Technologies / Numérique

Technologie et prison (1) : Détection et brouillage des portables
Nous livrerons sous forme de feuilleton une série d’articles tirés par la remarquable brochure « Technologie et prison » (ici le pdf ) réalisée par Carapatageavec une première livraison relative aux téléphones portables. La détection des téléphones À partir des années 2000, la présence de portables dans les taules s’est multipliée et jusqu’à aujourd’hui l’administration pénitentaire (AP) tente au maximum de limiter leur nombre. En 2023, 53 000 portables qui ont été saisis dans les prisons en France. Les très petits portables étant sous le seuil de sensibilité des détecteurs de métaux classiques, une nouvelle génération de portiques à ondes millimétriques (POM – photo), a été mise en place depuis 2011 dans plusieurs prisons françaises. Ces POM permettent de voir à l’écran la présence d’objets métalliques, plastiques, liquides, semi-liquides, et en papier, y compris lorsqu’ils sont dissimulés. En 2024, sur les 187 prisons françaises, 18 disposent d’un brouillage sur tout l’établissement et 90 d’un brouillage partiel sur le quartier d’isolement. Le brouilleur émet un signal plus puissant sur la fréquence ciblée, créant ainsi de multiples interférences. Cependant, les brouilleurs sont chers, leur fonctionnement est gêné par la quaité d’obstacle (murs en béton armé, grilles, barreaudages, etc.), ils sont déjà en partie obsolète avec la 4G, ils brouillent les ondes dans le voisinnage de la prison, et certains détenus utilisent des petits routeurs qui permettent de contourner les brouilleurs… Les brouilleurs de la prison de la Santé (Paris), réouverte en 2019, ne fonctionnent vraiment que pour la 2G et la 3G et seulement au rez-de-chaussé ! Et cela coûte 7 millions d’euros par an…

[USA] Nouvelle arrestation pour des incendies de Tesla
Un jeune habitant de Kansas City, dans le Missouri a été arrêté le 18 avril pour des accusations fédérales liées à l’incendie volontaire au concessionnaire Tesla de Kansas City le 17 mars. Owen McIntire, 19 ans, étudiant à Boston, est inculpé de « possession illégale d’un engin destructeur non enregistré » et de « dégradation malveillante par incendie de tout bien utilisé dans le commerce interétatique ». Un Cybertruck garé sur le parking du Tesla Center de Kansas City avait été incendié le 17 mars en fin de soirée et le feu s’était propagé d’un Cybertruck à un autre. Deux bornes de recharge avaient également été endommagées par les flammes. C’est la deuxième arrestation pour des incendies de Tesla en une semaine (voir notre article ), la sixième en une mois (voir notre article ).

[Europol] La biométrie se laisse de plus en plus souvent duper
La biométrie a longtemps été considérée comme étant un procédé très résistant au piratage, mais la technologie disponible offre des moyens de contourner ces dispositifs. La situation est telle qu’Europol, l’agence européenne de police criminelle, publie mi-avril 2025 une note (voir ici ) destinée à informer les services d’enquêtes des pays de l’UE sur les modalités de ce type de fraude qui tend à se développer fortement. Ces modes opératoires sont désormais accessibles techniquement et financièrement. Tous les canaux sont ciblés pour leurrer les capteurs : Des masques en silicone personnalisés ou des images numériques (deepfake ou hypertrucage). Les modèles performants sont aujourd’hui commercialisés autour de 3 000 $. Si le profil s’y prête, des maquillages soignés peuvent même suffire. Des lentilles spéciales ou des images haute résolution de l’œil pour tromper la reconnaissance de l’iris. Des synthèses vocales ou des enregistrements pour diffuser la voix d’une personne. Des empreintes digitales artificielles sont créées à partir de moules ou d’impressions 3D. Elles auront été préalablement captées, par exemple sur un verre ou sur des couverts. Enfin, la signature veineuse, constituée par une empreinte du réseau de veines prise sur un doigt ou la paume de la main. La réponse passe par la combinaison des expertises diverses : en associant l’intelligence artificielle, la biométrie et la sécurité numérique. Avec par exemple une analyse plus fine de la « vivacité biométrique », pour s’assurer encore plus précisément que la personne qui se présente est bien réelle et non un masque modélisé. Europol plaide pour une meilleure protection de la confidentialité des données biométriques. La tâche est ardue. Dès 2014, à l’occasion d’un Congrès de pirates informatiques, un hacker avait montré comment il était parvenu à capter les empreintes digitales d’Ursula Von der Leyen, alors ministre allemande de la Défense, à partir d’une simple photo de sa main publiée dans la presse. Idem pour l’iris d’Angela Merkel, alors Chancelière, à partir de ses portraits publics disponibles en haute définition… Le siège d’Europol, à La Haye

