrections pour la liberté. On nous dira peut-être que les conditions ont bien changé depuis ces expérimentations, mais certainement pas au point de ne pas pouvoir puiser dans cet arsenal-là si on souhaite intervenir dans les hostilités, c’est-à-dire en partant d’abord de nos propres idées et projectualités, plutôt que du moindre mal consistant à soutenir le camp et les intérêts d’un Etat contre un autre. Car si nous sommes contre la paix des marchés, contre la paix de l’autorité, contre la paix de l’abrutissement et de la servitude, nous sommes évidemment aussi contre la guerre. Parce que paix et guerre sont en réalité deux termes qui recouvrent une même continuité de l’exploitation capitaliste et de la domination étatique. Energie. Parmi les différents trains de sanctions grandiloquentes prises par les Etats occidentaux pour frapper leur homologue russe à sa tête comme à sa base, chacun aura pu remarquer des petits jeux de dupe bien compris. Parmi les exceptions de taille à ces sanctions (qui en sont à leur quatrième salve), se trouvent en effet actuellement les (...)

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OFFDEM 2022 (OFfline Free software Developer European Meeting)

OFFDEM (OFfline Free software Developer European Meeting) L’OFFDEM invite à une assemblée des personnes promouvant et développant des systèmes pair à pair pour aborder ensemble les points communs et les questions partagées par les différents projets, cultiver les différences et explorer les moyens de croiser les chemins. L’édition de 2022 se concentrera sur les technologies minimalistes pour un usage collectif (décentralisé et P2P, collaboration de groupe hors ligne, Internet post-DNS, fabrication et approvisionnement d’un noyau unique, protocoles légers et informatique à faibles ressources, production technologique éthique, médias militants, biohack, algorithmes utilisés par les administrations, etc.) Nous appelons, en cette période de crise, à aborder les technologies féministes et décoloniales, à travailler ensemble à la périphérie des systèmes existants. Dans l’esprit des pratiques syndicalistes, nous aborderons les questions de l’organisation et des Biens Communs, et accueillerons des ateliers de médias de résistance. L’OFFDEM, organisé par les petites singularités, sera accueilli les 5 et 6 mars par le collectif de sans-papiers dans l’occupation « Zone Neutre » sur l’ancien site de la KBC, avenue du Port n°14 à Bruxelles. En tant que militants du logiciel libre et producteurs de technologies libres, nous nous souvenons que d’autres ne partagent pas notre privilège, et prêterons attention au partage de nos ressources. Programme et détails FR : https://ps.zoethical.org/pub/offdem-o2-programme-fr EN : https://ps.zoethical.org/pub/offdem-activities Nous espérons des rencontres venant de toute l’Europe et de Belgique, et de belles contributions créatives exposition ateliers sur la désinformation dans le cadre du Glassroom project : https://theglassroom.org/fr/desinformation Performances en soirée, repas partagés et Vegan. Sérigraphie avec Hashët. Émission de radio en direct avec Source. Les enfants sont bienvenus un espace leur est dédié. La fabrique de la violence technique Aux origines matérielles de l’impuissance Le changement n’arrive que par l’action, mais l’action la plus simple semble inatteignable. Les producteurs de technologies restons pris dans les modèles de fonctionnement dominants, malgré notre conscience de la réalité de la situation : nos actes continuent de porter la destruction au-delà des frontières. Les infrastructures qui organisent nos communications et la production industrielle sont aux mains d’acteurs qui semblent hors d’atteinte. Si les activistes contemporains n’ont jamais eu autant de moyens pour s’organiser, les échelles de destruction et la violence du complexe militaro-industriel est, elle, exponentielle, laissant à peine quelques interstices pour notre action. Nous savons aussi par expérience que les réappropriations récurrentes de tous nos modèles communautaires par un système insatiable montrent la puissance de nos capacités associatives. Ce schéma de la cooptation...

