Bruxelles

Économie / Anticapitalisme

MK : La conférence dont tu es le héro, comment fonctionne le web Internet

Dans le cadre des jeudis du Musée du capitalisme à Bruxelles ! Dans cette conférence nous parcourons le fonctionnement d’internet en partant du navigateur jusqu’au au serveur en passant par les câbles qui relie ces deux machines. Nous verrons le fonctionnement technique mais aussi humain et politique. Vous aurez l’occasion d’expérimenter ces fonctionnement avec une participation accrue et même la possibilité d’entendre les réseaux. Description : Dans cette conférence, nous parcourons le fonctionnement d’internet en partant du navigateur jusqu’au au serveur en passant par les câbles qui relient ces deux machines. Nous verrons le fonctionnement technique mais aussi humain et politique. Vous aurez l’occasion d’expérimenter ces fonctionnements avec une participation accrue et même la possibilité d’entendre les réseaux. Personne : Je suis Tharyrok, depuis mon adolescence j’ai des ordinateurs dans les mains. C’est avec la conférence Minitel 2.0 de Beijamand ballard que je me suis intéressée au réseau. Je suis actif dans l’association Neutrinet qui essaie de fournir un accès internet en belgique. Parfois je parle dans le micro de Source, une émission sur radio campus qui parle de logiciels libres. J’ai rejoint le musée du capitalisme pour aider à apporter la vison numérique dans le musée. Horaire : 18h : accueil 19h : conférence 21h : drink et discussion

Bruxelles Bruxelles |
Économie / Anticapitalisme

MK : Conférence gesticulée : Cendrillon fait grève !

Le GT genre du collectif du Musée du Capitalisme a le plaisir d’accueillir Karima et sa conférence gesticulée « Cendrillon fait grève ». Les thématiques abordées par la visite « femmes et capitalisme » et « Cendrillon fait grève » se répondent ! Un contenu permettant au public de mieux identifier les enjeux liés au genre dans notre société. À propos de la conférence : Petite, biberonnée aux contes de fées Disney, je rêvais d’être une princesse, d’avoir de jolies robes, de jolies chaussures et qu’un beau prince m’emmène danser, comme Cendrillon. Sauf qu’elle ne me ressemblait pas ni ne faisait ce que j’avais envie de faire. Elle n’était pas au carrefour d’identités multiples comme moi, elle ne voyageait pas ni ne grimpait aux arbres comme je rêvais de faire. Alors ma Cendrillon s’est arrêtée de passer le balai en attendant son prince et s’est mise à observer sa destinée et celle de ses sœurs. Ma Cendrillon s’est arrêtée de chanter avec les oiseaux et parler aux bonnes fées pour lire les études d’inégalité matérielle sexiste en Belgique et à travers le monde, elle a observé son parcours semé d’injustices raciales et sexistes et s’est mise à manifester dans la rue, elle a rejoint des sœurs en lutte pour soutenir et accompagner ce combat féministe. Ma Cendrillon ne s’est pas découragée quand les crises économiques et la pandémie ont accentué les violences et injustices faites aux femmes. Ma Cendrillon n’est plus seule dans son coin, elle a rejoint le mouvement. Cendrillon s’est mise en grève. Pour en savoir plus sur le travail de Karima : https://www.cendrillonfaitgreve.be/ Pour en savoir plus sur les activités du GT genre : blanche@museeducapitalisme.org

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

MK : Animation - Accaparement des terres en période coloniale

Dans le cadre de ses jeudis culturels, le Musée du Capitalisme invite le Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations pour un atelier participatif sur le thème de : “L’accaparement des terres en période coloniale.” Cette thématique, brièvement abordée dans la salle origine de l’exposition, mérite d’être creusée pour mieux comprendre les dynamiques systémiques dans lesquelles notre société s’inscrit et les bases sur lesquelles le système est bâti. Lors de cette animation, il sera question d’aborder en détail comment le processus d’accaparement des terres s’est mis en place au Congo. Au service bien souvent d’entreprises coloniales protégées par Léopold II et ensuite par L’état belge. Dans le cadre de ce processus d’appropriation, une série de crimes ont été commis. Quels liens peuvent être établis entre ces événements du passé et ceux qui surviennent aujourd’hui ? Cette thématique vous intéresse ? Vous vous posez des questions la concernant ? Rejoignez-nous lors de cette soirée, on vous promet une soirée engagée, participative et instructive ! Depuis quelques années, le CMCLD oeuvre à : Former le public à la construction d’une conscience citoyenne décoloniale par l’Histoire, les valeurs culturelles de l’Afrique et par l’investissement de l’espace public. Lutter contre l’aliénation coloniale et amener les citoyens à se débarrasser de l’exploitation économique oligarchique menant à la concurrence des pauvres et par conséquent au racisme. Sensibiliser et informer le public sur les différents enjeux, initiatives et combats qui sont menés sur les questions liées à l’Histoire, à la mémoire, aux stéréotypes et aux préjugés. Revendiquer la décolonisation de l’espace public, la fin de la falsification de l’Histoire de l’Afrique et son enseignement dans les écoles et universités, l’arrêt de la négrophobie et du racisme anti-Noir.