[USA] Les polices face à « l’innovation malveillante »
La transformation des avancées technologiques en outils de subversion ou de criminalité est un phénomène appelé « innovation malveillante » ou « l’utilisation de la créativité à des fins destructrices ». Il n’est pas nouveau mais le paysage technologique actuel offre un niveau d’accessibilité et de dangerosité sans précédent. Ainsi l’intelligence artificielle (IA) générative dont l’intégration dans les appareils personnels aura une croissance annuelle du marché estimée supérieure à 120 % dans un avenir proche. Or il s’agit d’une technologie disruptive qui donne les moyens de défier les stratégies traditionnelles des forces de l’ordre. Elle peut générer des e-mails d’hameçonnage, fabriquer des images truquées, programmer des drones autonomes, etc. Les IA jailbreakées peuvent même contribuer à la création d’armes. Douze caractéristiques facilitent le détournement de ces technologies : accessibilité, prix abordable, facilité d’utilisation, portabilité, dissimulabilité, efficacité, polyvalence, disponibilité sur le marché libre, adaptabilité à des usages non prévus, intégration avec d’autres technologies, résonance symbolique et absence de contrôle réglementaire. Les experts jugent « hésitante » la réponse des institutions de sécurité caractérisées comme réticentes au changement, accablées par l’inertie bureaucratique et la lenteur des cycles d’adoption. Or, pour contrer les innovations malveillantes, il faut une approche anticipatrice, comme des partenariats avec les entreprises technologiques afin d’atténuer les menaces. Les organes législatifs devraient aussi être proactifs dans la réglementation.

[USA] Encore une arrestation après une attaque contre Tesla
Le 9 février, une concession automobile Tesla à Albuquerque est attaquée. Deux voitures sont détruites par les flammes (photo), et des messages (« Tesla Nazi Inc ») ont été tagués sur les murs. Quelques semaines plus tard, le 30 mars, un autre incendie vise un siège du parti républicain dans la même ville. Samedi 12 avril, les autorités fédérales ont arrêté et inculpé un homme de 40 ans au domicile duquel elles ont trouvé Huit engins artisanaux prêts à l’emploi et le pochoir utilité pour le tag. Le suspect, Jamison Wagner, a été inculpé de deux chefs d’accusation de dommages ou de destruction de biens par incendie ou explosifs. S’il est reconnu coupable, il encourt une peine de cinq à vingt ans de prison pour chaque chef d’accusation, a annoncé lundi le ministère de la Justice.

