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Contrôle social / Répression

Rencontres avec un militant sidérurgiste iranien

L’assassinat de Zhina (Mahsa) Amini, une jeune femme kurde, par la « police des mœurs » en Iran a provoqué un mouvement de masse audacieux et explosif, défiant le pouvoir des mollahs et le régime ! Depuis lors, les actions de révolte et de lutte se sont succédées sous le slogan « femme, vie, liberté ! » issu du mouvement des femmes kurdes. De la mort est né le désir d’une vie plus libre. Les gens se sont tout d’abord rassemblés pour les funérailles de la jeune Zhina et ont ensuite continué à se rassembler pour lutter contre le hijab obligatoire, puis pour leur liberté : les femmes brûlaient ou enlevaient leur hijab, des sittings et des grèves dans les universités ont été organisées et des travailleurs du secteur pétrochimique se sont mis en grève dans le sud du pays. Malgré la répression intense, le mouvement, bien qu’affaibli, continue. Comparé au début du mouvement, il y a moins de manifestations. Mais les mobilisations se poursuivent tout de même. Des comités de quartiers organisent et invitent à la manifestation, des médecins et des membres du personnel soignant s’organisent clandestinement pour soigner les manifestants, des syndicalistes appellent à la grève… Il semblerait que le régime ne soit pas prêt de s’écrouler cela dit. La dictature déploie toutes les armes à sa disposition pour freiner l’élan révolutionnaire. Rien ne les effraie, y compris le meurtre. Le régime a pour l’instant condamné à mort pas moins de 11 personnes ; deux d’entre-elles ont déjà été exécutées, dont un mineur. Plus de 400 personnes sont mortes pendant les soulèvements et 16.000 personnes ont été arrêtées. Se pose alors la question : quelles perspectives pour la suite du mouvement ? Sans aucun doute, le mouvement ouvrier a un rôle à jouer. Il reste la seule force sociale capable de mettre fin au régime des Mollah et à la structure économique sur laquelle il se repose, à savoir le capitalisme. Les manifestations en Iran ont d’ailleurs pris un caractère de classe. Nous en discuterons avec Meysam Al-Mahdi, vétéran de la lutte syndicale iranienne, travailleur depuis 15 ans dans la sidérurgie. Il est l’un des ouvriers les plus connus d’Ahvaz National Steel Company, car il était leur porte-parole au plus fort du mouvement contre la privatisation de l’entreprise. Il a commencé son travail dans ce complexe en 2007 en tant qu’employé de service journalier (à la cantine) puis il a commencé à travailler comme ouvrier avec des contrats temporaires dans le secteur de production et y a travaillé jusqu’en 2018. Après avoir été arrêté à plusieurs reprises, il a été emprisonné en tant que porte-parole des travailleurs. Après un certain temps passé en prison, Il vit désormais dans la clandestinité. Aujourd’hui, il vient porter le vocabulaire et la littérature de sa classe. Il vient porter la parole des opprimés d’Iran. Il vient nous rappeler que la lutte est internationale et que, en tant qu’étudiant.e, en tant que femme ou en tant que travailleur.euse, il y a une...

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Extrême-droite / Antifascisme