Bruxelles Bruxelles |
Logement / Squat

MK : Under the stars - Spectacle + Discussion sur le « gestion » du sans-abrisme

Dans le cadre des jeudis du Musée du capitalisme à Bruxelles ! Représentation de la pièce de théâtre "Under The Stars" et discussion avec le public. Under the stars est une incroyable pièce de théâtre dystopique. Svetlana et Hypolithe sont tombés à la rue, mais n’ont pas renoncé à leur rêve de show-biz. L’une aspire au monde du cirque et des paillettes, l’autre à devenir une icône de la chanson pop. La télévision est là pour récupérer leurs ambitions et leur désespoir. « Under the stars » est un concours télévisé opposant entre eux des sans-abris aux talents artistiques. Son objectif : les pousser à bout. Svetlana et Hypolithe sont les deux finalistes et vont s’affronter dans un duel pour des lots bien dérisoires : un endroit où faire la manche, une tente, un réchaud et une magnifique corbeille en osier. À coup de bolas et de Claude François, les deux candidats s’engagent alors dans une compétition forcenée, menée par la voix d’un présentateur invisible. Comment sauve-t-on sa peau dans un « jeu » – ou peut-être tout simplement dans une société – régi par la rivalité et le besoin d’écraser l’autre ? On fuit ou on se bat ? Contre ou avec l’autre ? Infos pratiques : Prix : Prix libre, conseillé 4 euros 18h30-19h10 : pièce de théâtre 19h20-20h : discussion sur la “gestion” du “sans-abrisme" Spectacle de la Troupe ScènZenvieS De et avec Irene Seghetti et Grégory Blaimont Durée : 35 minutes

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

APPEL A LA MANIFESTATION NATIONALE

TOUS POUR LE PROJET DE LOI CITOYENNE SUR LA REGULARISATION DES PERSONNES SANS-PAPIERS ! Les campagnes de caravane des sans-papiers, des communes hospitalières, de justice migratoire, de We Are Belgium Too, ont conduit les citoyens belges à s’exprimer en 2022 à travers la pétition IN MY NAME. Cette pétition officielle avait permis de récolter plus de 35 000 signatures pour proposer une loi citoyenne pour la régularisation des personnes sans-papiers. Grâce à nos nombreuses mobilisations, meilleurs experts de la migration, certaines personnalités politiques, les syndicats, les associations, les recteurs et professeurs des universités et les citoyens de tous bords qui avaient pris le pouls de la situation des personnes sans-papiers se sont clairement exprimés pour demander l’intégration des personnes sans-papiers dans l’État de droit belge. Le 8 novembre de l’année passée, les citoyens belges, les personnes sans-papiers et les parlementaires ont débattu publiquement en commission intérieure de ladite proposition de loi. Aujourd’hui, la mort sociale programmée des personnes sans-papiers doit s’arrêter. Il revient aux parlementaires d’assumer leurs responsabilités en proposant une réponse politique cohérente aux revendications citoyennes. Ils doivent engager un vrai débat de cœur pour humaniser la politique d’asile et migration afin que le secrétariat en charge de cette politique travaille dans l’optique d’une intégration des personnes sans-papiers et de leur participation dans la société. Les parlementaires, tout comme le gouvernement ne peuvent plus continuer à tourner autour du pot. Tous, se doivent d’appliquer ce que les Belges veulent à travers cette proposition de loi : une politique d’asile et migration intégratrice pour aboutir à une société fondée sur la liberté, l’égalité, la solidarité, la diversité, et l’équité. NOUS VOULONS : 1. La régularisation des personnes sans-papiers sur base de critères clairs et permanents, que sont : les attaches durables ; le travail ; l’inéloignabilité et le risque d’atteinte à un droit fondamental en cas de retour ; ainsi que la création d’une commission de régularisation indépendante. 2. La suppression des centres fermés qui n’ont rien apporté aux Belges en termes de bien-être. Aussi, donc, la Coordination des sans-papiers et leurs soutiens organisent une MANIFESTATION NATIONALE "TOUS POUR LE PROJET DE LOI CITOYENNE SUR LA RÉGULARISATION DES PERSONNES SANS-PAPIERS" le samedi 4 mars 2023 à partir de 14h00, à la Gare du Nord. Elle invite alors, tous les citoyens et citoyennes, enfants, jeunes et vieux, les démocrates, les « communes hospitalières », les associations, les syndicats, les mouvements et les militants et militantes des partis politiques pour venir donner de leurs voix à cette manifestation pour demander L’ADOPTION DE LA LOI CITOYENNE SUR LA RÉGULARISATION DES PERSONNES SANS-PAPIERS. La Coordination des sans-papiers de Belgique.

Bruxelles Bruxelles |
Économie / Anticapitalisme

Assemblée générale Fondation Marius Jacob (+ souper/visite)

Le samedi 25 mars aura lieu notre prochaine assemblé générale : une assemblée et soirée conviviale, mais aussi une visite du musée du capitalisme pour celleux qui veulent découvrir ce super projet. Après un peu plus de trois an d’existence, c’est l’occasion de fêter le chemin parcouru avec tous les compagnon.e.s de routes de la fondation (mutualisateur.trice.s, projets soutenus, projets des fonds spécifiques). Moment d’assemblée pour les membres pour se redonner des perspectives pour les prochains mois, présentation de l’avancement de la fondation pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus, rencontres, échanges, ,.. Bref, l’occasion de se retrouver ensemble pour continue à construire cette belle dynamique. POUR S’INSCRIRE : https://framaforms.org/inscription-ag-fondation-marius-jacob-25-mars-167792 16h-18h : Visite du musée du capitalisme Exposition itinérante engagée sur le système économique capitaliste, le musé a pour but d’ouvrir le débat pour acquérir des clés de compréhension sur ce système complexe qui structure nos vies. Accompagné·es d’un·e guide, venez parcourir l’expo et (re)découvrir ce super projet collectif ! 18h-20h : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Le but de cette assemblée sera bien évidement de présenter l’avancement de la fondation, les projets soutenus et les nouveau fonds spécifiques. Mais aussi de discuter et valider différentes propositions visant à fluidifier le fonctionnement de la fondation (adaptation des critères d’attribution des bourses,...), à améliorer la communication et stimuler le recrutement de nouvelles personnes qui mutualisent. 20h : Repas collectif et moment convivial Repas végan et bar à prix libre.

