Bruxelles

Médias

ATELIER VIDEO Permanence Vidéo des luttes sociales // session Février > Mai 2023

Nos objectifs : * Accompagner et documenter les luttes et mouvements sociaux. * Être un lieu d’apprentissage des outils et du langage audiovisuel. * Être un espace pour sortir des formes audio-visuelles dominantes. * Questionner le monde dans lequel nous vivons. Depuis sa création, ZIN TV montre à l’écran des réalités peu entendues et visibilise les luttes et les mouvements sociaux. La permanence vidéo des luttes sociales (PVLS), est un espace qui rassemble toute personne qui a envie de participer et contribuer à ce projet médiatique engagé. Collectivement, nous choisissons les sujets à traiter en suivant l’actualité et l’agenda des mouvements sociaux. Au départ d’une manifestation, d’un rassemblement ou d’une action collective nous réalisons des films courts dans une unité de lieu et de temps choisi. Les films réalisés sont ensuite diffusés sur notre média en ligne et libres d’accès. Une projection publique en fin d’année sera également organisée. En pratique : Les sessions hebdomadaires durent 3 heures et s’articulent autour de propositions éditoriales, de la préparation des tournages, le retour sur les tournages réalisés et des apports de références cinématographiques externes. La majorité des tournages se font en dehors de ces sessions. Lieu des rendez-vous hebdomadaire : Le CBO, chaussée de Jette, 407, 1090 Jette. Séance d’information : Mardi 14 février 2023 : 13h30>16h30 Séance hebdomadaire : tous les mardis de 13h30 à 16h30 Mardi 21/02 : 13h30 > 16h30 >Séance d’info Mardi 28/02 : 13h30 > 16h30 Mardi 07/03 : 13h30 > 16h30 Mardi 14/03 : 13h30 > 16h30 Mardi 21/03 : 13h30 > 16h30 Mardi 28/03 : 13h30 > 16h30 Mardi 04/04 : 13h30 > 16h30 Mardi 11/04 : 13h30 > 16h30 Mardi 18/04 : 13h30 > 16h30 Mardi 25/04 : 13h30 > 16h30 Mardi 16/05 : 13h30 > 16h30 Mardi 23/05 : 13h30 > 16h30 > Séance de clôture et évaluation collective. + Projection de clôture : date à déterminer Infos et inscriptions : Pour toute question ou inscription, envoyez-nous un mail à l’adresse suivante : workshop@zintv.org Pour voir les réalisations de la PVLS : https://zintv.org/categories_videos/pvls/

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Racismes / Colonialismes

[Rencontre] Beaufs et barbares - Houria Bouteldja

Avec Bruxelles Panthères. Pas de réservations, dans la limite des places disponibles. la captation de la rencontre par Bruxelles Panthères est disponible sur facebook : https://www.facebook.com/watch/?v=1358074238362635 Introduction de « Beaufs et barbares » : La fin du monde L’ange Gabriel (as) demanda : « Informe-moi au sujet de l’heure du Jour Dernier et parle-moi de ses signes annonciateurs », et le Prophète (sws) lui répondit : « … lorsque tu verras les va-nu-pieds, mal vêtus, nécessiteux qui gardent les troupeaux se faire élever des constructions de plus en plus hautes. » Hadith rapporté par Mouslim « Les nations se sont irritées, mais ta colère aussi est venue ; voici le moment de […] détruire ceux qui détruisent la terre. » L’Apocalypse selon saint Jean C’est la fin du monde. La Torah, la Bible et le Coran l’ont annoncé. On aura beau scruter l’horizon, on n’y verra que des cieux brunissant et des soleils ténébreux. Tous les signaux sont au rouge. J’aimerais parler d’espoir mais je sens bien que le mot est ringard. C’est la fin du monde. Nos certitudes fondamentales, notre vision moderne d’un progrès matériel, moral et éthique illimité n’est plus. Que ce soit à cause de la menace d’une guerre nucléaire, d’un virus ou du dérèglement climatique, il n’est plus aucune utopie, aussi désirable soit-elle, capable de l’emporter sur notre lucidité ou notre résignation. Les esprits les plus sécularistes et les plus scientifiques commencent à converger avec les croyants. Ils partagent désormais un imaginaire commun : la fin est pour bientôt. C’est un bon début. Allons plus loin et considérons la puissance de la pensée négative. Considérons son pouvoir et prenons-le pour appui. Pas pour accélérer cette fin mais pour rendre au désespoir sa dimension métaphysique. Ce n’est plus l’espoir qui nous fera vivre, mais le désespoir. En voilà une perspective concrète et matérialiste ! La fin du monde comme mythe mobilisateur et, in fine, comme nouvelle conscience positive. Le poète n’a-t-il pas dit : « Là où croît le péril, Croît aussi ce qui sauve » ? Le monde est mort, vive le monde ! Si pour les monothéismes la fin du monde est une certitude, l’heure à laquelle elle adviendra est un secret. Un secret que l’homme moderne plus qu’aucune autre créature terrestre aura contribué à éventer. Si elle semble si proche désormais, il se pourrait qu’elle puisse encore être repoussée, si tant est que notre volonté collective soit d’en finir avec le monde tel qu’il existe. Ce monde est capitaliste. Ce monde, c’est la destruction du vivant. Ce monde, c’est la guerre. Il faut y mettre fin. Maintenant. Mais si le capitalisme est partout, les nations les plus responsables de la fin du monde sont, la plupart, localisées en Occident. C’est de là que j’écris, du cœur du capitalisme français. C’est là que mon désespoir s’épanouit. C’est là que mon espoir doit renaître, là que je...

