Technologies / Numérique

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Week end de formation anti rep

Lieu : L’adesif, Rue de Liedekerke 71, Saint-Josse, Belgique Dates : samedi 29 Juin et dimanche 30 Juin 2024. PROGRAMME Samedi de 9h à 18h : Formation à l’auto-défense numérique dans le milieu du militantisme Viens passer la journée à te former sur comment te défendre face aux multiples menaces informatiques auxquelles tu es exposé.e lorsque tu fais du militantisme. Cette formation dure sur la journée et est dispensée par un professionnel du domaine. Durant la journée nous aborderons une grande diversité de thèmes tel que les différences entre Signal et Telegram, les écoutes téléphoniques, le déjouage de piratage, la réduction des risques lors de perquisitions et le pseudonyma sur le net. Cette formation est accessible pour tout le monde, que vous soyez novice ou beaucoup plus experimenté. Il est fortement conseillé d’arriver dès 9h du matin car il peut être difficile de prendre le train en marche, mais il est possible de partir plus tôt si une journée entière est quelque chose de trop conséquent pour vous. Il est conseillé de venir avec votre téléphone portable en mode avion, votre ordinateur ainsi qu’une clef USB d’au moins 8Go vierge si vous avez. Dimanche de 10h à 17h : Formation à la manif-action Française Dans un monde de plus en plus répressif, Sainte Soline fut un bon exemple du danger que peut représenter une manifestation, et à quel point cela est important d’y être préparer. Lors de cette formation nous échangerons afin de mettre en lumière les risques encourus et afin de travailler ensemble à leur atténuation, cette formation se structure donc autour de quatre piliers : Le fichage Les risques juridiques Les risques physiques Les risques psychologiques Prix : participation libre et consciente

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Urbanisme / Transports

Dans les rouages de la ville-machine

Avant-propos « Le projet Lyon Smart Community est un projet ambitieux que nous sommes fiers de voir émerger sur le territoire de l’agglomération. Ce démonstrateur à l’échelle d’un quartier tout entier, celui de La Confluence, nous projette d’ores et déjà dans cette ville du futur que nous voulons construire ! Une ville intelligente qui associe croissance économique tout en réduisant l’impact des activités sur l’environnement… ». Gérard Collomb Ancien Sénateur-Maire de Lyon, et Ancien Président du Grand Lyon « On ne parlera probablement plus de smart city. On l’aura intégré ». David Kimelfeld Ancien Président du Grand Lyon Le terme de « Smart City » n’a pas eu le temps d’être questionné que sa réalité s’est imposée, à nous qui vivons aujourd’hui dans une ville en pleine « mutation ». Car en effet, que signifie cet anglicisme qui nous sonne si faussement familier, à nous de plus en plus cerné.e.s de smart-bidules (à commencer par les smartphones) ? Élégant, intelligent, habile, ou futé… Peut-être un peu tout cela à la fois, comme une manière de masquer par le flou ce qu’il se passe vraiment ! A Lyon peut-être plus qu’ailleurs, nous est promis de vivre dans la ville de demain, à la pointe de l’innovation qui la rendra plus agréable. En attestent les nombreuses distinctions glanées [1] par la métropole dans les classements qui confrontent les « Smart Cities » du monde entier, et dont se félicitent les élu.e.s locaux pour lesquel.le.s la smartification est le fer de lance d’un « territoire » en pleine conquête des premières places dans le juteux marché de « l’attraction territoriale ». Mais ne nous y trompons pas. Si la ville de Lyon joue la bonne élève lors des congrès « Smart Cities », si elle se plaît à apparaître à la première place des villes innovantes françaises, c’est que cette labellisation est un gage, pour les investisseur.se.s, de la pénétration chez la classe politique locale de l’impératif selon lequel aux maux d’aujourd’hui il faut apporter une réponse technologique, et qu’alors, Lyon est une ville à laquelle on peut tout vendre, où l’on peut tout tester, sur laquelle on peut compter pour trouver tout le soutien nécessaire à l’innovation… Bref, un bon « partenaire ». Bien évidemment, il va falloir justifier les investissements consentis, et pour cela, une stratégie a fait ses preuves : s’appuyer sur les discours de la terreur, celui de la crise écologique, celui de l’insécurité, et enfin celui du risque sanitaire. La ville intelligente est en cela une ville « résiliente » dans laquelle sont « coconstruits » l’ « apaisement » et le « bien-être » au sein d’ « éco-quartiers » où l’on se connecte et l’on partage (des locaux, des voitures, des avis). En deux mots : la vie y est facile et meilleure. Misère des mots quant ils ne renvoient plus à rien de réel, pire, lorsqu’ils masquent la réalité de ce qui se passe derrière les discours qui s’en vêtissent. C’est bien à travers le langage que les idées ont pris...

