Technologies / Numérique

Technologies / Numérique

[Mobilisation] Luttes Paysannes · Protégeons les terres agricoles de l’agrivoltaïsme

En cette période de révolte agricole, une nouvelle mobilisation se prépare dans le mouvement à l’occasion de la Journée Internationale des Luttes Paysannes. Après avoir dénoncé les pratiques d’accaparement de la grande distribution, des transformateurs et bétonneurs en tout genre, les membres du Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne se mettent en action contre une nouvelle menace pour les terres agricoles l’agrivoltaïsme. Le mercredi 17 avril, on se mobilise à 11h Aiseau-Presles pour protéger nos terres nourricières et dénoncer un projet mortifère porté par la société Ether Energy : l’installation de 22.000 panneaux photovoltaïques sur 30 hectares de bonnes terres agricoles. Ne tombons pas dans le panneaux ! N’opposons pas énergies renouvelables et agriculture, il y a bien assez d’espace bétonnés sur lesquels installer de telles infrastructures ! AU PROGRAMME : rassemblement et cortège, actions symboliques, buffet paysan (prévoir du cash), concerts, ateliers pour la défense des terres et sur l’agrivoltaïsme,... INFOS PRATIQUES : Rejoins-nous à 11h à la Place Communale de Presles (en face du Centre culturel d’Aiseau-Presles) pour le départ de la manifestation ou à 13h pour les animations de l’après-midi. Navette depuis la gare de Charleroi Central à 10h20 et 13h20. Retour à 16h et 17h. Pour réserver et pour voir les horaires de train : https://forms.gle/8Jp51CcjpHoTzmNQA Covoiturage : https://togetzer.com/index.php?view=organiser&slug=us9ztx En matière de spéculation foncière et d’utilisation des zones agricoles, la Wallonie ressemble aujourd’hui à un véritable far west où règne la loi du plus fort. D’un côté, on utilise des terres sans y produire un radis : chevaux de loisir, monocultures de sapins de Noël, production énergétique, etc. Et de l’autre, on laisse la porte ouverte à ce que n’importe qui achète des terres : supermarchés, transformateurs, sociétés de gestions chargées de maximiser les revenus des propriétaires terriens, etc. Tout ce petit monde contribue très largement à la flambée des prix. Dans le cadre d’un marché non régulé, c’est simplement le plus offrant qui l’emporte. Le far west, on vous dit. Tout ça n’est pas sans impact sur le Sud Global. Chaque hectare de terre cultivable qui disparaît en Wallonie augmente la pression que nous exerçons déjà dans les pays du Sud : accaparement de terres, violation des droits humains, hausse des prix, destruction des écosystèmes, etc. Réduire le nombre de terres nourricières ici pour accaparer ailleurs dans le but de répondre à la demande agricole européenne... Cherchez l’erreur. PRÉSERVONS NOS TERRES NOURRICIÈRES POUR LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE Ce genre de projets nuisibles pullulent dans nos pays voisins, ils mettent une pression à la hausse sur les prix des terres en les louant à prix d’or, diminuent leur disponibilité pour les agriculteur·ice·s, détruisent nos paysages et diminuent la production nourricière si nécessaire à notre souveraineté...

Wallonie Wallonie |
Écologie

Les Rencontres du Commun - Imaginer des résistances créatives et joyeuses

Une soirée pour penser et imaginer des résistances créatives et joyeuses, pour allier créativité et activisme dans notre envie d’agir pour la justice écologique et sociale. Une journée de réflexion sur nos modes d’action et sur la nécessité d’envisager la désobéissance civile comme une réponse à la crise de l’Etat de droit face aux urgences écologiques et sociales. Nous pensons que l’art, la créativité et la poésie - dans leur puissance de remise en question des normes et de susciter des émotions - peuvent avoir une puissance transformatrice au service de nos engagements. A l’instar du Laboratoire d’imagination insurrectionnelle, nous pensons que le poétique et le pragmatique peuvent cohabiter dans des actions de résistance efficaces. Comment faire commun, depuis notre ruralité, nous, habitant·e·s, artistes, créatifs, activistes, désobéissant·e·s, colibris et transitionneurs·euses…. pour mieux nous soulever, résister, et créer un autre monde, ensemble, sans pour autant vouloir nier nos différences ? >> Au programme : Plénière, ateliers, installation-performance, interludes musicaux Bar ouvert à la discussion Repas Avec la participation et les interventions de : Pierre-Arnaud Perrouty de La Ligue des Droits Humains Isabelle Frémeaux du Laboratoire d’imagination insurrectionnelle Thérèse Coriou, Anaïd Ferté, Amandine Orban, Fré Werbrouck du collectif Sève Alexia Falisse du réseau ADES Marie pour Le Comité humain du numérique & les Habitant.e.es des images. La chorale des Voix nus pieds PROGRAMME détaillé sur www.lepetittheatredelagrandevie.be >> Samedi 13 avril 2024, rue du Bonnier 12 à 5580 Forzée >> Ouverture à 17h >> INSCRIPTIONS VIVEMENT SOUHAITÉES : petittheatreforzee@gmail.com / 083.61.32.60 >> Entrée à prix libre >> Repas 10€ (assiette ougandaise végétarienne) / assiette enfants 5€ >> Garderie / projection de dessin animé pour les enfants durant la plénière (17h30-19h30) >> Co-voiturage, inscrivez-vous par ici : https://togetzer.com/covoiturage-evenement/oxoteo Avec le soutien de la Fondation Marius Jacob