[USA] Révolution dans l’étude des empreintes digitales
Des chercheurs de l’université de Columbia ont démontré, grâce à l’intelligence artificielle, que les empreintes digitales possèdent une signature commune à tous les doigts d’un même individu. L’équipe de Columbia a entraîné une intelligence artificielle sur des centaines d’empreintes digitales provenant de différentes personnes. Au fil de cet apprentissage, l’IA a développé la capacité d’identifier avec une précision dépassant 80 % que des empreintes de doigts différents appartenaient à une même personne. L’IA ne se limite pas donc pas aux « minuties » (bifurcations, îlots ou terminaisons de lignes) qui sont depuis toujours les points de repère des experts humains pour identifier une empreinte digitale. L’IA a réussi à observer ce que l’œil humain ne peut pas détecter : des similitudes dans les angles et les courbures près du centre des empreintes digitales. Cette découverte pourrait transformer radicalement les enquêtes policères en permettant de relier une empreinte à un suspect dont on ne possède que l’empreinte d’un autre doigt. Des milliers d’affaires non résolues pourraient potentiellement être rouvertes. Avec le taux actuel de réussite de 80 %, cette méthode n’est pas mûre pour une utilisation devant un tribunal, mais l’équipe pense qu’avec un entraînement plus approfondi, l’IA pourrait atteindre une précision quasi parfaite. Outre les applications policière, les applications de cette découverte sont multiples (déverrouillage des appareils avec n’importe quel doigt, sécurité renforcée contre les tentatives d’usurpation, fiabilité supérieure dans divers environnements, etc.)

[Royaume-Uni] Élaboration d’un programme de prédiction des crimes
Prévoir les meurtres ou des délits avant qu’ils ne soient commis, et donc les empêcher, c’est le principe de la « justice prédictive ». Au Royaume-Uni, le gouvernement travaille à un programme de prédiction des crimes et délits découvert par une ONG de défense des libertés. Le ministère de la Justice parle « d’évaluation des risques », le principe est d’utiliser les données relatives aux personnes « connues des autorités », cela concerne de 100 000 à 500 000 personnes, certaines condamnées ou citées dans des enquêtes, mais aussi des victimes de violences. Parmi les données compilées, l’identité complète : nom, âge, genre, ethnie, dossier judiciaire, médical et les facteurs de risque génétiques. L’ONG Statewatch, à l’origine des révélations, dénonce le manque de transparence et l’utilisation de données personnelles.

[États-Unis] Le DOGE utilise l’IA pour espionner les fonctionnaires
Afin, de repérer les éléments de langage des fonctionnaires hostiles à Trump et Musk, le Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) utilise l’IA ( Intelligence artificielle). Le Département a « massivement » utilisé le chatbot Grok AI de Musk dans le cadre de son travail de réduction des effectifs de l’administration fédérale. Le DOGE a recours à l’application Signal pour assurer ses communications, ce qui pourrait violer les règles fédérales sur la tenue de dossiers, car les messages peuvent être configurés pour disparaître après un certain temps. L’utilisation de l’IA et de Signal renforce les inquiétudes, le Département opère avec une transparence limitée et Elon Musk ou l’administration Trump pourraient utiliser les informations recueillies pour promouvoir leurs propres intérêts ou pour s’en prendre à des cibles politiques. À l’Agence de protection de l’environnement (EPA), certains responsables ont été informés que l’équipe de Musk déployait l’IA pour surveiller les travailleurs, en analysant leurs éléments de langage dans les communications considérées comme hostiles à Trump ou à Musk. L’EPA, qui applique des lois telles que le Clean Air Act (diminution du smog et de pollution de l’air en général ) et œuvre à la protection de l’environnement, fait l’objet d’un examen minutieux. Le DOGE utilise aussi l’IA pour surveiller les applications et les logiciels de communication, notamment Microsoft Teams, qui est largement utilisé pour les appels et les chats virtuels. Le DOGE est décrit par Musk comme une technologique qui vise à rendre le gouvernement fédéral américain plus « efficace » en ciblant le gaspillage, la fraude et les abus. Les Démocrates affirment que Musk et Trump purgent le gouvernement des fonctionnaires non partisans et installent des fonctionnaires loyaux qui fermeraient les yeux sur la corruption. De nombreux républicains et indépendants critiquent également les actions du DOGE.

