Secours Rouge

Le Secours Rouge de Belgique est un collectif anti-répression qui agit à Bruxelles et alentours depuis l’an 2000. Il comprend l’activité anti-répression comme un front essentiel de la lutte révolutionnaire. Ses campagnes d’action comprennent notamment la solidarité internationale avec les prisonnier·e·s de différents courants révolutionnaire, l’étude des techniques de répression et des moyens de s’en protéger, etc.

Le Secours Rouge de Belgique est l’une des sections fondatrices du Secours Rouge International. Depuis 2019, le Secours Rouge fait partie de l’organisation révolutionnaire Classe Contre Classe

La Légal-team du Secours Rouge fournit une ligne téléphonique (l’utilisation de Signal est encouragée) contre la répression.
Info ici.

Coordonnées :
https://secoursrouge.org
info@secoursrouge.org (Protonmail)

Extrême-droite / Antifascisme

[France] Les nouveaux outils de contrôles pour surveiller les JO sont opérationnels

Depuis le 18 juillet, des restrictions d’accès dans certaines zones, entourées de barrières, sont en vigueur à Paris. 4,87 km² (environ 5% de la ville) seront inaccessibles pour les personnes ne pouvant justifier d’une raison valable de pénétrer dans le périmètre « Sécurité insécurité et lutte contre le terrorisme » (SILT) tandis que 10,88 km2 — soit 10,33 % de la surface de la ville sont interdits aux véhicules sans autorisation. L’accès à ces zones se base sur des QR Codes qui permettent de contrôler l’identité de tout individu au crible de onze fichiers de la police et du contre-espionnage français, tel que le casier judiciaire ou la liste des fichés S. Ainsi, toute personne figurant parmi l’un de ces fichiers, pourra se voir interdire l’accès à ces zones, même si elle y habite, ou se faire interpeller par la police notamment si elle est fait l’objet d’un avis d’expulsion. Pour ce faire, 180 analystes travaillent à temps plein pour vérifier l’ensemble des profils inscrits sur la plateforme du gouvernement générant ces QR Codes. Le régime juridique entourant le traitement de ces données, leur durée de conservation ou même la nature précise des informations collectées, est flou. En parallèle, les caméras qui surveilleront les jeux sont dotées de puissants logiciel d’intelligence artificielle qui analyseront les images à la recherche de tout comportement inhabituel dans la foule. Plus précisément le modèle mesurera les modèles « comportementaux » tels que les mouvements et le positionnement du corps. Cette vidéo-surveillance algorithmique avait été légalisée en mars 2023 (voir notre article ), officiellement pour surveiller les Jeux Olympiques et Paralympiques. Elle a cependant déjà été testée dans d’autres cadres, tels que des stations de métro, le festival de Canne et un concert de Dépéche Mode. Par ailleurs, à l’instar d’autres technologies de répression, il est possible qu’elle soit ensuite introduite de manière permanente. Notons que cette technologie permet également l’utilisation de la reconnaissance faciale. Une fonction qui n’est pas encore utilisée pour l’instant. Enfin, le gouvernement français, avec cette analyse de données à l’aide de l’IA, s’organise dans le cadre de partenariats avec un certain nombre d’entreprises technologiques, notamment Wintics, Videtics, Orange Business et ChapsVision. Une autre entreprise, Obvious Technologies, avait d’ailleurs été attaquée pour son rôle dans la surveillance des JO (voir notre article ). Zones restreintes à Paris pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques

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Extrême-droite / Antifascisme