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

[Rencontre] Schizophrénie numérique - Anne Alombert

“Qu’elles soient imprimées, photographiques, cinématographiques, télévisuelles ou numériques, les technologies de l’esprit risquent toujours de devenir des technologies persuasives : en tant que conditions matérielles de la pensée, elles peuvent aussi se transformer en instruments de domination et de manipulation. Un psycho-pouvoir tend alors à s’exercer, qui décide des symboles diffusés et qui, plus profondément, canalise les attentions, les désirs et les motivations au point de conduire aujourd’hui à une industrialisation des esprits.” Depuis l’émergence de l’informatique et de la cybernétique à la fin des années 50, jusqu’aux smartphones et autres objets connectés qui caractérisent aujourd’hui nos sociétés, les technologies numériques ont désormais envahi toutes les sphères de l’existence. Nous n’avons pas encore pris la pleine mesure d’un tel bouleversement. À l’inverse, le modèle industriel de la Silicon Valley s’est imposé, à travers des dispositifs que leurs créateurs eux-mêmes ne semblent plus maîtriser. Alors que les discours transhumanistes ne jurent que par les progrès exponentiels des “machines intelligentes” ou de la “réalité virtuelle”, on ne compte plus les études scientifiques décrivant la nocivité des écrans ou les dangers des réseaux sociaux. Les dispositifs numériques fondés sur la collecte massive de données et la captation des attentions des usagers ont aujourd’hui donné lieu à toutes sortes de psychopathologies qui semblent menacer les facultés de pensée. Et si le mythe d’une intelligence artificielle réalisée par la révolution numérique servait tout simplement à dissimuler ses conséquences désastreuses ? Comment sortir de cette schizophrénie numérique ? S’il est aujourd’hui urgent d’abandonner la métaphysique transhumaniste qui identifie le cerveau à l’ordinateur et assimile l’esprit à un traitement de données, il ne peut s’agir pour autant de retomber dans une opposition classique entre l’humain et la machine. Bien au contraire : nos esprits ne sont pas dans nos têtes ou dans nos neurones, ils circulent entre les individus et les générations, à travers des milieux toujours à la fois techniques, symboliques et sociaux. D’où l’importance de prendre soin de nos milieux numériques et de ne pas laisser une poignée d’acteurs hégémoniques et privatisés s’en emparer. D’où la nécessité, autrement dit, de faire du numérique une question politique et de transformer les technologies qui contrôlent nos cerveaux connectés, en des technologies réflexives et contributives, susceptibles de faire communiquer nos esprits. Anne Alombert est agrégée de philosophie, enseignante-chercheuse en philosophie contemporaine à l’Université Paris 8 et membre du Conseil National du Numérique. Ses recherches portent sur les rapports entre savoirs et technique dans l’histoire de la philosophie, notamment dans les travaux de Gilbert Simondon, Jacques Derrida et Bernard Stiegler, ainsi que sur les enjeux anthropologiques, épistémiques et...

Bruxelles Bruxelles |
Contrôle social / Répression

16 mars : Journée d’analyse et de formation antirep

La journée contre les violences policières du 15 mars sera l’occasion de poser la question de la répression et de la résistance à la répression dans le cadre du projet révolutionnaire. La journée contre les violences policières du 15 mars sera l’occasion de poser la question de la répression et de la résistance à la répression dans le cadre du projet révolutionnaire. Ces thématiques sont parmi celles qui invitent le plus à l’adoption par les révolutionnaires de positions objectivement réformistes. Bien des facteurs nourrissent cette tendance : la volonté légitime de ne pas se substituer aux victimes, la volonté d’avoir des résultats matériels immédiats, etc. Cela débouche sur un horizon d’objectifs tels que la condamnation de policiers violents ou la réforme des polices. Comment développer une lutte antirep qui nourrisse le processus révolutionnaire ? Il s’agira de la question centrale d’une journée d’étude que nous proposons le lendemain de la manifestation, autrement dit le samedi 16 mars. Nous y proposerons aussi des ateliers pratiques : comment analyser les risques, pratiquer une contre-filature ou comment débusquer des tentatives d’infiltration, etc. Et en séance plénière, nous ferons l’analyse du rapport 2023 de la Sûreté de l’état. Le samedi 16 mars à partir de 13H, au « 370 Grados », 370 chaussée de Ninove, 1040 Anderlecht (métro Gare de l’Ouest)

Bruxelles Bruxelles |
Contrôle social / Répression

Surveillance policière : se protéger de son téléphone et de Whatsapp !

