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Droits sociaux / Services publics

Accord UBT-Uber : l’uberisation du syndicalisme

Un accord qualifié « d’historique » a été signé le 20 octobre 2022 entre l’UBT-FGTB et Uber pour permettre la représentation des chauffeurs et des livreurs. Pour le Collectif des coursier·e·s, celui-ci méprise les travailleurs de la plateforme étatsunienne, « [il] représente en somme la caricature d’un syndicalisme d’accompagnement plus proche du patronat que des travailleurs   ». Cet article fait partie d’un ensemble de réactions publiées conjointement. Elles reposent d’abord sur un article de Jean-Paul Gailly et comprend également une réaction de la CSC et de l’UBT-FGTB. Le 21 octobre dernier, nous avons appris, par voie de presse, l’accord secret entre le patron de la centrale syndicale UBT-FGTB et les dirigeants de la plateforme Uber [1]. Le Collectif des coursier·e·s, présent sur le terrain depuis 2016, a dénoncé cet accord dans la foulée [2]. Un accord historique ? Le timing de sa signature permet de penser que l’entreprise cherche avant tout à redorer son image, écornée par les Uber files qui mettent en évidence des années de lobbying à la limite de la légalité [3]. Cet accord a lieu dans un contexte bien particulier : quand l’Union européenne, sous l’impulsion parlementaire, et le gouvernement belge aspirent à donner un cadre à la relation entre les livreurs et la plateforme qui les emploie. L’accord UBT-Uber cherche avant tout à mystifier l’opinion publique en donnant l’image d’une entreprise capable de « dialogue social » [4]. Et cela alors que l’accord a été signé sans consulter ses travailleurs : quelle ironie [5] ! Le président de l’UTB, Franck Moreels, qualifie cet accord secret d’historique [6]. Au-delà du mépris que représente sa décision vis-à-vis des travailleurs eux-mêmes, nous nous demandons quelle capacité de négociation le syndicat détiendra puisque la présence de l’UBT dépend de la volonté des dirigeants d’entreprise ? Le Collectif des coursier·e·s n’a jusqu’à présent jamais eu besoin d’un accord secret pour rencontrer les représentants de l’entreprise. M. Moreels affirme aussi qu’il y aurait enfin un syndicat présent pour représenter les chauffeurs et les livreurs, alors même que son organisation n’était pas sur le terrain toutes ces années durant et que le Collectif des coursier·e·s ainsi que United Freelancers (UF, section d’indépendants liés à la CSC) se mobilisent depuis des années. Nous cherchons avant tout à mobiliser les travailleurs et à constituer une base solide pour que les représentants des livreurs aient la force du nombre dans le cadre d’une négociation collective, et non d’un dialogue social. C’est pourquoi, nous avons mis en place dernièrement un lieu d’accueil : la Maison des livreurs. Ce lieu sert à fournir tous les services nécessaires : réparation de vélo, conseils syndicaux et administratifs, etc. Nous y avons mis en place des permanences trois fois par semaine en front commun avec l’UF-CSC, les Jeunes FGTB et le Collectif des coursier·e·s. Même si ce n’est pas toujours simple,...