Extrême-droite / Antifascisme

[Brochure] Vidéo-surveillance algorithmique

Table des Matières Introduction Préambule : la VSA, qu’est ce que c’est ? Partie I - La VSA détruit nos villes et nos vies A . La VSA, produit d’un fantasme sécuritaire B. Mutation des pratiques policières C. Répression des corps, transformation du rapport à la ville Partie II - L’empire de la VSA A. Une convergence d’intérêts B. Une avancée à visage masqué C. Fabrique de l’acceptabilité Partie III – le pire est à venir A. Un agenda politique ancien B. La loi « Jeux Olympiques », première brique légale hypocrite C. L’arbre qui cache la forêt Riposter A. Documenter B. S’organiser C. Agir D. Reprendre la ville Introduction Qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou non, les algorithmes dédiés à l’analyse automatique des flux de vidéosurveillance sont omniprésents dans notre quotidien. Sans qu’on n’ait notre mot à dire, cette « vidéosurveillance algorithmique », ou VSA, s’immisce subrepticement dans nos vies avec des conséquences dramatiques sur les libertés. Le plus souvent, ces algorithmes sécuritaires brillent par leur invisibilité — leurs concepteurs s’appliquent consciencieusement à les faire disparaître dans le mobilier urbain, à dissimuler ces mécanismes d’automatisation, à les rendre les plus discrets possibles pour mieux banaliser leur présence et leurs effets en matière de contrôle social. Cette technologie de VSA est un nouvel outil de contrôle donné à la police. Elle ajoute aux caméras parsemant les villes une couche logicielle pour analyser, classer, catégoriser nos corps et nos déplacements. Dans la droite ligne de l’imaginaire de la « Smart City », elle nourrit la fiction d’une ville parfaitement optimisée grâce à des capteurs vidéos et des algorithmes capables de tout mettre en données pour en tirer des prédictions et reconnaître des « signaux faibles ». La VSA s’est développée ces dernières années et s’est installée dans les villes françaises en toute discrétion et en toute illégalité. Dans les réseaux d’acteurs faisant la promotion de la Technopolice (ministres, hauts fonctionnaires, industriels de la surveillance, ingénieurs en vision machinique, etc.), on a redoublé d’ingéniosité pour élaborer des concepts de novlangue destinés à enrubanner les algorithmes des caméras, qui en un tour de passe passe deviennent des caméras « intelligentes et augmentées ». La vidéosurveillance se mue en « vidéo-protection », les algorithmes « optimisent » et « rationalisent » la répression policière. Au « pays des Lumières », on promet à longueur de temps d’« encadrer rigoureusement » ces technologies pour sauvegarder les « libertés individuelles ». Sauf que derrière ces écrans de fumée, la VSA sert une idéologie : celle de la surveillance totale et de la répression systématisée. Alors que, pour la première fois, s’amorcent à travers le pays des expérimentations « légales » de VSA permises par la loi relative aux Jeux Olympiques de Paris 2024, il apparaît crucial de...

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Écologie

[Radio] Métaux critiques : quand l’Europe mine sa transition - Gresea Echos

Les Promesses de l’Aube du 19 Juin. Ce mercredi 19 juin, nous recevrons Romain Gelin, du GRESEA pour décortiquer la dernière livraison du GRESEA Echos, consacrée aux métaux critiques. Il sera question d’Europe, d’extractivisme, de nouvelles mines, de biodiversité. L’Union européenne a récemment entériné son règlement sur les matières premières critiques. Avec cette loi, l’Europe pave la voie à une relance minière sur son sol. Le besoin de réduire la dépendance à l’étranger pour ses approvisionnements et la transition énergétique sont les principaux éléments évoqués pour justifier cette loi, l’une des plus rapidement votées de l’histoire européenne. Mais l’ouverture de nouvelles mines pose de nombreuses questions : démultiplier les activités extractives, destructrices de la biodiversité, et émettrices de pollutions pour l’eau, l’air et le sol est-elle la meilleure manière de s’attaquer à la crise écologique ? Quid de l’exploitation des fonds marins ? La relance minière permettra-t-elle de s’affranchir de l’approvisionnement extérieur ? Aura-t-on réellement besoin de minerais dans les quantités avancées par l’Agence internationale de l’énergie ou les lobbies industriels ? À quoi vont servir les métaux extraits ? À la fabrication de panneaux solaires et d’éoliennes ou à produire des SUV et du matériel militaire ? Quelle place pour la réduction des besoins et l’économie circulaire ? Va-t-on rouvrir de nouvelles mines en Belgique ? Les populations auront-elles la possibilité de s’exprimer sur les nouveaux projets et de les refuser ? C’est de ces éléments dont le Gresea Échos n°118 traitera dans sa dernière livraison. Illustration : http://www.gresea.be

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Écologie

Parution du n°2 de la revue Takakia

Bonjour, Le deuxième numéro de la revue Takakia vient de sortir. N’hésitez pas à nous contacter pour recevoir des exemplaires (précisez une adresse postale). Sur notre site , il y a un formulaire de contact sécurisé (PGP). Bonne lecture, L’équipe de Takakia TAKAKIA. Rugissements contre la société techno-industrielle #2 (printemps 2024) – 90 pages prix libre (coût de fabrication 1,75 euros) abonnement de soutien : 20 euros (3 numéros par an) tirage : 1000 exemplaires Pour commander : via le formulaire sur takakia.blackblogs.org via le mail takakia@@@riseup.net SOMMAIRE DU N°2 : Articles et récits Solidarité avec l’insurrection kanak Résister à la technosphère Guerre aux plantes Libérer la nature… ou défendre des terres agricoles ? Au carrefour de la logistique. La géographie du transport industriel Les sons de la disparition Bòsc. Récit d’un carnage Au plus profonde de la nuit, la lune est la plus claire. Plongeon dans l’effervescence écologiste et le sabotage anti-industriel dans les contrées allemandes Contact ! Il y aussi quelque chose de triste dans notre fascination pour la rébellion des orques. Quitter les sentiers battus Des tirs dans la nuit. Quand un franc-tireur prend le système techno-industriel dans sa ligne de mire Rubriques Résistances hexagonales Bloquer ce qui empoisonne Journées d’action contre le béton No passarail Devant la porte des ecocidaires Perturbation d’un débat sur la future mine de lithium Mobilisation contre les géants de l’électronique à Grenoble Contre la relance nucléaire, riposte anti-autoritaire Perturbation d’une réunion publique pro-nucléaire à Bure Bribes et fragments de la résistance contre l’A69 Mauvaises herbes Cueillette printanière : Broccoli sauvage et Egopode Aguérissement 10 minutes Conte Ainsi nous leur faisons la guerre. Épisode 2 : Back to Basics Recensions Nous n’avons qu’une seule terre & Retour aux sources du Pléistocène La part sauvage du monde La rueé minière au XXIe siècle Annexes La Gazette. Dépêches de la résistance férale Petites annonces Collapso Quiz Messages de service Le numéro #1 est épuisé, un PDF peut être téléchargé ici . Si vous avez pris un abonnement, merci de nous le signaler avec un petit mot (avec l’adresse postale). Si vous voulez participer à la diffusion de cette revue, contactez-nous ! (et un grand merci à celles et ceux qui le font déjà) Si vous avez encore un petit pot avec du prix libre pour Takakia, merci de nous faire remonter les sous. ATTENTION, nous avons une nouvelle adresse. Merci de nous écrire pour connaître ces coordonnées !