À la frontière franco-britannique comme ailleurs, de nombreux indices laissent penser que la police française surveille à distance le contenu des communications Whatsapp de nombreuses personnes, en particulier des gens qu’elle soupçonne de vouloir franchir la frontière clandestinement. Also available in English. هذا النص متوفر أيضا باللغة العربية De nombreuses enquêtes sont en cours à la frontière franco-britannique pour arrêter les « passeurs ». La définition du mot « passeur » par les autorités est très controversée : il est illégal d’aider quelqu’un à traverser la frontière clandestinement, même gratuitement, et la police arrête beaucoup de gens pour ça. À cause de ça, certaines personnes sont envoyées en prison et parfois expulsées de France ensuite. Lors d’une enquête de police en France, il est simple pour la police de surveiller les conversations téléphoniques juste en connaissant le numéro de téléphone qu’elle veut surveiller. Elle n’a pas besoin d’accéder physiquement au téléphone de quelqu’un. Le téléphone peut être surveillé pendant plusieurs mois par la police sans que la personne qui est surveillée ne s’en rende compte. Si la police vous surveille, elle peut donc écouter vos conversations téléphoniques et lire vos SMS.

Lille/Calais Lille/Calais | Partout Partout |
Contrôle social / Répression

[France] 20 000 militaires pour sécuriser les Jeux olympiques de Paris

Plus les semaines passent et plus il apparaît que l’implication de l’armée de Terre pour assurer la sécurité des Jeux Olympiques de Paris, à partir de juillet prochain, sera importante. En novembre, le gouverneur militaire de Paris avait annoncé que 10 000 militaires seraient mobilisés pour sécuriser les sites. Deux mois plus tard, il était question d’en solliciter deux fois plus. Même si l’armée de Terre ne sera pas la seule sollicitée, l’armée de l’Air & de l’Espace assurera la surveillance aérienne de l’évènement, cela veut dire que la Force opérationnelle terrestre aura à engager environ 25 % de son effectif durant le mois olympique (elle compte 77 000 hommes). D’où le projet de créer le statut de « volontaire découverte de l’armée de Terre » (VDAT). Cette nouvelle forme d’engagement fera l’objet d’une expérimentation pendant la période olympique. Il s’agit ainsi de recruter, sous statut militaire, de jeunes Français pour une durée de seulement quatre mois, l’idée étant de leur permettre de « découvrir l’armée de Terre de l’intérieur ». Après une formation militaire initiale adaptée, complétée par un entraînement ciblé au sein d’une unité opérationnelle, de jeunes volontaires sera déployée en région parisienne et intégrée dans des missions qui pourront comprendre la participation à la sécurisation de sites militaires, à des cérémonies officielle. Nourris, logés et blanchis, les VDAT percevront une solde de base de 790 euros nets par mois, celle-ci pouvant être « complémentée par des indemnités relatives à un engagement opérationnel », soit environ 1000 euros nets par mois supplémentaires. À la fin de leur contrat, les VDAT pourront, s’ils le souhaitent, rejoindre la réserve opérationnelle ou s’engager dans l’active.

Ailleurs Ailleurs |
Contrôle social / Répression

[Rencontre] Schizophrénie numérique- Anne Alombert

“Qu’elles soient imprimées, photographiques, cinématographiques, télévisuelles ou numériques, les technologies de l’esprit risquent toujours de devenir des technologies persuasives : en tant que conditions matérielles de la pensée, elles peuvent aussi se transformer en instruments de domination et de manipulation. Un psycho-pouvoir tend alors à s’exercer, qui décide des symboles diffusés et qui, plus profondément, canalise les attentions, les désirs et les motivations au point de conduire aujourd’hui à une industrialisation des esprits.” Depuis l’émergence de l’informatique et de la cybernétique à la fin des années 50, jusqu’aux smartphones et autres objets connectés qui caractérisent aujourd’hui nos sociétés, les technologies numériques ont désormais envahi toutes les sphères de l’existence. Nous n’avons pas encore pris la pleine mesure d’un tel bouleversement. À l’inverse, le modèle industriel de la Silicon Valley s’est imposé, à travers des dispositifs que leurs créateurs eux-mêmes ne semblent plus maîtriser. Alors que les discours transhumanistes ne jurent que par les progrès exponentiels des “machines intelligentes” ou de la “réalité virtuelle”, on ne compte plus les études scientifiques décrivant la nocivité des écrans ou les dangers des réseaux sociaux. Les dispositifs numériques fondés sur la collecte massive de données et la captation des attentions des usagers ont aujourd’hui donné lieu à toutes sortes de psychopathologies qui semblent menacer les facultés de pensée. Et si le mythe d’une intelligence artificielle réalisée par la révolution numérique servait tout simplement à dissimuler ses conséquences désastreuses ? Comment sortir de cette schizophrénie numérique ? S’il est aujourd’hui urgent d’abandonner la métaphysique transhumaniste qui identifie le cerveau à l’ordinateur et assimile l’esprit à un traitement de données, il ne peut s’agir pour autant de retomber dans une opposition classique entre l’humain et la machine. Bien au contraire : nos esprits ne sont pas dans nos têtes ou dans nos neurones, ils circulent entre les individus et les générations, à travers des milieux toujours à la fois techniques, symboliques et sociaux. D’où l’importance de prendre soin de nos milieux numériques et de ne pas laisser une poignée d’acteurs hégémoniques et privatisés s’en emparer. D’où la nécessité, autrement dit, de faire du numérique une question politique et de transformer les technologies qui contrôlent nos cerveaux connectés, en des technologies réflexives et contributives, susceptibles de faire communiquer nos esprits. Anne Alombert est agrégée de philosophie, enseignante-chercheuse en philosophie contemporaine à l’Université Paris 8 et membre du Conseil National du Numérique. Ses recherches portent sur les rapports entre savoirs et technique dans l’histoire de la philosophie, notamment dans les travaux de Gilbert Simondon, Jacques Derrida et Bernard Stiegler, ainsi que sur les enjeux anthropologiques, épistémiques et (...)