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Écologie

BANDUNG DU NORDBRUXELLESDU 16 AU 18 DECEMBRE 2022

A l’initiative de Bruxelles Panthères, la deuxième édition du Bandung du Nord aura lieu à Bruxelles, du 16 au 18 décembre 2022 : « Bandung du Nord, guerre permanente ou paix révolutionnaire ». Une riche programmation vous propose 3 jours de rencontres, de projections, d’interventions et de débats avec de nombreux intervenants et thématiques. La diffusion en direct aura lieu sur la chaîne Twitch de Paroles d’honneur (@Wissam Xelka) et sur la page Facebook de Bruxelles Panthères. Pour assister en présentiel à l’événement, il faut obligatoirement -mais gratuitement- s’inscrire en envoyant votre nom et prénom à l’adresse mail bruxelles.pantheres@gmail.com Les places sont limitées. Le lien de l’événement facebook Vendredi 16 de 21h00 à 23h00 : Au cinéma Aventure en plein cœur de Bruxelles, dans la Galerie du centre, accès par le 57 rue des Fripiers. Projection du documentaire d’Ahmed Frassini : « Après la balle de sniper » sur les 359 corps de détenus palestiniens qui se trouvent dans des congélateurs israéliens ou dans des tombes codées sans noms. Le documentaire sera suivi d’une rencontre et un échange avec Michèle Sibony de l’Union Juive Française pour la Paix Ramon Grosfoguel de l’université de Californie-Berkeley Youssef Boussoumah, historien, militant des luttes de l’immigration et de la cause palestinienne Omar Jabary Salamanca, chargé de recherche FNRS au REPI (Recherche et Etudes en Politique Internationale). Il est également cofondateur et programmateur du festival d’art et de cinéma Eye On Palestine. Mohammed Khatib, coordinateur de Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network en Europe. Et en présence du réalisateur du documentaire, Ahmed Frassini. Il vécut la première Intifada comme enfant et fut détenu plusieurs fois, et bis repetita durant de la seconde Intifada. Journaliste et réalisateur, Ahmed travaille actuellement comme média stratégiste et coordinateur en relations politiques indépendant en Belgique. Samedi 17 Au DK : Rue de Danemark 70B, 1060 Saint-Gilles 10h00 à 10h30 : Mot d’accueil + Introduction au Bandung du Nord (Issam) L’état de guerre permanent Guerres, racismes, violence structurelle et systémique 10h30 à 12h30 Ramon Grosfoguel (modernité occidentale comme civilisation de la mort) Mohamed Amer Mezziane (les guerres idéologiques) Luis Martinez Andread (guerre à la nature) Michele Sibony (guerre aux Palestiniens) Françoise Vergès (guerre aux Femmes) Souhaila Aamri (guerre aux Musulmans) Leticia Assemien (guerre aux sans-papiers/migrants) Véronique Clette Gakuba (guerre au Noirs / Négrophobie) Mouhad Reghif (guerre aux Arabes) Olivier Marboeuf (guerre a l’antiracisme politique) 13h00 à 15h30 : QG décolonial en direct sur PDH Avec les invités du matin + Questions et intervention du public + Question des internautes 18h00 à 20h00 : une émission sur le football en direct sur PDH Dimanche 18 Au DK : Rue de Danemark 70B,...

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Migrations / Frontières

Lancement de la campagne STOP CRISE DE L’ACCUEIL

🔥🔥🔥 Lancement de la campagne STOP CRISE DE L’ACCUEIL / STOP DE OPVANGCRISIS par differents collectifs militants. On a besoin de toi pour en faire parler et pour agir sur : stopcriseaccueil.be 👈 Face aux politiques migratoires racistes qui à tous les niveaux bafouent la dignité et les droits des personnes et alors que l’hiver se fait plus rude et que plus de 2000 personnes sont sans hébergement, nous appelons à se mobiliser : ➡️ Nous rejoindre au rassemblement ce dimanche 18 décembre afin de faire entendre au gouvernement notre solidarité avec tou.te.s les migrant.e.s et notre colère à l’égard de la politique d’asile actuelle ➡️ Soutenir une « saisie solidaire » : Si le gouvernement fédéral ne prend pas rapidement ses responsabilités, de nouveaux bâtiments pourraient être occupés pour loger les personnes demandeuses de protection. Il y aura besoin d’aide. Rejoins le groupe Telegram ou Whatsapp pour plus d’info ➡️ Interpeller directrement la secrétaire d’État à l’asile et la migration (par mail) QUELQUES INFOS SUR LA SITUATION En deux mots, cette campagne est née du constat d’une violence étatique qui se perpétue vis-à-vis des personnes demandeuses d’asile. Malgré les nombreuses condamnations de l’Etat belge par la Cour européenne des droits de l’Homme et les tribunaux belges, le gouvernement continue de bafouer les droits les plus élémentaires des demandeur.euse.s d’asile en n’investissant pas dans des solutions d’hébergement pour chacun.e d’entre elle.ux. Face à cette crise de l’accueil, une occupation d’une ampleur sans précédent s’est créée rue des Palais à Schaerbeek. Plus de 700 demandeur.euse.s d’asile y logent actuellement, dont des mineurs étrangers non-accompagnés (MENA). Les conditions de vie dans le bâtiment sont plus que précaires et le lieu représente maintenant un véritable danger sanitaire pour ses occupant.e.s. Avec la promiscuité et la surpopulation, des maladies comme la galle ou la diphtérie s’y répandent. Par ailleurs, de nombreuses personnes sont encore dans la rue alors qu’elles ont obtenu un jugement obligeant l’état belge à leur fournir un logement. 🤝🏼✊Face à cette situation, l’auto-organisation et la solidarité semble notre force !