Partout Partout |
Technologies / Numérique

Week end de formation anti rep

Lieu : Quai 22, Rue du Séminaire, 22, Namur, Belgique Dates : samedi 6 Juillet et dimanche 7 Juillet 2024. PROGRAMME Samedi de 9h à 18h : Formation à l’auto-défense numérique dans le milieu du militantisme Viens passer la journée à te former sur comment te défendre face aux multiples menaces informatiques auxquelles tu es exposé.e lorsque tu fais du militantisme. Cette formation dure sur la journée et est dispensée par un professionnel du domaine. Durant la journée nous aborderons une grande diversité de thèmes tel que les différences entre Signal et Telegram, les écoutes téléphoniques, le déjouage de piratage, la réduction des risques lors de perquisitions et le pseudonyma sur le net. Cette formation est accessible pour tout le monde, que vous soyez novice ou beaucoup plus experimenté. Il est fortement conseillé d’arriver dès 9h du matin car il peut être difficile de prendre le train en marche, mais il est possible de partir plus tôt si une journée entière est quelque chose de trop conséquent pour vous. Il est conseillé de venir avec votre téléphone portable en mode avion, votre ordinateur ainsi qu’une clef USB d’au moins 8Go vierge si vous avez. Dimanche de 10h à 17h : Formation à la manif-action Française Dans un monde de plus en plus répressif, Sainte Soline fut un bon exemple du danger que peut représenter une manifestation, et à quel point cela est important d’y être préparer. Lors de cette formation nous échangerons afin de mettre en lumière les risques encourus et afin de travailler ensemble à leur atténuation, cette formation se structure donc autour de quatre piliers : Le fichage Les risques juridiques Les risques physiques Les risques psychologiques Prix : participation libre et consciente

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Médias

Présentation du nouveau numéro de la revue Z !

À l’occasion de la sortie de son dernier n° “Seine-Saint-Denis : Faire corps face aux Jeux”, un bout de l’équipe de la revue Z s’embarque dans une tournée transfrontalière à quelques jours du passage de la flamme. Avis aux amatrices de sports populaires, de cornets de frites et de d’espaces politiques autogérés ! À l’automne 2023, la revue Z a arpenté la Seine-Saint-Denis, alors que les pouvoirs publics et les géants du BTP donnent les derniers coups d’accélérateurs en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques. L’équipe, largement renouvelée, est allée pendant un mois à la rencontre de celles et ceux pour qui l’évènement n’a rien d’une fête : grévistes sans-papiers sur les chantiers de stades, précaires expulsé·es de leurs logements pour construire le village des athlètes, collectifs en lutte contre les politiques sécuritaires dans le département… Les 176 pages d’entretiens, BD, photos, enquêtes ou poèmes donnent à voir comment la machine olympique s’attaquent aux corps, ceux des travailleurs qui construisent les Jeux, ceux des athlètes qui s’abîment face à l’injonction à la performance, ceux des personnes qui ne correspondent pas aux normes de la compétition, qu’elles soient grosses, voilées, trans ou handicapées. Et surtout comment certain·es s’organisent pour ne pas abandonner la joie, celle de se mettre en mouvement, de crier dans les tribunes, de suer ensemble, de jouer l’un·e avec l’autre. D’un club de boxe autogéré par des femmes trans à une ligue de basket-ball qui contourne les règlements racistes des fédérations sportives, Z a récolté les récits de celleux qui ne refusent pas le combat, et rendent coup pour coup. Tournée nord-est franca-belge Solidarités internationales contre l’olympisme vendredi 28 juin, 19h : Nancy, à Quartier Libre 11 Grande Rue samedi 29 juin, 17h : Charleville-Mézières, Chez josette 5 Rue de l’Arquebuse suivi de concerts, c’est la fête à Josette ! plus d’infos ici lundi 1er juillet, 18h : Liège, à Entre-Temps Rue Pierreuse 15 avec l’Asbl Barricade ! plus d’infos ici mercredi 3 juillet, 19h : Bruxelles, au DK Rue de Danemark 70B avec les Acteurices des Temps Présents plus d’infos ici jeudi 4 juillet, 18h30 : Lille, à l’Anamorphose 48 Rue du Long Pot samedi 6 juillet : Nanterre, à El ghorba mon amour 148-152 Bd des Provinces Françaises Certaines de ces dates sont susceptibles d’être modifiées, d’autres d’être ajoutées. N’hésitez pas à nous contacter via revuez@riseup.net si vous souhaitez qu’on organise ensemble une discussion autour du Z16, un match de foot, une rencontre entre collectifs, une manif ou qu’on aille danser toute la nuit ! L’histoire de Z Depuis 2009, une collective à géométrie variable d’enquêteurices, rédacteurices, maquettistes, dessinateurices, illustrateurices s’organise chaque année pour partir en itinérance pendant un mois. Le principe : s’immerger dans la réalité d’un territoire, enquêter collectivement, prendre part aux luttes...