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Décès de Sourour Abouda : la police met en place une tactique d’épuisement

Le 12 janvier 2023, Sourour Abouda, belgo-tunisienne et mère d’un enfant de 19 ans, est décédée dans une cellule de dégrisement du commissariat fédéral rue Royale. De nombreuses zones d’ombres entourent encore ce décès, et la famille de Sourour cherche des réponses aux multiples questions que soulève la version policière des évènements. Face à cette quête de vérité, la police et la justice ont mis en place une tactique d’épuisement et de pression sur les proches de Sourour. Il s’agit d’une stratégie policière classique pour décourager les familles de victime d’investiguer sur la mort de leur proche. Dans ce cas-ci, les avocat·es n’ont toujours pas eu accès au dossier complet et à l’intégralité des images des caméras, comme témoigne le frère de Sourour, qui explique « On aimerait juste avoir tout ce dossier, c’est juste ça ». Soumaya, soeur de Sourour, insiste aussi sur le fait que les violences policières ne s’arrêtent pas aux victimes, mais qu’elles s’étendent aux proches. Ainsi, la police a refusé l’organisation une marche blanche, avant de proposer que la marche se greffe à une manifestation sur l’Ukraine, qui a lieu le même jour. Tout un symbole du mépris et de la condescendance policière. Depuis, un rassemblement a été toléré mais les forces de l’ordre ont expliqué vouloir le déloger si l’évènement Facebook comptait plus de 500 personnes. La tactique d’épuisement ne s’arrête pas là. Les forces de l’ordre ont conseillé à la famille de ne pas faire de contre-autopsie (dont les frais reviennent intégralement aux proches de Sourour), alors que le rapport de la première autopsie n’est toujours pas révélé. Par ailleurs, plusieurs médecins légistes ont refusé de se livrer à une contre-autopsie ; seul un médecin de l’université d’Anvers a accepté … pour plusieurs milliers d’euros. La famille a fini par se tourner vers la Tunisie, où un médecin a fait une autopsie complète, dont les résultats ne sont pas encore connus. De plus, la famille de Sourour n’a pas eu de moment de deuil. Ils et elles ont directement dû entreprendre un combat pour la vérité, parce qu’ils et elles faisaient face à un appareil policier distant et peu enclin à donner des réponses, au même titre que la justice. Allan, le fils de Sourour, a dû quitter l’appartement que sa mère louait une quarantaine de jours après le décès. Rien n’a été entrepris par les autorités pour l’aider à trouver un autre logement et à subvenir à ses besoins. Autre exemple : la première version des policier.ères parlait d’un suicide par auto-étranglement. Quelques temps après, la magistrate en charge de l’affaire contactait la famille pour expliquer que l’hypothèse du suicide était écartée et que des lésions avaient été constatées sur le corps de Sourour, mais qu’elles ne seraient pas liées au décès. Dans la foulée, la magistrate partait en congé. Elle est restée incontactable pendant six long jours, laissant à nouveau la famille dans le flou. La police et la justice créent des zones...

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Laboratoire Poison - pièce de théâtre

Laboratoire Poison est un spectacle de théâtre documentaire en quatre volets : le parti communiste belge pendant la Seconde Guerre Mondiale, les luttes d’indépendance en Algérie, en République Démocratique du Congo et au Cap-Vert et en Guinée-Bissau. C’est une exploration des figures du héros et du traître au sein de ces luttes, de leurs places dans nos récits historiques et dans nos imaginaires. Comment se manifeste et se représente la trahison ? Peut-on exposer les erreurs d’un mouvement de résistance sans le discréditer ? Ce spectacle joue au théâtre Varia, à Bruxelles, du 9 au 12 mars. RÉSUMÉ Il arrive qu’un groupe humain minoritaire refuse de se soumettre à un système qui exerce sur lui une violence répressive. Ce groupe doit alors s’organiser clandestinement : il entre en résistance. Plus tard, l’Histoire fait son tri. Elle déplie ses jugements et couronne ses héros. Pourtant, entre gloire et démystification, le réel chemine avec ses paradoxes. Luttes internes, soupçons, manœuvres : sans les disqualifier, comment prendre en compte les erreurs qui peuvent entacher le parcours d’un mouvement de résistance ? Comment circuler dans l’histoire de ces luttes, pour y inscrire nos doutes, nos incompréhensions, et saisir un peu mieux la complexité de notre héritage ? Entamé en 2017, Laboratoire Poison est le fruit d’un passionnant chantier documentaire au long cours, qui traverse plusieurs décennies de notre Histoire récente. Partant des témoignages de communistes belges, soumis à la torture dans les camps de concentration nazis (Poison 1), Adeline Rosenstein nous entraîne en Algérie (Poison 2), au Congo (Poison 3), en Guinée-Bissau, au Cap-Vert (Antipoison ou Poison 4) … Au cœur des guerres d’indépendance contre les puissances coloniales française, belge et portugaise, comment d’ancien·nes militant·es antifascistes européen·nes ont-iels pu basculer de l’autre côté de la lutte, et combattre une liberté que, jusqu’alors, iels avaient défendue ? En filigrane, les quatre épisodes du Laboratoire incorporent la mémoire de Trahison, un dispositif de recherche itinérant, mené pendant deux ans dans quatre villes africaines. De Kinshasa à Alger, de Praia à Bissau, une partie de l’équipe s’est rendue sur place, à la rencontre d’artistes qui tentent de déjouer la censure, pour revisiter l’Histoire des luttes indépendantistes de leurs propres pays, marquées par des faits de trahison aussi notoires que tabous. voici le teaser : https://www.youtube.com/watch?v=cgd2cLFfngk La pièce joue à 19h les 9 et 10 mars à 18h le 11 à 15h le 12