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Médias

Dernière émission ? A la cloche de bois décembre 2022

L’émission radiophonique « A la cloche de bois », vous parle des luttes pour l’accès au logement pour toutes et tous et en soutien aux lieux de vie alternatifs « occupés » et autonomes, avec ou sans papiers, à Bruxelles et ailleurs Comme vous le savez (ou peut-être pas encore), en septembre 2022 était diffusée la dernière émission en directe d’« A la cloche de bois » avec l’équipe existante. Nous en profitions pour lancer une appel pour trouver des nouvellesénergies. Si, pour l’instant il n’y a encore rien de concret, une tentative est en cours ! On vous donne des nouvelles en 2023 via l’agenda d’aredje ou sur stuut.info sur un reprise ou non de l’émission et sur son nouveau format. En attendant, il n’y aura pas d’émission ou de rediffusion pour le mois janvier. Pour cette dernier émission mensuelle de décembre 2022 d’à la cloche de bois , Wendy nous a fourni encore des anecdotes pour la rubrique histoires des squats et on reprend une partie d’une longue émission de la Distro Lapinothèque du mois de novembre 2022 dans laquelle Titi présente « et s’ouvre enfin la maison close » édité par la brochure « demain les flammes » avec l’interview de l’auteur. Ça parle d’un histoire d’un ancien squat bien connu à Toulouse en France. Donc pour celleux qui n’ont pas encore trouver le temps pour écouter cette émission de la Distro Lapinothèque ou qui n’ont pas tenu jusqu’ au bout (c’est une émission spéciale de 2 heures), on le reprends ici. Et on terminera avec de la poesie et l’impro de Mr paul et balthazar avec un mot adieu de l’équipe actuelle à la cloche de bois. Bonne écoute ! À LA CLOCHE DE BOIS est diffusée en FM à Bruxelles et en Stream partout dans le monde ! Le mercredi 14 décembre à 20h30 et rediffusé le vendredi 16 décembre sur Radio Air Libre 87.7 FM Le mardi 20 décembre à 10h sur Radio Campus 92.1 FM Le mercredi 28 décembre à 19h sur Radio Panik 105.4 FM Tous les podcasts sont disponibles sur https://alaclochedebois.noblogs.org/ Pour nous écrire : alaclochedebois@riseup.net

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Contrôle social / Répression

Appel à une journée d’action pour Alfredo Cospito

Le 20 octobre dernier, le prisonnier anarchiste Alfredo Cospito a entamé une grève de la faim contre le régime carcéral 41 bis, une lutte qu’il entend mener jusqu’au bout. Les prisonnierEs anarchistes Ivan Alocco et Anna Beniamino ont rejoint cette grève. Le 20 octobre dernier, le prisonnier anarchiste Alfredo Cospito a entamé une grève de la faim contre le régime carcéral 41 bis, une lutte qu’il entend mener jusqu’au bout. Les prisonnierEs anarchistes Ivan Alocco et Anna Beniamino ont rejoint cette grève. Le 41bis est le régime d’isolement carcéral le plus dur d’Europe. Créé en principe pour empêcher les membres de la mafia de poursuivre leurs activités à partir de la prison, il a vite été étendu aux prisonniers révolutionnaires pour leur interdire toute interaction avec l’extérieur. C’est ainsi que trois prisonniers des Brigades Rouges-PCC, Nadia Lioce, Roberto Morandi, Marco Mezzasalma, y sont soumis depuis 17 ans. Il faut mesurer la valeur de leur résistance en comprenant qu’il leur suffirait de faire acte de reddition politique pour sortir de ce régime. Ce n’est qu’en comprenant ces régimes d’isolement comme moyen de pression, comme torture, pour extorquer un repentir, que l’on peut donner sa vraie signification au suicide de la militante des Brigades Rouges PCC Diana Blefari en 2009, après quatre ans passées en 41bis. Diana ne pouvait plus supporter le 41bis mais refusait la trahison. Ce choix était aussi une forme de résistance, et il a un précédent, celui Luis Rodríguez Martínez, des Groupes de Résistance Antifasciste du Premier Octobre (GRAPO), qui s’est suicidé en 1983 après trois années d’isolement carcéral total. Ce n’est qu’en comprenant ces régimes d’isolement comme moyen de pression, comme torture, pour extorquer un repentir, que l’on peut comprendre le caractère politique des grèves de la faim jusqu’à la mort menée par des révolutionnaires. Quand on rejette l’hypothèse du reniement et de la collaboration, quand on refuse d’être enterré vivant, la grève de la faim se présente comme le seul moyen de lutte. C’est dans de telles grèves qu’ont sacrifié leur vie Holger Meins, de la Fraction Armée Rouge, en 1974 ; Kepa Crespo Galende, du Parti Communiste d’Espagne (reconstitué), en 1981 ; Sigurd Debus, dans une grève de la faim de la Fraction Armée Rouge, en 1981 et José Manuel Sevillano Martín, des Groupes de Résistance Antifasciste du Premier Octobre (GRAPO) en 1990. Ceci pour ne parler que de l’Europe occidentale, car en Turquie et au Kurdistan des dizaines de prisonniers et de prisonnières ont donné leur vie au cours de longues grèves contre l’installation des prisons d’isolement sur le modèle italo-allemand. L’application du 41bis à Alfredo Cospito survient alors qu’il est depuis déjà dix ans en prison, suite à sa condamnation pour la jambisation d’un patron de la société Ansaldo nucléaire. Cette mise au 41bis est liée à une requalification (dictée par la Cour de cassation) en « strage », en « attentat-massacre...