[USA] Des logiciels israéliens pour réprimer les étudiants pro-palestiniens
La répression des étudiants pro-palestiniens a mis en lumière la politique sécuritaire des universités américaines. L’une des plus grandes universités publiques du pays, l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign (UIUC), poursuit actuellement des manifestants dans des campements en utilisant des preuves issues de logiciels d’espionnages. Sa police, le département de police de l’Université de l’Illinois (UIPD) disposait d’un budget total de 13,5 millions de dollars pour l’exercice 2022-2023. 2 300 caméras sont actuellement installées sur le campus. L’université a récemment obtenu une subvention fédérale de près d’un million de dollars pour la création d’un « centre de lutte contre la criminalité en temps réel » qui permet de surveiller les caméras de surveillance, d’effectuer des recherches dans les bases de données et d’utiliser des lecteurs de plaques d’immatriculation. L’UIPD a envoyé des photos d’un étudiant manifestant au Centre de renseignement et de lutte contre le terrorisme de la police d’État de l’Illinois, qui les analysées par un logiciel de reconnaissance faciale. Depuis au moins 2021, l’Université de l’Illinois a conclu un contrat avec Cellebrite, l’entreprise israélienne de technologies de surveillance. L’université a renouvelé son contrat en novembre 2024, pour l’utilisation des logiciels Digital Collector et Inspector (un outil qui recherche l’historique Internet, les téléchargements, les localisations, les recherches récentes, etc.) pour 17 464,40 $. Ce renouvellement du contrat intervient après plus d’un an de génocide à Gaza est en opposition directe aux préoccupations des étudiants, qui tentent d’obtenir depuis 2020, en vain, un référendum sur le boycott académique d’Israël. L’université est donc une cliente fidèle d’une entreprise complice de violations des droits humains en Palestine et ailleurs. Cellebrite a récemment vendu pour 54 millions de dollars d’outils à l’ICE, qui peuvent être utilisés pour la répression migratoire de Trump.

[Canada] Des capteurs biométriques dans les cellules
Le Service de police du Nunavik (SPN) souhaite s’équiper d’une nouvelle technologie de capteurs biométriques afin de surveiller les signes vitaux des personnes incarcérées dans une cellule. Le porte-parole du SPN a exposé que ces capteurs doivent aider à faire la différence entre quelqu’un qui est endormi et quelqu’un inconscient suite à un problème de surdose (cinq personnes sont mortes d’une intoxication à l’alcool dans les cellules des postes de police du Nunavik depuis 2017). Mais l’usage de cette technologie est susceptible de s’élargir avec le monitoring H24 en temps réel d’une population carcérale.

[France] Le blocage de TikTok en Kanaky jugé illégal
La plus haute juridiction administrative de France a jugé « illégal » le blocage de l’application TikTok en Kanaky en 2024. l’archipel connaissait une vague d‘affrontements meurtriers faisants 14 morts ( voir notre article ici ). La cours fait état de sa décision : « c’est une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression, à la liberté de communication des idées et opinions et à la liberté d’accès à l’information ». Le Conseil d’État rappelle que le blocage d’un réseau social est légal à trois conditions : l’interruption doit être d’une durée limitée, nécessaire à la mise en place de mesures alternatives, c’est cette règle que le gouvernement n’a pas respectée. Les associations qui ont saisi le Conseil d’État dénoncent une victoire en trompe-l’œil. Désormais, il n’est plus besoin de voter une loi, ni de déclencher l’état d’urgence pour couper un réseau social, invoquer « des circonstances exceptionnelles », suffit.

[France] Instagram suspend le compte d’Urgence Palestine
Vendredi 28 mars, Instagram décide de suspendre le compte principal d’Urgence Palestine suivi par plus de 88k personnes. Cette censure contre une importante organisation de soutien à la résistance palestinienne en France n’est pas un cas isolé. Meta censure régulièrement les comptes de personnalités et organisations (pro)palestiniennes, comme ce fut le cas avec les suppressions définitives des comptes de Within Our Lifetime – United for Palestine ou encore Samidoun et ses différentes antennes.