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A propos du Stuut

C’est quoi ? Le Stuut est une plateforme collaborative et indépendante de tout parti politique, organe de presse ou syndicat, basée à Bruxelles. C’est un outil de diffusion et de partage d’information et d’évènements qui fait partie du réseau de sites collaboratifs Mutu dont chaque site est indépendant mais mutualise ses ressources. C’est qui ? Stuut est animé par un collectif de modération constitué sur des bases affinitaires de culture anarchiste et autonome. Toutes les personnes impliqué-e-s agissent en leur nom propre et sans agendas de partis politiques ou syndicats. En lire plus sur la modération D’ou ca vient ? Le Stuut s’inscrit dans la continuité de l’histoire militante des médias autogérés en ligne. Pour en savoir plus c’est par là ! Qui publie ? Toutes les personnes qui réfléchissent, s’organisent et luttent collectivement pour créer des alternatives radicales émancipatrices dans une perspective de renverser les causes des dominations et des exploitations qui pourrissent nos vies, nos sociétés et notre planète (c’est des grands mots, plus de détails ici). Si tu t’y reconnais, viens investir et t’approprier le Stuut. Publier quoi ? On aimerait que les personnes qui visitent le site se sentent libres, légitimes et à l’aise de pouvoir y écrire, qu’il s’agisse de partager des informations factuelles ou bien des expériences vécues. On est convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent ! Et la modération est aussi là pour aider à publier. Comment publier ? A l’aide du super guide détaillé étape par étape ! Les articles publiés sont automatiquement relayés sur les réseaux Mastodon et Telegram. En savoir plus sur le Stuut Lire le manifeste Nous contacter

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Sécurité informatique

Quelques réflexes de sécurité informatique garantissent l’anonymat pour soi et pour les autres. Sur Stuut, l’anonymat des contributeur-ices, des utilisateur-ices ou des modérateur-ices est important : tout simplement pour permettre de partager les luttes sociales sans mettre en danger les personnes qui les portent ! Autant la navigation sur le site est sécurisée (les données de connexion et d’utilisation ne sont pas enregistrées), autant on encourage à Utiliser Tor : Tor est un navigateur internet qui anonymise la connexion internet et masque l’adresse IP originelle (numéro d’identification unique de l’appareil qui connecté au réseau internet). Il ne faut aucune connaissance informatique, il suffit de télécharger Tor pour l’utiliser comme un navigateur internet normal Utiliser Tails : Tails est un système d’exploitation Linux orienté vers un anonymat complet (Tor y est pré-installé). Le site de Tails propose des tutoriels pour s’initier à utiliser Tails Ne pas laisser de traces des articles que tu publies sur l’ordinateur que tu utilises (historique, brouillons...) Flouter les personnes reconnaissables (visages et signes distinctifs) Pour en savoir + On recommande tout particulièrement la lecture des chapitres Consulter des sites web et Publier un document du Guide d’autodéfense numérique. D’autres pistes sont aussi proposées ici. Ces outils ne sont pas toujours faciles à appréhender. Ne reste pas bloqué.e., n’hésite pas à contacter Stuut pour avoir du soutien technique.