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Éducation populaire / Partage de savoirs

Manifestation nationale - Rejoins le bloc jeunes !

Ce vendredi, la jeunesse syndicale sera à nouveau dans la rue pour pour revendiquer une hausse conséquente des salaires ainsi qu’une baisse et un blocage des prix de l’énergie. Nous ne sommes pas écouté.es, alors que des mesures concrètes doivent être prises (urgemment) contre la crise et ses conséquences sur les travailleur.euses, les précaires, les jeunes, les retraité.es. Nous (les jeunes) sommes également touché.es par cette crise économique. Logements, courses, énergie, ... tant de choses essentielles qui deviennent inaccessibles (si elles ne l’étaient pas déjà !). Pourtant, des solutions existent. Nous ne nous laisserons pas faire et continuerons de nous mobiliser, descendre dans la rue, organiser des grèves, tant qu’il le faudra Manifestation nationale - Rejoins le bloc jeunes ! Nous revendiquons : Une baisse et un blocage des prix de l’énergie et des loyers Une nationalisation du secteur de l’énergie aux mains du public Une augmentation conséquente des salaires bruts Le maintien de l’indexation automatique des salaires et une indexation plus forte pour les bas salaires Une revalorisation du secteur public Une taxe des grosses entreprises qui font du profit sur notre pauvreté La fin des contre-réformes sur les pensions La fin de la flexibilisation du marché du travail. Jeunes, précaires, déters et en colère ! INFOS PRATIQUES : RDV 9h30 à gare du nord (devant le exki) pour rejoindre le bloc jeunes !

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Guerre / Antimilitarisme

Semaine d’action : 10 ans du « prix Nobel de la Paix » à l’UE

En 2012 l’UE recevait le prestigieux prix Nobel de la Paix pour avoir pendant 60 ans contribué à “pacifier” l’Europe. Dix ans plus tard… nous, citoyen(nes), nous, acteurs et actrices de luttes multiples, luttes des personnes sans-papier, luttes contre la détention et le refoulement, luttes pour le droit d’asile, luttes contre les crimes aux frontières, mais aussi luttes climatiques, luttes contre les inégalités sociales,…Nous décidons de destituer l’UE de son Prix Nobel. Du 10 au 18 décembre 2022, entre la Journée internationale des Droits Humains et la Journée Internationale des Personnes en Migration, nous vous appelons à rejoindre cette semaine d’action, qui se clôturera par une cérémonie de destitution du Prix Nobel à l’UE : Vous pouvez participer : En menant vos propres actions, et les inscrivants dans le programme de la semaine. Contactez-nous à AbolishFrontexBelgium@riseup.net pour être ajouté au programme En participant à une (ou plusieurs !) actions du programme. Nous vous invitons bien sûr à nous rejoindre le 18 décembre pour la cérémonie de destitution du Prix Nobel de la Paix à l’U.E.(voir dans le programme ci-dessous) La Paix, ce n’est pas juste l’absence de guerre, c’est la paix sociale, c’est l’éthique économique et financière, c’est l’accueil des personnes en migration, c’est le respect des droits humains pour tous et toutes. Plus que jamais, l’UE s’écarte de son projet de paix : les exportations d’armes qui alimentent les conflits et la répression. La militarisation croissante, la présence d’armes nucléaires , sa politique migratoire qui tue et réprime des milliers de personnes chaque année. Les relations commerciales inégales, l’accaparement des ressources, l’exploitation et l’exclusion qui entretiennent et exacerbent la pauvreté. Ses responsabilités dans le changement climatique. L’UE est bel et bien en guerre : en guerre contre un ennemi qu’elle s’invente, l’Autre venu d’ailleurs. Cet ennemi tout trouvé pour justifier ses politiques racistes et ses dépenses militaires visant à “assurer la sécurité des Européens” mais surtout, visant à protéger ses intérêts, en exploitant toujours plus ceux et celles qu’elle exclut, ici et ailleurs. Et pour nous détourner des vrais enjeux, ceux-là même à la base du projet de Paix européen. L’Europe est construite sur une histoire de violences et d’injustices qui se poursuivent aujourd’hui. Tout cela repose sur des siècles de colonialisme, d’impérialisme, d’esclavage, d’exploitation, d’oppression et d’exclusion. 🔖 Le programme (qui sera mis à jour au fur et à mesure) sur cette page 10.12.22 – Pièce de Théâtre “Mawda en cinq lettres” La Maison qui chante - Rue du Viaduc, 122 - 1050 Bruxelles La nuit du 16 au 17 mai 2018, une camionnette transportant des migrant.e.s tente d’échapper à un contrôle policier. Mawda Shawri, une enfant d’origine Kurde, âgée de 2 ans, est avec d’autres enfants dans le véhicule. Au terme d’une poursuite de plusieurs kilomètres sur...