Soirée de résistance : les jeunes contre le fascisme

📢 Dans le cadre de la Coalition 8 mai, qui vise à refaire de cette date un jour férié pour se rappeler les crimes commis par l’extrême-droite, les jeunes syndicalistes de la ACV/CSC-FEF-USE-ABVV/FGTB ainsi que le Collectif des Coursiers organisent une soirée de soutien aux luttes contre l’extrême-droite ! L’argent récolté durant la soirée servira à financer les futures actions de la Coalition 8 mai. [Article actualisé le 14/04/23 avec le line-up de la soirée] [Nederlands onder] [FR] 🥳 La soirée aura lieu à la salle Delvaux sur le campus du Solbosch (ULB). Au programme, un drink de rencontre, des animations, des mets concoctés par le collectif de personnes sans-papiers de la CSC, trois concerts, DJ’S et du gros son toute la nuit. Il sera également possible durant la soirée de vous inscrire pour remplir l’un des nombreux cars qui se rendront au fort de Breendonk le 7 mai pour commémorer les victimes et les résistant-e-s au nazisme et à l’extrême-droite. 🙏 Les portes ouvriront dès 19h30 et l’entrée sera à prix libre, mais limitée à 250 personnes donc ne tardez pas trop. 🤩 Au plaisir de vous y voir ! Line up : 21 heures : La Chaumière - collectif bruxellois composé de rappeurs, Beatmakers et de D-Kill leur DJ, n’a de cesse d’en propager le message sur scène : « C’est la Chaumière, c’est pour les sœurs et pour les frères. On reste en famille, cœur ouvert. » 22 heures 15 : Anti-Skapitalista - Du Ska soufflé vénèr / Punk cuivré déter 23 heures 30 - 1 heure : DJ Thug Lilith - https://on.soundcloud.com/57nEC Venez à l’heure pour soutenir les artistes ! 🤩 [NL] 📢 In het kader van de 8 mei Coalitie, die van deze datum een feestdag wil maken om deze dag te herdenken als de belangrijkste overwinning op extreem-rechts organiseren de jongeren van het ACV/CSC-FEF-USE-ABVV/FGTB en het koerierscollectief (Collectif des Coursiers) een benefietavond voor de strijd tegen extreem-rechts. De opbrengsten die tijdens deze avond worden ingezameld, zullen gebruikt worden om de toekomstige acties van de 8 mei Coalitie te financieren. 🥳 Op het programma : drankjes, animatie, eten samengesteld door het collectief van mensen zonder papieren « Rocking Squat », drie concerten, twee DJ’s en de hele nacht lang stevig feest/ feestelijk gedreun ! 🤩 15 APRIL ! De deuren gaan open om 19u en de toegang is gratis, maar is beperkt tot 250 personen, wacht dus niet te lang.

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Santé / Soins

Les ateliers : bien-être comme acte de résistance pour les femmes* racisées**

Rejoins-nous pour une journée de bien-être, de détente, de joie, de rire 😁😉🫂☀️ Le 8 MARS 2023 pour la journée internationale de la lutte des droits des femmes, nous - les femmes [1] racisées [2] - choisissons le BIEN-ÊTRE COMME ACTE DE RÉSISTANCE. Prendre soin de soi est une clé indispensable à notre bien-être, pour notre santé mentale, émotionnelle, spirituelle et physique et pour avancer plus sainement dans nos luttes. Mais pour les femmes racisées, la société complique la situation. C’est pourquoi, au cours de cette journée, nous voulons nous accorder un moment et un environnement de paix et organiser des activités et des ateliers liés au bien-être. ✅ Des services de bien-être, ✅ Un atelier de partage d’astuces de survie (tips & tricks) , créer des liens/réseaux d’entraide, … en centralisant la BIENVEILLANCE et le bien-être dans notre quotidien et dans le milieu militant. Créer un moment et un espace d’échange de conseils et d’astuces pour rendre nos vies plus « faciles » (plus douces et plus fluides) tant pour la vie quotidienne que pour toutes les formes de discrimination, ✅ Un BLOC en non-mixité choisie (sans personnes blanches, sans hommes cis [3] ) pendant la marche (à 18h - Place de l’Albertine). CURIEUSE ET/OU INTÉRESSÉE ? Rejoins-nous mercredi 8 mars 2023 àpd 14h Avenue de Jette 225 - 1090 Jette (vzw Toestand), pas loin du métro Simonis et place du miroir : tram ou bus 19 / bus 53 / tram 9/ bus 14. Entrée au portail vert. Une garderie est prévue pour vos enfants. Le lieu est accessible aux personnes en situation de handicap (PMR). On vous attend dans la joie et la bonne humeur ‼️ Pas d’inscription nécessaire. Entrée libre avec ou sans enfants.