Bruxelles Bruxelles |
Médias

[Projo] « Senza chiedere permesso – Sans demander la permission »

Un voyage dans l’histoire des conquêtes ouvrières à la Fiat Mirafiori et le débat sur le rôle de la mémoire des luttes dans la construction d’un avenir de justice sociale Le CFS-ep, le CASI-UO et la FILEF Nuova Emigrazione-Belgio vous invitent, le mardi 28 mars 2023 à 19h00, à la projection du film "Senza chiedere permesso – Sans demander la permission" (Italie, 2014, 95’) de Pietro Perotti et Pierfranco Milanese. Le programme 18h45 - 19h00 | verre de bienvenue 19h00 - 19h15 | vidéo sur le contexte historique des années 60/70 (réalisée par Filef nuova emigrazione) 19h15 - 20h45 | projection du documentaire "Senza chiedere permesso – Sans demander la permission" 20h45 - 21h30 | débat Synopsis « Senza chiedere permesso – Sans demander la permission retrace l’histoire et la lutte de la Fiat Mirafiori de 1969 à 1985 montrant la richesse de la forme de communication exprimée directement par les ouvriers. Le documentaire raconte à travers un matériau inédit le climat d’intense participation et de partage qui régnait à Turin et en Italie dans les années où les conquêtes ouvrières de la plus grande usine automobile d’Europe ont influé sur et ont été influencées par de larges strates de la société. » Voir la bande annonce du film ICI Film en V.O. et S.T. en français Le débat Si l’évocation de l’histoire porte en elle la possibilité d’une meilleure prise sur le devenir de la société, la transmission de la mémoire des luttes a pour sa part cette capacité d’appeler à l’engagement toute personne désireuse de changements sociétaux. Qu’il s’agisse des mobilisations ouvrières en particulier ou des mouvements sociaux en général, comment par leur exemple ces luttes sont-elles susceptibles de pousser les individus à s’impliquer collectivement dans un projet solidaire ? En quoi le témoignage des combats du passé vient-il éclairer sinon nourrir l’activisme aujourd’hui ? Infos pratiques Quand ? Le mardi 28 mars 2023 à 19h00 (accueil dès 18h45) Où ? Au CFS-ep asbl, rue de la Victoire 26 – 1060 Saint-Gilles Prix ? Gratuit sur réservation ! Pour s’inscrire ? Réservez vos places en envoyant un mail à info@cfsasbl.be

Bruxelles Bruxelles |
Contrôle social / Répression

Mamans du Monde : Maternité et Migration

Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le Réseau Européen des Femmes Migrantes (ENoMW) et ses membres en Belgique organisent une après-midi complète de discussions, d’ateliers, d’activités et de divertissement, par et pour les mères migrantes, leurs familles et leurs ami.es. 🔶 L’évènement « Mamans du Monde : Maternité et Migration » se déroulera le samedi 4 mars 2023, de 13-21h, à La Tricoterie (Bruxelles) et est ouvert à toutes et tous. Pendant tout le long de la journée, nous avons prévu la présence de bénévoles pour s’occuper des enfants et que les mamans puissent profiter de toutes les activités. 🟠 Au programme : un marché de créations par les mères migrantes (les mamans migrantes qui se chargent des stands ne prennent que du cash), stands de nourriture du monde, concerts, projection et expo photo sur les mères migrantes, intervenantes inspirantes, ateliers, conférence avec des expertes sur la maternité et la migration, activités pour les enfants et plus encore ! Interviendront : Maria Sierra de La Voix des Femmes ASBL, association qui défend et accompagne les femmes et filles migrantes victimes de violence masculine comme les mariages forcés, la violence conjugale et les violences liées à l’« honneur ». Emma Gooding Oasis Belgium, association qui accompagne les femmes Thaïlandaises et d’origine d’Asiatique victimes de mariages forcés, prostitution et traite à dans leur recherche d’emploi digne. Halimatou Barry Le monde selon les femmes, association qui propose des formations et outils pédagogiques sur les diverses thématiques concernant les droits et libertés fondamentales des femmes. Des représentantes de la Ligue des Travailleuses Domestiques de Belgique Travailleurs.ses Migrants.tes avec et sans papiers de la CSC Bruxelles , qui ont comme objectif visibiliser le travail domestique invisible des femmes, la plupart d’entre elles des mères migrantes. Mireia Crespo isala asbl, association qui soutient et accompagne les personnes, en grande majorité des femmes migrantes, prostituées à Bruxelles. Naïké Garny de la Sisters’ House, un logement d’urgence pour femmes migrantes et demandeuses d’asile organisé par la Plateforme Citoyenne -BelRefugees- Burgerplatform. Laura Gimenez de Angela D. Le logement par les femmes pour les femmes, une association féministe qui promeut l’accès au logement par et pour les femmes notamment avec le projet CALICO, un projet d’habitat groupé pour femmes en situation précaire à Forest, Bruxelles. 👁‍🗨 Avec le soutien de La Tricoterie, le projet européen #MumsatWork et l’association femLENS. Evénement cofinancé par le Fonds pour la migration et l’intégration de l’Union Européenne. ◾️ Cet évènement est gratuit. Cliquez sur le lien suivant pour vous inscrire.