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Écologie

Midis-débats « Manger local, nourrir l’extrême droite ? »

𝗔𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹’𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝟭𝟳 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝗲𝗿 𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗱𝘂 𝗙𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗔𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲, 𝗹𝗲 𝗙𝗼𝗿𝘂𝗺 𝗱𝗲𝘀 𝗔𝗹𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗮 𝘀𝗼𝘂𝗵𝗮𝗶𝘁𝗲́ 𝗿𝗲𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁 𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗺𝗶𝗱𝗶𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗽𝗽𝗿𝗼𝗳𝗼𝗻𝗱𝗶𝗿 𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗷𝗲𝘁 « 𝗠𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹, 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝗿 𝗹’𝗲𝘅𝘁𝗿𝗲̂𝗺𝗲-𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝗲 ?" RENCONTRE N°1 - Mardi 14 février (12H-14H) « Comment l’extrême-droite surfe-t-elle sur les discours écolos ? » RENCONTRE N°2 - Jeudi 9 mars (12H-14H) « Quelles dérives potentielles des discours écologistes ? » En matière de production, l’extrême droite vante une société hyper-carbonée, démonstration d’une puissance ayant vocation à dominer la nature comme on domine et discrimine certains groupes humains. Une tendance « écolo », minoritaire mais influente, existe cependant dans l’histoire des extrêmes droites, et trouve un second souffle à la faveur de l’accélération de la crise écologique. La protection de l’ordre naturel converge avec l’ordre raciste de la hiérarchie des populations, et la nécessité de protection de l’environnement, de relocalisation converge avec les discours de pureté. ❗️ Si ces discours relèvent quelques fois du pur opportunisme, un courant ultra-conservateur écologiste au profit exclusif d’une minorité n’est pas qu’une vue de l’esprit. Comment réfléchir à ce danger dans des domaines aussi essentiels que celui de l’agriculture, où l’enjeu de relocalisation est une nécessité pour la transition ? L’écologisation du fascisme pourrait-elle instrumentaliser le monde agricole ? Si oui, comment s’en protéger ? Inscrivez-vous à l’une, l’autre ou les deux rencontres : INSCRIPTIONS Suivre l’évènement Facebook LIEU Le DK - Rue du Danemark 70B, 1060, Saint-Gilles (Gare du Midi / Métro Porte de Hal) TARIF Évènements gratuits - sandwichs prévus 🥪 Intervenants Jonathan Piron, diplômé en histoire, responsable du pôle publication chez Etopia (https://etopia.be) Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales, chercheuse à l’IDDRI (https://www.iddri.org/fr) Le mouvement paysan avec la Coordination Européenne Via Campesina (https://www.eurovia.org/fr/) Jérémie Cravatte, animateur chez Barricade (https://www.barricade.be) ... et votre participation active à la discussion !