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Logement / Squat

[Appel à dons] Recours contre le permis du siège SNCB

⛔️✊ Ancien Tripostal : Les habitants en recours contre le permis du siège SNCB Lundi 6 février, Inter-Environnement Bruxelles (IEB), le BRAL.Brussels et le CRU - Centre de Rénovation Urbaine d’Anderlecht, accompagnés de riverains, ont introduit une requête en annulation devant le Conseil d’État contre le permis du siège SNCB au quartier midi. La saga de la muraille SNCB sur l’avenue Fonsny fait l’objet d’une forte contestation de la part des riverains et tout particulièrement du collectif Midi moins une ! depuis plus d’un an. Et pour cause, le projet de la SNCB double la hauteur du Centre Tri Postal pour atteindre 60 m de haut et s’étendre en une barre de 236 m de long. Le projet s’intègre en outre dans un deal immobilier entre l’opérateur ferroviaire et un consortium de trois promoteurs : BESIX, Immobel et Bpi_realestate, chargés de livrer le siège, en échange de quoi ils deviendront propriétaires de trois sites (Atrium Midi, Delta et France-Bara) appartenant actuellement à la SNCB, soit 150.000 m² de foncier semi-public privatisé. Les habitant·es considèrent que des alternatives, crédibles et nettement moins dommageables pour le quartier, existent. Vous pouvez soutenir Midi moins une ! pour financer le recours contre le siège SNCB 👉👉👉 https://www.midimoinsune.be/ ℹ️ Pour plus d’infos sur le sujet, consultez le dossier quartier- midi sur notre site 👉 https://ieb.be/+-Quartier-Midi-+

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Contrôle social / Répression

LIBERTÉ POUR ALFREDO COSPITO

Solidarité avec Alfredo Cospito et les autres prisonniers révolutionnaires détenus au régime 41 bis ! Le prisonnier anarchiste Alfredo Cospito a entamé une grève de la faim le 20 octobre dernier pour protester contre le régime carcéral d’isolement total 41 bis auquel il est soumis. D’abord condamné à 11 ans de prison en 2014, pour une action contre le directeur général du nucléaire en Italie, il a ensuite été condamné à une autre peine de 20 ans pour avoir posé deux petites bombes artisanales devant une caserne de police en 2006. Les explosions n’ont ne fait ni mort ni blessé. En 2022, après six ans de détention, la justice a décidé qu’Alfredo devait être jugé pour "crime contre la sécurité de l’État" et “attentat-massacre” (“strago”). Cela a entraîné sa mise sous le régime de détention 41 bis. Ce régime, créé officiellement pour empêcher les parrains de la mafia de poursuivre leurs activités à partir de la prison interdit ou limite au maximum tout contact (une courte visite par mois avec les membres de la famille proche, sans contact, derrière une paroi en verre), l’interdiction ou la stricte limitation de livres et de journaux, de toute interaction sociale. Les 41 bis sont appliqués aux prisonniers révolutionnaires, d’abord aux communistes des Brigades rouges, et maintenant à un anarchiste. En solidarité avec Alfredo Cospito et les autres prisonniers révolutionnaires détenus au régime 41 bis, nous avons été clacher et taguer la façade de l’ambassade d’Italie à Bruxelles la nuit de jeudi à vendredi.

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Guerre / Antimilitarisme

Solidarité avec la résistance du peuple ukrainien & avec la société civile ukrainienne tant en Belgique qu’en Ukraine

Manifestons en masse le samedi 25 février ! Pourquoi manifester à Bruxelles le samedi 25 février ? Le 24 février : premier anniversaire de l’invasion massive de l’Ukraine par les troupes russes et les mercenaires du groupe Wagner. Après l’échec de la « blitzkrieg » (guerre-éclair) de Poutine, l’armée russe se venge par des massacres de la population civile, les viols comme armes de guerre. La contre-offensive ukrainienne récupère une partie des territoires occupés – c’est le résultat d’une mobilisation populaire sans précédent, avec un niveau élevé d’initiative de la société civile. À partir du 10 octobre, l’armée russe cherche à écraser la résistance populaire en concentrant son action contre la population civile. Elle vise à détruire l’infrastructure vitale de manière à transformer l’hiver en arme de destruction massive. Sur le terrain strictement militaire, elle procède en lançant des vagues humaines pour briser les lignes de défense. Les généraux, à l’arrière, envoient à la mort des milliers de soldats, à peine formés et recrutés de force lors de la mobilisation partielle de cet automne. Aux premiers rangs, des anciens détenus à qui on a promis la liberté s’ils s’engagent parmi les mercenaires du groupe Wagner Un an déjà ! Nos voix doivent se faire entendre aux côtés de la résistance populaire ukrainienne. Quel message envoyer après un an de guerre ? Le régime de Poutine est l’agresseur. Il faut arrêter son élan meurtrier vers la restauration de l’empire tsariste. Tchétchénie, Syrie, Iran, combien de crimes commis impunément par Poutine et ses alliés ? Si Poutine arrête la guerre, c’est la fin de la guerre. Si les Ukrainiens arrêtent la guerre, c’est la fin de l’Ukraine. Comme nation mais aussi comme société ouverte à la possibilité d’un avenir meilleur. Nous sommes ensemble, avec les principales organisations ukrainiennes en Belgique, avec les organisations de la société civile en Ukraine : syndicats, féministes, LGBT, écologistes, anti-racistes, journalistes, artistes et intellectuels qui veulent créer librement, sans qu’aucun Etat ne leur impose une censure. Les deux mots d’ordre centraux de la manifestation du samedi 25 février sont : Retrait immédiat des troupes russes hors de l’Ukraine Arrêt immédiat des bombardements contre l’Ukraine Une guerre contre les femmes La guerre contre l’Ukraine est une guerre du patriarcat. Pourquoi veulent-ils détruire l’Ukraine ? Parce que l’existence de la société ukrainienne telle qu’elle se développe depuis 2014 serait une « menace existentielle » contre la Russie. Poutine et le groupe Wagner envoie des recrues au front, avec très peu de préparation militaire mais une séance obligatoire d’éducation militaro-patriotique : la chair à canon envoyée mourir en Ukraine reçoit le message suivant : « sauvons nos enfants des perversion sataniques que sont la liberté sexuelle, l’égalité entre hommes et femmes, « l’idéologie du genre ». En Ukraine, depuis les revers...