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Queer / LGBTQIA+

Pimp ton Noël : sérigraphie en soutien au TSFB

Cette année, on remet le couvert pour une nouvelle soirée PIMP TON NOEL spéciale Trans* Solidarity Fund Belgium (TSFB) De 17h à 20h30 : Sérigraphie sur textiles (tods bags et des t-shirts). C’est facile, vous amenez vos vêtements à customiser et on s’arrangera pour les rendre magnifiques avec les plus beaux dessins qu’on a en stock (Nombreux visuels militants). On a zussi des tods bags et quelques t-shirt en stock. Le bar sera aussi ouvert, l’occasion de passer un sympathique moment pour siroter des verres dans la chaleur douillette du point de chute. Cette année, l’ensemble des bénéfices vont en soutien au Trans* Solidarity Fund Belgium (TSFB) 👉 Trans* Solidarity Fund Belgium est un fonds auto-organisé initié à l’été 2022 pour apporter des aides automatiques & directes aux personnes les plus précaires de la communauté Trans*. "A cette heure l’accès à des revenus stables reste systémiquement entravé par nos transitions & expressions de genre. Les priorités de toits et de nourriture font que les frais liés à nos identités deviennent des épreuves supplémentaires (traitements, démarches administratives, accompagnement en santé-mentale, vetements etc.) Face à cette réalité exacerbée par le contexte des crises actuelles : Trans* Solidarity Fund Belgium à lancé son activité le 30 Juillet 2022." + d’infos par ici : www.tsfb.be & instagram : tsfbelgium

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Logement / Squat

Soirée de soutien au Collectif 2009 (Occupation Gécamines)

💥[SOIRÉE DE SOUTIEN À L’OCCUPATION DE LA GKMIMS]💥 Il y a maintenant deux semaines, des personnes ont décidé d’occuper le bâtiment de la Gécamines situé au 30 Boulevard du souverain à Watermael-Boitsfort. Le droit à la dignité et au logement sont inscrits dans la constitution belge mais l’Etat nous refuse l’accès à ces droits fondamentaux. Ce dimanche nous organisons une soirée de soutien pour l’occupation et le collectif victime de la régularisation 2009. 300 personnes en Belgique demandent leur papiers après l’erreur de la procédure de l’article 2.8.b. Venez nous rencontrer autour d’un repas et d’une jam ce dimanche 11 décembre à partir de 17h. Tout soutien matériel est le bienvenu (voir liste des besoins). Occupation solidaire d’un bâtiment de la Gécamines (Bruxelles) Lecture Infos pratiques : 📍Où ? 30, Boulevard du Souverain, Watermael-Boistfort (arrêt fauconnerie/Wiener) 📆 Quand ? Ce dimanche 11 décembre de 18 à 23h. Programme : 18h Ouverture 🏢 19h Début du repas 🥘 20h Début de la Jam 🕺💃 🎤🎺 Ramenez vos instruments 🎤🎺 23h fin pour respecter la tranquillité des habitant.e.s Liste des besoins : Nourriture : pâtes, riz et autres, thé, café , sucre, huile d’olive Matériel de nettoyage : liquide vaisselle, essuie de vaisselle, tupperware Literie : couvertures, draps, oreillers, matelas... Matériel de cuisine : casserole, poêle, spatule en bois, louche, économes, couteau, planches en bois, mixeur, etc.

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Contrôle social / Répression