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Racismes / Colonialismes

Communiqué de la soeur de Sourour Abouda

Voici un communiqué posté sur les réseaux sociaux par Soumaya, la soeur de Sourour Abouda (cette dernière a été retrouvée morte dans une cellule du commissariat central de la police fédérale à Bruxelles dans la nuit du 11 au 12 janvier 2023). "Nous sommes très tristes d’annoncer que nous ne pouvons ni faire la toilette selon les rites musulmans, notre confession de foi, ni de Salât Janaza, la cérémonie mortuaire religieuse avec le corps de notre défunte Sourour, à la grande mosquée de Bruxelles, comme nous l’aurions souhaité, nous la famille, entouré de vous tous. Et ce pour des raisons tellement surréalistes qui seront un jour révélées... Et vu que depuis le 12 janvier 2023, les mots, faits et gestes de notre famille sont ultra surveillés, (cf. Assa Traoré). Le patience est primordiale dans ce genre d’affaire. Cela fait 16 jours que nos vies et le corps sans vie de Sourour sont guidés par une Justice injuste, et que nos actions doivent être organisées au jour le jour, voire changées toutes les heures. Rien n’est prévisible ! Notre seul souhait à l’instant, est de faire cette contre autopsie et d’enterrer le corps de notre défunte, Sourour, pour que son âme puisse se reposer en paix et dans le respect. Nous ferons les deux en Tunisie. Nous continuerons ce combat juridique et politique à notre retour. À notre retour, une douce cérémonie sera organisée. Mais encore une fois, nous ne savons pas quand ! Si vous voulez nous aider en attendant, n’hésitez pas à faire des marches blanches, je vous prie de vous mobiliser dans le respect et le calme au nom d’une énième victime belge de violences policières. Nous avons grandi avec les mots sages de notre maman « il y a un temps pour tout dans la vie ». Et cela fait écho dans nos coeurs depuis le 12 janvier 2023." #justicepoursourour

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Résistances et solidarités internationales

Suite de la campagne « Delist PKK »

L’Initiative « Justice For Kurds » qui avait lancé la campagne de pétition « Delist PKK » tiendra une conférence de presse le 31 janvier à Bruxelles avant la remise des signatures demandant le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes. Pour rappel, voici ce qui est en jeu dans le cadre de la lutte pour la décriminalisation du mouvement kurde : https://stuut.info/delistPKK-Non-a-la-criminalisation-du-mouvement-kurde-531 L’initiative internationale Justice For Kurds (Justice pour les Kurdes) a émis une demande urgente exhortant la Commission de l’Union européenne à retirer le PKK de la liste des organisations terroristes, « dans l’intérêt de la paix, de la démocratie et des droits humains ». L’Initiative Justice pour les Kurdes tiendra sa conférence de presse le mardi 31 janvier 2023 à 13h30, sur la place Schuman, devant la Commission européenne. Lors de la conférence de presse, l’Initiative Justice pour les Kurdes exigera de nouveau le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes et présentera à la Commission européenne les millions de signatures demandant le retrait du PKK des organisations terroristes recueillies à travers le monde seront remises aux représentants de la Commission européenne après la conférence de presse. De nombreux politiciens européens prendront la parole lors de la conférence de presse où des centaines de militants qui ont recueilli les signatures seront également présents. Pour assister au conférence, inscrivez-vous en envoyant une demande à l’adresse électronique : info@justiceforkurds.info

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Racismes / Colonialismes

IL NOUS FAUT 1000 SIGNATURES POUR ÊTRE ENTENDUES PAR NOS PARLEMENTAIRES !

Pétition de la Ligue des travailleuses domestiques à l’attention des responsables politiques du Parlement Bruxellois La Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles demande à être entendue à la Commission Economie et emploi du Parlement Bruxelles afin que les partis politiques se positionnent quant aux leurs trois revendications énoncées dans la motion qu’elle a déposée le 25 novembre dernier : 1. La protection des plaignant.e.s contre les patrons abuseurs durant toute la procédure (application des Directives européennes Sanctions et Victimes) 2. Un accès au travail légal et digne à travers l’adaptation du dispositif de délivrance du Permis Unique 3. L’accès à la formation professionnelle dans les secteurs en pénurie et les fonctions critiques/essentielles pour les travailleur.euse.s sans papiers Pour ce faire, la Ligue a introduit une pétition au parlement bruxellois et doit récolter 1000 signatures. Toute personne de plus de 16 ans peut signer cette pétition même avec un numéro BIS. ⚠️ Attention : il faudra signer via un smartphone avec l’application Itsme ou via un lecteur de carte d’identité. Ceci est un appel à solidarité. Merci de la signer pour le jeudi 16 février, à la veille d’un rassemblement de la Ligue devant le parlement bruxellois. JE VEUX SIGNER LA PETITION JE VEUX AVOIR + D’INFOS