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Racismes / Colonialismes

Appel à rassemblement en solidarité avec La Ligue des travailleuses domestiques

📣 La Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles dans le cadre de la campagne « Legal pay matters » a récolté 1000 signatures pour être entendue à la Commission Affaires économiques et emploi du Parlement bruxellois. C’est une victoire ! 🔥 Nous tenons à vous remercier pour cet acte de solidarité. Parallèlement, la Ligue appelle à un rassemblement devant le Parlement bruxellois à l’occasion de la séance plénière afin d’entendre la position publique des partis quant à leurs revendications incluses dans une motion adressée aux chef.fe.s de groupe des partis démocratiques. 👉 La protection des plaignant.e.s contre les patrons abuseurs durant toute la procédure (application des Directives européennes Sanctions et Victimes) 👉Un accès au travail légal et digne à travers l’adaptation du dispositif de délivrance du Permis Unique par la Région 👉L’accès à la formation professionnelle dans les secteurs en pénurie et les fonctions critiques/essentielles pour les travailleur.euse.s sans papiers tels que décidé par le comité de gestion Actiris en 2019. La Ligue rappellera qu’elle n’a pas été invitée à la Commission Affaires économiques et emploi, alors que celle-ci portait sur un avant-projet d’Ordonnance relatif à leur sort. Or, elles sont les principales concernées. La Ligue demandera également un droit de réponse quant à l’interprétation juridique défendue par Mr Clerfayt, Ministre de l’emploi. En effet, pour la CSC Bruxelles, la Région a le pouvoir de répondre à leurs revendications. C’est une question de volonté politique !

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Écologie

#MakeThemPay - Extinction Rebellion et Scientist Rebellion Belgium ont bloqué un terminal de jets privés

🇫🇷 #MakeThemPay ✈️🔴 - Extinction Rebellion et Scientist Rebellion Belgium ont bloqué un terminal de jets privés à Bruxelles pour demander que les personnes ultra-riches et les entreprises soient tenues responsables de leurs émissions de carbone somptuaires qui alimentent la crise climatique ✊ Cette action a lieu alors que Bruxelles connaît un nombre record d’atterrissages de jets privés et que les lobbyistes se réunissent pour la conférence #AIROPS23 sur l’aviation de luxe, soutenue par des pollueurs en série comme @ExecuJet et @TotalEnergies. Honte à EBAA.org d’avoir organisé cela ! Les entreprises qui encouragent ces modes de transport de luxe et ceux qui peuvent se les offrir sont responsables d’une quantité disproportionnée d’émissions de carbone, tout en contribuant à l’élargissement des #inégalités et de l’#injusticeclimatique. À peine 1 % de la population mondiale produit 50 % de toutes les émissions des vols, et les jets privés - avec un minimum de 5 000 €/heure de vol - émettent jusqu’à 20 fois plus de carbone par passager que les vols commerciaux. De tels prix et émissions nous rappellent que ce sont les 10 % les plus riches de la population mondiale qui produisent plus de 50 % de toutes les émissions, alors que les impacts de la #CriseClimatique - comme la sécheresse, la hausse des prix des denrées alimentaires et les conditions météorologiques imprévisibles - sont ressentis principalement par les plus pauvres. Cette action s’inscrit dans le cadre de la campagne globale #MakeThemPay, qui s’accompagne de trois revendications : (1) interdire les jets privés, (2) taxer les personnes qui prennent souvent l’avion et (3) les personnes qui polluent le plus, paient le plus. Découvrez comment agir ici : https://makethempay.info/ Dans la presse : https://www.lavenir.net/regions/bruxelles/2023/02/13/des-activistes-bloquent-les-salons-et-terminaux-de-jets https://bx1.be/categories/news/zaventem-des-scientifiques-et-militants-bloquent-les-entrees