[Italie] Projet de loi liberticide en discussion et début des mobilisations

En Italie ont débuté les discussions à la chambre du projet de loi nommé DDL n°1660 Nordio-Piantedosi-Crosetto. Il s’agit du dernier « paquets de sécurité » lancés par le gouvernement Meloni fondés sur l’introduction de nouveaux types de délits et sur le durcissement des sanctions pour celles qui existent déjà. Sont spécifiquement ciblées toutes les formes de lutte qui caractérisent les mouvements de dernières années et actuels. Les piquets de grève ouvrière pourront être condamnés à 4 ans de prison, le blocage des routes et des chemins de fer (jusqu’à 2 ans), l’occupation d’immeubles – pour des logements ou pour la création d’espaces organisés – (jusqu’à 8 ans) avec le risque d’inculpation pour délits associatifs (jusqu’à la finalité de terrorisme), l’abolition des abus de pouvoir pour les agents publics, la prise en charge des frais de justice pour les agents des forces de l’ordre qui commettre des « abus en uniforme »… Un point concerne les actions (manifestations ou sabotages) d’infrastructures publiques définies d’ « intérêt stratégique nationale » comme par exemple la ligne TAV Turin-Lyon et similaires. Dans ce cadre, les condamnations pourraient aller jusqu’à 25 ans de prison. Face à cette loi en discussion au parlement, une assemblée nationale en ligne s’est tenue le dimanche 21 juillet pour organiser le mouvement d’opposition et les mobilisations futures en Italie. Cette première assemblée a réuni une centaine de personnes, représentants et représentantes de groupes, organisations politiques et de luttes.

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Extrême-droite / Antifascisme

Les menaces contre Mohammed Khatib se précisent

En avril 2024, l’Office des Étrangers, sur instruction de la Secrétaire d’État à l’Asile et à la Migration, Nicole de Moor, demandait au Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) d’entamer une procédure en vue de retirer le statu de réfugié de Mohammed Khatib coordinateur de Samidoun (association de prisonniers politiques palestiniens). Ce dernier a donc été convoqué, hier, le 16 juillet 2024, pour une audience devant le CGRA. L’Office des étrangers a refusé de fournir à Mohammed et à son avocat des preuves et des documents expliquant sur base il cherche à lui retirer son statut et ce, malgré de nombreuses demandes et dépôts auprès du tribunal. Au lieu de cela, le gouvernement belge a insisté sur le fait qu’il n’avait pas besoin de remettre les dossiers du bureau de la “Sureté de l’État”, créant ainsi une forme de “preuve secrète” semblable à celle utilisée pour maintenir les Palestiniens en détention administrative en Palestine occupée. On apprend cependant dans la presse que Mohammed Khatib est considéré comme un danger pour les relations entre la Belgique et Israël. Ainsi sa dénonciation d’Israël comme un état terroriste, ses positions en faveur de la libération totale de la Palestine (de la mer au Jourdain) ou encore son soutien à la résistance (y compris armée) sont les motifs de cette répression. L’état belge cherche ainsi à criminaliser indirectement les associations auxquels il participe et les opinions politiques que celles-ci défendent. Plus organisations appellent à l’action pour le soutenir. Vous pouvez lire l’appel sur le site de Samidoun .

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Extrême-droite / Antifascisme

Union Européenne : Du nouveau matériel de pointe pour Frontex

Frontex, l’agence européenne chargée de la répression des migrants, a organisé, il y a peu, des formations pratiques pour ses agents de différentes zones opérationnelles et du siège central. Celle-ci vise à leur apprendre à utiliser différents appareils de pointe dont elle s’est récemment dotée. Parmi ce matériel : Des détecteurs de dioxyde de carbone permettant de détecter les émissions de CO2 des individus dissimulés dans des véhicules, des camions ou des conteneurs. Des détecteurs de battements cardiaques portables : Utilisés pour détecter les battements de cœur de personnes cachées, ces appareils peuvent être rapidement montés sur des camions ou des véhicules. Des borescopes : Ces appareils, dotés d’une micro-caméra télécommandée aider à inspecter les zones difficiles d’accès à l’intérieur des conteneurs, des réservoirs de carburant et d’autres compartiments. Des spectromètres : Utilisant la méthode de détection spectrale basée sur la diffusion de la lumière monochromatique (Raman), ces appareils permettent de détecter diverses substances et matières dangereuses aux points de contrôle frontaliers. Ces formations ont été données par des experts des entreprises ayant vendu ses appareils à Frontex. Elles ont également fourni aux participants l’occasion de partager leurs expériences et « bonnes pratiques ». Il est également attendus de ces derniers qu’ils forment leurs collègues. Entrainement des agents de Frontex à l’utilisation de nouveaux appareils

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Écologie

[France] Comment la confrontation écologique se prépare ?