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Santé / Soins

Réquisition dans le secteur de la santé : ce qu’il faut savoir

Nous avons été interpellé.es par une collègue ayant reçu un avis de réquisition une semaine avant la date annoncée de la grève. C’est l’occasion pour nous de faire le point sur la question et de poser le problème de cette application de la réquisition. Ce que dit la loi de 1948 : "Les commissions paritaires prévues par la loi du 5 décembre 1968 sur les conventions collectives de travail et les commissions paritaires) sont tenues de déterminer et de délimiter, pour les entreprises de leur ressort respectif, les mesures, prestations ou services à assurer, en cas de cessation collective et volontaire du travail ou en cas de licenciement collectif du personnel, en vue de faire face à certains besoins vitaux, d’effectuer certains travaux urgents aux machines ou au matériel, d’exécuter certaines tâches commandées par une force majeure ou une nécessité imprévue." (Les commissions paritaires sont tenues également de déterminer ces besoins vitaux) Ce que dit le site du SPF travail emploi et concertation sociale au sujet de la réquisition : le plus important : le droit de grève est reconnu comme un droit fondamental du travailleur ( cour de cassation en 1981, ratification de la charte sociale européenne par la Belgique en 1990) 6 secteurs d’activité sont soumis à restriction du fait du caractère de "prestation essentielle" : Le secteur des soins de santé ; Le secteur des maisons d’éducation et d’hébergement ; Le secteur gazier ; Le secteur de l’électricité ; Le secteur de la chimie ; Le secteur du pétrole. "La détermination des travailleurs qui devront effectuer ces prestations essentielles incombe, dans un premier temps, aux partenaires sociaux. Ce n’est qu’en l’absence d’accord des interlocuteurs sociaux que le ministre du Travail procède aux réquisitions de ces travailleurs." Les modalités pratiques de cette loi réquisition pour les services de santé sont décrites dans l’arrêté royal du 10 septembre 2010 Que dit ce dernier ? Les sous secteurs concernés sont : les institutions qui relèvent de la loi sur les hôpitaux ; - les maisons de repos ; - les maisons de repos et de soins ; - les maisons de soins psychiatriques ; - les initiatives d’habitation protégée pour patients psychiatriques ; - les centres de soins de jour pour personnes âgées liés à une maison de repos ou une maison de repos et de soins. et uniquement ceux ci L’article 2 stipule : "En cas de grève ou de lock-out, les deux parties s’engagent à ce que tous les patients et résidents en traitement ou à traiter ne subissent aucun préjudice au point de vue thérapeutique ou en matière de soins de base. Commentaire : la notion de « soins de base » doit être interprétée de façon restrictive et peut uniquement concerner des tâches et/ou une aide qui profitent directement aux patients mêmes sur le plan des soins infirmiers, de l’hygiène personnelle ou de la fourniture de repas. Les tâches comptables, administratives ou d’entretien ne sont pas couvertes par cette définition, sauf...

