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Deuxième décès de l’année 2023 au centre fermé de Merksplas

Deuxième décès de l’année 2023 au centre fermé de Merksplas

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

27 décembre 2023
Getting the Voice Out
et CRACPE (Collectif de Résistance Aux Centres Pour Étrangers)-

Belgique | sur https://stuut.info | Collectif : Getting The Voice Out

Ce 25 décembre 2023 vers 18h, des détenus nous signalent l’arrivée d’ambulances avec pompiers et de la police au centre fermé de Merksplas, du côté du bloc 5 où sont situés les cachots et les cellules d’isolement pour “personnes à besoins médicaux spécifiques”. Très vite dans la soirée, la rumeur d’un décès dans le bloc 5 se propage. Celle-ci sera par la suite confirmée par la direction. La personne retrouvée morte devait subir une tentative d’expulsion vers l’Allemagne cette semaine.

Menacé d’une expulsion vers l’Allemagne, un homme se serait suicidé dans sa cellule d’isolement.

Un premier détenu nous a informé que la personne concernée était dans le bloc 3 et qu’elle a ensuite été mise en isolement car elle demandait des soins. “Dès que tu demandes des soins, tu es isolé dans l’aile médicale du bloc 5, ou parfois mis dans un réel cachot” nous disent des détenus.

Ce monsieur, originaire du nord de l’Afrique, était détenu depuis environ trois semaines en centre fermé et avait une quarantaine d’années. Selon un autre détenu, sa demande de soins médicaux faisait suite à un tabassage par la police. Une autre source nous indique qu’il était soumis au règlement Dublin et qu’il devait pour cette raison être expulsé cette semaine vers l’Allemagne. De toute évidence, d’après ses codétenus, ce drame est “le résultat des mauvaises conditions” et des traitements inhumains qui leur sont réservés.

Une autre source nous indique que l’homme décédé était présent dans une salle commune avec d’autres détenus et qu’il aurait demandé à être ramené dans sa cellule vers 17h15. Un peu avant 18h, il aurait été retrouvé mort par un gardien qui venait le chercher pour participer au repas de Noël. Le lendemain, le 26 décembre vers 10h du matin, la direction annoncera aux détenus le décès de ce monsieur, qui se serait suicidé par pendaison avec sa ceinture. Tout au long de la journée du 26 décembre, plusieurs détenus nous rapportent leurs doutes relatifs à ce suicide. Ils nous disent connaître la cellule et que, selon eux, il est impossible de s’y pendre : “Il y a une petite fenêtre au cachot avec des barreaux mais très hauts et hors d’atteinte”.

Les détenus demandent une enquête. Ils savent que, il y a plusieurs mois, un autre détenu est décédé en isolement médical. Et, alors que l’Office des étrangers avait qualifié ce décès de “mort naturelle”, des investigations par des journalistes mettaient en doute cette version. Une enquête est d’ailleurs toujours en cours [1]. Ce 26 décembre, certains de ses codétenus les plus proches ont entrepris une grève de la faim le temps d’une journée, marqués par le deuil. Mais, comme toujours lorsque des détenus font acte de résistance, qu’importe les circonstances tragiques qui les y ont menés, ils ont été menacés de répression par le personnel.

Des décès et des suicides comme conséquences de la détention en centre fermé et de la menace d’une expulsion.

Régulièrement, face à l’enfermement et aux conditions de détention auxquelles ils sont soumis, des détenus en souffrance s’infligent des comportements auto-agressifs, tels que des automutilations ou même des tentatives de suicide. Ces personnes se trouvent enfermées, en “détention administrative” sans jugement ni date de fin, parce que “plus en règle de papiers” et qu’elles risquent une déportation vers leur pays dit “d’origine” ou d’origine supposée. Alors que souvent, ils ont construit leur vie ici et ne peuvent ou ne veulent plus retourner dans ces pays où ils n’ont parfois plus aucune attache, voire, dans certains cas, où leur vie est en danger. L’un d’eux s’interroge : “Parce qu’on est sans-papiers, ça veut dire qu’on doit mourir ici ?”.

Ce sont bel et bien ces détentions en centres fermés, dans des conditions extrêmement précaires, violentes par nature, et régies par des dynamiques répressives, qui mènent à des désespoirs et des passages à l’acte, dont celui-ci qui n’est malheureusement pas le premier [2]. Les centres fermés ne sont rien d’autre que des prisons, dont l’objectif est de briser la résistance des individus face à l’expulsion, en leur infligeant des traitements inhumains tant psychologiquement que physiquement, et ce pendant toute la durée de leur détention, avec une violence qui peut être poussée à l’extrême au moment-même de l’expulsion.

Toutes nos pensées vont à la victime, et notre solidarité avec ses codétenus et ses proches.