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

[Allemagne/Berlin] Le sabotage d’un pylône à haute-tension met l’usine Tesla à l’arrêt

Dans la nuit de lundi à mardi 5 mars, vers 5h du matin, le groupe Volcan (Vulkangruppe) a incendié un pylône à haute-tension près de Steinfurt , un quartier du village de Gosen-Neu Zittau en banlieue sud-est de Berlin, coupant volontairement le jus à la « Gigafactory » de Tesla, située à une dizaine de kilomètres de là. L’usine européenne du groupe d’Elon Musk, inaugurée en 2022 à Berlin-Grünheide, crache 6000 SUV électriques par semaine, le Model Y, en espérant doubler sa capacité pour la porter à 1 million d’unités par an. Les 12 500 salariés de l’usine ont dû être renvoyés chez eux ou être invités à y rester jusqu’à ce que la production, privée de courant, puisse reprendre. Le groupe Tesla estime d’ores et déjà son préjudice économique à plusieurs centaines de millions de dollars, tandis que le directeur général de l’usine de Berlin, André Thierig, estime que la production ne pourra reprendre que la semaine prochaine au plus tôt, après avoir consulté le gestionnaire du réseau d’électricité Edis... Voici la traduction du communiqué du Groupe Volcan sorti le jour même sur Indymedia allemagne. Le groupe Volcan éteint Tesla ! : Attaque contre l’alimentation électrique près de Steinfurt Aujourd’hui, nous avons saboté Tesla. Car à Grünau, Tesla dévore de la terre, des ressources, des humains et de la main-d’œuvre pour cracher 6 000 SUV –machines à tuer et “monster trucks”– par semaine. Notre cadeau pour le 8 mars est d’éteindre Tesla. Parce que la destruction complète de la Gigafactory et, avec elle, la disparition de « techno-fascistes » comme Elend* Musk, sont un pas sur le chemin de la libération du patriarcat. [...] La suite sur sansnom.noblogs.org

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

La Chambre autorise l’usage de nouvelles techniques ADN

La Chambre a approuvé jeudi en séance plénière un projet de loi qui permet l’utilisation de nouvelles techniques ADN dans les enquêtes criminelles. Il sera notamment possible de recourir à la “recherche familiale”. Les banques de données nationales contiennent 12.000 profils ADN et la Belgique a accès aux banques de 23 pays, ce qui représente au total des millions de profils. Actuellement, seule une comparaison directe peut être menée entre une trace ADN et un suspect. Or, il est possible aussi d’identifier une personne par une comparaison avec le profil ADN de membres de la famille. Un “match” partiel permettra d’indiquer un éventuel lien de parenté direct. Le texte approuvé autorisera cette recherche. La concordance trouvée ne pourra toutefois servir d’unique preuve mais aidera les policiers dans leur enquête. Nul ne pourra être contraint de donner son ADN dans le cadre d’une recherche familiale. La recherche devra se faire en première ligne, c’est-à-dire par le biais des parents, enfants, frères et sœurs. Le projet de loi donne également un cadre à la technique d’investigation fondée sur le chromosome Y, qui n’existe que chez les hommes et se transmet de manière presque identique d’un père à un fils. La durée de conservation des échantillons dans les banques de données sera significativement revue puisqu’elle passera de 6 mois à 30 ans, comme c’est déjà le cas pour les profils ADN.

Belgique Belgique |
Économie / Anticapitalisme

[France] Qui a peur de la critique anti-industrielle ?