Elections BEA : Une opération de charme qui ne dupe personne

Ce mardi 6 décembre 2022, et pendant 4 jours, auront lieu les élections étudiantes à l’ULB. Tous les deux ans, les étudiant·es sont appelé·es à élire leurs représentant·es qui siégeront dans les divers organes de l’ULB. Chaque élection est un combat de plus en plus dépolitisé contre le quorum plutôt qu’un moment de débat entre les différent·es candidat·es. En effet, pour que l’élection soit validée, il faut qu’un minimum de 20% des étudiant·es (fac par fac) glisse son bulletin dans l’urne, faute de quoi l’élection est reportée à plusieurs mois (avec un nouveau quorum à 15%). En cas de nouvel échec, aucun·e délégué·e n’est élu·e dans la fac concernée. En 2013, avec la réforme de la gouvernance, malgré l’opposition des étudiant·es (dont le Bureau des Étudiant·es Administrateur·trices - BEA), l’ULB a réduit le poids dont disposait celui-ci. En effet, le nombre de sièges accordés aux étudiant·e·s administrateurs et administratrices au CA est passé de 11 à 4 (le poids relatif restant toutefois inchangé). Les étudiant·e·s administrateur·trices sont ces étudiant·e·s à qui l’on demande de cogérer l’Université, de voter les coupes budgétaires, d’appliquer les politiques néolibérales de l’enseignement, mais aussi d’être des patrons ayant sous leur autorité des permantent·e·s. Même si celles et ceux-ci étaient de bonne volonté, le recteur, dans sa bonne grâce, ne leur accorde que 20 % des voix dans un système où tout se joue à la majorité. C’est donc pour cet enjeu-là que nous votons tous les deux ans. Impossible donc d’instaurer un rapport de force dans les instances. L’USE a toujours été critique des élections étudiantes. Pour nous, les élections peuvent être un moyen d’obtenir des informations dans les (hautes) instances de l’Université, afin de s’en servir dans nos luttes. Nous revendiquons par exemple la fin de la « majorité substantielle » du corps professoral, avec l’instauration d’une représentativité des étudiant-e-s à 50% des voix au sein des instances décisionnelles des établissements académiques. Contre la vision d’un enseignement supérieur où les étudiant.e.s seraient de simple bénéficiaires des services professoraux (ce qui légitimerait leur mainmise sur la gestion de l’unif), nous réaffirmons la place des étudiant.e.s dans le monde universitaire, le caractère de travailleurs.ses que nous endossons et par conséquent notre ambition à être maîtres de notre lieu de travail. Néanmoins, il n’est pas question de cogérer l’université main dans la main avec ses managers, appliquant des mesures néolibérales. L’USE considère que les améliorations de nos conditions de vie, de travail et d’étude sont le fruit de notre action collective et de notre rapport de force face aux directions des établissements et aux gouvernements. Nous ne nous contentons pas de vouloir être de bons porte-paroles, nous favorisons l’organisation de rassemblements, d’occupations et d’autres actes de grèves étudiantes qui nous permettent de porter plus fort...

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Racismes / Colonialismes

La fête, la police et l’émeute : Une analyse de l’après-match Belgique – Maroc

Le dimanche 27 novembre 2022 avait lieu le match « Maroc-Belgique », gagné 2-0 par le Maroc. Avant même le début de la rencontre, de nombreux politicien·nes laissaient entendre qu’iels s’attendaient à une émeute dans les rues de la capitale. Un important dispositif policier était donc prévu à l’avance : il s’est rapidement déployé, dès l’ouverture du score, quelques minutes avant 16h. Au même moment, de nombreuses personnes sortaient dans la rue pour célébrer le goal, bientôt rejointes par d’autres, à la fin du match. Plusieurs miliers de supporter·rices se sont rassemblé·es en masse pour fêter la victoire dans plusieurs communes à Bruxelles (principalement Bruxelles-ville, Anderlecht et Molenbeek) pendant que le dispositif policier se déployait. Le même type de rassemblement a eu lieu à Anvers et Liège, où un commissariat a été attaqué [1]. Ensuite, de sévères affrontements entre policiers et supporter·rices ont eu lieu et quelques voitures ont été incendiées à Bruxelles. Nous avons assisté à plusieurs arrestations extrêmement violentes. Au total, on dénombre une douzaine d’arrestations administratives et une judiciaire. Avant même le début des débordements, l’appareil policier Bruxellois s’organisait autour des quartiers populaires, protégeant les axes majeurs et commerçants. Un dispositif colossal a été mis en place par les forces de l’ordre (comptant un hélicoptère et plusieurs autopompes) pour bloquer l’ensemble des quartiers où se fêtait la victoire marocaine et éviter ainsi son prolongement dans le centre. L’objectif affiché n’était donc pas d’empêcher l’émeute, mais de la cantonner dans les quartiers pauvres de la ville. Le reste du dispositif était positionné sur le haut du centre (place Poelaert, Louise), et servait à défendre les lieux symboliques et de pouvoir (palais de justice, magasins de luxe, musées nationaux, …). C’est cette « frontière » parfois abstraite (à qui ne veut la pas voir) entre le bas et le haut de la ville, riches et pauvres, qui se matérialise à travers le dispositif policier. Il était donc dans un premier temps question de « sécuriser » le haut de la ville et ensuite d’aller réprimer les classes populaires qui fêtaient, dans le bas, la victoire du Maroc. Le sociologue français Mathieu Rigouste, explique que l’importation en métropole des techniques militaires issues des colonies introduisit la « guerre dans la population » comme une pratique militaro-policière légitime contre un ennemi intérieur socio-ethnique [2]. La gestion policière dans les quartiers populaires est donc la suite logique d’une pratique coloniale et d’un racisme d’Etat institutionnalisé depuis plusieurs décennies. Le déploiement policier lors la célébration des supporter·rices marocain·nes en est encore une belle démonstration. Une vague raciste a déferlé très rapidement. Plusieurs politiciens d’extrême-droite ont profité des émeutes pour débiter leur haine raciste habituelle. Plus largement, on a assisté à une nouvelle preuve...