Getting the Voice Out (info@gettingthevoiceout.org)
CRACPE – Collectif de résistance aux centres pour étrangers (cracpe@skynet.be)

Voir en ligne : Getting The Voice Out

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Récit : Manifestation contre les centres fermés

Suite à un appel lancé par plusieurs collectifs, 150 personnes se sont rendues à Steenokkerzeel ce samedi 09/12/23 pour manifester devant les deux centres fermés de la zone de Bruxelles, le 127bis et le Caricole. Un centre fermé est une sorte de prison destinée aux personnes sans-papiers. Cette mobilisation était l’occasion de condamner l’enfermement, la déportation et la criminalisation des personnes migrantes, ainsi que de montrer de la solidarité aux personnes enfermées en réaffirmant leur droit à la liberté de circulation et d’installation. Il s’agissait également de rappeler que l’année 2023 est celle des 30 ans de la loi (du 9 mai 1993) sur l’enfermement des personnes sans titre de séjour mais aussi des 25 ans du meurtre de Semira Adamu par des agents de police lors d’une expulsion ; des 5 ans du meurtre de Mawda, âgée de 2 ans, tuée par des policiers lors d’une course-poursuite à la frontière ; et l’année de la mort de Tamazi Rasoian au centre fermé de Merksplas. Ces différents anniversaires tragiques montrent qu’hier comme aujourd’hui, la politique belge en termes d’asile et d’immigration a des conséquences lourdes sur la vie des personnes en exil. Le cortège est parti de la gare de Nossegem à 14h30. Arrivé·es devant le centre 127bis, les manifestant·es ont fait le constat que les pouvoirs publics avaient déplacé les détenu·es dans des ailes loin des regards, dans une optique d’empêcher tout échange entre l’intérieur et l’extérieur de la prison. Des slogans ont été criés par les manifestant·es qui ont malgré tout tenté de se faire entendre depuis l’autre côté du complexe carcéral. Plus tard, à quelques centaines de mètres de là, devant le centre Caricole, les manifestant·es sont parvenu·es à entrer en contact visuel et à échanger directement avec des détenu·es depuis les fenêtres du bâtiment. Un numéro de téléphone a été crié, et les enfermé·es ont été invité·es à prendre contact pour témoigner de leurs situations personnelles et collectives ainsi que de leur conditions d’enfermement. Dans un deuxième temps, plusieurs prises de parole ont eu lieu. Enfin, une personne enfermée au 127bis et une personne enfermée au Caricole ont pu prendre la parole via un appel téléphonique sonorisé pour faire état, notamment, de la sidération de beaucoup de détenu·es face à l’incompréhension de leur enfermement ; de l’opacité administrative qui déterminait les conditions de leur détention ; ou encore des tensions et « problèmes » avec les surveillant·es. Alors qu’il n’y avait plus eu d’événement autorisé devant ces deux centres fermés depuis plusieurs années, le rassemblement avait pour objectif de visibiliser l’inhumanité du traitement réservé aux personnes sans papiers. Du non-accès à un travail légal et décent à la difficulté d’étudier et de se loger, de l’enfermement en centre fermé à l’expulsion voire, dans le pire des cas, la mise à mort par des agents de police, c’est une même politique xénophobe qui est responsable de ces...

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01/11/2023 DOUBLE PEINE & REGLEMENT DUBLIN [1] : Quand le chat se mord la queue La notion de « double peine », aussi appelée « bannissement », fait ici référence au processus que subissent des personnes étrangères condamnées à une peine de prison, qui, à la fin de leur peine, sont ensuite transférées directement vers un centre fermé afin d’être rapatriées vers leur pays d’origine. Il ne s’agit pas de quelques cas isolés, puisque la double peine concerne une partie très importante des personnes détenues en centre fermé. La sur-représentativité des personnes étrangères et sans-papiers dans les prisons s’explique principalement par les traitements d’une police raciste qui agit au faciès, et par les conditions de vie précaires dans lesquelles les autorités les maintiennent et les obligeant ainsi à s’exposer à la répression. Nous rapportons ici le cas d’un détenu qui s’est retrouvé à sept reprises enfermé en centre fermé suite à des peines de prison. Etant donné que ses empreintes ont été enregistrées aux Pays-Bas, il a été, à chaque fois, renvoyé dans ce pays en application du règlement Dublin¹. Il est père de 4 enfants en Belgique. A propos de son parcours, il nous dit : « On s’habitue au système. Je passe de prison en centre fermé puis de temps en temps un peu de liberté ». EXTORSIONS POLICIERES & REPRESSION Les intimidations policières sont monnaie courante à l’égard des personnes sans-papiers. Encore récemment, un homme raconte les abus subis au cours de son arrestation, qui a eu lieu à Anderlecht : il avait 3000 euros en poche. La police lui a pris 2000 euros et lui a fait un reçu. Il ne sait pas comment récupérer son argent. Un autre témoignage met en lumière l’absence de protection des personnes sans-papiers, tant dans la rue que dans les centres fermés, véritables zones de non-droit.Une fois de plus dans le cas rapporté ci-dessous, c’est sur les victimes que s’abat la répression : « J’ai été battu au centre fermé par des membres de la sécurité. J’ai appelé la police. Ils sont venus et j’ai déposé une plainte. Résultat pour moi : 4 jours de cachot et transfert. [2] » A ce jour, Monsieur n’a aucune nouvelle des suites de sa plainte. Ces comportements sont perpétrés en toute impunité et il existe très peu de possibilité pour les personnes sans titre de séjour de pouvoir faire valoir leurs droits. La possibilité pour les personnes sans-papiers de porter plainte est rendue compliquée par le système et les chances de poursuites sont très maigres. RETOUR “VOLONTAIRE” Au centre fermé de Bruges, les personnes détenues nous font part d’importantes pressions de la part du service social à accepter des retours volontaires. Il s’agit ici de procédures de rapatriement organisées en collaboration avec l’OIM (Organisation Internationale de la Migration) et qui promet aux personnes rapatriées une aide à un projet de réintégration ou professionnel sur place. Cela concernerait plusieurs pays de destination...