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Racismes / Colonialismes

EVACUATION DU SQUAT PALAIS

Un fiasco honteux et une communication mensongère des autorités ! Des militan.te.s présents aujourd’hui 14 février pendant la journée d’évacuation du « squat Palais » dénoncent une gestion calamiteuse, ainsi qu’une communication mensongère à la presse et une absence d’information envers les exilés habitants le bâtiment. Environ 250 à 300 personnes pourtant détentrices du fameux « bracelet bleu » (attestant qu’elles habitaient dans le bâtiment) et dont les autorités promettaient dès lors le relogement, ont attendu toute la journée dans la rue sans informations, sans ravitaillement et sans considération. Elles ont fini par retourner, par résignation, à l’intérieur du bâtiment. À l’heure actuelle il n’y a aucune information sur ce qu’il va se passer demain matin et sur l’opération policière annoncée. Des militant.e.s s’organisent pour être présents demain et envisager une solution suite à cette prise en charge partielle et désorganisée. Si jamais il n’y a pas de solution et que le bâtiment Palais doit fermer, ouvrir un nouveau squat sera la seule solution envisageable. Encore une fois, les autorités ne prennent pas leurs responsabilités et sont incapable d’assurer le droit au logement et à la dignité. Comment est-il possible de préparer une opération aussi importante avec autant d’amateurisme ? Il était notoire que plus de 700 personnes logeaient dans ce bâtiment, or 250 places de relogement seulement ont été prévues. Il est inacceptable de faire preuve d’aussi peu de considération envers les personnes logées dans cet environnement insalubre et surpeuplé. Que doit-on conclure de la confiance qu’il nous faut avoir dans ces promesses et ces informations ? #LogementPourTous #DignitePourTous #papierpourtous

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Écologie

On ne payera pas vos crises !

Syndicats, militant.e.s écologiques et citoyen.ne.s ont mené une action commune d’occupation des sièges des 3 partis politiques du gouvernement fédéral (PS, Ecolo, et le MR) pour exiger des mesures fortes et durables pour répondre à la double crise de l’énergie et du climat. Les participant.e.s à cette action totalement inédite ont demandés aux dirigeant.e.s des partis qu’ils écoutent les témoignages de la réalité à laquelle les gens sont confrontés. Les façades des partis ont été recouvertes de factures d’énergie et des bannières ont été installées sur lesquelles on pouvait lire « L’énergie au Peuple ! ». Les occupant.e.s ont aussi tebnus des assemblées de discussion sur la situation, sur les revendications et sur la suite à donner au mouvement. Cette action qui s’est s’inscrite dans une alliance entre les luttes à donné naissance a une nouvelle coalition qui revendique : Un plafonnement des prix de l’énergie à un niveau réellement accessible, imposé aux producteurs et aux fournisseurs d’énergie par une réduction des dividendes distribués à leurs actionnaires. La sortie du secteur énergétique de la logique de marché et une gestion démocratique de l’énergie par la socialisation du secteur. L’abrogation de la loi de blocage des salaires et le maintien de l’indexation des salaires et des allocations. Alors que les occupant.e.s ont pu rencontrer David Leisterh, président du MR Bruxellois et Jean-Marc Nollet chez Ecolo, Paul Magnette n’a pas daigné descendre de sa tour d’ivoire pour écouter le message des participant.e.s. Ce mépris de nos dirigiants politiques et cette logique de profit dans laquelle le secteur de l’énergie est englué laisse des millions de personnes dans la dèche ! Les règles du jeu n’ont pas changé. Engie a fait plus de bénéfices l’année dernière que pendant les quatre années précédentes…Le constat était clair avant l’action et l’est encore plus après : ils nous entendent (lorsqu’ils y sont obligés) mais ne nous écoutent pas. Nous devons nous organiser pour leur mettre plus de pression et ne plus leur laisser le choix. Avec Centrale Nationale des Employés CGSP ACOD ALR LRB Réseau ADES et Don’t Pay Belgique / On ne paiera pas à voir sur https://zintv.org/video/on-ne-payera-pas-vos-crises/