Tech : Le tandem IA/biométrie comportementale appliqué
Outseer, un leader dans le domaine de l’authentification et de la prévention des fraudes pour la banque numérique et les transactions sécurisées, a intégré la capacités de biométrie comportementale dans sa plateforme. Cela ajoute une couche supplémentaire de protection qui analyse en permanence les interactions des utilisateurs afin de détecter les anomalies en temps réel. Outseer, qui protège 120 milliards de dollars de transaction par an, devait s’adapter aux évolutions des fraudes – encouragée par la numérisation des paiements, l’apparition des données personnelles dans le Dark Web, la menace croissante des escroqueries en ligne et de la fraude autorisée, ainsi que les progrès comme l’IA générative. La nouvelle capacité de biométrie comportementale d’Outse associe les informations sur le comportement avec d’autres signaux contextuels de fraude. La plateforme activée par l’IA traite tout l’éventail des signaux de fraude critique, y compris les événements de données, les identités de dispositifs, le protocole Internet géographique et les données de consortium.

Déploiement de plus de bodycams
Le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) veut équiper les pompiers, les contrôleurs des transports en commun et les chefs de train de bodycams pour les « protéger » des violences verbales et physiques. Les forces de police ont été équipées en 2022 ( voir article ici ), elles ont permis plus d’identifications. Ces caméras embarquées fournissent des images pour faciliter la poursuite des auteurs de violence. Le ministre voudrait utiliser cette technologie plus largement pour « protéger » ceux qui assurent le service public et la sécurité.

[Etats-Unis] Tesla riposte aux sabotages
Pour faire face à une hausse des sabotages ciblant les véhicules Tesla, la firme tente de renforcer la sécurité embarquée du Cybertruck. Le nouvel objectif : rendre les tentatives de destruction aussi désagréables que bruyantes. Sans communiqué officiel, une nouvelle fonctionnalité a récemment été repérée sur la page « produit » du véhicule. Actuellement, le mode sentinelle (Sentry Mode) permet à l’aide de caméras externes, d’enregistrer les comportements suspects, de déclencher une alarme, de faire clignoter les phares et d’envoyer une notification à distance via l’application mobile. Désormais, si une menace est détectée, le Cybertruck pourra diffuser de la musique à volume maximal pour faire fuir le saboteur. Cette nouveauté pourrait exploiter les puissants haut-parleurs extérieurs du véhicule, Tesla ne précise pas quel niveau sonore sera atteint. La totalité du parc automobile devrait par la suite être équipé de cette « arme » inédite. Elon Musk a aussi récemment ordonné l’activation du mode sentinelle sur tous les véhicules exposés dans les magasins de la marque. Certains actes de destruction ont suscité des réactions vives, allant jusqu’à être qualifiés de “terrorisme” par le président américain qui a proféré des menaces à l’encontre des saboteurs ( notre article ici ).

[USA] Trump et sa ministre de la justice menacent les anti-Tesla
Evoquant les militants anti-Tesla, le président Trump a déclaré “J’ai hâte de voir les voyous terroristes prendre 20 ans de prison pour ce qu’ils font à Elon Musk et Tesla. Ils pourraient peut-être purger leur peine dans des prisons du Salvador, qui sont récemment devenues célèbres pour leurs conditions si accueillantes !”, une allusion à une récente expulsion controversée de membres présumés d’un gang vénézuélien vers le Salvador, dont les autorités ont diffusé des images montrant des prisonniers durement traités au cours de leur transfert. La ministre américaine de la Justice Pam Bondi a annoncé jeudi l’inculpation de trois personnes pour avoir incendié des voitures et des bornes de recharge avec des cocktails Molotov. “Ceci est un avertissement : si vous participez à cette vague de terrorisme intérieur contre les biens de Tesla, le ministère de la Justice vous mettra derrière les barreaux”, a menacé la ministre qui a déclaré que trois suspects encouraient jusqu’à vingt ans de prison. Outre Lucy Nelson, (voir notre article ) et Adam Matthew Lansky (voir notre article ), la menace vise à Daniel Clarke-Pounder, 24 ans, inculpé suite à l’incendie au cocktails Molotov de bornes de recharge Tesla à North Charleston, en Caroline du Sud. La déclaration de Bondi fait suite au dernier incident au cours duquel cinq véhicules Tesla ont été incendiés mardi matin dans un centre Tesla à Las Vegas (photo).