Bruxelles Bruxelles |
Santé / Soins

Qu’est-ce qu’on fait des agressions ? #3

# MeToo. Depuis 2017, on a pu assister à ce que certain·es ont appelé une “libération de la parole”, d’autres “une libération de l’écoute”. Cinq ans après, le nombre et l’ampleur de ces histoires d’agressions, de viols, de violences sexistes et sexuelles ne nous surprennent plus. Il n’est plus possible de les voir sous le prisme du drame individuel, tant il apparaît évident qu’elles sont les symptômes d’un système qui nous concerne toustes : victimes, coupables, témoins, complices, justicier·es, ami·es, adelphes, collègues, confident·es. La conscience du problème est devenue publique et collective. Il en va de même de sa prise en charge : elle est devenue un sujet politique. C’est en ce sens que La Bonne Poire propose une série de trois activités consacrées à la question : “Qu’est-ce qu’on fait des agressions ?” Nous n’ambitionnons pas de résoudre quoique ce soit ni d’apporter des solutions toutes faites, mais bien de créer des espaces d’éducation, de réflexion, d’échanges, de travail collectif sur cette question devenue sujet de société. Et comme c’est un gros morceau qui mérite qu’on s’y arrête, nous allons l’aborder à travers trois pistes d’analyses. Il est vivement encouragé de participer aux trois activités car les contenus sont liés. Chaque soirée se déroulera en deux temps : le premier prendra la forme d’un atelier interactif avec une animation, le deuxième plus convivial et informel au bar. Quoi ? Trois soirées dont la troisième le 21 mars : "Réagir après coup : responsabilité et réparation" (programme complet plus bas). Nombre de places limité. Inscription souhaitée ici. Où ? Maison des Solidarités - 133 rue du Viaduc, 1050 Ixelles (Salle LaFontaine) Horaires : 18h30 ouverture des portes ; 19h début de l’activité ; 22h30 fermeture Activité à prix libre. Pour qui ? Les activités de La Bonne Poire ciblent d’habitude en priorité les personnes dont l’identité de genre s’est construite, à un moment ou à un autre dans la masculinité, que cela soit de manière assignée, transitionnelle, revendiquée ou rejetée. Cependant, pour ce sujet-ci, nous encourageons tout le monde à venir parce qu’il nous concerne toustes et que nos différentes perspectives contribueront à enrichir les échanges. Néanmoins, nous insistons sur le fait qu’il s’agit d’un espace de réflexion et de travail, et non d’un espace de médiation victime-agresseur ou de justice réparatrice. Programme complet : Atelier 1 - 7 février : Faut-il banaliser ou criminaliser les violences sexistes et sexuelles ? (volet judiciaire) Atelier 2 - 20 février : Au sein d’une communauté, qui prend en charge les agressions et avec quels outils ? (volet politique) Atelier 3 - 21 mars : Réagir après coup : responsabilité et réparation (volet interpersonnel) Nombre de places limité. Inscription souhaitée ici (google form).

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

Succès de la soirée de Samidoun Bruxelles sur la libération de la Palestine de la mer au Jourdain

Samedi 11 février, Samidoun Bruxelles a organisé une conférence « De la mer au Jourdain : visions de la libération de la Palestine » autour d’une discussion sur l’avenir de la lutte de libération palestinienne en partant du point de vue de la nécessité de la libération totale de la Palestine. Une salle pleine a accueilli les orateurs au DK, où des personnes solidaires et des militants de diverses organisations ont partagé leurs points de vue sur la lutte de libération palestinienne et les prochaines étapes. L’événement a également été l’occasion d’annoncer le lancement public de la section bruxelloise du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun. Parmi les intervenants figuraient Mohammed Khatib, coordinateur de Samidoun en Europe et membre du comité exécutif de Masar Badil (Mouvement palestinien de la voie alternative révolutionnaire), Myriam De Ly de Plate-forme Charleroi-Palestine, Nermin Hwaihi du Mouvement des réfugiés palestiniens pour les droits et la justice, Eitan Bronstein de De-Colonizer et également membre de l’Union des Juifs progressistes de Belgique, ainsi que des représentants de Classe Contre Classe et Bruxelles Panthères. Au cours de sa présentation, Mohammed Khatib a souligné que la libération de la Palestine, de la mer au Jourdain, a toujours été une position centrale du mouvement de libération palestinien, en particulier au plus fort de la révolution palestinienne. Il a rappelé que le besoin d’une alternative est aussi contre la voie de la liquidation de la cause palestinienne telle que représentée par les Accords d’Oslo et l’Autorité Palestinienne, et cette alternative est en fait un retour aux principes du mouvement de libération. Il a aussi souligné l’importance pour les Palestiniens de la diaspora de travailler ensemble avec le mouvement de solidarité et toutes les forces travaillant pour la libération de la Palestine, en rejetant la soi-disant « solution à deux États ». Le champ de bataille des idées en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Afrique et ailleurs est particulièrement important, et les forces sionistes considèrent aussi ces espaces comme cruciaux, notamment les centres impérialistes en Amérique du Nord et en Europe. Dans ce contexte, il a noté la nécessité de créer des liens avec les luttes populaires et anti-impérialistes dans le monde, chaque victoire de ces mouvements étant aussi une victoire pour la Palestine. Dans sa présentation, Myriam de Ly de Plate-forme Charleroi-Palestine (une organisation membre du réseau Samidoun) a évoqué l’histoire de la révolution palestinienne et la manière dont la lutte armée est devenue un symbole de la dignité du peuple palestinien. Elle a également évoqué l’histoire de la lutte ouvrière anti-impérialiste et des délégations de mouvements sociaux européens au Liban et en Palestine. S’appuyant sur cette histoire, elle a dénoncé le soi-disant « processus de paix » d’Oslo et a noté que la résistance continue, comme en (...)