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Racismes / Colonialismes

Appel à signatures ! Demandes de la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers

Nous devons encore récolter 300 signatures pour arriver au nombre de 1000 pour le 16 février 2023 en vue de notre action au Parlement le lendemain. Beaucoup de personnes nous ont dit avoir voulu signer mais cela n’est pas toujours facile. Nous en sommes désolé.e.s. Le parlement bruxellois nous l’impose et nous ne manquerons pas de le signaler. Pourriez-vous svp prendre quelques minutes de votre précieux temps pour contacter 2 à 3 personnes de votre entourage pour leur demander de signer cette pétition pour au plus tard le jeudi le 16 février en cliquant sur ce lien. Il faut habiter à Bruxelles et être agé-e d’au moins 16 ans. La Ligue des travailleuses domestiques sans papiers de la CSC Bruxelles dénonce les violences subies au travail, leurs effets sur les conditions d’existence et l’impossibilité effective de porter plainte pour vivre et travailler dignement. Le 25 novembre 2022, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Ligue des travailleuses domestiques sans papiers s’est fait l’écho de milliers de femmes migrantes et sans papiers afin d’interpeller les responsables politiques bruxellois sur leurs conditions de travail et de vie. À cet effet, elles ont remis une motion à chaque chef de groupe démocratique du Parlement bruxellois. Elles demandaient par ailleurs à être entendues avant le 23 janvier 2023 à ce sujet par la commission des Affaires économiques et de l’Emploi en vue d’une prise de position. En effet, ni leur travail ni leur rôle dans la société ne sont reconnus alors qu’elles sont essentielles et pallient une pénurie structurelle dans un secteur largement sollicité par des milliers de ménages. Forcées de laisser leurs enfants dans leur pays d’origine en les confiant à d’autres femmes, elles travaillent en première ligne pour prendre soin des personnes malades, des enfants et des personnes âgées ici, en Belgique. Par ailleurs, malgré le droit du travail et l’impératif inscrit dans la charte européenne des droits humains à ce que toute personne bénéficie de l’égalité en dignité et en droits : elles ne sont pas protégées lorsqu’elles tentent de dénoncer les patrons abuseurs pour lutter contre les violences multiples et cumulées qu’elles subissent, car elles risquent d’être placées en centre fermé malgré leur statut de victime ; elles n’ont droit ni à une assurance santé, ni au congé de maladie, ni à un salaire décent. En outre, pour permettre aux femmes migrantes avec et sans papiers surexploitées dans le secteur domestique (soins aux personnes, garde d’enfants…) de porter plainte et d’être protégées durant la durée de la procédure afin de garantir un travail digne et des conditions de travail et de salaire décents, la Région bruxelloise est tenue de respecter : l’intérêt supérieur des victimes, à l’intersection du droit du travail, des principes d’égalité de droit, d’égalité de traitement et du droit d’être défendu en justice ; la...