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Santé / Soins

BlaBlaClasses 5 : Les classes sociales et la ville bis

Ateliers de discussion et de réflexion en groupe sur le thème des oppressions et des privilèges liés à la classe sociale et leurs effets sur le corps. Au cours de ces ateliers, nous partirons d’un support écrit, audio ou vidéo avec l’objectif d’apprendre, comprendre, et s’éduquer ensemble sur ces questions. Nous demandons aux participant‧e‧s de prendre part à ces ateliers dans une posture d’humilité et ouverte à la remise en question de leurs propres privilèges. Les BlaBlaClasses s’inscrivent dans le cadre du projet Indociles - Histoires de corps et de classes. À travers ce projet nous voulons interroger ce que la classe sociale fait aux corps mais aussi apprendre à identifier les stéréotypes qui y sont liés, leurs conséquences sur les inégalités et la violence classiste. Enfin, nous avons aussi pour but de nous questionner et de nous éduquer selon notre position dans la société. Blablaclasses n°5 : Les classes sociales et la ville. Qu’est ce qui définit un quartier bourgeois ? Et un quartier populaire ? Quelles sont les stigmates associées à la pauvreté en ville ? Quelles politiques publiques favorisent les inégalités de classes ? Qu’est ce que la gentrification et pourquoi est-ce un problème ? Infos pratiques 📆 Date : jeudi 9 février 2023 de 18h à 21h, puis une fois par mois. 📍 Lieu : Le Steki, buvette associative et auto-gérée à St Gilles, nous accueillera pour les premiers ateliers. Rue Gustave Defnet 4-6, 1060. 💵 Prix : gratuit sur inscription via ce lien ♿️ Accès PMR avec une rampe de 20% / Toilettes pas accessibles / Pas de Parking / Chaises pas larges sans accoudoirs + des banquettes larges déplaçables. N’hésitez pas à nous contacter pour tout besoin spécifique. Mini-Glossaire : Comme les mots utilisés pour parler de classes sociales manquent parfois de clarté, voici quelques définitions : Classe sociale : Ça désigne un grand groupe d’individus caractérisé par son statut social (donc la position occupée dans une société), son mode de vie, ses revenus, sa profession, ses propriétés ou non et qui se place dans une hiérarchie ou pyramide sociale. Oppression systémique : C’est lorsque le système politico-économique, qui organise nos vies dans la société, va créer et accentuer des différences dans la manière de traiter certaines personnes parce qu’elles ont une couleur de peau différente, une religion différente, un genre différent, une classe différente, etc. L’oppression est systémique à partir du moment où elle est historique, et où elle a des conséquences dans l’accès aux droits de la personne (accès au logement, à un emploi, aux soins médicaux etc). Privilège : C’est lorsqu’une personne bénéficie de manière systémique de choses en plus par rapport à d’autres personnes. Ça peut être dans le cadre social, professionnel, politique, juridique, etc. Posture d’humilité : Attitude d’écoute et non pas de débat à adopter quand on n’est pas concerné‧e par une oppression. Source : https://jargoncombatif.be/def.php Si vous...

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Racismes / Colonialismes

[Rencontre] La menthe sauvage - Mohammed Kenzi

"Crépitement des balles, rats et boue des bidonvilles de la guerre d’indépendance à ceux des trente inglorieuses, l’auteur Mohammed Kenzi revient ce jeudi 17 novembre à 19h à Manifesten sur son récit enfin réédité aux éditions Grevis après 40 ans d’absence." Présentation du livre et rencontre avec l’auteur de ’La Menthe sauvage’, Mohammed Kenzi, qui vient spécialement de Suisse pour l’occasion. En présence également de Victor Collet, auteur de ’Nanterre, du bidonville à la cité’ (Agone). 40 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu pour sortir des décombres l’odyssée du (plus si) jeune Mohammed Kenzi, La Menthe sauvage (Grevis). Du crépitement des armes en guerre d’Algérie, des montagnes de Maghnia aux rats, à la boue et à la répression dans les bidonvilles de Nanterre, La Menthe sauvage égraine une poésie macabre sur la pourriture d’un monde colonial qui n’en finit pas de se reproduire. Dans la réjouissante banlieue des trente glorieuses, La Menthe sauvage fissure pourtant l’hypocrisie de ces petits mondes superposés en les découvrant et les enjambant un à un… de la « communauté du bidonville » aux usines de Nanterre, de la faculté rouge de Mai 68 aux barricades du quartier latin et aux groupes gauchistes. Une épopée sans temps mort… stoppée en plein vol avec l’exil de l’auteur à Genève en 1973. Il s’en extirpe 50 ans plus tard, pour venir conter à Marseille le doux parfum du bled au béton un récit qui démarre en trombe avec la citation d’un jeune de Nanterre, Magressi, qui en dit long : « On en a marre de voir l’histoire écrite par d’autres, on est mûr pour l’écrire nous-mêmes » Les liens des entretiens/vidéos : un entretien de l’auteur un passage de livre et une introduction de Victor Collet en vidéo

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Racismes / Colonialismes

Communiqué de presse du collectif Ursula pour l’action au Café Laïque du 15 décembre 2022