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Guerre / Antimilitarisme

L’industrie de la surveillance israélienne, les flics et nous

À travers l’Europe, en particulier en Allemagne et en France, la répression s’est intensifiée depuis le 7 octobre : interdictions de manifestation, dissolution de collectifs ou encore perquisitions anti-terroristes. Si la situation est moins critique en Belgique, la pression s’intensifie contre certains collectifs, avec notamment des perquisitions et une procédure pour retirer les droits de séjour de militant·es propalestinien·nes. N’attendons pas que la répression s’abatte de plein fouet avant de prendre des mesures. Un point souvent mis sur le côté par les collectifs en lutte est la sécurité numérique, par manque de temps, d’énergie ou de connaissances. Une culture de la sécurité et une compréhension des outils informatiques peuvent contribuer à empêcher les forces de répression de connaître nos activités, mais aussi nos vies, nos relations, etc. Ces connaissances constituent un avantage considérable qu’auront nos adversaires pour identifier les suspects et mener une surveillance ciblée. De plus, nous avons vu émerger ces dix dernières années un marché mondial de logiciels espions prêts à l’emploi (Pegasus, Predator, etc.) qui permettent aux gouvernements de surveiller leurs citoyen·nes et leurs adversaires étrangers, et ce plus facilement qu’à l’époque où ce travail nécessitait des compétences techniques poussées. Les entreprises israéliennes occupent une place prédominante dans ce marché. Nous proposons donc d’explorer les liens entre ces entreprises, les universités, l’armée et les services de renseignements israéliens (Unité 8200). Cette conférence abordera les enjeux liés aux smartphones et à la surveillance. Nous aborderons également différentes stratégies de réduction des risques qui permettent de complexifier le travail de la police et ainsi de mieux nous protéger. En espérant vous voir nombreux et nombreuses ! LIEU : Bâtiment Walid Daqqa, Université Populaire de Bruxelles (Campus Solbosh, bâtiment B) Jeudi 06 Juin, 18h.

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Médias

Soirée de soutien pour Radio Onda Rossa

Les auditrices et auditeurs bruxellois de Radio Onda Rossa, avec le Casi-Uo, Incendiarie et l’UPJB, vous invitent à une soirée de soutien pour Radio Onda Rossa. Cette année encore, la radio la plus aimée des ondes romaines (et au-delà) a besoin de notre soutien pour émettre sans parrainages ni publicités. Soirée de soutien pour Radio onda rossa (Italie) (IN IT SOTTO) € Tous les bénéfices sont destinés à ROR : entrée 3€ et repas 5€. Bar à prix populaire. VENEZ AVEC DU CASH € Les auditrices et auditeurs bruxellois de Radio Onda Rossa, avec le Casi-Uo, Incendiarie et l’UPJB, vous invitent à une soirée de soutien pour Radio Onda Rossa. Cette année encore, la radio la plus aimée des ondes romaines (et au-delà) a besoin de notre soutien pour émettre sans parrainages ni publicités. Depuis 47 ans, Radio Onda Rossa émet en FM et, cette année, également en numérique. Le passage au numérique entraîne des coûts élevés et, pour cette raison, depuis Bruxelles, nous avons décidé de répondre positivement à la campagne de soutien de ROR, à laquelle nous vous invitons à participer. Au programme : 18h00-19h00 ouverture des portes 19h00-19h30 présentation de la campagne 19h30-21h30 apéritif dinatoire de soutien (option végane incluse) Musique pendant toute la soirée et si le temps est beau, nous serons dehors dans le jardin Nous vous donnons rendez-vous le vendredi 14 juin au 61, rue de la Victoire, à l’UPJB à partir de 18h00. Mais qu’est-ce que ROR ? (extrait de https://www.ondarossa.info/chi-siamo) ROR est une radio militante qui, depuis près de cinquante ans, fonctionne selon trois éléments essentiels : 1. la réappropriation de l’information par les sujets qui la produisent et sa gestion selon des lignes horizontales (non pas « microphones sur les luttes » mais « microphones ouverts des luttes, au cœur des luttes ») ; 2. la rupture de l’isolement des sujets sociaux et, donc, la circulation immédiate des luttes et leur connexion ; 3. l’intégration de la radio dans un projet politique global qui rompt avec le circuit des émetteurs en tant que tels. Pourquoi le signal numérique coûte-t-il cher ? Le signal DAB est moins intense que celui en FM et consomme donc moins, mais en même temps, pour nous, le nombre de répéteurs nécessaires augmenterait (au moins un pour chaque province), tandis que parallèlement nous continuerions à émettre depuis l’émetteur FM. Nous avons estimé qu’avec ces nouvelles dépenses, cette année, la radio aura besoin d’environ 37 000 euros de contribution de la part des auditrices et auditeurs. Radio Onda Rossa est une radio entièrement autogérée et indépendante qui ne reçoit pas un sou de sponsors publicitaires ou de parrains politiques, où personne ne reçoit de salaire pour le travail effectué, qui est entièrement volontaire. Radio Onda Rossa vit grâce à la contribution de nous tous, c’est pourquoi chaque participation soutiendra à 100 % la vie ordinaire de la radio et son évolution constante pour trouver...