Retour sur les origines de la critique anti-industrielle et mise en perspective de ses apports à la critique actuelle du monde tel qu’il va mal, dans le but d’instaurer un débat au sein des mouvements de critiques radicaux de gauche. Positionnement dans ce débat du collectif Ruptures. Dans les années 1960, certains avaient théorisé une critique de la « société de consommation » naissante. C’était l’époque où l’industrie culturelle avait décidé d’investir notre « temps libre », nos « loisirs ». De simples producteurs exploités, nous devenions également consommateurs aliénés. Dans nos années 2020, l’omniprésence du numérique renouvelle cette industrie culturelle et sa pénétration dans les moindres aspects de nos vies. Nous consultons nos smartphones plusieurs centaines de fois par jour, gavons de données les Gafam et nous abrutissons devant un flux continu d’images... Sans parler des possibilités de contrôle permises par ces technologies. Pour combattre cette « société du Spectacle »2.0, notre collectif trouve l’un de ses appui dans les thèses dites « anti-industrielles ». Or, il se trouve que le courant anti-industriel est actuellement sous le feu nourri des critiques. Selon certains écrits, les anti-industriels – nous y compris, sans doute – seraient « réactionnaires », « proto-fascistes », « covido-négationnistes » et « complaisants avec l’extrême droite » et il s’agirait d’« élever des digues » antifascistes, c’est à dire de rendre les anti-industriels indésirables dans les luttes sociales. Allons bon ! Qui a peur de la critique anti-industrielle ? La suite est à lire sur le blog du collectif Ruptures, ici https://collectifruptures.wordpress.com/2024/01/06/qui-a-peur-de-la-critique-anti-industrielle/ https://collectifruptures.wordpress.com/2024/01/06/qui-a-peur-de-la-critique-anti-industrielle/

Ailleurs Ailleurs |
Extrême-droite / Antifascisme

Pour un cessez-le-feu effectif à Gaza, Stop Challenge

Dimanche 18 février, dans la suite des deux précédents rassemblements qui avaient déjà réuni une cinquantaine de personnes chacun et aux tractages aux travailleur·euses de Challenge, le Collectif Liège-Palestine Solidarité manifestait à nouveau devant l’entreprise Challenge à Liege Airport. La soixantaine de personnes présentes ont une nouvelle dénoncer le soutien rendu possible par Liege Airport envers l’État d’Israël. Alors que la Belgique a enfin demandé un cessez-le-feu, il est temps que les autorités utilisent le pouvoir qu’ils ont en main pour que celui-ci soit effectif. Au niveau fédéral, le Ministère de la Mobilité et le Ministère de l’Économie détiennent les informations relatives aux transports de matériel militaire (via les aéroports belges ou l’espace aérien national). Ils ont également la possibilité de les bloquer. Au niveau de la région wallonne, l’article 6 du Traité de l’ONU sur le commerce des armes permet aux États d’interdire le transfert d’armes lorsqu’ils savent qu’elles seront utilisées pour commettre des crimes de guerre et des attaques contre des cibles civiles. Le Comité Liège Palestine Solidarité demande : 🔎 Que le gouvernement wallon révèle les registres de douanes de l’entreprise Challenge ; ❌ Un embargo total du matériel militaire vers Israël ; 💰 Des sanctions contre les entreprises profitant de la colonisation et des massacres en cours ; 👷‍♂️ Un refus des travailleur·euses de Challenge de manutentionner du matériel militaire avec le soutien de leur centrale syndicale. ℹ️ Plus d’info 👉 https://stopalibaba.com/pour-un-cesser-le-feu-effectif-a-gaza-stop-challenge/

Wallonie Wallonie | Liège Liège |
Écologie

This system is killing us - Presentation and discussion with Xander Dunlap

L’évènement aura lieu en anglais. Event in English. English Below La B.O.U.M. vous invite à venir découvrir et discuter du nouveau livre This System is Killing Us avec son auteurice Xander Dunlap. Ça parlera écologie, colonialisme et capitalisme. La présentation et la discussion seront en anglais, une traduction pourra être organisée pour la partie discussion en fonction des nécessités, n’hésitez pas à demander à l’avance. Horaire : 18h : -début de la permanence, possibilité d’emprunter des livres à la B.O.U.M. - Info kiosque spécifique pour choper des brochures en lien avec les thèmes de la présentation - Repas soupe prix libre en soutien à « Justice Pour Adil » 19h30 : - Présentation puis discussion The B.O.U.M will host an event to discover and discuss about the book This System is Killing Us with their author Xander Dunlap. The discussion might go around ecology, colonialism and capitalism. The presentation and the discussion will take place in english, a translation could be organized for the discussion depending on the needs. Schedual : 6pm : -opening of the library, borrowing books - Infokiosque with zines about topics connected to the presentation - Soup support price for « Justice pour Adil » 7.30pm : - Presentation and discussion Source of the text below - https://www.plutobooks.com/9780745348827/this-system-is-killing-us/ About the book : This System is Killing Us is an insider look at the catastrophic effects that energy infrastructure and mining are having on communities, their land and our planet. Xander Dunlap spent a decade living and working with Indigenous activists and land defenders across the world to uncover evidence of the repression people have faced in the wake of untamed capitalist growth. From Zapotec and Ikoot people struggling against wind energy projects in Oaxaca, Mexico to the violence of the Hambach mine in the German Rhineland, Dunlap presents the truth that lies behind the green re-branding of capitalism that social movements in the Global North have been slow to challenge. By centring the struggles of people whose lives are being systematically destroyed, Dunlap reveals blind spots within the current official debates around climate change. The book also speaks to the feuds between socialist modernism and degrowth. While changing public policy could play a constructive role in remediating climate catastrophe, by understanding the successes and failures of those ’on the front lines’, it becomes clear that decentralised—and ideally viral—self-organisation could be the only way out of this socioecological nightmare. *All royalties from the book are being donated to the Stop Cop City Movement and Atlanta Solidarity Fund* About the author : Xander Dunlap is a postdoctoral research fellow at Boston University, USA, and a visiting research fellow in the Global Development Studies...