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Deuxième décès en 2023 d’un détenu au centre fermé de Merksplas

Ce lundi 25 décembre, le jour de Noël, un homme détenu au centre fermé de Merksplas (Flandre) est décédé. Si l’Office des étrangers avance la thèse du suicide, les raisons de ce décès restent floues quand l’atrocité des conditions de détention, elle, reste certaine. C’est le deuxième décès qui survient cette année dans ce même centre fermé. Le 15 février 2023, nous alertions sur les conditions de détention et les circonstances troubles de la mort de Tamazi Rasoian, dont l’enquête est toujours en cours. Selon la direction, l’homme dénommé A. se serait pendu peu de temps avant le dîner de Noël organisé dans la salle commune du centre fermé. Cette tragique nouvelle a pris de court ses codétenus qui dénoncent les traitements inhumains qui leur sont réservés, ce décès comme « le résultat des mauvaises conditions » [1]. Par ailleurs, le directeur du centre fermé de Merksplas déclare « ne pas pouvoir faire de commentaires » et renvoie vers l’Office des étrangers. Une enquête est menée par le parquet afin de déterminer la nature exacte du décès. Selon les témoignages des détenus récoltés par le collectif Getting the Voice Out, A. était un Algérien d’une quarantaine d’années, détenu depuis environ trois semaines en centre fermé. Il aurait déclaré avoir subi des violences policières lors de son transfert au centre fermé. Un autre détenu témoigne : « quand il est arrivé ici, il boitait, tout son corps lui faisait mal ». L’homme aurait ainsi demandé une aide médicale à son arrivée mais celle-ci lui a été refusée. En contestant ce refus, il aurait donc été transféré au bloc 5 où sont situées les cellules d’isolement médical. Toutefois, ces cellules médicales semblent tout sauf être des lieux de repos et de soin comme en témoigne un de ses codétenu pour qui les cellules s’apparentent davantage à « un réel cachot » ou « une prison » isolée, sans téléphone. Il y fait froid et elles n’offrent souvent pas d’autre choix que de dormir sur le sol. Par ailleurs, A. devait être expulsé vers l’Allemagne cette semaine ou la suivante selon le règlement Dublin [2]. Une chose semble sûre, les conditions de détention sont inhumaines lorsque la Belgique, elle, accumule plus de 7 000 condamnations pour non-respect des droits d’accueil des demandeur·ses d’asile [3]. Les circonstances de ce décès font écho à celui de Tamazi Rasoian le 15 février 2023, détenu kurde qui avait fuit la Géorgie, et qui avait été retrouvé mort en cellule d’isolement médical dans ce même centre fermé de Merksplas. Lorsque l’Office des étrangers et la direction du centre ne souhaitaient pas communiquer davantage que la thèse d’un suicide, sa famille constatait de nombreuses blessures sur le corps de Tamazi [4]. Après la polémique autour de son décès et dans une tentative « d’humanisation » des centres fermés, la direction a mis en place une cellule d’assistance psychologique avec trois psychologues, alors financée par l’Office des étrangers. Difficile cependant d’avoir confiance en...