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Histoire / Archives

Phil Zimmermann – Père de PGP et gardien de notre vie privée

Je me souviens très bien, la première fois que j’ai entendu parler de Phil Zimmermann… C’était à la fin des années 90 quand pour la première fois, j’ai installé PGP sur mon ordinateur en me disant « Trop cool, on peut chiffrer en 4096 bits, c’est dingue (en plus d’être interdit à l’époque) !« . Philip R. Zimmermann est né en 1954 à Camden dans le New Jersey aux Etats-Unis et il est surtout connu de tous les techos que nous sommes pour avoir marqué l’histoire de l’informatique grâce à son invention : PGP (Pretty Good Privacy). Téléchargé au début par quelques geeks, PGP est rapidement devenu le logiciel de chiffrement d’email le plus utilisé au monde. Imaginez-le en 1991, à 37 ans bien tassé, développant ce qu’il espérait devenir un outil pour aider les droits de l’homme… Notre utopiste l’a d’ailleurs rendu disponible gratuitement très rapidement, en le diffusant sur le net… Et c’était un truc de dingue ! On pouvait enfin sécuriser sérieusement nos communications électroniques grâce à ce tout petit outil de rien du tout. C’est cet événement qui a à tout jamais façonné la réputation de Zimmermann en tant que pionnier de la cryptographie moderne. Un des aspects fascinants de PGP, c’était que ce logiciel fonctionnait déjà comme un système de chiffrement hybride. Plutôt que de choisir entre de la cryptographie symétrique (rapide mais nécessitant une distribution sécurisée des clés) et asymétrique (sécurisée mais lente), Zimmermann a opté pour une combinaison des deux, histoire d’avoir la vitesse ET l’efficacité. La première version de PGP incluait même un algorithme de chiffrement qu’il avait développé lui-même, baptisé Bass-O-matic. Bah oui, parce qu’avant l’arrivée de PGP, envoyer un e-mail c’était comme envoyer une carte postale. Tout le monde pouvait lire ce que vous écriviez. Mais avec cet outil, les informations envoyées sont devenues tellement indéchiffrables que même les services secrets ne pouvaient plus rien y faire. Et c’est là que Zimmermann a marqué des points dans mon cœur, en offrant à monsieur et madame tout-le-monde la possibilité de protéger ses échanges personnels de manière facile et surtout ultra sécurisée. Toutefois, cette brillante invention a rapidement attiré l’attention des autorités. L’histoire se corse en 1993, lorsque le gouvernement américain, qui voyait déjà d’un mauvais œil la prolifération d’outils de chiffrement, a mené une enquête criminelle à l’encontre de Phil pour violation de la loi sur le contrôle des exportations. Car oui, selon les autorités, faire circuler PGP sur le net, c’était comme faire passer des armes à l’étranger. Cette enquête, déclenchée par un rapport de RSA Security concernant un différend de licence sur l’utilisation de l’algorithme RSA dans PGP, a duré trois ans. Finalement, elle a été abandonnée en 1996, après que le code source de PGP ait été publié par le MIT Press. Zimmermann, en bon résistant, a utilisé cette publication comme une manière de contourner les restrictions...

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Contrôle social / Répression

Proton Mail et Wire : collabos comme les autres

Ou pourquoi on doit arrêter d’utiliser les services de Proton pour les trucs répréhensibles et préférer des alternatives anarchistes et autogestionnaires. Il y a quelques semaines, Protonmail a une nouvelle fois lâché des infos identifiantes aux keufs, sans tordre du cul. Wire a suivi, et Apple aussi bien évidemment. Proton Mail ne protège pas face aux polices locales européennes, il est préférable d’utiliser des services anarchistes. Il y en a sur invitation, comme Riseup, Systemli, Immerda… et d’autres ouverts tels que Autistici/Inventati, Disroot, Systemausfall… Pour rappel, Protonmail est un service de Proton AG, une boîte suisse fondée en 2014, justeProton Mail et Wire : collabos comme les autres après les révélations Snowden, et qui profite de la vague « protection de la vie privée sur internet » depuis lors. Depuis quelques années, et d’autant plus depuis que la création d’invitations Riseup a été rendue plus difficile suite à de nombreux abus, plein de personnes choisissent d’utiliser Proton Mail comme fournisseur de mail, y compris pour des usages répréhensibles. Alors disons le clairement une fois de plus : Proton Mail ne nous protégera jamais des requêtes légales, qu’elles soient françaises, espagnoles, suisses, ou probablement même d’ailleurs. Proton Mail peut être un choix cohérent si l’on souhaite simplement éviter la surveillance de masse des GAFAM — bien que Proton AG reste une entreprise capitaliste — mais en aucun cas lorsque l’on souhaite réduire les risques liés à la repression d’État. En effet, comme toute entreprise, Proton AG est contrainte par les lois de son territoire, en l’occurence la Suisse. La Suisse ce fameux pays neutre lol. Proton AG a fait sa comm’ sur des lois soi-disant en faveur de la protection des données. Mais comme toujours, la fameuse protection des données est relative à la confiance que les juges suisses accordent aux polices des pays leur réclamant l’accès aux données. En l’occurence, il semblerait que la justice suisse a confiance dans les polices espagnoles et françaises dès lors qu’elles emploient le mot « terrorisme ». Que d’étonnement. On peut lister de nombreux autres problèmes avec Proton Mail, bien qu’il ne s’agisse pas de bloqueurs pour les usages répréhensibles : impossible d’utiliser un client mail dans la version gratuite, difficulté pour créer et utiliser un compte via Tor, comm’ mensongère quant à leur code source qui n’est pas du tout opensource. Mais alors, que faire si on veut un compte mail de confiance ? Si on veut que notre fournisseur de mail ne donne pas d’infos aux keufs, on peut déjà lui en donner le moins possible sur nous. Donc créer le compte en utilisant le Navigateur Tor (tuto pour l’installer dans Debian, ici pour Windows et MacOS) — ou carrément Tails —, et ne jamais aller voir ses mails avec un autre outil que le Navigateur Tor. Ainsi, on ne donnera jamais notre localisation (notre adresse internet) au service de mail. Pensons aussi à ne...