Bruxelles Bruxelles |
Extrême-droite / Antifascisme

La Cour européenne des Droits de l’homme donne raison à Telegram qui a refusé de donner ses clés de chiffrement

La Cour européenne des droits de l’homme a donné raison, mardi 13 février, à un utilisateur de Telegram. Ce dernier avait saisi la juridiction européenne pour contester une loi russe permettant aux services de sécurité du pays de demander l’accès aux clés de chiffrement utilisées par l’application de messagerie pour protéger les conversations. Anton Podchasov, qui faisait partie d’un groupe de six utilisateurs de Telegram visés par une demande du FSB, le service de sécurité intérieure russe, avait saisi la CEDH en 2019. Dans un dossier de lutte contre le terrorisme, le FSB avait enjoint l’application à lui fournir toutes les informations à sa disposition sur M. Podchasov, ainsi que les clés de chiffrement permettant de décoder les messages qu’il avait pu envoyer ou recevoir. Telegram avait refusé d’obtempérer, estimant que la loi violait les libertés fondamentales de ses utilisateurs. La messagerie avait alors été bloquée dans tout le pays – de manière assez peu efficace. La société avait quitté la Russie à la même période. Le FSB ces clés aux autorités sur demande. Elles sont le maillon central du système dit de « chiffrement de bout en bout », qui permet de sécuriser de manière très robuste une communication : seuls l’émetteur et le destinataire du message peuvent le lire, et même l’administrateur de l’application ne peut y accéder. Ces clés sont toutefois « générales » : une fois transmises au FSB, elles auraient pu être utilisées pour décoder les messages de M. Podchasov, mais aussi ceux de tous les autres utilisateurs de l’application et c’est ce qui a motivé la décision de la CEDH de donner raison à Telegram : la loi russe « qui permet aux autorités d’accéder, de manière généralisée et sans garde-fous suffisants, aux contenus de communications électroniques, est en contradiction avec l’essence même du droit à la vie privée ». La décision de la CEDH pourrait influencer plusieurs autres dossiers législatifs en cours. La question du chiffrement des communications est en effet au cœur de propositions avancées par quelques responsables politiques, ainsi que de certains projets de loi récents.

Partout Partout |
Extrême-droite / Antifascisme

Blocage Challenge Handling - aéroport de Bierset

Mercredi 14/02/2024 à 18h, 60 manifestants pacifistes se sont rendus devant l’entreprise Challenge Handling à l’aéroport de Liège, pour demander l’arrêt immédiat du transit de matériel militaire vers Israël. Les citoyens ont bloqué la grille d’entrée principale de l’entreprise, empêchant les camions de venir y décharger leurs cargaisons. Des prises de paroles ont été faites par les organisateurs du blocage pour exprimer leurs revendications. La manifestation s’est déroulée sans encombres. STOP AU TRANSIT D’ARMES A DESTINATION D’ISRAEL L’entreprise Challenge établie dans l’aéroport de Liège joue un rôle majeur dans le transit des armes vers Israël, y compris depuis le 7 octobre. Mais l’entreprise, spécialisée notamment dans la manutention de produits dangereux, communique plus volontiers sur l’importation de fleurs et de produits alimentaires et depuis des années la direction et son actionnaire israélien Cargo Airlines (CAL) nient tout transit de matériel militaire. En octobre, alors que la direction de compagnie avait une fois de plus démenti son implication dans la livraison de matériel militaire à Israël, il a été prouvé qu’en un mois la compagnie aérienne avait effectué 8 allers-retours entre les USA et Israël avec des arrêts dans des bases militaires, et que Challenge avait effectué un ou probablement deux vols directement de Bierset vers une base militaire israélienne (1). Et ce, alors que la Région Wallonne a le pouvoir - en vertu du Traité sur le Commerce des Armes de l’ONU de 2013 (art.6)- d’interdire ces transits, y compris s’ils se font sans transbordement. En outre, le niveau fédéral peut également les bloquer : le SPF mobilité, compétent pour l’espace aérien et le SPF économie, s’il s’agit d’explosifs. La Belgique est un Etat souverain dans l’application complète sur son territoire, son espace aérien, ses ports et aéroports des règles auxquelles elle a adhéré. Les ONG ont accusé « il est trop facile et surtout très confortable (pour les autorités) de ne pas exercer leurs prérogatives en la matière (…) les contrôles n’ont pas été renforcés (depuis le début de la guerre en cours) » (2) C’est pourquoi plusieurs rassemblements devant Challenge ont eu lieu récemment : le 1er décembre 2023, et le 26 janvier 2024. La Belgique a enfin, -après plus de 100 jours de massacres-, pris position pour le cessez-le-feu. Qu’elle soit donc conséquente et bloque effectivement l’exportation et le transit des armes vers Israël. Avec le jugement de la Cour Internationale de Justice (CIJ) cela devient une obligation légale. Outre l’aéroport de Liège, l’autre voie d’exportation et de transit d’armes vers Israël est le port d’Anvers où opère l’affréteur israélien ZIM. L’expédition sur un an de 246 tonnes de minutions et de 20 tonnes de détonateurs de bombes a été avérée, en bonne partie en transit, mais également celle de 16 tonnes de poudre explosive venant d’une entreprise de la région liégeoise (3). Une manifestation devant la Havenhuis...