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

[Rassemblement] JUSTICE POUR SOUROUR

Sourour Abouda, travailleuse dans une association socioculturelle, âgée de 46 ans et mère d’Allan, 19 ans, est décédée le 12 janvier dernier en cellule de dégrisement du commissariat de police de la zone Bruxelles-Ixelles, situé à la rue Royale (1000 Bruxelles). La thèse du suicide par strangulation, mise en avant par la police au lendemain de sa mort, est aujourd’hui de plus en plus écartée par les autorités judiciaires. Cependant, la famille et les proches de Sourour restent en attente de réponses afin d’enfin pouvoir entamer leur deuil. Que s’est-il passé dans ce commissariat de la zone Bruxelles-Ixelles et dans cette cellule surveillée ? Comment se fait-il que trois personnes y soient déjà décédées ? Pourquoi la famille de Sourour et leurs avocat·es n’ont-iels pas le droit de visionner l’intégralité des images de surveillance de la cellule, le PV initial et les résultats de l’expertise qui répondraient une bonne fois pour toute à ces questions ? En tant qu’ami·es de la famille Abouda, et citoyen·nes engagé·es, nous organisons ce moment de recueillement, en l’honneur et à la mémoire de Sourour. Nous tenons à permettre à la famille et aux proches de Sourour, ainsi qu’à toutes les personnes engagées dans les luttes sociales, de se rassembler, de se recueillir, d’échanger ensemble, pacifiquement, dans le calme et la sérénité. Des prises de parole seront organisées. Pour que son nom ne tombe pas dans l’oubli. Pour que justice soit faite, pour que justice soit juste.

Bruxelles Bruxelles |
Résistances et solidarités internationales

Italie/Bruxelles : Rififi pour un graffiti

Vendredi 24, peu après la fin de la manifestation de soutien à Alfredo Cospito devant l’ambassade d’Italie, un camarade s’est fait arrêter par des policiers en civil. Ceux-ci ont dû être protégé par des policiers en uniforme lorsque d’autres manifestants sont venu au secours du camarade arrêté. Finalement, celui-ci a été embarqué. Le camarade a été remis en liberté après que son identité ai été établie et que lui ai été remis une convocation pour une affaire de « graffiti ». Comme l’arrestation a eu lieu après la manifestation pour Alfredo Copito, et que la date des faits mentionnée sur la convocation est celle du la nuit du 16 février, il y a lieu de supposer penser que le dossier concerne les tags et jets de peintures effectués sur l’ambassade d’Italie en solidarité avec Alfredo Cospito. Les policiers affirment se baser sur la ressemblance entre les chaussures portées par le camarade et celles visibles sur la vidéo de l’action. Cette initiative avait été l’occasion d’un emballement politico-médiatique en Italie : articles de presse, déclarations de politiciens, et jusqu’à un tweet indigné de Giorgia Meloni le 17 février… Les initiatives de soutien à Alfredo continue à se multiplier : rassemblements et manifestations, tags (sur le consulat d’Italie à Marseille, sur l’ambassade d’Italie au Portugal, un peu partout en Italie), et actions directes (attaque à l’explosif contre un tribunal de Pise, action contre la Casa d’Italia à Zurich, etc.). Voici une vidéo tentant de récapituler les initiatives solidaires à Bruxelles : Bruxelles solidaire avec Alfredo Cospito ! – YouTube

Bruxelles Bruxelles |
Logement / Squat

Projection de « Places nettes » + Débat stratégies contre les violences policières

Ces dernières années, les violences policières sont plus fréquemment qu’avant devenues des sujets d’actualité traités dans l’espace médiatique. C’est grâce à une série de collectifs citoyens et d’associations de défense des droits que ce phénomène est davantage connu et documenté aujourd’hui. QUELLES STRATÉGIES POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES ? C’est malheureusement aussi, si on en croit ces mêmes collectifs, parce que les violences policières sont devenues plus nombreuses, qu’elles aient lieu lors de manifestations ou de grands rassemblements, lors de banals contôles de police ou encore lors d’arrestations. Selon les chiffres du Comité P, le comité permanent de contrôle des services de police, entre 2018 et 2020, il y a eu une augmentation constante du nombre de dossiers comportant un élément de violence policière de quelque nature que ce soit : 977 dossiers en 2018, 1161 dossiers en 2019 (+18,8%) et 1438 dossiers en 2020 (+23,8%). On peut même légitimement se demander s’il ne s’agirait pas dans certaines situations, vis-à-vis de certains publics, dans certains territoires, d’une pratique consciente et organisée de la part des forces de l’ordre. L’État reste-il sourd face aux voix, notamment celle des plaignant·es et des collectifs de lutte contre les violences policières, qui s’élèvent contre les violences de certain·es policier·es, ? De plus, on le sait, les plaintes sont rares et la plupart des cas restent dans le silence. De quelles stratégies disposons-nous pour lutter contre les violences policières ? C’est le Ça s’débat qui suivra la projection des Ateliers Urbains #17 – Places nettes le lundi 27 février à 19h, lors d’une nouvelle séance du CVB part à l’Aventure. Cette discussion se fera en présence de : Latifa Elcambeni, co-réalisatrice du film & co-fondatrice du Collectif des Madrés et Nordine Saïdi, membre du Comité Justice pour Lamine Bangoura et membre fondateur de Bruxelles Panthères. Cette discussion sera modérée par Anthony Pregnolato, sociologue spécialiste des mobilisations contre les violences policières. Réservation nécessaire → reservations@cvb.be