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La modération sur Stuut

Politique de modération Le Stuut est une plateforme collaborative et indépendante de tout parti politique, organe de presse ou syndicat, basée à Bruxelles. On aimerait que les personnes qui visitent le site se sentent libres, légitimes et à l’aise de pouvoir y écrire, qu’il s’agisse de partager des informations factuelles ou bien des expériences vécues. On est convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent ! Tu peux publier sur le Stuut : des articles avec un titre, un logo, un minimum de texte, ... (+ d’infos dans le guide de publication ). des informations sur des luttes passées, présentes et futures, en accord avec le manifeste du Stuut des comptes rendus d’actions, communiqués de presse, revendications, interviews, analyses politiques, événements publics en lien avec ces luttes. des photos, illustrations, documents. Le Stuut encourage le floutage des visages par respect pour l’anonymat des personnes. des textes écrits de manière accessible et non-oppressive. Par exemple, féminiser/non-binariser/neutraliser les textes (rajouter lien vers article d’un site du réseau) des articles/événements qui décrivent explicitement des enjeux politiques et des liens avec des luttes locales (par ex. si tu veux proposer un cours de sport, décris sa portée politique)Les critères qui peuvent entraîner un refus de publication sont : les contributions qui justifient ou défendent les rapports de domination, ou des positions réactionnaires les meetings des partis politiques ou autres événements qui mettent en avant des candidat.e.s aux élections les événements payants et sans portée politique évidente. Stuut encourage la diffusion d’événements dont l’accès est gratuit, à prix libre ou prix réduit ; ainsi que les événements de soutien aux luttes les événements exclusivement culturels, marchands, commerciaux... sans portée politique évidente les appels flous, idées confusionnistes, insultes gratuites les événements avec la participation active d’organes de policeLes modérateur·ices du Stuut s’autorisent à : prendre contact par mail avec les auteures ajouter des mots-clés thématiques aux articles reformuler des titres et sous-titres pour une meilleure présentation du contenu de l’article changer les erreurs d’orthographe et de ponctuation qui diminuent la clarté de l’article supprimer les articles en doublon améliorer la mise en page ajouter des liens et contacts publics rajouter des définitions pour expliquer des acronymes, concepts, jargon rajouter une contextualisation nécessaire à la compréhension de l’article flouter ou supprimer les images qui peuvent mettre en danger des personnesLes non-mixités et mixités choisies : Ce sont des espaces d’empouvoirement, de ressources et d’apprentissage essentiels dans les luttes anti-oppressives. Ceci dit, il y a des conséquences négatives pour les groupes marginaux. Quand tu proposes...

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Guide de publication

Pour publier sur le Stuut, tu as seulement besoin d’une adresse email et d’un pseudo. Le tuto qui suit explique étape par étape comment publier un article : Inscription - rédaction - finalisation - modération - publication ! Si tu te poses des questions sur la modération ou sur le type d’articles qui ont leur place sur Stuut, c’est par ici ! On encourage fortement l’utilisation d’outils informatiques sécurisés. Tu peux lire ici comment s’y initier et pourquoi ça nous tient à coeur 1/5 S’inscrire sur le Stuut 1.1 Se créer un compte Il faut s’inscrire pour accéder à l’interface de publication. Tu peux cliquer sur l’onglet en haut à droite du site ou ici Entre une adresse e-mail et un pseudo. Choisis un pseudo qui ne contient pas d’informations personnelles. Quand tu cliques sur « Valider » ca t’envoie un e-mail de confirmation. L’opération peut être longue, merci d’attendre quelques minutes. Parfois la notification d’inscription vient se glisser dans les spams. 1.2. Se connecter L’email qui t’a été envoyé comporte un mot de passe. Tu peux donc maintenant te connecter à l’interface de publication de stuut.info 1.3. Changer de mot de passe Bienvenue sur l’interface privée du site ! La page d’accueil ressemble à ça La première fois que tu te connecte, change le mot de passe. En haut à droite de l’écran d’accueil, cliquer sur « Mon profil » et puis sur « Modifier cet auteur » Dans « Modifier cet auteur » tu peux entrer le mot de passe que tu veux. Ne choisis pas un mot de passe trop court/trop simple (voir Choisir une phrase de passe). 2/5 Rédiger un article 1. Choisir la rubrique de ton article Va sur l’écran d’accueil de l’interface de publication. Choisis la rubrique dans laquelle tu souhaites que ton article apparaisse Infos locales : articles qui concernent ce qu’il se passe à Bruxelles et ses environs Analyses : articles de fond, témoignages personnels sur des thématiques particulières Infos d’ailleurs : articles qui ne sont pas directement liés à Bruxelles ou à une thématique analysée Tu peux aussi faire ou modifier ce choix plus tard, et directement cliquer sur . 2. Ecrire dans l’interface de rédaction L’interface de rédaction ressemble à ça Le titre : le plus court possible pour attirer l’attention La rubrique : choisie avant, peut être modifiée ici si besoin Le sous-titre ou descriptif (option) : les quelques lignes visibles sous le titre avant d’ouvrir l’article Important : le descriptif, c’est l’accroche de ton article. Il ne sera pas visible une fois que les lecteur-ices auront cliqué sur l’article. Le lien hypertexte : si tu veux que ton article renvoie vers un autre site Le texte : c’est l’article en lui-même, que tu peux mettre en page grâce à la barre d’outil au dessus. La barre d’outils : pour mettre le texte en page. Passe la souris sur les infobulles des boutons pour lire à quoi ça sert. Comme pour un éditeur de texte de base, il est possible de mettre le texte en gras,...