Le vendredi 5 juillet 2024, deux jours avant le second tour des élections législatives, le premier ministre Gabriel Attal, le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires Christophe Béchu et le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et écologique ont pris un décret (voir ici ) classant « Emili », la mine de lithium de l’entreprise Imeryus, dans l’Allier, « d’intérêt national majeur ». Ce projet vise à produire le lithium nécessaire à la fabrication des batteries de 700.000 véhicules électriques en vingt-cinq ans, à partir de 2028. Ce classement « d’intérêt national majeur » permet d’accélérer la procédure de délivrance des permis à l’exploitation. De nombreux projets ont suscité une importante mobilisation écologiste ces dernières années en France : création d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires dans le département de la Meuse, barrage de Sivens (où Rémi Fraisse fut tué par les forces de l’ordre), nouvel aéroport de Notre Dame des Landes à Nantes, construction de la nouvelle autoroute A69 dans le sud-ouest, création de méga bassines à Saintes Solines. L’État français n’hésite pas à déployer d’importantes quantités de forces de l’ordre en cas de contestation : cela a été le cas à Sivens, à Saintes Solines en mars 2023 ou le 9 juin dernier entre Castres et Toulouse dans le cas de la A69. Le succès de ces projets dépend d’une course de vitesse entre gouvernement et capital d’une part et contestation d’autre part. Une mise en œuvre rapide crée un fait accompli et décourage les opposant.e.s au projet. Sinon, le projet risque de s’enliser, comme dans le cas de Notre Dame Des Landes, ce qui provoque son abandon. Le décret pris par le gouvernement français est un des éléments de cette course de vitesse.

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Contrôle social / Répression

Deux délégués syndicaux exclus de la FGTB-Métal pour avoir organisé une grève le 8 mars.

Ce lundi 17 juin, se tenait une réunion particulière dans les bureaux de la FGTB Liège. Deux militants historiques du syndicat y comparaissaient dans un tribunal improvisé. Face à eux, les juges du comité régional de la FGTB. Leur crime : avoir organisé un arrêt de travail pour la journée de lutte pour les droits des femmes le 8 mars dernier. Chaque année, lors de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes le 8 mars, des millions de travailleuses, soutenues par de nombreux travailleurs, arrêtent le travail et prennent la rue à travers le monde. C’est en s’inscrivant dans ce mouvement que Gianni Angelucci, président de la délégation métallos de la FN Herstal, et Basilio Rotolo, président de la régionale de Herstal de la FGTB, ont organisé un vote auprès des travailleur⋅ses de la FN Herstal et de Mecaspring pour décider d’un arrêt de travail. Ainsi, ce 8 mars dernier, plusieurs centaines de travailleur⋅ses ont arrêté le travail et commémoré la lutte menée par les ouvrières de la FN en 1966. Les femmes de l’entreprise avaient mené une grève historique pendant 12 semaines contre l’avis des syndicats pour demander des salaires égaux à ceux des hommes. Mais cette mobilisation, organisée dans la tradition de la démocratie syndicale par les bases, n’a cependant pas plu aux bureaucrates du syndicat socialiste qui, eux, n’ont pas été consulté⸱es. Lundi 17 juin, les pontes de la FGTB Liège ont condamné les deux militants à l’exclusion du syndicat pour « avoir mobilisé trop de monde dans la rue » pour les droits des femmes sans avoir demandé l’autorisation préalable. Face à la gravité de cette exclusion, les deux syndicalistes, et les travailleur⋅ses qu’ils représentent, annoncent qu’ils ne se laisseront pas faire. Plus d’une centaine d’entre elleux étaient présent⋅es devant les locaux de la FGTB Liège lundi matin pour protester contre cette décision qui bafoue la démocratie syndicale. La direction des Métallos a répondu à ces protestations par une lettre traitant les travailleurs de « chiens qui aboient »… Des dizaines de travailleur⸱ses ont depuis déclaré au syndicat et à la presse qu’iels se désaffiliaient de la FGTB. Sources : https://www.rtbf.be/article/a-la-fn-herstal-suite-a-l-exclusion-de-2-syndicalistes-des- https://www.rtc.be/article/info/social/exclusion-de-deux-delegues-de-la-fgtb-metal_1519400_325.html https://www.facebook.com/delegationmwb.fnherstal"

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