Ce jeudi 15 décembre 2022, nous (la collective Ursula) avons mené une action non-violente pour perturber la conférence de Céline Masson et Caroline Eliacheff, membres de l’organisation antitrans “Observatoire de la Petite Sirène”. Cet évènement se tenait au Café Laïque Bruxelles© (quartier européen), lieu organisant régulièrement des conférences réactionnaires, principalement à caractère raciste et islamophobe. L’Observatoire de la Petite Sirène [1] Si nous avons agi ainsi, c’est parce que l’Observatoire de la Petite Sirène est une organisation française qui présente les personnes trans comme des personnes malades mentales qu’il faudrait soigner, et fait donc activement la promotion de thérapies de conversion à destination de celles-ci. L’Observatoire conseille ainsi aux psychothérapeutes une approche « qui soutient la personne dans l’acceptation de son sexe biologique comme le traitement de première intention le plus adapté aux jeunes qui présentent des souffrances liées au genre ». Cela va à l’encontre du droit d’autodétermination et confisque aux personnes trans la capacité de formuler au consentement éclairé. Nous rappelons que l’ONU assimile ces pratiques à des actes de torture [2] et qu’il a été prouvé que ces dernières augmentent les risques de suicide chez les personnes trans qui les subissent [3]. À noter que, depuis peu, la loi française punit les thérapies de conversion et leur promotion de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Un projet de loi en ce sens est actuellement étudié en Belgique. L’Observatoire a parfaitement conscience de la dangerosité de ses pratiques et, se sentant menacé par la loi interdisant les thérapies de conversion, a fait du lobbying pour que celles visant les personnes trans restent légales. L’enjeu en Belgique est de conserver les lois favorables aux personnes trans et de les pousser plus en avant pour faciliter l’accès aux transitions et garantir des conditions de vie décentes aux personnes trans. L’Observatoire est proche de la Manif Pour Tous, qui est un mouvement de la droite catholique qui s’est mobilisé contre le mariage des couples homo et contre la loi bioéthique autorisant aux couples lesbiens et aux personne trans l’accès à la PMA et qui essaye d’importer en Belgique ses idéologies réactionnaires. Leur rhétorique est celle d’une « épidémie de transgenrisme » pour désigner le nombre croissant de jeunes questionnant leur genre (restant néanmoins très minoritaire à l’échelle de la population globale) qui s’explique par un meilleur accès à l’information sur le sujet. L’Observatoire affirme aussi que des traitements médicaux expérimentaux et irréversibles seraient proposés à des enfants. Or, seuls les bloqueurs de puberté leur sont accessibles à partir de leur puberté. Ces traitements sont prescris depuis une cinquantaine d’années [4] et sont sans danger. Les effets sont réversibles, il suffit de les arrêter pour que la puberté reprenne son cours initial. Les...

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Santé / Soins

Rencontres Images Mentales 2023

Les Rencontres Images Mentales (RIM) présentent chaque année une sélection de films documentaires et de fiction et invitent des cinéastes qui portent un regard singulier. Leurs films débouchent sur des discussions au sujet des multiples images de la folie qui, si elle peut parfois être grandiose, ne doit pas occulter qu’il y est toujours question de souffrance. Le premier objectif des RIM est de permettre la rencontre et la réflexion autour d’images de la santé mentale. Elles se déroulent volontairement dans un centre culturel. C’est un espace citoyen, propice aux rencontres entre professionnels de la santé mentale, professionnels de l’image, des institutions et le public. Les RIM permettent également d’offrir aux productions en santé mentale réalisées en atelier vidéo, un espace accueillant où présenter leur film sur grand écran. Le principe est de diffuser des films réalisés « avec », et non « sur » des personnes en souffrance psychique. ​ Autour de ces projections de films, il s’agit, dans le cadre de cette manifestation, d’ouvrir la réflexion sur ces pratiques qui se situent au point d’articulation de la santé mentale et de l’audiovisuel, et de permettre la rencontre des équipes de réalisation de vidéos avec des professionnels de la santé mentale, des professionnels de l’audio-visuel, des étudiants du secteur psycho- social, des étudiants d’écoles de cinémas, et le public intéressé. Comité de sélection « Un Autre Regard » « Un Autre Regard » est un collectif qui s’est constitué suite à une proposition de l’Autre « lieu » visant à impliquer de nouveaux visages dans l’organisation des Rencontres Images Mentales. Le groupe rassemble des personnes de tous horizons aux expériences multiples, intéressées par le cinéma et la santé mentale. Le désir du groupe est d’inviter le public à déplacer son regard sur les pratiques en matière de santé mentale en questionnant les frontières que le public en général établit entre ce qui relève du normal et du pathologique, du soin professionnel et de l’entraide informelle, de la sphère privée et publique. Pour l’édition 2023, le choix s’est porté sur les films suivants : « Le silencieux rivage » « Il pleut des anges » « Les mots des autres » La thématique choisie qui fait articulation entre ces trois films est le langage qui nous lie les uns aux autres : des mots qui guérissent, de l’exil, de l’absence physique ou mentale et de ce qui reste… Chaque rencontre sera modérée par une personne du collectif « Un Autre Regard ». l’Asbl Psymages Créée en 1998 par L’Equipe asbl, La Médiathèque de la Communauté Française, La Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé Mentale, La Ligue Wallonne pour la Santé Mentale et La Fondation Julie Renson, l’asbl Psymages a pour objet de promouvoir la réflexion sur l’audiovisuel en santé mentale et l’accès à l’information et à la documentation audiovisuelle dans le secteur de la santé mentale. Aujourd’hui, l’asbl est...