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Extrême-droite / Antifascisme

Lobby Tour armement et politiques migratoires européennes

Les frontières de l’Europe forteresse tuent, chaque jour un peu plus. Le renforcement des frontières extérieures de l’U.E. n’a jamais arrêté le flux migratoire. Il l’a rendu juste beaucoup plus dangereux. Les perdant·es de cette politique sont de toute évidence les victimes, qui n’ont pas quitté leur terre d’origine par choix mais bien par nécessité de survie. Les gagnant·es, quant à elles·eux, on les retrouve généralement à l’ombre des bureaux de la capitale européenne. Le 5 juin prochain, le 𝗠𝗼𝘂𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝘁 𝗔𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗖𝘂𝗹𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 et 𝗔𝗴𝗶𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗣𝗮𝗶𝘅 vous invitent à 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗴𝘂𝗶𝗱𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗾𝘂𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲𝗿 𝗲𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲́𝗲𝗻 𝗽𝗲𝘂 𝗯𝗮𝗻𝗮𝗹𝗲. Nous ferons connaissance avec les grandes sociétés d’armement européen dont les bureaux sont installés à Bruxelles, au cœur même de ce quartier, et nous verrons quelles relations privilégiées elles entretiennent avec l’Union européenne. Nous nous intéresserons de près au lobbying de ces sociétés pas comme les autres envers ces institutions ainsi qu’à leur influence sur les politiques migratoires européennes. 𝗜𝗻𝗳𝗼𝘀 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : ✅ Activité gratuite, inscription souhaitée 📍 Rendez-vous devant le Exki (Schuman) – Rue de la Loi 232/234, 1040 Bruxelles à 14h. 🕑 La visite se déroulera de 14h à 17h. « Quand le business des armes met l’Union européenne sous influence » et lorsque le dangereux voyage des personnes migrantes vers Lesvos et Lampedusa se décide à Bruxelles… A la lumière du jour, nous verrons à qui profite le crime migratoire.

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Racismes / Colonialismes

[ARCHIVES/HISTOIRE] cartesanspapiers.be

Archives Poétiko-politics des lieux occupés et autogérés par et pour des personnes sans-papiers à Bruxelles, depuis les années 2000 Ce projet commence en 2019. Son point de départ fut la rencontre avec les habitant·es de La Maison des Migrants, alors située rue Prince Royal n°103, en 2016. Nous étions des voisin·es, et je commençais à passer lors d’évènements, pour proposer des ateliers aux enfants de la maison, partager un repas. Au moment de déménager une première fois, après plus de 9 mois d’occupation, certain·es m’ont demandé d’aider. Je suis restée. Participant aux premières réunions, écoutant de loin les propositions, baignant dans l’urgence, ne sachant pas où j’allais, ou iels iraient. Du jour au lendemain, ce lieu que je côtoyais maintenant souvent, avec ses activités quotidiennes, ses évènements culturels et autres, allait brusquement fermer ses portes. Mettant tout le monde dehors, habitant·es compris·es. Et une fois que tout serait déménagé, le bâtiment redeviendrait vide et silencieux. Ne laissant aucune trace du passage de La Maison des Migrants – ce lieu de vie effervescent d’expérimentations sociales et politiques – comme si rien n’avait existé. Un immeuble de logements de luxe serait construit à la place, fin de l’histoire. C’est le point de départ du travail d’archives, commencé avec le groupe de La Maison des Migrants, et étendu aux expériences des autres collectifs de personnes sans-papiers à Bruxelles. Dans le but de préserver ces architectures collectives et éphémères. Mais aussi démontrer la violence et l’absurdité d’un système qui traque et qui expulse des familles, des femmes et des hommes, sans être inquiété et sans laisser de traces. Le nombre de déplacements sur des périodes parfois très courtes montre également la volonté et la persévérance de ces groupes, qui se réorganisent malgré les obstacles. Ces occupations (parfois appelées « squats »), à la fois lieux de vie et lieux de lutte, sont nombreuses à Bruxelles. À la différence de squatteur·euses qui font le choix de vivre en marge, parfois pour des raisons politiques, parfois pour des raisons économiques, ou autres, les habitant·es de ces occupations n’ont pas d’autre choix que d’y vivre. L’absence de statut empêche bien souvent l’accès au logement via un contrat de location. Ici, chacun·e des habitant·es a ses objectifs personnels à poursuivre, mais surtout un objectif commun : obtenir la régularisation. Celles et ceux qui y accèdent, finissent souvent par quitter ces espaces collectifs pour se construire une vie « normale » : un appartement à soi. L’histoire de ces lieux et de leurs occupant·es, raconte aussi Bruxelles : gentrification excessive, expulsions illégales, accès à la régularisation, droit au logement pour tous·tes… Ce projet est collectif et participatif, vous pouvez y contribuer Ce projet ne fait pas l’état des lieux de toutes les occupations de Bruxelles. Il existe autant de manières d’occuper un lieu qu’il...