Wallonie Wallonie | Liège Liège |
Guerre / Antimilitarisme

Palestine – Le gouvernement wallon suspend les exports d’armes vers Israël

Ce lundi 5 février, la Région wallonne a suspendu temporairement ses licences d’exports d’armes vers Israël. C’est plus de 4 mois après l’opération génocidaire menée par Israël, ayant massacré plus de 35 000 palestinien·nes, fait 67 000 blessé·es et déplacé 2 millions de personnes*. Deux nouvelles licences d’export de poudre explosive avaient été signées début 2023 avec Israël pour l’entreprise PB Clermont. Ces licences ont donc été suspendues temporairement. Selon le gouvernement wallon, cette décision aurait été prise à la suite du premier prononcé des mesures urgentes de la Cour internationale de justice qui reconnait juridiquement un risque de génocide à Gaza [1]. Mais cette suspension fait également suite aux révélations du journal De Moorgen quant aux livraisons de 16 tonnes de poudre explosive à Israël fin novembre, et d’une lettre ouverte de plusieurs ONG à ce sujet. [2] Depuis le 7 octobre, le large mouvement de solidarité avec la Palestine en Belgique a certainement joué un rôle sur cette récente décision gouvernementale. Ainsi, les nombreuses mobilisations et pressions exercées sur les gouvernements belges pour cesser leur partenariat avec Israël démontrent leur efficacité. Jusqu’ici, les armes, la wallonie et Israël, c’était une affaire qui roulait. En 2021, ce sont 4 licences qui sont octroyées afin d’exporter des agents explosifs vers Israël pour un montant total de 19 871 300 euros. En 2022, une licence a été octroyée pour un montant correspondant à 1 680 000 euros [3]. Cependant, plusieurs associations et ONG s’inquiètent du fait que ces suspensions soient uniquement temporaires et les conditions dans lesquelles elles pourraient être éventuellement reprises. Fin octobre, le front commun syndical (CNE, UBT, SETCA et Transcom) annonçait dans un communiqué son « refus de manutentionner du matériel militaire destiné à la guerre en Palestine alors qu’un génocide est en cours en Palestine, les travailleurs des différents aéroports de Belgique voient des armes partir vers des zones de guerre. Le chargement et le déchargement de ces armes contribuent à fournir des organisations pour tuer des innocents. » « Nous, les différents syndicats actifs dans le secteur de manutention au sol, demandons à nos membres de ne plus prendre en charge les vols qui acheminent du matériel militaire vers la Palestine/Israël, comme cela a été le cas au début du conflit avec la Russie et l’Ukraine, avec des accords et des règles claires. Nous appelons donc à un cessez-le-feu immédiat et nous demandons aux gouvernements belges d’être cohérents et de ne pas tolérer que des cargaisons d’armes transitent par les aéroports belges. En tant que syndicats, nous déclarons notre solidarité avec ceux qui font campagne pour la paix. » [4] Légende : Selon l’ONG Euro-Med Monitor, entre le 7 octobre et le 3 février : 35 096 palestinien.nes ont été tué.es depuis le 7 octobre (en comprenant les personnes maintenues sous les gravats). 67 240 personnes ont...

Belgique Belgique |
Médias

Pop-culture, politique et militantisme en ligne.