Bruxelles Bruxelles | Belgique Belgique |
Logement / Squat

[SOIREE DEBAT] Rénover Bruxelles

Rénover Bruxelles pour les habitant.es, le climat et l’emploi Depuis le début de l’aug­men­ta­tion des prix de l’éner­gie, chacun.e d’entre nous a pu se poser ces ques­tions : Comment adap­ter ma consom­ma­tion d’éner­gie avec les problèmes d’iso­la­tion de mon loge­ment  ? Et puis, avec la crise clima­tique et les tempé­ra­tures globales qui augmentent, il est urgent de dimi­nuer nos émis­sions de CO2 pour empê­cher un bascu­le­ment clima­tique désas­treux. Mais dans une passoire éner­gé­tique, comment on fait au juste  ? Et comment ça se fait que le bâti­ment est un secteur en pénu­rie alors qu’il y a autant de problèmes de loge­ments mal isolés  ? Quelles stra­té­gies pour une isola­tion acces­sible pour tou.te.s le monde et effi­cace pour la planète  ? Comment déve­lop­per l’em­ploi de qualité dans le bâti­ment  ? Avec le plan Rénolution, revient avec force à l’ordre du jour la reven­di­ca­tion d’un plan d’iso­la­tion/réno­va­tion des loge­ments et bâti­ments pour rele­ver à la fois le triple défi du social, du climat et de l’em­ploi. Le Ciep-B et les Equipes Popu­laires de Bruxelles invitent à discu­ter de la façon de mettre en œuvre cette reven­di­ca­tion dans notre région. Quid du plan « réno­lu­tion » bruxel­lois : que permet-il et quels en sont les écueils  ? Entre primes pour les proprié­taires, inci­tants pour les entre­prises, déve­lop­pe­ment d’un secteur public, … quelles solu­tions pour concré­ti­ser un plan d’iso­la­tion/réno­va­tion socia­le­ment juste et écolo­gique­ment effi­cace  ? Comment s’ap­puyer sur un tel plan pour amélio­rer les condi­tions de travail dans le secteur  ? Nos invité.e.s nour­ri­ront ces réflexions à partir de leur exper­tise : 🎤 Cihan Dumaz, perma­nent CSC-Bâti­ment Indus­trie Ener­gie Bruxelles. Il nous parlera de l’aug­men­ta­tion de la demande face à la struc­tu­ra­tion du secteur privé qui n’ar­rive pas à suivre, du travail au noir et des entre­prises boite-aux-lettres, du rôle des pouvoirs publics pour une réno­va­tion écolo­gique au service des besoins sociaux, tant au niveau du secteur du loge­ment que des bureaux, commerces et autres types de bâti­ments. 🎤 Un.e travailleur.euse de l’asbl Convi­vence, qui accom­pagne les proprié­taires dans leurs démarches de réno­va­tion. Quelles sont les carac­té­ris­tiques des bâti­ments bruxel­lois  ? Quel regard poser sur la poli­tique régio­nale de réno­va­tion/isola­tion  ? Comment rendre acces­sible à tous.tes un loge­ment salubre, isolé et adapté  ? Infos : >> Lien vers l’évé­ne­ment Face­book : https://www.face­book.com/events/5666121560165473 >> Des ques­tions ? contac­tez nada.ladraa@­mocbxl.be >> Entrée gratuite >> Le 9 mars, 19h, Rue Pletinckx n°19

Bruxelles Bruxelles |
Racismes / Colonialismes

[Rassemblement] Pour un accueil digne

Des centaines de personnes en demande d’asile dorment dans la rue en plein hiver, au mépris des lois belges et du droit international. Ils ont fui leur pays, à cause des guerres, des conflits politiques, de la pauvreté, de l’exploitation économique. Cela fait plus d’un an que l’État belge se soustrait à ses obligations en matière d’accueil et de droits humains. Depuis ce mercredi 15 février, suite à l’expulsion du squat « Palais des droits » à Schaerbeek et malgré les promesses de relogement, entre 200 et 250 personnes passent la nuit dans un campement de fortune sur les trottoirs le long du canal. De nombreuses autres se sont dispersées dans les rues, invisibles. C’est uniquement grâce à la solidarité citoyenne, et à l’organisation et l’unité des exilés eux-mêmes, que le drame humanitaire a pu être évité jusqu’à présent. Cette situation est l’incarnation des politiques migratoires qui à tous les niveaux bafouent la dignité et les droits des personnes. Il est temps de changer de dynamique. Des solutions existent. C’est une question de choix politiques. Il est temps d’affirmer publiquement notre solidarité et de rappeler l’État à ses obligations. Ce vendredi à 17h, des demandeurs d’asile et personnes solidaires appellent à un rassemblement et une chaîne humaine autours du centre Fedasil « le petit château » : 👉 Pour une solution immédiate de cette « crise » et un hébergement pour toutes les personnes à la rue. 👉 Pour une politique d’asile et d’accueil digne et humaine. 👉 Pour la solidarité et le respect des droits fondamentaux de tou.te.s, indépendamment de leur origine, de leur religion, de leur orientation sexuelle ou de leur genre. 👉 Contre le racisme et les discours haineux de l’extrême droite. 🤝 Les associations et collectifs qui soutiennent // De organisaties en collectieven die steunen Les demandeurs d’asiles du campement du canal (via leurs portes-paroles) Voisin.e.s solidaire buren Réseau ades Serve the city Vriendschap Zonder Grenzen/ Amitiés sans frontières Comité de soutien du squat “Palais des droits” Ligue des droits humains L’Ilot ASBL Progress Lawyers Network Vluchtelingenwerk Vlaanderen£ CIRE ASBL Marche des Migrant.es de la Région du Centre Fédération Laïque de Centres de planning familial - FLCPF SIREAS Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale L’Atelier asbl CASI-UO asbl Centre tricontinental - CETRI Quinoa asbl SSM Ulysse CVTS Anarchistisch Collectief Antwerpen - Gent - Brugge Shabbes 24/7 Een Andere Joodse Stem Défense des enfants international Belgique - DEI Belgique SINGA Comité de vigilance en travail social Front Antifasciste Liège 2.0 Groupe montois de soutien aux sans-papiers Arci Bruxelles Mouvement Présence et Action Culturelles (PAC) Apriamo i Porti Bruxelles Migrations Libres