Bruxelles Bruxelles |
Guerre / Antimilitarisme

#FreePalestine Manifestation contre la livraison d’armes et les échanges commerciaux avec Israël

Face aux massacres à Gaza, au déchaînement de violence en Cisjordanie et au nettoyage ethnique en cours dans l’ensemble de la Palestine occupée, notre boussole doit plus que jamais rester le droit international et la protection de la vie, de la dignité et des droits humains. En refusant systématiquement d’obliger toutes les parties à respecter le droit international et en laissant les violations impunies, l’Union européenne, la Belgique ainsi que la Région Wallonne portent une responsabilité écrasante dans la situation désespérée que nous connaissons aujourd’hui. Les différents gouvernements doivent donc rapidement agir au vu de l’escalade en cours au Moyen Orient. ℹ️ Une coalition de citoyen·nes, appuyée par plusieurs associations, organisent une manifestation à Namur le dimanche 12 mai à 14h. Le cortège est prévu au départ du parc Léopold et prendra fin au Parlement wallon. Le niveau wallon porte plusieurs responsabilités et peut agir de différentes façons, entre autres par rapport aux licences et transit d’armes et par rapport aux entreprises israéliennes présentes sur son territoire 🪖 Nous manifestons pour exiger que la Région Wallonne : 📍 Interdisse tout transit d’armes vers Israël depuis la Wallonie ; 📍 Bloque toutes les licences d’armes octroyées à des entreprises wallonnes pour une exportation vers Israël ; 📍 Ouvre les registres de douanes ; 📍 Réfléchisse et mette en place des sanctions à l’encontre des entreprises israéliennes présentes sur le territoire wallon, comme les hubs logistiques de Challenge et El-Al à Liège Airport qui importent et exportent des marchandises, entre autres issues des colonies. Les organisateurs appellent les participants à respecter ces mots d’ordre et à manifester pacifiquement ✊ Toute apologie de crimes de guerre, d’attaques contre des civils, ou toute manifestation d’antisémitisme ou de toute autre forme de racisme entraînera une exclusion du rassemblement. Seuls les drapeaux palestiniens sont autorisés 🇵🇸 Liste provisoire des signataires : AFICo, Amnesty International, Association Belgo-Palestinienne, Campagne ROSA, Centre d’Action Interculturelle, Centre d’Action Interculturelle Namur, CNAPD, Collectif 8 mars Namur, Collectif Liège-Palestine Solidarité, Comité Verviers-Palestine, Coordination Namuroise Belgo-Palestinienne, Équipes Populaires, Étudiants de Gauche en Action, Halte aux Guerres, La Casserole, PAC Namur, Présence et Action Culturelle, Stop Alibaba&Co Contactez-nous si vous voulez également signer cet appel. ℹ️ Plus d’info sur les revendications : 👉cnapd.be 👉association-belgo-palestinienne.be

Wallonie Wallonie |
Guerre / Antimilitarisme

La Russie se prépare à des exercices nucléaires

La Coalition belge contre les armes nucléaires est alarmée par les projets russes d’organiser des exercices avec des armes nucléaires tactiques « dans un avenir proche ». Elle appelle chacun à cesser les menaces irresponsables d’utilisation d’armes nucléaires. Selon le ministère russe de la défense, les exercices militaires annoncés auront pour but « d’accroître l’état de préparation des armes nucléaires non stratégiques en vue de leur déploiement lors de missions de combat ». Ces exercices se dérouleront dans le district militaire Sud du pays, qui borde l’Ukraine. La Russie affirme répondre de ce fait aux « déclarations provocatrices et aux menaces » de plusieurs dirigeants occidentaux. Comme le Président français Emmanuel Macron qui a récemment déclaré que l’envoi de troupes de l’OTAN en Ukraine était envisageable ; ou encore David Cameron, le Ministre britannique des affaires étrangères, qui a estimé de son côté que l’Ukraine avait le droit de déployer des armes contre des cibles présentes sur le territoire russe. Le Kremlin accuse ainsi les États-Unis et leurs alliés de favoriser une nouvelle escalade de la guerre en Ukraine en recherchant une confrontation entre puissances nucléaires. Or, les exercices nucléaires annoncés jettent incontestablement de l’huile sur le feu. Pavel Podvig, spécialiste de l’armement nucléaire russe à l’Institut des Nations Unies pour le désarmement, rappelle à cet égard que l’armée russe menait déjà des exercices avec des armes nucléaires tactiques en 2020, mais que c’est la première fois que la Russie annonce l’utilisation d’armes nucléaires tactiques dans le cadre d’exercices militaires. Il s’agit d’un signal clair d’escalade. Qui nous rapproche encore un peu plus de la catastrophe nucléaire. Tout exercice nucléaire est une escalade et toute menace nucléaire est inacceptable. Rappelons à cet égard que la Russie n’est pas la seule à se rendre coupable d’exercices militaires irresponsables impliquant des armes nucléaires. L’OTAN s’exerce également au déploiement et à l’utilisation d’armes nucléaires tactiques. Et ce, chaque année lors de l’exercice Steadfast Noon au cours duquel des unités spécialisées des forces armées de plusieurs pays de l’OTAN, dont la Belgique, s’entraînent au largage d’armes nucléaires non-stratégiques. Ces exercices ont pour but de signaler aux « ennemis systémiques » déclarés de l’OTAN – i.e la Russie et la Chine – que l’alliance occidentale est capable et prête à utiliser l’arme nucléaire si elle le juge nécessaire. En 2022, la Belgique accueillait l’exercice Steadfast Noon sur la base aérienne de Kleine-Brogel, où sont entreposées une quinzaine de bombes nucléaires étasuniennes, et qui s’apprête à accueillir, dans les semaines ou les mois qui viennent, de nouvelles ogives B61-12, « plus petites et plus facilement déployables ». La Coalition belge contre les armes nucléaires rappelle que le danger ne vient pas de la nationalité de la bombe nucléaire, mais bien de la...