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27 novembre - 10h00 - Bruxelles

Prendre soin de nos corps en lutte – outils et pratiques somatiques

Les questions autour des pratiques du soin sont aujourd’hui centrales dans la majorité des collectifs du réseau Mycélium. Militer est un acte qui nous expose, nous éprouve, nous confronte aux violences de la société. Quand et comment prenons-nous le temps pour nous déposer ? De calmer notre système nerveux, de respirer ? Que peut-on faire avec son corps pour aller mieux ? Face au sentiment d’urgence ou d’impuissance, face aux violences subies et à l’épuisement qui guette bon nombre d’entre nous, prendre le temps de prendre soin est essentiel pour nos équilibres et pérenniser nos luttes. Il existe souvent une polarité entre les mondes associatifs et militants, et les mondes du soin. Comment amener des ressources somatiques dans les lieux en lutte ? Comment politiser et relier ces espaces ? Prendre soin, c’est à la fois comprendre les systèmes d’oppressions qui nous entourent, comprendre les dynamiques de pouvoir internes et externes, apprendre à envisager le conflit comme un symptôme qui nous permet d’apprendre tout en écoutant nos besoins. C’est politiser nos vécus individuels, et mettre en place des pratiques d’écoute, de soutien, et de présence. Ce sera l’axe de ces deux jours : il est politique d’apprendre à écouter nos corps et prendre soin de nous. C’est donc pour s’offrir des outils de ressources somatiques accessibles à toustes que Mycélium organise deux jours de travail somatique, autour de techniques de respirations, de médiation, de retour à soi, de connexion à ses sensations, etc. L’objectif étant de nous outiller, de nous sentir mieux, d’offrir un accès aux ressources que l’on possède et accessibles à tout le monde. Pour s’inscrire : https://cloud.mycelium.cc/apps/forms/s/pjQWNq7oGzsPiT2bgGCjopmJ Venez avec des vêtements confortables et de quoi prendre note. Participation libre et consciente individuelle (prix conseillé : 75 euros pour les deux jours) Participation consciente via organisation (prix conseillé 150 euros pour les deux jours) L’argent ne doit en aucun cas être un frein à votre participation, si tel est le cas n’hésitez pas à nous contacter. Intervenant·es : Lise Mernier (chargée de projets chez Corps écrits, thérapeute en psycho-corporel et facilitatrice en intelligence collective ) et Jean Berrewaerts (Facilitateur en intelligence collective, facilitateur pour Mycélium autour des pratiques de soin dans les collectifs et thérapeute en psycho-corporel) .

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4 décembre - 18h30 - cinéma Vendôme

[projection] À NOTRE SANTÉ

À NOTRE SANTÉ Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Face aux vio­lences médi­cales, Vic­to­riae, Sarah et Sophie s’évertuent à faire bou­ger les lignes. Actions com­mu­nau­taires, ate­liers d’autodéfense ou dénon­cia­tion des dis­cri­mi­na­tions : elles explorent d’autres manières de prendre soin et luttent en faveur d’une san­té glo­bale, res­pec­tueuse et inclu­sive pour toutes les femmes*. Dans le sillage de Pas sans elles, pre­mier film de ce groupe de réa­li­sa­trices, A notre san­té (54 minutes) pro­pose d’accueillir les récits de ces femmes qui subissent ces vio­lences de plein fouet en rai­son de leur poids, leur cou­leur de peau, leur iden­ti­té de genre ou encore des stig­mates asso­ciés aux per­sonnes sans chez-soi ou usa­gères de sub­stances psy­cho-actives. Ce film est une invi­ta­tion à nous unir dans le com­bat pour le droit à la san­té pour toutes* et à par­ti­ci­per à la quête de pra­tiques de soins alternatives. Le film est dis­po­nible en fran­çais avec sous-titres sourds et mal­en­ten­dants (SME) Avant pre­mière : Jeu­di 4 décembre 2025 à 18h30 au ciné­ma Ven­dôme — chaus­sée de Wavre 18, 1050 Bruxelles (réser­va­tion souhaitée) Entrée prix libre le film sera éga­le­ment pro­je­té au Centre Cultu­rel de Jette le 30/01/26 à 13h30 et à 19h, sui­vi d’un échange avec les pro­ta­go­nistes du film. Pour orga­ni­ser une pro­jec­tion, vous pou­vez adres­ser une demande à l’a­dresse diffusion@zintv.org Réa­li­sa­trices : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Avec la par­ti­ci­pa­tion de : Sarah Tshin­gu­ta Mus­senge, Sophie Godenne, Vic­to­riæ Pildaer Image : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz Son : Tama­ra Pier­no, Veró­ni­ca Ortiz, Mari­nette Mor­mont, Soraya Soussi Mon­tage : Nina Alexan­dra­ki, Valen­tin Fayet Mon­tage son et Mixage : Lola Ciosek Musique : Tho­mas Michel Eta­lon­nage : Arshia Davari Une pro­duc­tion ZIN TV Avec le sou­tien du Centre du Ciné­ma et de l’Audiovisuel de la Fédé­ra­tion Wallonie-Bruxelles

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