Bruxelles Bruxelles |
Écologie

Paysannes & Allié.e.s à la Marche Mondiale des Femmes

✊ A l’occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, nous vous proposons de rejoindre le Bloc Paysannes et Allié.e.s dans la marche du 8 mars afin de rappeler le rôle essentiel joué par les femmes* paysannes et agricultrices en Belgique et à travers le monde. 17h : Rassemblement près de la Gare Centrale à la place de l’Albertine (Mont des Arts) Rejoins-nous muni.e de tes pancartes, banderoles et de ton plus beau foulard ! 18h00 : départ du Bloc dans la manifestation Elles* sont celles qui nous nourrissent et bénéficient pourtant de bien peu de reconnaissance pour le travail qu’elles accomplissent et pour le rôle primordial qu’elles jouent dans la transition de nos systèmes alimentaires. En Belgique, les femmes* sont nombreuses à travailler dans les maillons de la production primaire ou de la transformation. Pourtant, l’agriculture continue à se conjuguer au masculin dans notre imaginaire collectif. En 2020, 82 % des conjoint·es aidant·es étaient des femmes. La reconnaissance de leurs droits a été - et est encore ! - un long combat, puisque ce n’est qu’en janvier 2023 qu’elles ont enfin la possibilité d’accéder à la pension minimum, tenant compte de la totalité de leurs années de travail ! Dans les structures agricoles (syndicats, coopératives, etc), la hiérarchie sexuée se matérialise par la très faible représentation de femmes. Combien de fois les paysannes n’ont-elles pas entendu la question : “ Il est où le patron ?", alors qu’elles sont nombreuses à la tête de leur ferme, et que beaucoup d’autres partagent à parts égales le travail avec leur conjoint/associés. Ces femmes sont souvent en charge des tâches de l’ombre (gestion administrative, transformation des produits…) et beaucoup prestent des doubles journées pour s’occuper du ménage et des enfants. On peut l’affirmer : elles sont des piliers indispensebles des fermes familiales et sont souvent les moteurs d’une transition vers une agriculture plus respectueuse du vivant, du climat et de celles et ceux qui nous nourrissent. Il est indispensable de valoriser les rôles que jouent les femmes d’un bout à l’autre de nos systèmes alimentaires et de lutter contre les discriminations qu’elles y vivent. Paysannes et allié.e.s, soyons y nombreux.se.s A très vite pour ce moment militant et convivial. *femmes et minorités de genre

Bruxelles Bruxelles |
Migrations / Frontières

SCÈNE OUVERTE | avec le collectif VSP

Tous les troisièmes lundis du mois, à la Maison poème, nous accueillons une scène ouverte. Chaque fois : un collectif, un concept, une scène, toujours gratuite. En mars, nous recevons le collectif VSP, la voix des Sans Papiers Bruxelles. VSP Bruxelles est née en 2014 de l’occupation spontanée d’un bâtiment à Ribeaucourt par 250 personnes dites sans papiers et est vite devenue un espace de lutte autant politique que logistique. VSP revendique ses droits selon un manifeste : « Nous sommes des sans papiers, nous ne sommes même pas des citoyen.ne.s (Définition : Personne qui jouit du droit de cité. Personne jouissant, dans l’État dont il relève, des droits civils et politiques, et notamment du droit de vote (par opposition aux étrangers). Nous cherchons tout simplement à vivre notre vie dignement, nous et nos familles. Nous sommes des êtres humains au même titre que tout autre. Nous refusons toute forme de racisme, d’exploitation et de discrimination. C’est pourquoi nous avons décidé, nous les Sans Papiers, de nous organiser pour combattre celles et ceux qui nous oppriment, nous contrôlent, nous exploitent, nous criminalisent, nous discriminent, nous incriminent. Notre colère est partagée par des citoyen.ne.s qui refusent les politiques migratoires racistes et répressives de l’Union Européenne, en Belgique principalement. » La VSP est un collectif auto-géré de centaines de personnes sans papiers qui luttent pour l’accès aux droits fondamentaux, pour la régularisation à partir de critères clairs et permanents. Lundi 20 mars 2023 I à 19:30 Inscription pour la scène ouverte à partir de 18:30 Scène horizontale - 3’ - réservation gratuite conseillée

Bruxelles Bruxelles |

| 1 | ... | 67 | 68 | 69 | 70 | 71 | 72 | 73 | 74 | 75 | ... | 100 |

Suivre tous les articles "Bruxelles"

Publiez !

Comment publier sur Stuut ?

Stuut est un média ouvert à la publication.
La proposition d'article se fait à travers l’interface privée du site.
Si vous rencontrez le moindre problème ou que vous avez des questions,
n’hésitez pas à nous le faire savoir par e-mail: contact@stuut.info