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Économie / Anticapitalisme

Eukairos 2054

Les rencontres des pratiques collectives et militantes de fictions spéculatives Eukairos est un événement de réflexion et de partage de pratiques militantes et collectives de fictions spéculatives. Ces rencontres ont pour but de rassembler les divers collectifs et individu·es mobilisant les récits comme outil de transformation sociale, dans une recherche de réflexion et de partage de pratiques. C’est un moment pour faire du lien entre les différent·es individu·es et collectifs réuni·es et ainsi tisser un réseau, partageant des aspirations anti-capitalistes et anti-autoritaires. Après une première édition Eukairos 2023, les rencontres de cette année s’organisent du 23 au 27 mai 2024. 📧eukairos@copyright.rip 🌐https://eukairos.copyright.rip/ Programme : Jeudi 23 mai // à ZonneKlopper 14h-16h : OSINT Workshop with Hans Lammerant OSINT or Open Source Intelligence stands for a wide range of methods using all sorts of digital traces and data to establish or verify facts about distant events or activities. Vredesactie uses these methods to investigate arms trade and military operations. In this workshop it will introduce these methods and illustrate them with some recent investigations. In a speculative approach, we then discuss the future of this practice. Can OSINT demilitarize the world, or is it just a symptom of more surveillance and wars ? 16h-18h : Atelier THX “Démilitarisation du monde” avec petites singularités Lors de cet atelier nous expérimenterons les méthodes des ateliers THX, en imaginant des fictions spéculatives pour la résistance. Nous nourrirons nos imaginaires des instruments apportés lors de l’atelier OSINT et travaillerons oralement à imaginer des synopsis démilitaires. Vendredi 24 mai // à Par chemins 19h- 21h : Lancement THX avec petites singularités THX est un projet d’écriture collective sur les enjeux des technologies transversales entre les connaissances et savoirs-faire du logiciel libre, les pensées de la technique et les enjeux des luttes en cours. D’abord interrogation des séparations entre science, technique, philosophie et les moyens de les mettre en tension, THX s’engage à présent dans la fiction spéculative — des imaginaires de lutte et de société démilitarisée. Samedi 25 mai // à ZonneKlopper 14h-18h30 : Live action role-playing game “Equinox Retreat” with Sandy Bailly In an alternative reality, the turning point of your life is exactly in the middle of it. At the equinox of your life, a symbiotic creature appears. It is an external representation of your emotions and your relations, and you find yourself in a retreat to learn how to behave with your companion, so you can face the second half of your life. Equinox Retreat is a short form larp (live action role-playing game) about the impact our relationships and interactions with others can have on us. It is a larp about mid-life, about the life already lived and the life that’s still ahead. It’s also a larp...

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

Apéro féministe - Atelier éléctricité

Le prochain apéro féministe du poisson aura lieu le 2 mai, et cette fois-ci, nous te proposons de mettre les mains dans le cambouis ! Fini d’avoir peur de toucher ton tableau électrique ou de risquer l’électrocution dès que tu changes une ampoule ! Cet atelier t’apprend les bases de l’électricité, le fonctionnement d’une installation domestique, et comment réagir quand tu as une coupure de courant chez toi ! On montera aussi ensemble une lampe et un interrupteur, afin que tu puisses reproduire les gestes chez toi (en toute sécurité évidemment !). Cet atelier est donné en mixité choisie, sans homme cis. Le nombre de places étant limité, on te recommande de t’inscrire en avance via ce lien : framaform La participation a cet atelier demande une participation libre et consciente (prix conseillé 10€) pour le matériel et les intervenantes. Informations pratiques : 📆 Date : mercredi 2 mai , accueil à 18h, début à 18h30, fin à 20h. 📍 Lieu : au Récif (le local du Poisson sans bicyclette), rue du Pont Neuf, 4 à 1000 Bruxelles. 🚌 Transports en commun : à 260 m de l’arrêt Yser (métros 2 et 6, bus 45, tram 51), à 500 m de l’arrêt Rogier (métro 2 et 6, pré-métro 3 et 4, tram 25 et 55, bus 58, 61, et 88), à 500 m de l’arrêt Sainte-Catherine (métro 1 et 5). Pas de parking. 💸 Événement à prix libre (prix conseillé : 10€), sur inscription ; 🥪 Boissons et snacks en vente au bar (paiement Payconiq ou cash, prix accessibles). N’hésite pas à ramener ton pique-nique, il y a un micro-ondes pour réchauffer si besoin. ♿ Événement gratuit / Accès PMR / Toilettes PMR / Bar PMR / Pas de Parking / Chaises larges sans accoudoirs / Luminaires dimmables / Casques anti-bruit disponibles / Pas de boucle auditive / Frigo bruyant / Pas de possibilité de s’isoler dans un endroit calme. 🏘️L’espace buvette est accessible aux personnes ne participant pas à l’atelier. 💬 N’hésite pas à nous contacter pour tout besoin spécifique

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