Entretien avec Benjamin Patinaud Benjamin Patinaud est connu pour la chaîne YouTube Bolchegeek qui, à travers des vidéos comme Le film qui voulait nous sauver et La haine des riches, propose une analyse politique des productions de l’industrie culturelle. Par son activité de vidéaste, il fait partie de ceux qui ont contribué à la diffusion des idées de gauche radicale sur une plateforme où les personnalités d’extrême droite ont longtemps été les seules à proposer du contenu. Depuis un an, il produit également des vidéos pour le journal L’Humanité. Anthony Galluzzo s’est entretenu avec lui suite à la parution de son premier ouvrage, Le syndrome Magneto (Le diable Vauvert, 2023). Dans cet entretien, ils reviennent sur certaines des thèses de son livre, sur son parcours et sur l’évolution politique du YouTube francophone. Anthony Galluzzo – Avant d’aborder ton ouvrage, j’aimerais qu’on revienne un peu sur ton parcours, à travers ton pseudonyme de vidéaste, « Bolchegeek ». Comment en es-tu venu à t’intéresser à ce que l’on appelle la culture « geek » ? Benjamin Patinaud – Le pseudo « Bolchegeek » est mon pseudo de gamer à la base, c’était une blague avec des potes. Le terme « geek » veut un peu tout et rien dire, mais quand il s’est popularisé en France, il m’a parlé, je me suis senti concerné. Je lisais des comic books, j’aimais la science-fiction, je jouais aux jeux vidéo et je faisais du jeu de rôle. Une culture très partagée par mes amis dès le collège et par mon grand frère aussi, qui m’a initié aux comic books. Par ailleurs, je m’intéressais à la politique, je militais à laLCRen arrivant à la fac. La culture geek n’était pas très présente dans les milieux de gauche à l’époque. Le terme s’est un peu perdu depuis : la culture geek, comme la culture punk avant elle, s’est diluée dans le mainstream. La culture super héros par exemple occupe le haut du box-office mondial. Se passionner pour Star Wars aujourd’hui n’est plus quelque chose de marginal. Ce n’est plus vraiment une sous-culture. Rajoute à cela le fait que cela veut tout et rien dire : est-ce que le fan de Kaamelott qui fait des GN [jeu de rôle grandeur nature], c’est la même sociologie et la même sous-culture que le mec de banlieue qui est fan de One Piece ? Je n’ai pas l’impression que ce soit exactement le même groupe. Les geeks eux-mêmes se sont détournés de ce terme, et ce mouvement a aussi commencé à développer un discours critique sur lui-même. Avec les essais vidéo notamment, cela a commencé à s’hybrider avec l’analyse culturelle, avec la sociologie. Me dire « geek » aujourd’hui, cela ne m’arrive plus vraiment. Ça n’a plus trop de sens. Anthony Galluzzo – Dans quel contexte as-tu commencé à produire des vidéos ? Benjamin Patinaud – Quand j’ai commencé à faire des vidéos, vers 2015, je venais de déménager pour suivre ma compagne. J’étais loin de la bande de potes avec laquelle on faisait des fanzines, des courts métrages. Youtube, c’était un peu la voie...

Partout Partout |
Économie / Anticapitalisme

Technoféminisme : Rencontre avec Mathilde Saliou

Des premiers forums féministes à #MeToo, le web est devenu un lieu d’expression et de rencontre pour les femmes. Il en est de même pour les personnes de couleur et LGBTQIA+. Pourtant, le web reste trop souvent un espace de discriminations et de violences envers les minorités, dans le prolongement de celles qui ont lieu hors ligne. Par ailleurs, les algorithmes sur lesquels repose une part croissante de notre expérience des plateformes en ligne, ainsi que certaines décisions administratives, intègrent des biais qui leur sont défavorables. Lundi 12 février, Mathilde Saliou, journaliste spécialiste du numérique, sera au DK pour présenter son ouvrage « Technoféminisme. Comment le numérique aggrave les inégalités ». Dans ce livre, elle décortique les multiples facettes de ce phénomène et montre que l’espace numérique, s’il peut contribuer à augmenter le pouvoir d’action des personnes minorisées, peut aussi agir comme un catalyseur des inégalités dont elles sont victimes. Informations pratiques Lieu : Le DK, Rue de Danemark 70b à Saint-Gilles (proximité place Bethléem) Date : Lundi 12 février Accueil/Permanence 17h Rencontre à 18h30 : Présentation et discussion. L’inscription n’est pas nécessaire, mais le nombre de place est limité. Pensez à venir à l’heure pour avoir une place. Informations : info@ateliers-dk.be Chaque 2e lundi du mois, les ateliers de réflexion et d’action critiques sur le numérique au DK, se proposent d’aborder des sujets en lien avec le numérique (par exemple, sur les algorithmes, le capitalisme de surveillance, les impacts écologiques, etc.) et d’explorer des manières de faire alternatives (découverte d’outils libres et éthiques, dégooglisation de smartphones, protection des communications, etc.) Ces soirées se dérouleront en deux parties : À 18h30, présentation suivie d’une discussion ou atelier thématique. N’hésitez pas à nous faire des propositions à l’adresse info@ateliers-dk.be Dès 17h, accueil, bar, permanence et moment de rencontres ’libres” et informelles. Venez poser vos questions, discuter de vos idées et proposer vos projets. Ce moment pourra être l’opportunité de partager des ateliers en petits groupes, de découvrir des logiciels et de rencontrer différentes associations qui s’engagent pour un numérique émancipateur.

Bruxelles Bruxelles |

| 1 | ... | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | ... | 16 |

Suivre tous les articles "Technologies / Numérique"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info