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Économie / Anticapitalisme

Assemblée Saint-Gilloise #2

Dimanche 19 février, dès 15h30 au DK, 70b rue de Danemark (près de la pl. Bethléem) Une première assemblée a eu lieu à Saint Gilles le 14 janvier. Un moment convivial pour se rencontrer, partager nos situations et les infos dont nous disposons, et pour s’organiser ensemble, à l’échelle du quartier et de la commune. ASSEMBLEE DE QUARTIER LE 19 FEVRIER DÈS 15H30 Que faire quand on ne peut plus ou qu’on ne veut plus payer ses factures d’énergie ? Comment se défendre ? Comment se faire entendre ? Nous vous proposons de venir partager vos craintes et questionnements, rencontrer d’autres personnes affectées par la hausse des prix de l’énergie, et tenter de trouver des solutions ensemble. Nous sommes des habitantes et habitants de Saint-Gilles et/ou nous y travaillons. Nous ne sommes pas affilié•e•s à un parti politique ou à un syndicat en particulier. Nous voulons partager des outils et conseils pour nous défendre face à la hausse des prix de l’énergie et mettre fin à ce que nous considérons comme un vol organisé. Cette assemblée sera l’occasion de se rencontrer et partager nos situations et nos difficultés, nos savoirs et nos expériences faire connaitre la campagne Don’t Pay Belgique et les outils qu’elle met à notre disposition nous organiser ensemble pour ceux et celles qui le souhaitent BIENVENUE À TOUTES ET TOUS ! Le DK est accessible aux PMR. Les enfants sont bienvenus, un espace leur sera réservé. La discussion pourra être menée en différentes langues (français, espagnol, Darija...) en fonction des personnes présentes et des désirs et besoins de traduction. La participation à cette assemblée est gratuite. Café et thé seront offerts. NE RESTONS PAS SEUL(E), ORGANISONS-NOUS ! infos : www.dont-pay.be / @dontpaybelgique

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Médias

Construire la ville : projections & discussions

Le Centre Vidéo de Bruxelles et la Serre vous invitent à visionner et discuter autour de deux documentaires : • Projection #1 : "Stalingrad, avec ou sans nous ?" - mercredi 22 février • Projection #2 : "Mais qui veut changer Liedts ? " - mercredi 1er mars Les grands chantiers de rénovation urbaine ont le vent en poupe depuis les dernières décennies. Le territoire de Bruxelles-Capitale a vu émerger pas moins de sept contrats de rénovation urbaine (CRU) depuis 2017. Derrière ces transformations urbanistiques conséquentes, qui font la promesse de « redynamiser » ou « revitaliser » nos quartiers, des enjeux de tailles sont parfois passés sous silence. Alors comment construit-t-on réellement nos villes ? À qui ces projets immobiliers profitent-ils vraiment ? Quel est leur véritable coût financier et humain ? Ce mois-ci, le Centre Vidéo de Bruxelles et la Serre vous invitent à réfléchir ensemble autour de ces questions à travers la projection de deux documentaires. Ils seront suivis de moments d’échange et de débat. Si ces films se concentrent essentiellement sur le centre (« Stalingrad, avec ou sans nous ? ») et le nord (« Mais qui veut changer Liedts ? ») de la capitale, ils ne sont pas sans nous rappeler les grands bouleversements qu’ont subi les riverain·es de la place Flagey lors de sa rénovation entre 2003 et 2008. Voisin·es de la Serre et alentours, soyez les bienvenu·es ! • Projection #1 : "Stalingrad, avec ou sans nous ?" - mercredi 22 février Cinq habitant·es du quartier Stalingrad à Bruxelles filment les secousses du creusement d’un nouveau métro, projet démesuré et décrié. Son chantier monstre étouffe une rambla commerçante et chaleureuse devenue champ de labour à ciel ouvert. Assiste-t-on à la disparition d’un quartier phare, porte d’entrée de la ville depuis plus de 40 ans ? Que deviendra cette halte accueillante aux confins d’un centre de plus en plus standardisé et impersonnel ? Quelle ville sommes-nous en train de dessiner ? Un film de : Liévin Chemin, Félicien Dufoor, Benjamin Delori, Samira Hammouchi, Chérine Layachi, Anas Ticot • Projection #2 : "Mais qui veut changer Liedts ? " - mercredi 1er mars Au nord de Bruxelles, la place Liedts est un lieu phare au centre de quartiers populaires. En 2032, une station du Métro3 y verra le jour et, nous annonce-t-on, y changera tout. Un groupe d’habitant·es nous raconte leur place Liedts, ses attraits, son rôle commercial, ses enjeux. En un mot, un espace public qui leur est cher. Film sur l’impossible démocratie de l’urbanisme des grands projets, Mais qui veut changer Liedts ? sonde les non-dits des autorités publiques, qui pensent la ville loin de ses habitant·es. Un film de : Noura Akasri, Liévin Chemin, Louis Cherbit, Mohamed Dabbani, Geoffrey Mauger, Zohra Mejdoubi, Mokhtaria el Montassir, Halimasadia Ougas, Ramize Yildirim, Yeter Yildirim Prix libre. Réservations fortement recommandées : laserre@communa.be 171 rue Gray, 1050 Ixelles

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Économie / Anticapitalisme

[ON NE PAIERA PAS LEUR CRISE !]