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Racismes / Colonialismes

Rassemblement de la Ligue des travailleuses domestiques

Le 17 février, la Ligue des travailleuses domestiques de la CSC Bruxelles se rassemblera devant le Parlement Régional Bruxellois alors qu’il tiendra sa séance plénière pour rappeler leurs revendications et entendre les réponses des partis politiques. En effet, le 25 novembre 2022, la Ligue des travailleuses domestiques a déposé une motion adressée aux responsables politiques du parlement bruxellois étant donné les violences impunies que les femmes subissent au travail. Dans ces conditions, l’échéance quant à l’adhésion des partis à leur motion était fixée au 20 février. Elles demandent : 1. La protection des plaignant.e.s contre les patrons abuseurs durant toute la procédure (application des Directives européennes Sanctions et Victimes) 2. Un accès au travail légal et digne à travers l’adaptation du dispositif de délivrance du Permis Unique 3. L’accès à la formation professionnelle dans les secteurs en pénurie et les fonctions critiques/essentielles pour les travailleur.euse.s sans papiers Pour mieux expliquer leurs arguments en la matière, la Ligue demandait également d’être entendue par la Commission Affaires économiques et emploi. Plusieurs formations politiques ont soutenu l’appel de la Ligue et leur motion : prise de parole des responsables politiques. D’autres ont ignoré leur demande. Nous les mettons en demeure de nous recevoir à travers une pétition pour être entendues en commission. Rejoignez la Ligue dans cette action de solidarité !

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Médias

Débat au Théâtre de Poche : Un journaliste a infiltré la police

Dans le cadre de la pièce "Deux flics au vestiaire", du 7 au 25 mars 2023 au Théâtre de Poche. À l’issue de certaines représentations, le Poche invite le public à refaire le monde dans la salle du théâtre mais aussi au bar après le spectacle. Ces soirs là, des témoins clefs et des expert.e.s de terrain rencontrent les spectateurs. Au coin du feu, autour d’un verre, on discute de façon informelle de ce que la pièce éveille comme questions chez chacun de nous. Valentin Gendrot, 32 ans, est le premier journaliste à infiltrer la police. Pour « Flic », il a suivi la formation de l’école de police de Saint-Malo et a fini par atteindre son objectif : devenir policier dans un quartier populaire parisien. Durant six mois, Valentin Gendrot a intégré le commissariat du 19e arrondissement de Paris. Une arme à la ceinture, le journaliste sous couverture a rejoint une brigade aux pratiques violentes tout en étant d’une triste banalité. Ses révélations publiées aux éditions Goutte d’Or en septembre 2020 ont fait la Une de journaux internationaux. En France où se déroulent les faits, le Ministre de l’Intérieur avait alors réagi à la parution du livre et déclenché une vaste enquête de l’IGPN. Le 14 mars, à l’issue de la représentation de « Deux Flics au vestiaire », il reviendra pour nous sur son parcours et son expérience. Entrée libre Il n’est pas nécessaire d’avoir assisté à la représentation

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