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Manifeste du Stuut

Stuut : nom indéfini (bruxellois) 1. Truc, machin, bizarrerie 2. Imprévu, contrariété, problème Pourquoi le Stuut ? Le Stuut est un média autonome, indépendant et participatif par et pour les personnes qui luttent, qui s’organisent et/ou qui réfléchissent à créer des alternatives radicales émancipatrices et à renverser les causes des dominations et des exploitations qui pourrissent nos vies, la société et la planète — telles que le capitalisme, l’impérialisme, le colonialisme, le racisme, l’hétéro-patriarcat, le validisme... Nous partons du constat que l’activité militante anti-autoritaire, sur Bruxelles et plus largement en Belgique, manque cruellement d’espaces communs de partage et de visibilité qui sont sécurisés. Tisser des liens entre les luttes Un grand nombre de personnes produisent déjà des discours, des réflexions et ouvrent la voix sur des expériences vécues et observées de violence sociale. Elles luttent contre les injustices sociétales au quotidien et contre leurs causes. Elles s’organisent pour la destruction des systèmes de domination et d’exploitation, pour mettre en place des solidarités, de l’entraide, d’autres formes d’organisation de nos sociétés. Ces personnes et leurs luttes sont trop souvent invisibles dans les médias traditionnels ou atomisées dans une multitude de pages web plus ou moins indépendantes. Il nous semble important que les collectifs et individus en lutte à Bruxelles et alentours puissent échanger, s’inspirer mutuellement, relayer leurs agendas et leurs questionnements ainsi qu’analyser ensemble des expériences, des méthodes, des pratiques. Enfin, garder des archives des luttes et mouvements sociaux, de leurs expériences et pensées, est une occasion d’apprendre mieux de nos erreurs et de nos victoires, d’établir des ponts entre les différentes luttes et de laisser des traces pour les générations futures - parce que les luttes qui ne sont pas oubliées ne seront jamais des luttes perdues. Visibiliser les cultures anti-autoritaires Le Stuut vise également à rendre visibles les cultures politiques anti-autoritaires. Nous aimerions que les personnes qui visitent le site se sentent libres, légitimes et à l’aise de pouvoir y écrire, qu’il s’agisse de partager des informations factuelles ou bien des expériences vécues, des intuitions, des sentiments ou des analyses. Par ailleurs, nous sommes convaincu-e-s qu’il n’y a pas besoin d’être un-e expert-e pour créer un contenu pertinent par sa forme ou son fond. Nous souhaitons donc proposer un espace numérique accueillant où il s’agirait de nous tirer les un-e-s les autres vers le haut ; et comptons en cela sur l’entraide entre contributeur-ice-s, via l’interface de publication. Autonomiser et sécuriser nos outils de lutte en ligne À l’heure actuelle, les luttes ne peuvent se permettre de dépendre entièrement d’outils soumis à l’hégémonie des géants du numérique et des réseaux sociaux propriétaires - qui enferment dans des bulles (...)

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