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Urbanisme / Transports

Plan good move : quand les politiques écologiques nient les réalités sociales, les quartiers populaires se révoltent

Le plan dit « Good Move » est le plan régional de mobilité de la Région Bruxelles-Capitale depuis mars 2020. Il vise à réduire l’utilisation de la voiture de 24% d’ici 2030 et a pour vocation de diminuer la circulation urbaine par la réduction du nombre de déplacement en voiture individuelle. Ces objectifs visent à être atteints par l’encouragement des modes de déplacement comme la marche, le vélo ainsi que les transports publics. Le plan de réaménagement de la circulation urbaine se fait par étapes. A chaque étape, de nouveaux quartiers appelés « mailles », sont ajoutés au plan. A ce jour, dix « mailles » sont en cours de réaménagement pour finalement devenir des « quartier apaisés » selon la Région Bruxelles-Capitale. Le but étant d’étendre le plan à cinq mailles chaque année afin de canaliser le trafic automobile sur les axes structurant avec une limitation drastique du trafic de transit ainsi que sur la vitesse automobile réduite à 30km/h dans de nombreuses mailles. Quels enjeux ? Le plan « Good Move » inquiète tant le chantier semble colossal dans une ville comme Bruxelles qui s’est historiquement construite autour de la voiture. Ilsemble tout autant renforcer les inégalités sociales via des restrictions sur les voitures plus anciennes et une suppression considérable du nombre de places de parking dans les rues de la capitale. Ce qui privilégie les classes sociales favorisées ayant la possibilité financière de se payer un garage/une place de parking ou d’autres équipements comme une voiture convenant aux nouvelles normes écologiques. Le plan a pour vocation de réduire les inégalités environnementales liées à la qualité de l’air inquiétante des quartiers de première couronne par rapport aux quartiers plus périphériques (deuxième couronne). Bien que ce ne soit originellement pas de mauvaise volonté, il pénalise malgré tout, les groupes sociaux les plus précaires. Ces inégalités liées à des dynamiques de polarisation des classes sociales en liens avec l’utilisation de la voiture passent avant tout par des aspects économiques et tendent à êtres accentuées avec la mise en vigeur de ce plan. Dans un premier temps, il est certain que ce sont les groupes sociaux les plus favorisés qui, en moyenne, ont le plus de voitures par ménage à Bruxelles. Ce qui en fait les principaux responsables de la polution urbaine liée à l’automobile. D’un autre côté, il est tout aussi certain que ce sont les personnes issues des classes populaires qui sont les plus impactées par les nuisances liées à l’utilisation de l’automobile en vue des positions socio-géographiques qu’elles occupent au sein de Bruxelles. Les quartiers où elles habitent ont une qualité de l’air déplorable dûe à une importante densité de population et à des axes routiers considérables. Il n’est donc pas possible que ça soit une nouvelle fois ces mêmes classes populaires qui payent les frais de ces rénovations urbaines. D’autant plus quand on sait que la part des personnes (...)

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Logement / Squat

Festiv’Assemblée #3 : Housing Action Day rencontre Living Rent !

On monte en puissance pour construire le mouvement belge pour le droit au logement Vous vous demandez comment combattre l’augmentation folle des loyers ? Lutter contre les expulsions ? Comment s’organiser entre locataires pour pouvoir faire pression sur les propriétaires et les décideurs afin de faire respecter nos droits ? C’est le moment de nous rejoindre Nous accueillons Emma Saunders, venue spécialement d’Écosse, pour nous parler du syndicat de locataires ‘Living Rent’. Lancé courant 2016, ‘Living Rent’ est un syndicat de locataires qui compte aujourd’hui plusieurs milliers de membres partout en Ecosse mais aussi et surtout de nombreuses victoires ! La dernière en date ? Un gel de toutes les augmentations de loyers jusqu’à mars 2023 ! De quoi s’inspirer en Belgique… // AU PROGRAMME // 18h30-19h : Accueil et bar ouvert 19h-19h30 : Présentation du Belgian Housing Action Day - où en est-on ? comment on s’organise ? quel est notre regard politique sur la situation ? quelles sont nos exigences ? 19h30-20h15 : Le blocage des loyers ? Une réalité en Ecosse ! avec Emma Saunders de ‘Living Rent’ 20h15-22h : Débat publique et suite informelle autour du bar Accès : Tram 81 : arrêt "Bethléem" - Tram 82, 97 & Bus 48, 49, 50 : arrêt "Avenue du Roi" - Train : gare “Bruxelles-Midi” Accessibilité : Langue : chacun·e parle sa langue (NL/FR) plus traduction en aparté si nécessaire Pour toute question, suggestion et remarque : info@housing-action-day.be