La réunion du Kern de ce matin et nos actions d’occupation ⚡️ des sièges de partis au gouvernement ont confirmé toutes les deux qu’aucun d’entre eux n’est prêt à remettre en cause le fonctionnement des marchés. Si les prix ont enfin baissé sur les marchés, ce n’est pas grâce aux gouvernements qui auraient forcé les compagnies d’énergie à baisser leurs prix délirants, c’est parce que le marché s’est réadapté à la baisse - comme il se réadaptera à la hausse 📈 dans d’autres circonstances plus tard. Les règles du jeu n’ont pas changé. Engie a fait plus de bénéfices l’année dernière 💰 que pendant les quatre années précédentes... En attendant des petits commerces ont dû fermer et des familles se sont appauvries : certaines ont du quitter leur logement, d’autres se sont endettées et énormément d’entre elles ont dû arrêter des dépenses vitales comme les soins de santé ou une partie de leur alimentation. En attendant, les finances publiques ont été vidées pour assumer le coût de leur « crise ». Lors des assemblées d’occupation d’aujourd’hui, le message était très clair : on ne veut plus de vos miettes, et on ne veut pas de vos mesures d’austérité qui suivront, on veut reprendre l’argent des compagnies d’énergie, on veut les socialiser, et on veut l’abrogation de la loi de 1996 qui bloque les salaires. ⚠️ « Ceux qui ont un profil »BIM« bénéficieront encore du tarif social à 75% au deuxième trimestre de 2023 (avril-mai-juin). Au troisième trimestre (juillet, août, septembre), ils profiteront encore à 25% du tarif social. A partir d’octobre 2023, le tarif social disparaîtra pour les profils »BIM« » (décision du kern d’aujourd’hui). On exige au contraire que l’élargissement du tarif social aux ménages à faibles revenus soit permanent et automatique. De la même manière que nous exigeons que les consommations vitales soient gratuites. Le constat était clair avant l’action et l’est encore plus après : ils nous entendent (lorsqu’ils y sont obligés) mais ne nous écoutent pas. Nous devons nous organiser 🤝🏼 pour leur mettre plus de pression et ne plus leur laisser le choix. https://www.dont-pay.be #dontpaybelgique, #onnepaierapas, #powertothepeople

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Santé / Soins

CINE - RENCONTRES // Passage en IPPJ - Quelles alternatives à l’enfermement des mineurs ?

Le vendredi 3 février projection du film « Passage en IPPJ » et d’une émission sur l’enfermement des personnes mineurs, 2 réalisations collectives des jeunes de Solidar Cité en collaboration avec ZIN TV. Un groupe de jeunes de Solidarcité engagé en 2022 pour une Année Citoyenne ont voulu réaliser un film proche de leurs expériences personnelles afin de faire montrer à l’écran des témoignages de personnes mineurs qui ont vécu l’expérience d’un « placement/enfermement » dans une IPPJ (Institution Publique de Protection de la Jeunesse). L’atelier vidéo animé par ZIN TV a abouti au court-métrage « passage en IPPJ ». Les mêmes jeunes ont souhaité, par la suite, approfondir le sujet en s’interrogeant sur les alternatives à l’enfermement des mineurs. Iels se sont répartis les rôles devant et derrière les caméras pour réaliser une émission filmée avec Sarah Van Praet, chercheuse à l’ULB et à l’INCC (Institut National de Criminalistique et de Criminologie. Programme de la soirée : 18h30 - Ouverture des portes 19h - Projections : - Passage en IPPJ (11 min) - Quelles alternatives à l’enfermement des mineurs ? (23 min) 19h45 - Rencontres et débats en présence des jeunes de Solidarcité et des invités suivants : Sarah Van Praet chercheuse à l’INCC et protagoniste de la deuxième vidéo, Frédérique Hostier et Hélène Stranart, Juges de la jeunesse, Caroline Pépin, avocate spécialisé en droit de la jeunesse, Valentine Mahieu, professeure de protection de la jeunesse à l’ULB et Olivier Caucheteur, directeur de l’IPPJ de Jumet. Infos pratiques : adresse : CBO, 407 chaussée de Jette 1090 Bruxelles (près du métro Elisabeth) Gratuit Réservations : coordination@solidarcite.be

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