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Médias

Ecoute radio : « A Trap Toi » , « Le vent souffle où il veut »

Nous avons le plaisir de vous inviter, ce samedi 3 décembre à 19h à la librairie Par Chemins, à l’écoute des courts documentaires radio « A Trap Toi », « Le vent souffle où il veut », suivi d’un court débat et d’un morceau de rap enregistrés à l’IPPJ * Saint-Servais. Le vent souffle où il veut - 10’ Ce portrait est l’histoire d’un homme Qui grimpe dans les arbres Et un arbre, c’est aussi un corps. Une création de Clara Alloing et Adrien Chevrier (2022). A Trap Toi - 26’ Cette pièce sonore est issue d’ateliers d’expérimentation collective de radio et musique électronique à l’IPPJ de Saint Servais [1] avec six jeunes filles âgées de 12 à 18 ans. S’y tissent instantanés de l’atelier - espace précieux d’expression libre - et récits qui témoignent de leurs expériences au sein de l’institution. Une mélopée façon trap qui touche et pique. En présence d’une partie des réalisatrices Réalisé par Katarina, Lorrah, Chloé, Maeva, Shaima & Jennifer, accompagnées par Célia, Léa & Cabiria. Montage final par Cabiria Chomel Mixé par Aurélien Lebourg Problème Antique, morceau réalisé par Katarina, Lorrah, Chloé, Shaima & Jennifer, mixé par Léa Roger & Flavio Bagnasco, masterisé par Flavio Bagnasco Coeur Brisé, morceau réalisé par Jennifer, masterisé par Flavio Bagnasco Avec le soutien d’Un Futur pour la Culture, CFWB, le Centre Culturel du Brabant wallon, CCBW & en partenariat avec Radio Campus.be Débat sur la violence -12’ - Paroles de filles - 3’ Urbanisa’son, AMJ et Comme un Lundi sont restées plusieurs jours avec une quinzaine de jeunes filles de l’IPPJ de Servais. L’atelier a adopté une démarche participative où les jeunes mettent en mot et en images leur vision de la violence. Pour alimenter leur réflexion, elles rencontrent des personnes ressources de leur choix : Rachid Madrane (ministre de l’Aide à la jeunesse à ce moment-là), Jean-Marc Mahy ancien détenu, Anne D’Alcantra (psychiatre)... Ce que vous allez entendre c’est un débat et un rap à travers lesquels elles ont voulu exprimer les différentes formes de violences qu’elles subissent quotidiennement. Elles évoquent la difficulté d’être éloignées de leur famille, d’être enfermées et d’une violence institutionnelle dans laquelle elles sont contraintes d’évoluer. ---- Il y aura des tapis, des coussins, et des boissons pour se réchauffer, Bienvenu.e.s !

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Urbanisme / Transports

[Podcast] Les enquêteurs des 2 films Stalingrad et Liedts et les risques de l’urbanisme (Panik sur la ville)

Ce soir, l’équipe a discuté avec des enquêteurs de deux films qui parlent d’urbanisme et de mobilité, en lien avec la construction de la ligne de métro 3. Il s’agit du film « Stalingrad, avec ou sans nous ? » (Visible en ligne), sorti il y a quelques mois, et du nouveau film, « Mais qui veut changer Liedts ? », tous les deux réalisées dans le cadre des Ateliers Urbains du CVB. Autour de la table : l’animateur cinéaste Liévin Chemin ; l’enquêtrice Samira Hammouchi ; le co-réalisateur Mohammed Dabani ; l’enquêtrice Chérine Layachi ; et la co-enquêtrice Yeter Yildirim. à écouter aussi : Mais qui veut changer Liedts ? Ce mercredi, Liévin Chemin, animateur-cinéaste aux Ateliers Urbains est venu nous parler du film collectif réalisé avec les habitants du quartier de la Place Liedts. Au nord de Bruxelles, la place Liedts est un lieu phare au centre de quartiers populaires. En 2032, une station du Métro3 y verra le jour et, nous annonce-t-on, y changera tout. Un groupe d’habitant·es nous raconte leur place Liedts, ses attraits, son rôle commercial, ses enjeux. En un mot, un espace public qui leur est cher. Film sur l’impossible démocratie de l’urbanisme des grands projets, Mais qui veut changer Liedts ? sonde les non-dits des autorités publiques, qui pensent la ville loin de ses habitant·es.

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